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politique internationale - Page 59

  • « Au nom de tous les Ukrainiens, nous exigeons l’annulation de la dette »

    Publié le 14 mars par Basta !

    Des organisations ukrainiennes et des pays voisins dénoncent « la pression néolibérale » qui entrave « la lutte du peuple ukrainien contre l’agression » russe. Et demande l’annulation de la dette, ce qui n’est pas encore envisagée par le FMI.

    L’offensive militaire russe entre dans sa troisième semaine. Confronté à l’invasion de son territoire, aux destructions de nombreuses infrastructures, devant organiser la résistance et protéger sa population tant bien que mal, l’État ukrainien « ne peut plus se permettre de rembourser sa dette, car l’économie ukrainienne est déstabilisée par la campagne militaire, l’augmentation des dépenses militaires et la nécessité de faire face aux conséquences de la guerre », met en avant un groupe de citoyens ukrainiens dans une pétition lancée dès le 28 février. Le Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM) a relayé cette pétition quelques jours plus tard.

    « La guerre d’invasion que subit l’Ukraine est une autre raison impérieuse pour justifier l’annulation de la dette. Le peuple ukrainien doit être soutenu dans sa lutte contre l’agression », ajoute le CADTM. « Les emprunts étaient émis sous conditions de réduction des dépenses sociales, et leur remboursement contraint à économiser sur les besoins vitaux et à appliquer l’austérité aux secteurs vitaux de l’économie », rappelle l’organisation de lutte contre les dettes illégitimes. C’est notamment pour ces raisons que la dette réclamée à l’Ukraine est illégitime. »

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  • Guerre en Ukraine : la menace nucléaire

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 10 mars 2022.

    Depuis que le président russe a brandi la force de dissuasion nucléaire en riposte aux sanctions économiques des pays occidentaux, l’inquiétude est montée d’un cran.
    Le 4 mars dernier, des tirs russes ont provoqué l’incendie d’un bâtiment administratif de la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande d’Europe, et a fait craindre le pire. La menace de fuite a heureusement été vite écartée mais le danger demeure.
    Chantage nucléaire ou crainte justifiée ? Les Etats-Unis et la plupart des experts semblent relativiser le degré de la menace, mais le jeu est très dangereux : la Russie est la première puissance nucléaire mondiale et celui qui la dirige est aussi impitoyable qu’imprévisible…

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  • Guerre en Ukraine : est-ce vraiment le moment de relancer le nucléaire ?

    Publié le 11 mars 2022 par FNE

    Le 11 mars 2011, la catastrophe nucléaire de Fukushima alertait le monde sur la grande vulnérabilité des installations nucléaires face aux risques naturels, même dans des pays développés et cultivant une culture de la prévention du risque extrêmement forte, comme le Japon. Les événements actuels en Ukraine démontrent à leur tour la très grande vulnérabilité des installations nucléaires aux risques géopolitiques. Entre crise climatique et crises géopolitiques, le contexte permet-il vraiment d’envisager une relance du nucléaire ou de considérer encore le nucléaire comme une énergie d’avenir ?

    Vulnérabilité du nucléaire au risque géopolitique

    La guerre en Ukraine est un terrible révélateur de nos vulnérabilités, notamment sur le plan énergétique, avec une dépendance immense de l’Europe aux hydrocarbures russes et un risque nucléaire – qu’il soit civil ou militaire – à un niveau rarement atteint.

    La situation des installations nucléaires ukrainiennes est inquiétante : les équipes en charge de la surveillance sont désorganisées, les réacteurs sont à l’arrêt sans système de refroidissement, les sites nucléarisés deviennent des cibles potentielles, la centrale de Zaporojie et le centre de recherche de Kharkiv sont bombardés. De plus l’Agence internationale de l’énergie atomique se dit très préoccupée après avoir perdu le contact avec les équipes du site de Tchernobyl qui n’est plus relié au réseau électrique.

    Dans ce contexte, alors que l’Allemagne annonce renoncer à la prolongation de ses centrales, Greenpeace souligne le maintien de liens étroits entre les industries nucléaires françaises et russes, et de nombreuses voix s’élèvent malheureusement encore pour appeler à une relance du nucléaire en France et en Europe.

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  • Guerre en Ukraine et agriculture : lettre ouverte à Emmanuel Macron

    Alerte sur l’instrumentalisation de la guerre en Ukraine par les représentants d’une agriculture productiviste. 26 organisations environnementales, citoyennes et paysannes ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron, Président de la République à la tête de la présidence française de l’Union européenne (PFUE), et à Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

    Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre de l’Agriculture,

    Vous représentez la France à un moment particulièrement dramatique pour l’Europe. Face à des choix décisifs qui engagent son avenir, nous, organisations environnementales, citoyennes et paysannes voulons vous faire part de notre inquiétude quant aux orientations qui se dessinent en matière d’agriculture et d’alimentation, et vous soumettre notre vision des enjeux et les propositions qui en découlent.

    Avant toute chose, nous tenons à exprimer toute notre solidarité envers les Ukrainiens et les Ukrainiennes, plongés dans l’effroi de la guerre, ainsi que tous les Russes qui s’y opposent au péril de leur vie. Si les pays européens sont potentiellement affectés par la perturbation des échanges de matières premières, c’est sans commune mesure avec ceux qui en sont le plus dépendants, notamment au Moyen-Orient et en Afrique. C’est la sécurité alimentaire mondiale qui est ainsi mise en danger.

