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politique nationale - Page 118

  • Covid-19 : ensemble malgré tout !

    Communiqué d'Amnesty International le 18.03.2020.

    Rester chez soi. C’est le mot d’ordre face à la crise sanitaire mondiale du COVID-19. Un mot d’ordre qu’il est essentiel de respecter, au nom de nos valeurs et de la solidarité. 

    Des règles strictes ont été énoncées par le gouvernement français et de nombreux autres gouvernements, et un dispositif de confinement a été mis en place pour lutter contre l’évolution de la pandémie.  

    La situation actuelle mobilise légitimement toute notre attention. C’est une situation inédite à laquelle nous devons nous adapter individuellement et collectivement. La priorité d’Amnesty International est aujourd’hui d’assurer que la santé et la sécurité de tous et toutes soient protégées et notamment celles de ses équipes salariées et bénévoles. 

    Cette crise nous montre à quel point nous sommes tous liés les uns aux autres, et pourquoi nous devons nous soutenir mutuellement. C’est dans de telles périodes de crise que des choses nouvelles peuvent émerger ! Nous nous devons d’être créatifs, mobilisés, et solidaires !! 

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  • Coronavirus : La nécessaire refondation de nos systèmes agricoles et alimentaires

    Extraits du communiqué de la Confédération paysanne le 20.03.2020.



    La crise du Coronavirus que nous traversons est avant tout sanitaire. Mais ces effets touchent nos vies dans leur ensemble et engendrent des conséquences de grande ampleur qui secouent les économies de tous les pays du monde. C’est un épisode fulgurant avec un trait révélateur important : elle montre que bien de domaines de notre quotidien doivent être extraits des logiques de compétition mondiale, de recherche de profit à tout prix, de financiarisation de l’économie réelle, de spécialisation des territoires.
    (...)
    Si on continue à piller les ressources naturelles, à considérer la terre, le vivant et la main d'œuvre comme des marchandises comme les autres, à produire l'alimentation comme une denrée industrielle standardisée et échangeable à travers la planète, comment ferons-nous face à l'effondrement de la biodiversité, aux conséquences sanitaires et agronomiques du changement climatique ? Si on continue à breveter le vivant et déléguer la production de semences à des firmes multinationales, qu'en sera-t-il en période de crise si nous n'avons pas la main sur la base de toute notre alimentation ? Si on continue à construire des filières internationalisées dont le moindre choc économique, sanitaire, climatique engendre une volatilité catastrophique des marchés, comment garantir des prix justes, stables et sécurisés pour nous paysans qui vous nourrissons ici et ailleurs ? Si on continue à prôner l'agrandissement et l'industrialisation de nos structures agricoles et donc à favoriser la disparition de nos emplois paysans et la dépendance au secteur de l'agrobusiness, comment ferons-nous alors que nous avons besoin de paysan.ne.s nombreux.euses pour faire face aux enjeux de climat, de biodiversité ou de crise sanitaire qui sont et seront devant nous ? Si on continue à spécialiser les territoires, à segmenter les filières, à faire parcourir aux biens agricoles et agroalimentaires le tour de la planète, comment ferons-nous quand nous nous rendrons compte que la France ne produit plus que la moitié des fruits et légumes consommés par sa population ? Comment ferons-nous si nos acheteurs internationaux ne s'approvisionnent plus auprès de nous, pour leur production de veaux, de chevreaux, de lait ou de blé ? Si on continue à baser notre modèle alimentaire sur la consommation d'énergies fossiles, la destruction des cycles naturels, le recours permanent à la technologie, nous ne saurons pas faire face aux réactions du vivant, de notre planète. Il est illusoire de croire à une maîtrise totale des sociétés humaines sur la nature par une artificialisation et technologisation croissante de nos modes de vie. Nous avons besoins de pouvoir compter sur les savoir-faire paysans et leur connaissance de la complexité des écosystèmes.

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  • TOP 10 des raisons de marcher pour le climat le 14 mars

    Le 14 mars sont organisées de nouvelles mobilisations pour le climat partout en France. De nombreuses organisations écologistes, dont Alternatiba, appellent à se mobiliser le samedi 14 mars. Des marches sont organisées dans plus de 120 villes en France. A la veille des élections municipales, l’équipe de la campagne Alternatives Territoriales te donne le Top 10 des raisons de marcher pour le climat !

