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politique internationale - Page 120

  • François Hollande, accordez l’asile politique à Edward Snowden

    Pétition signée par la LDH
    En juillet prochain, le visa d’Edward Snowden arrivera à expiration en Russie. Nul ne sait alors ce qu’il adviendra de lui dans le contexte international tendu qui est celui d’aujourd’hui.

     

    Nous, intellectuels, philosophes, chercheurs, essayistes, journalistes, mais avant tout citoyens engagés, demandons à François Hollande, président de la République, à Manuel Valls, Premier ministre, et à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, de l’accueillir, sans tarder, sous le statut de réfugié politique en France, pays des droits de l’Homme et de la liberté de la presse. La France, pays des droits de l’Homme et de la liberté de la presse, a une obligation particulière à l’égard d’Edward Snowden car sa constitution prévoit que « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la république ». Les révélations d’Edward Snowden ont montré que les collectes massives d’informations par la NSA, concernant des citoyens du monde entier, dépassaient le cadre de la lutte nécessaire contre le terrorisme ou contre les autres risques géopolitiques. Lanceur d’alerte, Snowden a permis d’informer le grand public de ces dérives, en plaçant l’intérêt général et l’ éthique au-dessus de la raison d’Etat. Désormais, dans de nombreuses nations démocratiques, un débat est engagé sur la légitimité des écoutes et la nécessité de les encadrer par des dispositions légales et internationales. Avec le développement des nouvelles technologies de communication, cette réflexion est salutaire et urgente. Pour toutes ces raisons, il est indispensable d’accueillir Edward Snowden dans un véritable Etat de droit, afin qu’il puisse se défendre et participer au débat sur le renforcement des libertés publiques.

    Voir la liste des premiers signataires en cliquant ici

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  • Résultat des élections européennes à Vouziers

    Avec un peu de retard, lié à des problèmes de dépouillement dans certains bureaux, le Maire a proclamé vers 19h 30 les résultats officiels pour la ville de Vouziers.

    Voici les chiffres des candidats principaux (plus de 1 % des voix) :

    N MORANO (UMP)                      261       23,81%

    Cl ROCHER  (LO)                          12         1%

    E MARTIN     (PS)                       194       17,70%elections européennes,vouziers

    N GRIESBECK(UDI)                      87         7,94%

     J GONZALES(Ecolo)                    23        2,1 %

    F PHILIPPOT(FN)                       330        30,11 %

    S BELIER (Verts)                          57          5,2%

    L FERRARI (Debout la France)      37          3,38%

    I MAURER(Nouvelle Donne)          21          1,92%

    G AMARD(Front de Gauche)          53          4,84%

     Le Maire effectue une dernière vérification avant de proclamer les résultats

    elections européennes,vouziers

     

    Dans l'attente des résultats, une salle bien peu remplie

      

  • Syrie : veto impitoyable de la Russie et de la Chine

    Hier, le 22 mai la Russie et la Chine ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui proposait de saisir le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de la situation en Syrie. 

    Ce veto russe et chinois est un acte politique impitoyable qui trahit la population syrienne durement éprouvée.

    La résolution aurait permis à la CPI d'ouvrir une enquête sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par toutes les parties au conflit ; elle aurait lancé un message essentiel, le message que l'on ne peut pas commettre ces crimes horribles et rester impuni.

    Le Conseil de sécurité, toujours bloqué après trois ans de crise

    syrie-dc3a9c-2012.jpg?w=640&h=446Depuis le début de la crise, la Russie avait, comme la Chine, opposé son veto à trois résolutions du Conseil de sécurité sur la situation en Syrie.

    Ce nouveau veto est emblématique des défaillances du processus de décision du Conseil de sécurité et conduit à douter des capacités du Conseil à offrir de véritables perspectives de sécurité pour les civils et de justice, vérité et réparation pour les victimes du conflit en Syrie. 

    Il avait fallu près de trois ans pour qu'une résolution des Nations unies sur la Syrie aborde le problème de l'effroyable crise humanitaire dans le pays. La résolution 2139, adoptée en février 2014, demandait un accès humanitaire immédiat et la fin des violations des droits humains. 

    Deux mois plus tard on constate que les termes de cette résolution sont ouvertement bafoués. 

    Amnesty International demande que le Conseil de sécurité prenne des mesures concrètes, par exemple impose des sanctions ciblées contre les personnes, quel que soit leur camp, responsables de crimes de droit international et qui ne font pas en sorte que la résolution soit mise en œuvre sur le terrain. 

    Les violations des droits humains continuent en toute impunité

    Le siège de la vieille ville de Homs a été levé au mois de mai et on note une légère amélioration en ce qui concerne l'aide humanitaire, mais de nombreux autres civils demeurent assiégés. Environ 20 000 personnes vivent toujours en état de siège à Yarmouk, au sud de Damas, où, selon les recherches effectuées par Amnesty International, plus de 260 personnes sont mortes en raison du siège depuis que celui-ci a été durci, en juillet 2013. Au moins 70 ont trouvé la mort depuis l'adoption de la résolution, le 22 février 2014.