    Face à cette situation, il n’aura fallu que quelques jours pour que les porte-étendards de l’agriculture industrielle s’engouffrent dans la brèche créée par la guerre pour tenter de réduire la portée de la stratégie “De la ferme à la fourchette, volet agricole du Green Deal, portée par la Commission européenne. Cette stratégie répond de manière responsable aux enjeux de l’agriculture et de l’alimentation face aux risques climatiques, environnementaux et sanitaires, en prévoyant notamment une réduction de 20% de l’usage des engrais et de 50% des pesticides d’ici 2030, ainsi que l’accroissement des surfaces nécessaires à la biodiversité. Dès le 28 février, la FNSEA a appelé à l’abandon de cette stratégie, la qualifiant de “décroissante”, et défendu une “libération de la production” pour pouvoir nourrir les peuples qui auront faim, en conséquence de la guerre en Ukraine. Or il faut casser un mythe : en dehors des contextes d’urgence humanitaire, la faim n’est pas une question de production mais de répartition. Un tiers des productions mondiales sont gaspillées. Si nous voulons réellement faire face à la question de l’insécurité alimentaire, ce n’est pas la course à la production qu’il faut amorcer.

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  • Greenpeace dénonce l’arrivée en France d’un méthanier en provenance de Russie « Les énergies fossiles financent la guerre »

    Alors que la responsabilité des énergies fossiles dans la guerre en Ukraine est dénoncée avec force par les organisations écologistes, le méthanier « Boris Vilkitsky » est annoncé dans le port de Montoir-de-Bretagne ce samedi.

    Parti du port de Sabetta dans l’Arctique russe le 25 février, le méthanier transporte une cargaison de gaz liquéfié issu du site de Yamal, dont TotalEnergies est partenaire à 20%.

    Son arrivée était initialement prévue dans le port britannique de l’île de Grain mais il a fait demi-tour devant la mobilisation des dockers qui ont refusé de décharger la cargaison, et s’est dérouté vers la France [1].
    TotalEnergies est également actionnaire à 19,4% du groupe russe Novatek, qui détient 50% du champ gazier de Yamal, et dont les principaux actionnaires sont proches du pouvoir russe, certains faisant l’objet de sanctions de l’Union européenne.

    Des militants et militantes de Greenpeace étaient présents cet après-midi en mer face au méthanier et devant le port méthanier à Montoir de Bretagne pour dénoncer ces liens entre TotalEnergies et le régime russe de Vladimir Poutine, et rappeler que les énergies fossiles alimentent cette guerre.

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  • Journée internationale des droits des femmes : il faut intensifier la lutte pour les droits des femmes et l’égalité entre les genres

    Extraits du communiqué d'Amnesty International le 06.03.2022.

    Atteintes alarmantes aux droits des femmes dans le monde en 2021/22.

    Démantèlement des mesures de protection juridique et risques sans précédent pour les défenseures des droits humains.

    Importance cruciale de la protection et de la promotion des droits des femmes et des filles, ainsi que du soutien aux défenseures des droits humains, en particulier en prévision de la relance consécutive à la pandémie de Covid-19.

    Les gouvernements doivent agir de manière décisive afin d’inverser la tendance et de faire respecter les droits des femmes et des filles. 

    Les attaques catastrophiques contre les droits humains et l’égalité des genres au cours de ces douze derniers mois ont fragilisé les mesures de protection mises en place pour les femmes et les filles dans le monde et exacerbé les menaces pesant sur elles.  

    À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous réclamons des actions fortes afin de combattre l’érosion des droits des femmes et des filles.

    « Les événements de l’année 2021 et des premiers mois de 2022 ont concouru à piétiner les droits et la dignité de millions de femmes et de filles. Les crises du monde ne touchent pas la population de manière juste, ni même égale. Les répercussions disproportionnées sur les droits des femmes et des filles, qui sont avérées, continuent pourtant à être négligées quand elles ne sont pas totalement ignorées. Mais les faits sont là. La pandémie de Covid-19, la terrible régression des droits des femmes en Afghanistan, les violences sexuelles généralisées caractérisant le conflit en Éthiopie, les attaques contre l’accès à l’avortement aux États-Unis et le retrait de la Turquie du traité historique qu’est la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique : chacun de ces exemples constitue en soi un grave recul pour les droits, mais dans leur globalité. Nous devons nous élever et défier cet assaut mondial contre la dignité des femmes et des filles », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. 

    Ces deux dernières années, dominées par la pandémie de Covid-19, ont eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles. La violence domestique est en hausse, la précarité de l’emploi s’est aggravée pour les femmes, l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive a été battu en brèche, l’inscription des filles à l’école a chuté dans de nombreuses zones. Ce sont celles qui étaient déjà les plus marginalisées qui ont le plus souffert. Les décisions des gouvernements et des autorités ayant aggravé la situation des femmes doivent être révoquées. 

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  • Les réfugiés de la guerre d’Ukraine

    Edito de Cartooning for Peace du Vendredi 04 mars 2022

    des forces russes dans le pays qui, bien que confrontée à une résistance ukrainienne courageuse, se confirme chaque jour dans l’est, le sud et le nord.
    Un million de réfugiés ukrainiens ont déjà fui le pays en une semaine, selon l’ONU qui a, ce mercredi 2 mars, adopté une résolution exigeant « que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine ».
    L’Union européenne va appliquer pour la première fois une directive de 2001 permettant une « protection temporaire » aux réfugiés ukrainiens. Un geste de solidarité fort qui contraste avec la récente réticence de certains pays d’Europe centrale et orientale à accueillir des réfugiés syriens ou afghans, notamment… Cela est d’autant plus vrai que plusieurs sources (dont l’Organisation internationale pour les migrations) ont constaté ces jours-ci, à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, de violentes discriminations envers certains candidats au départ d’origine africaine ou asiatique, refoulés à la frontière.

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