    #1 Pour rappeler une dernière fois à nos candidat·es aux municipales que 50 à 70% des solutions pour le climat se situent à l’échelle locale

    Ce n’est pas nous qui le disons (enfin si, aussi), c’est le PNUD ! Pour que les élu·es soient aussi au courant, depuis plusieurs mois les groupes Alternatives Territoriales rencontrent les candidat·es, analysent leurs programmes et font des actions symboliques pour obtenir de vrais engagements de leur part. A la veille des élections, c’est l’occasion de leur faire savoir que nous resterons là pour nous assurer qu’ils et elles agissent pour changer les territoires et pas le climat.

    #2 Parce que c’est le #DernierMandatPourLeClimat

    Pour limiter le réchauffement global à +1,5°C, il faut inverser les tendances des émissions de gaz à effet de serre dès maintenant : le GIEC précise ainsi que d’ici à 2030 des mesures radicales doivent être prises si nous voulons rester sous la barre des +1,5 °C degrés ! Nous ne pouvons plus attendre six années de plus pour que nos maires se mettent au travail !

    #3 Parce que c’est l’activité militante et physique du week-end 

    Tu as sûrement prévu d’aller voter dimanche, après avoir étudié les positions de chaque candidat·e sur le vélo en ville, les grands projets inutiles ou encore les cantines scolaires… C’est super, bravo ! Mais c’est un peu court non ? Il te faut une activité de plein air, et quoi de mieux que quelques kilomètres de marche, dans une rue sans voiture et en bonne compagnie ?

    #4 Parce que si tu n’as pas encore rencontré le groupe Alternatives Territoriales de ta ville, c’est l’occasion ou jamais !

    Plus de 120 collectifs engagés dans la campagne Alternatives territoriales se mobilisent toute l’année aux quatre coins de la France. Regarde sur notre carte quel collectif se trouve près de chez toi, et, s’ils se mobilise, retrouve-les à la Marche samedi 14 ! Tu les trouveras sûrement cachés derrière une banderole de ce type =>

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  • la PAC doit cesser de détruire la nature

    Les scientifiques présentent un nouveau plan en dix étapes pour réformer la politique agricole commune de l'Union Européenne et lutter contre le déclin de la biodiversité et les crises climatiques.

    Des scientifiques de tous les pays de l’UE et au-delà affirment que la proposition de la Commission européenne pour la Politique Agricole Commune (PAC) après 2020 doit être « considérablement améliorée » afin de ne plus nuire à l’environnement. Ils proposent dix actions urgentes afin de réformer la PAC pour la sécurité alimentaire à long terme, la conservation de la biodiversité et la préservation du climat. Si elles étaient adoptées, ces mesures permettraient à une agriculture respectueuse de la planète de cesser de détruire la nature avec l’argent des contribuables européens.

    Plus de 3 600 scientifiques originaires de 63 pays affirment que la Politique Agricole Commune (PAC) actuelle est la cause centrale de l’effondrement de la biodiversité et de l'urgence climatique, ainsi que de l’échec à résoudre les défis socio-économiques en zones rurales [1]. Les critères pour bénéficier des aides financières de la PAC sont aujourd’hui inadéquats : elles sont à la fois inégalement réparties et subventionnent des pratiques qui contribuent au déclin généralisé de la biodiversité, au changement climatique et à la dégradation des sols.

    Cette déclaration intervient à un moment crucial alors que la prochaine PAC est en train d’être négociée en parallèle des discussions sur le budget de l'UE pour 2021-2027, y compris le montant des subventions agricoles et les conditions de leur versement. Dans l'état actuel des choses, la PAC risque de saper le Green Deal européen.

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  • Ciné-débat le mardi 17 mars au Metropolis de Charleville

    La journée mondiale contre la pub est une initiative qui se déroule le 25 mars de chaque année et qui vise à des actions coordonnées à travers le monde pour contrer l’invasion de la pub. A cette occasion ATTAC 08 propose un Cine-débat autour de ce thème, mardi 17 mars à 20 h au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.

