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politique internationale - Page 59

  • A Madagascar, plus d’un million de personnes touchées par la famine

    Alors que le pays connaît sa sécheresse la plus grave depuis 40 ans, une terrible famine sévit actuellement dans le sud de Madagascar. Les donateurs, les États étrangers et les responsables régionaux doivent renforcer l’aide humanitaire pour éviter une crise des droits humains. 

    L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont tiré la sonnette d’alarme afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise humanitaire qui se déroule dans le sud de Madagascar. 

    Les droits de plus d’un million de personnes y sont menacés : des milliers de personnes risquent de souffrir d’inanition et plus d’un million n’a pas accès à de la nourriture en quantité suffisante.  

    La famine à Madagascar a atteint un niveau critique en septembre 2020, au début de la période de soudure, quand toute la récolte de l'année précédente a été consommée. Depuis trois ans, la région est en proie à une sécheresse, la pire que le pays ait connue en 40 ans.  

    Les femmes et les enfants sont les principales victimes

    Le Programme alimentaire mondial indique que, dans le sud de Madagascar, environ 1,4 million de personnes se trouvaient dans une situation d’insécurité alimentaire grave. 14 000 personnes se trouveraient même à un niveau de « catastrophe » – le plus élevé des cinq niveaux du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).  

    Les enfants et les femmes sont les groupes pour lesquels la sécheresse a le plus de conséquences. Des familles sont contraintes de prendre des décisions extrêmes pour survivre, comme celle de vendre leurs biens et de faire travailler leurs enfants. Certains enfants sont ainsi contraints de quitter l’école. 

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  • Ratko Mladić : un criminel de guerre enfin condamné !

    Ratko Mladić a été condamné pour ces crimes commis lors du conflit en Bosnie-Herzégovine. Ce jugement intervient après 10 ans de procédure, il s’agit donc d’une énorme victoire contre l’impunité !

    Le 8 juin 2021, la Chambre d’appel du Mécanisme international vient de confirmer la condamnation à la réclusion à perpétuité de Ratko Mladić, commandant de l’Armée des Serbes de Bosnie. Ce jugement avait été prononcé en première instance pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

    Le jugement rendu ce jour marque un tournant historique. Il conclut une quête de justice initiée il y a plus de 20 ans, pour les dizaines de milliers de victimes du conflit armé qui a ravagé la Bosnie-Herzégovine

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  • Les importations de farine et d'huile de poisson de l'Afrique de l'Ouest vers l'Europe dévoilent un système alimentaire défaillant

    Chaque année, des entreprises européennes contribuent à un tragique détournement de poissons frais qui sont essentiels au maintien de la sécurité alimentaire pour plus de 33 millions de personnes dans la région de l’Afrique de l’Ouest. C’est la conclusion du nouveau rapport de Greenpeace Afrique et Changing Markets, intitulé Nourrir le monstre : Comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale détournent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest. Le rapport révèle comment plus d’un demi-million de tonnes de petits poissons pélagiques sont extraits chaque année le long des côtes d’Afrique de l’Ouest et transformés en aliments pour l’aquaculture et l’élevage, en compléments alimentaires, en cosmétiques et en produits alimentaires pour animaux de compagnie en dehors du continent africain[1].

    « L’industrie de la farine et de l’huile de poisson, ainsi que tous les gouvernements et les entreprises qui la soutiennent, dévalisent pratiquement les populations locales de leurs moyens de subsistance et de leur nourriture. Cette pratique est contraire aux engagements internationaux en matière de développement durable, de réduction de la pauvreté, de sécurité alimentaire et d’égalité des genres », a déclaré Dr Ibrahima Cissé, responsable de campagne à Greenpeace Afrique. 

    Le rapport est basé sur une recherche du commerce et de la chaîne d’approvisionnement entre l’industrie de la farine et de l’huile de poisson (FHP) en Afrique de l’Ouest et le marché européen. Elle comprend des négociants, des entreprises d’aquaculture et d’agroalimentaire en France (Olvea), en Norvège (GC Rieber, EWOS/Cargill, Skretting, Mowi), au Danemark (ED&F Man Terminals, TripleNine, FF Skagen, Pelagia et BioMar), en Allemagne (Köster Marine Proteins), en Espagne (Inproquisa, Industrias Arpo, Skretting Espana) et en Grèce (Norsildmel Innovation AS). Elle comprend également des relations d’approvisionnement entre les transformateurs/distributeurs de produits de la mer et les producteurs de poissons d’élevage qui se sont fournis en aliments aquacoles auprès d’entreprises impliquées dans le commerce de farine et d’huile de poisson en Afrique de l’Ouest ces dernières années, ainsi que des détaillants bien connus en France (Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Système U, Monoprix, Groupe Casino), en Allemagne ( Aldi Süd, Lidl, Kaufland, Rewe, Metro AG, Edeka), en Espagne (Lidl Espana) et au Royaume-Uni (Tesco, Lidl, Aldi). [2] 

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  • Biélorussie : Alexandre Loukachenko, pirate de l’air

    Editorial de Cartooning for peace du 27 mai 2021

    Dimanche 23 mai, un avion de ligne de la compagnie aérienne Ryanair, reliant les villes d’Athènes et de Vilnius, a été détourné par un avion de chasse vers Minsk, capitale de la Biélorussie – sous prétexte d’une alerte à la bombe.
    A son bord, le journaliste biélorusse Roman Protassevitch, opposant du régime d’Alexandre Loukachenko (et qualifié de « terroriste » par ce dernier), a été arrêté.
    Tandis que la Russie soutient son allié biélorusse, l’Europe a immédiatement réagi en fermant son espace aérien à la Biélorussie en guise de sanction et demande, avec les Etats-Unis, une enquête urgente à l’Organisation de l’aviation civile internationale, qui doit se réunir ce jeudi 27 mai.