    Les détentions arbitraires, les disparitions forcées, les actes de torture et les morts en détention – y compris aux mains des groupes armés – se sont poursuivis. La demande de libération de toutes les personnes enlevées ou détenues arbitrairement, y compris les prisonniers d'opinion, n'a elle non plus pas été suivie d'effet.

    Pour espérer jouer de nouveau un rôle important dans la lutte contre l'impunité et les atteintes aux droits humains en Syrie, les membres du Conseil doivent intensifier leurs efforts pour faire appliquer les résolutions, rejeter l'instrumentalisation à des fins politiques et s'unir afin d'obtenir le respect des droits humains. 

    Comprendre pourquoi il était important que le Conseil de sécurité de l'ONU saisisse la Cour pénale internationale de toute urgence

  • Nouvelle relaxe, il est temps d’abroger les circulaires Alliot-Marie et Mercier

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme se félicite de la relaxe prononcée par la cour d’appel de Montpellier à l’encontre des trois militants s’inscrivant dans la campagne dite « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS) ayant fait l’objet de poursuites pour incitation à la haine raciale. Il leur était reproché d’avoir appelé au boycott des produits exportés par Israël dans le cadre d’une dénonciation de la colonisation, le 15 mai 2010, dans un magasin Carrefour.


    Comme pour d’autres affaires similaires, la Ligue des droits de l’Homme réaffirme que ces poursuites étaient non seulement injustifiées mais extrêmement choquantes, l’acte de ces militants ne pouvant une seule seconde être considéré sérieusement comme une incitation à la haine antisémite. Plus généralement, la LDH refuse que toute critique de la politique des gouvernants israéliens et tout acte d’opposition aux graves violations des droits de l’Homme, dont ces gouvernants se rendent coupables depuis des années, soient taxés d’antisémitisme : cet amalgame est non seulement insultant pour les citoyens qui émettent ces critiques mais extrêmement dangereux, y compris pour la lutte contre la haine antisémite que la LDH mène depuis son origine même.

    Appliquer le droit international, c’est bien sûr respecter les droits du peuple palestinien, aujourd’hui images?q=tbn:ANd9GcTGNsT6vLOtd0vjRQ-RTJDzOQuHWfFYVAzqn955VkOfzba9y_eVvictime d’un déni d’existence par les autorités israéliennes et la communauté internationale. C’est, d’ores et déjà, appliquer à la lettre la loi de l’Union européenne et permettre à chacun de distinguer entre les produits fabriqués en Israël et ceux fabriqués dans les colonies qui peuvent légitimement faire l’objet d’un boycott.

    La cour d’appel de Montpellier confirme ainsi le refus de la justice d’être instrumentalisé. La LDH renouvelle sa demande qu’il soit retiré les circulaires dite Alliot-Marie du 12 février 2010 et Mercier du 15 mai 2012 enjoignant au Parquet d’engager systématiquement des poursuites.

    Paris, le 20 mai 2014

  • Grand marché transatlantique » : empêcher la régression des droits et le contournement de la démocratie

    Communiqué LDH

    La Commission européenne s’est engagée depuis plus d’un an, dans des négociations avec les Etats-Unis, sur un projet de traité (dit Tafta) portant sur le commerce et sur les flux financiers transatlantiques.


    Le processus d’élaboration de ce Traité est inquiétant. D’abord, du point de vue démocratique : non seulement la Commission européenne a commencé à négocier en mars 2013 sans aucune légitimité, le mandat pour le faire ne lui ayant été conféré qu’en juillet 2013, mais les tenants et aboutissants de laimages?q=tbn:ANd9GcTsF1Yl-tRJiqojaFH95xujFzKKD_gOmxewSVmYtF9GOQwCX6Fn négociation sont entourés d’une opacité incompatible avec tout contrôle démocratique sérieux sur ce qui se prépare au nom de plus de cinq cent dix millions de citoyens. Ainsi, aucun projet ni document précis n’ont été ni publiés ni même mis à la disposition du Parlement européen. En revanche, la Commission européenne va jusqu’à chiffrer à l’euro près le montant d’un prétendu bénéfice que chaque Européen retirerait de ce Traité, et les gouvernements banalisent le processus, comme s’il était sans grands enjeux.

    Cette façon de faire qui tend à la désinformation aboutit à exclure les citoyens, les parties prenantes de la société civile et à laisser champ libre aux représentants des lobbies et des grandes entreprises transnationales. Elle jette un doute sérieux sur les buts recherchés par les négociateurs.

    Il y a plus préoccupant. Ce qui a fini par transpirer du projet permet de le caractériser comme un outil de soumission de la démocratie vis-à-vis des acteurs financiers et entrepreneuriaux. De fait, il s’agit non seulement d’abaisser des droits de douane, au demeurant déjà très faibles, mais surtout, au titre de la suppression des « obstacles non tarifaires » au commerce et à l’investissement, de soumettre toute législation protectrice des salariés, des producteurs, des consommateurs, de l’environnement, de la santé publique, etc., aux bons vouloirs d’un « Conseil de coopération réglementaire », qui n’est responsable devant aucun citoyen. Corrélativement, toute entreprise pourrait attaquer un Etat devant un mécanisme ad hoc de règlement des différends pour paralyser le fonctionnement d’un service public, d’une entreprise publique, ou l’application d’une politique publique qui gênerait ses intérêts commerciaux ou financiers.