    Le film sera suivi d'un débat avec Jeanne Guien, chercheuse en philosophie, et Tanguy Delaire.

    Ils sont tous deux membres de Résistance à l'Agression Publicitaire. Et ils viendront notamment nous expliquer le lien entre publicité et réchauffement climatique.

    Le réalisateur Matthieu Lietaert présente un documentaire intitulé « La pub au pays des merveilles ». Il révèle le vide législatif entourant ce secteur en pleine effervescence. Alors que les quatre plus grands groupes de publicité au monde détiennent les cinq plus grandes entreprises de relations publiques ou de lobbying politique, Matthieu Lietaert alerte : « Ceux qui nous vendaient hier des voitures et des télévisions, nous vendent également aujourd’hui des idéologies, des partis politiques et des présidents ».

    La Pub Au Pays Des Merveilles rencontre des personnalités de l’industrie publicitaire et montre la révolution qui est en train de transformer le secteur : datas, internet, neurosciences. Or, la publicité reste paradoxalement auto-réglementée par les publicitaires eux-mêmes ! Le politique est complètement perdu, ou peu intéressé. La seconde partie du film laisse dès lors la parole aux lanceurs d’alerte qui expliquent les dérives démocratiques, sociales et écologiques de la nouvelle publicité.

    (texte tiré de yonnelautre.fr)

    Voir la bande-annonce par ce lien

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  • L'éolien en France : la transition énergétique mérite cohérence et clarté

    Les Français, vent debout contre l'éolien ? Contrairement à ce qu'ont récement prétendu Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, ils seraient en réalité 73% à en avoir une bonne image. Dans une tribune parue dans La Tribune le 3 mars 2020, France Nature Environnement et 8 acteurs de la transition énergétique appellent le gouvernement à adopter une posture constructive et à prendre des décisions opérationnelles pour un développement de l'éolien ancré localement. Et rappellent que ce développement ne pourra se faire qu'en impliquant les habitants dans les projets éoliens.

     

    L'éolien est un pilier incontournable de la transition énergétique

    RTE, l'ADEME ou l'association négaWatt le soulignent dans leurs scénarios: l'éolien, mature et compétitif, est indispensable à la transition énergétique.

    Le développement de l'éolien en France est soumis à la réglementation la plus stricte d'Europe. Exclu de certaines zones pour des enjeux de biodiversité, de paysage ou de patrimoine, l'éolien est fortement limité sur la moitié du territoire en raison de contraintes aéronautiques et radars. Enfin, c'est à la suite de l'analyse de l'étude d'impact de chaque projet par divers services de l'Etat, de la consultation des communes et d'une enquête publique qu'intervient l'autorisation du Préfet.

    Bien évidemment, le développement de l'éolien comme de toutes les énergies renouvelables doit aller de pair avec la préservation de la biodiversité et s'accompagner de politiques de sobriété et d'efficacité énergétique pour assurer la transition écologique.

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  • Ensemble, marchons pour le climat et la justice sociale

    Les organisations ATTAC, CGT, Confédération Paysanne, FSU, Greenpeace, Les Amis de la Terre, Oxfam, Union Syndicale Solidaires appellent à participer massivement aux marches pour le climat le 14 mars prochain. Affiche-MOB-A4.jpg

    Jamais il n’a été aussi urgent d’affronter ensemble les crises sociales et écologiques. Les alertes des scientifiques se succèdent pour expliquer que nous sommes la dernière génération à pouvoir agir pour y faire face. Le climat et les enjeux sociaux figurent en tête des préoccupations de la population et le soutien aux mobilisations récentes pour les retraites et les services publics a été massif. Mais le gouvernement reste sourd adoptant une même logique : le refus de parler d’une autre répartition des richesses est justifié par une course sans fin à la croissance faisant fi de la situation écologique.

    Nous sommes pourtant convaincu·es que la résolution de ces crises réside dans une profonde remise en cause du système politique et économique actuel, que nous devons collectivement exiger du gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et les inégalités sociales.

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