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  • 6 mois d’horreur en Éthiopie : la crise ignorée

    Publié le 19.05.2021 par Amnesty §International.

    Les combats au Tigré, région du nord de l’Éthiopie, ont commencé le 4 novembre 2020.S’en est suivi une véritable vague de violations des droits humains et du droit international humanitaire.Des milliers de civils ont été tués,des centaines de milliers de personnes ont dû quitter leur lieu de vie et parmi elles,au moins 63 000 se sont réfugiées au Soudan. Pourtant, le silence de la communauté internationale est assourdissant.

    La montée en puissance des tensions politiques en Éthiopie a débuté en 2018, lorsque qu’Abiy Ahmed est devenu Premier ministre. Ce dernier a peu à peu écarté du pouvoir fédéral le Front de Libération du Peuple du Tigré (FLPT), qui était une force politique dominante en Éthiopie depuis 1991.  

    Par ailleurs, l’accord de paix avec l’Érythrée qui a valu à Abiy Ahmed son Prix Nobel en 2019, apparaît avec le recul comme l’émergence d’une alliance militaire entre les deux pays. Une alliance qui a permis au Premier ministre éthiopien de reprendre le contrôle du Tigré.

    Amnesty International et d’autres organisations ont recensé une série de crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité. De nombreuses sources fiables indiquent également que des soldats éthiopiens et érythréens infligent des violences sexuelles, notamment des viols en réunion, à des femmes et des jeunes filles.

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a temporisé pendant des mois, avant de finalement prendre acte avec préoccupation de la situation de plus en plus désespérée dans le Tigré. L’Union africaine et les gouvernements de la région ont, quant à eux, très peu agi afin de condamner de vraisemblables crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

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  • Aires Marines Protégées : interdire les pêches destructrices est plus rentable que les autoriser

    Publié par FNE le lundi 17 mai 2021.

    Une analyse socio-économique commandée par l’ONG européenne Seas At Risk et réalisée par la New Economics Foundation révèle que l’interdiction de techniques de pêche destructrices pour les fonds marins dans les aires marines protégées entrainerait des bénéfices nets dès la quatrième année de son entrée en vigueur.

    L’interdiction d’une activité économique est souvent perçue comme une perte de rentabilité. Dans le cas du chalutage profond et d’autres méthodes de pêche (cf. contexte), Seas At Risk nous démontre le contraire. Selon une étude commanditée par l’ONG européenne et réalisée par la New Economics Foundation, l’interdiction de ces techniques dans les aires marines protégées a non seulement des effets concrets pour y protéger la biodiversité, mais s’avérerait aussi rentable à très court terme !

    L’étude souligne qu’au bout de 13 ans d’interdiction, chaque euro dépensé rapporterait 3,41 euros : en 20 ans, cela entrainerait un gain net cumulé de 8,4 milliards d’euros ! Alors que le chalutage de fond libère autant de carbone que le transport aérien, il devient urgent de questionner son intérêt.

    Des avantages climatiques et commerciaux, ainsi que pour… la pêche durable !

    Les principaux avantages commerciaux à l’interdiction de ces pêches seraient, entre autres, la création de nouvelles activités de loisir et la présence de poissons plus gros et en plus grand nombre, qui pourraient être pêchés par les pêcheurs utilisant des méthodes de pêche vertueuses.

    Plus important encore, les conséquences d’une mer saine et d’écosystèmes résilients bénéficieraient à la population en termes de régulation du climat, d’eau propre, de piégeage du carbone et de protection contre les phénomènes naturels extrêmes.

    « Nous sommes au cœur de la 6e extinction de masse. Les aires marines protégées ne peuvent pas jouer leur rôle fondamental de protection de la vie marine si des activités de pêche destructrices continuent à être autorisées », affirme Marc-Philip Buckhout, Responsable des aires marines protégées à Seas At Risk. « Interdire le chalutage de fond et les autres méthodes de pêche tout aussi destructrices pour les fonds marins, dans les aires marines protégées nous permettrait de lutter contre le déclin de la biodiversité et aiderait l’océan à atténuer le changement climatique, et ce avec de nets bénéfices socio-économiques. »

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  • Appel à condamner la sinistre farce de l’élection présidentielle en Syrie

    La LDH appelle au rassemblement le mercredi 26 mai 2021, de 17h à 19h, place de l’Hôtel de ville de Paris

    Cette mascarade d’élection présidentielle prévue en Syrie le 26 mai prochain est la deuxième depuis le début, en 2011, d’un soulèvement populaire noyé dans le sang par le régime responsable de plus de 90% des crimes de guerre et contre l’humanité contre le peuple syrien ainsi que des destructions de ses infrastructures et services sociaux, dont :

    ♦ Plus de 500.000 morts et disparus, autant de blessés handicapés à vie.

    ♦ Encore près de 200.000 détenus politiques, des centaines de milliers de jeunes enrôlés de force, etc.

    ♦ Plus de la moitié des habitants contraints à l’exode (5,5 millions de déplacés à l’intérieur, dont 2 millions dans des camps) ou à l’exil (7,5 millions de réfugiés à l’étranger, dont 3,7 en Turquie, 1,3 au Liban, 1,2 en Jordanie, 700.000 en Allemagne, …), dont plus de la moitié d’enfants traumatisés et privés de scolarité, avec leurs biens détruits ou séquestrés par le régime.

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