Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

crime contre l'humanité

  • Un haut gradé du renseignement syrien condamné pour crimes contre l’humanité !

    Un tribunal allemand vient de condamner Anwar Raslan pour crimes contre l’humanité. Un verdict historique et une victoire pour les familles des victimes de ce bourreau.

    Le 13 janvier 2022, Anwar Raslan, ancien responsable des services de renseignement syriens, a été condamné à la réclusion à perpétuité par la Haute Cour régionale de Coblence, en Allemagne. Il a notamment été reconnu coupable de torture, meurtre et viol de détenus dans la « Branche 251 ». Il s’agit d’un centre de détention géré par le renseignement militaire à Damas.

    Un message fort pour la justice !

    Le verdict rendu est une victoire historique qui permet d’entendre la voix des dizaines de milliers de victimes de détention illégale, de torture et de violences sexuelles. C’est aussi une victoire pour les familles de détenus morts dans les prisons et les centres de détention en Syrie, du fait des traitements infligés par les forces de sécurité syriennes pendant plus d’une décennie.

    Il est à noter que ce jugement reconnaît le caractère systématique des violences sexuelles en tant que crime contre l’humanité. Cela n’aurait pas pu se produire sans les personnes qui ont osé raconter leur histoire, les acteurs de la société civile syrienne, et les organisations de défense des droits humains et d’assistance judiciaire. Ils ont toutes et tous fait preuve d’une ténacité sans faille au fil des ans en vue d’obtenir justice, vérité et réparations.

    La condamnation d’Anwar Raslan rappelle au gouvernement syrien et à tous ceux qui commettent des crimes contre l’humanité en toute impunité, que justice peut être rendue.

    Lire la suite

  • Disparitions, internement, opacité : les crimes subis par les minorités musulmanes dans le Xinjiang

    Publié le 27.08.2021 par Amnesty International.

    Nous avons enquêté sur les crimes contre l’humanité qui pourraient avoir été commis dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, en Chine. Parmi ces potentiels crimes figurent les disparitions forcées de personnes.

    Il existe de nombreux cas de disparitions forcées présumées au Xinjiang. En 2021, nos chercheurs se sont entretenus avec plus de 50 personnes originaires du Xinjiang installées à l’étranger dont des membres de la famille avaient disparu et se trouvaient probablement en détention. Des journalistes nous ont également confirmé avoir reçu ce même type de témoignages.

    D’après nos recherches, dans la majorité des cas, leurs familles avaient connaissance de leur placement en détention et elles pouvaient communiquer avec eux. Ces communications sont cependant souvent restées sporadiques et ont systématiquement fait l’objet d’une surveillance. Dans deux cas, néanmoins, les anciens détenus avaient été emprisonnés pendant des mois ou des années sans que leurs familles n’aient semble-t-il été informées de leur situation.

    Lire la suite

  • Rohingyas : Amnesty International fournit des preuves accablantes

    Plus de 530 000 Rohingyas – hommes, femmes et enfants – ont fui ces dernières semaines le nord de l'État d'Arakan, où les forces de sécurité du Myanmar mènent une campagne ciblée, se livrant à des meurtres, des viols et des incendies généralisés et systématiques.

    Les forces de sécurité du Myanmar mènent une campagne de répression systématique, planifiée et impitoyable contre la population des Rohingyas, depuis qu'un groupe armé rohingya a attaqué une trentaine de postes de sécurité le 25 août.

    Le massacre de Chut Pyin

    Nous avons interrogé 17 survivants du massacre de Chut Pyin, dont six ont été blessés par balles.

    Fatima, 12 ans, a raconté qu'elle se trouvait chez elle avec ses parents, huit frères et sœurs et sa grand-mère, lorsqu'elle a vu de la fumée monter d'une autre partie du village. Alors que la famille prenait la fuite, des hommes en uniforme leur ont tiré dessus par derrière. Elle a vu son père et sa sœur de 10 ans tomber sous les balles, et elle a elle-même été touchée à l'arrière de la jambe droite, juste au-dessus du genou.

    Je suis tombée par terre, mais mon voisin m'a attrapée et m'a portée. Après avoir passé une semaine à fuir, elle a finalement été soignée au Bangladesh. Sa mère et son frère aîné ont été tués à Chut Pyin.

    Fatima, 12 ans

    Des professionnels de santé au Bangladesh ont relaté avoir soigné de nombreuses blessures qui semblaient résulter de balles tirées par derrière – ce qui corrobore les récits de témoins selon lesquels l'armée a tiré sur les Rohingyas alors qu'ils tentaient de s'enfuir.

    À Chein Kar Li et Koe Tan Kauk, deux villages voisins, nous avons constaté la même tactique mise en œuvre par l'armée du Myanmar.

    Lire la suite