    Ce Traité vise clairement à court-circuiter les pouvoirs démocratiquement légitimes pour faire les lois et les juridictions indépendantes et impartiales chargées d’appliquer le droit. L’objectif est de subordonner l’intérêt général et la protection des droits fondamentaux aux intérêts commerciaux et financiers. Certes, la France a obtenu que les biens culturels soient pour le moment retirés du mandat de la Commission européenne. Mais cette exclusion n’est ni certaine ni définitive et les normes sociales, sanitaires et environnementales sont, elles, menacées d’un alignement sur la protection la plus faible des salariés, des consommateurs et de l’ensemble de la population.

    La Ligue des droits de l’Homme considère qu’un tel projet, qui engage l’avenir de tous les citoyens européens, ne saurait être poursuivi sans un débat sérieusement informé, contradictoire et public. Elle appelle les citoyennes et les citoyens à se saisir de cet enjeu, à interpeller l’ensemble des candidats aux prochaines élections européennes sur ce que sera leur vote, le jour où ce texte sera soumis pour approbation ou rejet au prochain Parlement européen. Car la crise de confiance entre l’Union et ses citoyens ne peut que s’aggraver, tant que les gouvernants de l’Europe ne prendront pas au sérieux la garantie des droits fondamentaux et les conditions minimales de l’effectivité démocratique. Le 25 mai, le pouvoir de les y contraindre sera entre nos mains à toutes et tous.

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  • La santé ne doit pas être privatisée

     A l'appel du collectif de défense de l'hôpital de Charleville Mézières, un débat sera organisé le 14 mai prochain sur la privatisation de la santé.

    Mélange public privé à l'hôpital accompagné d'une baisse de qualité de l'accueil dont les Ardennais se plaignent de plus en plus, accompagné d'un malaise des personnels, le tout entouré d'une profonde opacité : le collectif de défense de l'hôpital veut en savoir plus sur l'avenir !
    Car le plan régional de santé prévoit la collaboration entre les maternités de Charleville-Mézières et de Sedan. Que signifie dans ce cadre la fermeture d'un des étages de la maternité à l'hôpital Manchester ?
    Car le plan régional de santé évoque une seule autorisation de chirurgie à Charleville-Mézières : quel est l'avenir de la chirurgie publique ?

    Le Collectif de défense de l'hôpital a écrit au directeur de l'Agence Régionale de Santé. Le collectif de défense de l'hôpital s'est aussi rapproché du “Réseau Européen contre la privatisation et la commercialisation de la santé et de la protection sociale”. Celui-ci mène un combat contre le démantèlement des systèmes de santé et de protection sociale et ses conséquences pour les populations. Il regroupe des associations, des syndicats, des partis politiques et des plateformes sociales. A quelques jours des élections européennes, il nous a semblé utile d'organiser un débat sur ce sujet.

    Débat public
    mercredi 14 mai 2014 à 18 h
    Hôtel de ville de Mézières
    avec la participation d'Yves Hellendorf
    Membre du réseau européen
    contre la privatisation et la commercialisation

    de la santé et de la protection sociale


    Syndicaliste de la santé en Belgique

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    L'hôpital de Manchester (photo l'An Vert, D R)

  • Attac 08 fait son cinema


    « The Brussels Business »
    Mais qui contrôle vraiment l'Europe ?
    Documentaire de Friedrich Moser et Matthieu Lietaert
    2012 – 85 minutes

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    The Brussels Business offre un voyage à l'intérieur des coulisses de la plus grande économie sur terre - l'Union européenne. Il explique l'historique du lobbying, le quatrième pilier fondamental, pour comprendre comment sont créées les lois qui déterminent la vie de plus de 500 millions d'Européens. Avec ses 2500 structures de lobbying et 15.000 lobbyistes, Bruxelles est le deuxième pôle de lobbying mondial après Washington DC.
    Sous forme d'un docu-thriller politique, ce film montre la version non officielle de l'intégration européenne. Il remonte dans le temps et fait l'historique des groupes de pression qui ont gravité autour de l'Union Européenne (comme l'ERT). Il montre comment ils sont intervenus dans des négociations cruciales comme celles de l'OMC à Seattle en 1999 ou lors de la récente crise grecque...

     

    Mardi 13 Mai 2014 à 20 h 00
    au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières
    A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec
    Claude LAYALLE,
    militant d'Attac Paris 12
    et membre de la Commission Europe d'Attac France.


    Le cinéma attac, un « rendez-vous » pour enrichir la réflexion sur le monde actuel, ouvrir le débat et promouvoir des films militants et peu diffusés. Ces créations cinématographiques
    singulières pour leur approche des enjeux sociaux et politiques associent culture et engagement citoyen.
    attac08 : 03 24 59 14 18
    http://attac08.over-blog.org/