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  • Rohingyas : Amnesty International fournit des preuves accablantes

    Plus de 530 000 Rohingyas – hommes, femmes et enfants – ont fui ces dernières semaines le nord de l'État d'Arakan, où les forces de sécurité du Myanmar mènent une campagne ciblée, se livrant à des meurtres, des viols et des incendies généralisés et systématiques.

    Les forces de sécurité du Myanmar mènent une campagne de répression systématique, planifiée et impitoyable contre la population des Rohingyas, depuis qu'un groupe armé rohingya a attaqué une trentaine de postes de sécurité le 25 août.

    Le massacre de Chut Pyin

    Nous avons interrogé 17 survivants du massacre de Chut Pyin, dont six ont été blessés par balles.

    Fatima, 12 ans, a raconté qu'elle se trouvait chez elle avec ses parents, huit frères et sœurs et sa grand-mère, lorsqu'elle a vu de la fumée monter d'une autre partie du village. Alors que la famille prenait la fuite, des hommes en uniforme leur ont tiré dessus par derrière. Elle a vu son père et sa sœur de 10 ans tomber sous les balles, et elle a elle-même été touchée à l'arrière de la jambe droite, juste au-dessus du genou.

    Je suis tombée par terre, mais mon voisin m'a attrapée et m'a portée. Après avoir passé une semaine à fuir, elle a finalement été soignée au Bangladesh. Sa mère et son frère aîné ont été tués à Chut Pyin.

    Fatima, 12 ans

    Des professionnels de santé au Bangladesh ont relaté avoir soigné de nombreuses blessures qui semblaient résulter de balles tirées par derrière – ce qui corrobore les récits de témoins selon lesquels l'armée a tiré sur les Rohingyas alors qu'ils tentaient de s'enfuir.

    À Chein Kar Li et Koe Tan Kauk, deux villages voisins, nous avons constaté la même tactique mise en œuvre par l'armée du Myanmar.

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  • Rapport 2009 d'amnesty



    Le monde est assis sur une bombe à retardement sociale, politique et économique alimentée par une crise des droits humains,

    ra2009_252_352.gif« Derrière la crise économique se cache une crise des droits humains prête à exploser.
    La récession a aggravé les atteintes aux droits humains, détourné l’attention de celles-ci et créé de nouveaux problèmes.
    Au nom de la sécurité, les droits humains ont été foulés aux pieds. Aujourd’hui, au nom de la reprise économique, ils sont relégués au second plan.

    « Le monde a besoin d’une nouvelle donne mondiale pour les droits humains – il a besoin non pas de promesses faites sur papier, mais de voir les gouvernements s’engager et entreprendre des actions concrètes en vue de désamorcer la bombe à retardement des droits humains.
    Les dirigeants du monde doivent investir dans les droits fondamentaux avec autant de détermination que dans l’économie.

    « L’insécurité, l’injustice et l’avilissement sont aujourd’hui le lot de milliards d'êtres humains.
    La crise actuelle est faite de pénuries de nourriture, d’emplois, d’eau salubre, de terrains et de logements, ainsi que de privations et de discrimination, d’une inégalité croissante, de xénophobie et de racisme, de violence et de répression partout dans le monde. »

    a déclaré Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty International, en lançant le Rapport 2009 – La situation des droits humains dans le monde.