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politique internationale - Page 120

  • Suisse : une forte demande citoyenne pour des multinationales responsables

    Communiqué d'Amnesty International le 25/04/2016

     Alors que nous célébrons tristement le 3e anniversaire de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza au Bangladesh, Amnesty International Suisse (avec 77 ONG) a réussi à rassembler un nombre colossal de signatures pour changer la Constitution suisse.
    Il y a donc une demande forte de citoyens pour que des règles plus strictes soient imposées aux multinationales. Cela donne un signal fort à la France pour adopter de manière définitive une loi sur le même sujet : le devoir de vigilance des multinationales.  

    LA BONNE VOLONTÉ NE SUFFIT PLUS

    Esclavage dans la pêche de la crevette, travail d’enfant dans des plantations de cacao, violations de droits humains dans des mines d’or – ce ne sont là que les exemples les plus récents d’activités problématiques de multinationales suisses à l’étranger.

    Or, la bonne volonté des entreprises ne suffit pas et ne constitue pas un instrument efficace. Des garde-fous contraignants sont plus que jamais nécessaires. Eux seuls peuvent également protéger les entreprises progressistes contre la concurrence déloyale.

    C’est pourquoi, une large coalition d’organisations de défense des droits humains et de l’environnement a lancé une initiative pour demander que les entreprises respectent les droits humains et l’environnement, aussi dans leurs activités à l’étranger.

    Cette initiative vise à changer la Constitution suisse pour imposer un « devoir de diligence » aux multinationales. Le projet de texte détaille que si une multinationale ne remplit pas cette obligation, elle devra répondre des dommages commis à l’étranger par les sociétés qu’elle contrôle.

    Demandez à Samsung si leurs produits contiennent du cobalt en provenance de RDC et s'ils en connaissent les conditions d’extraction  SIGNEZ

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  • Signature de l’Accord de Paris sur le climat : où est l’exemplarité française ?

    Communiqué de Greenpeace

    Aujourd’hui se tient à New York la première étape du processus de ratification de l’Accord de Paris dont a accouché la COP21 en décembre dernier. Plusieurs chefs d’État se retrouvent pour une cérémonie où ils doivent donner officiellement leur aval à la poursuite de la mise en œuvre de l’accord.

    Mais attention : il ne s’agit pas d’une procédure de ratification en tant que telle. La ratification doit emprunter des voies nationales : dans la majorité des cas, la ratification de l’accord requiert l’aval de la représentation nationale de chaque pays, donc le vote du Parlement (quand il y en a un). L’accord de Paris est censé servir ensuite de principe directeur à des politiques publiques concrètes. L’enjeu de cette cérémonie est donc plutôt de donner de la visibilité à l’agenda climatique international, d’assurer une continuité et une mobilisation des diplomaties environnementales et de maintenir la pression sur les parties (les États membres de la COP). En somme, entretenir une dynamique.

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  • Réfugiés en Grèce : la crise évitable

    Communiqué d'Amnesty International

    Avec la fermeture de la frontière avec la Macédoine, les 46 000 réfugiés et migrants qui se trouvent en Grèce continentale y sont bloqués dans des conditions déplorables. Beaucoup d’entre eux sont éligibles pour être accueillis dans d’autres pays européens, mais vue la réticence des autres pays européens à honorer leurs promesses d’accueil, ils risquent de rester piégés et oubliés en Grèce.

    PAS DE TOIT

    Environ 46 000 réfugiés et migrants, en grande majorité des femmes et des enfants, sont bloqués dans des conditions déplorables en Grèce continentale. 

    Ils se trouvent dans 31 installations provisoires caractérisées par une surpopulation et une forte promiscuité, qui ne sont pas chauffées et ne disposent pas d’installations sanitaires en nombre suffisant. 

    En effet, il n’y a que 33 000 places dans ces installations, ce qui fait que 13 000 personnes doivent dormir par terre ou dans des tentes. 

    Entre 3 000 et 5 000 personnes vivent actuellement dans un camp informel dans le port du Pirée à Athènes, bénéficiant de rares services essentiels fournis par des bénévoles, quelques organisations humanitaires et les autorités portuaires.

    "Cela fait deux jours que nous dormons à même le sol, sans couvertures Nous avons des enfants et il n'y a même pas un endroit pour se laver. Nous avons quitté une guerre de missiles pour trouver une guerre de la faim... S'il n'y avait pas de guerre en Syrie, nous ne serions pas venus ici... Ma fille devrait être à l'école... Nous ne sommes pas venus ici pour nous-mêmes mais pour nos enfants.  »

    H., un syrien arrivé au Pirée avec sa femme et leurs deux filles de 7 mois et 5 ans. Le 29 février, au port du Pirée, Athènes.

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  • #StopTradeSecrets 48 heures pour convaincre

    Les eurodéputés rejetteront-ils jeudi la directive sur la « protection » du secret des affaires ?

    Ce mardi 12 avril, dans le cadre d’une coalition de plus de 50 associations et syndicats européens mobilisés contre la directive sur la protection du secret des affaires, une plateforme en ligne est mise à disposition des citoyens de toute l’Europe pour leur permettre d’appeler gratuitement leurs eurodéputés et leur demander de rejeter la directive sur les secrets d’affaires.

    L’adresse est : piphone.lqdn.fr

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  • Les défis du ou de la prochain-e secrétaire général-e des Nations unies

    Communiqué d'Amnesty International le 11/04/2016

    Alors que le processus de sélection du ou de la prochain-e dirigeant-e de cette organisation mondiale est ouvert au public pour la première fois, la prochaine personne qui occupera le poste de secrétaire général-e des Nations unies doit proposer une nouvelle approche mondiale de la question des réfugiés, et faire tout ce qui est son pouvoir pour mettre fin aux atrocités et protéger les civils dans les conflits armés.

    UNE CRÉDIBILITÉ MISE À MAL

    Ban-ki-300x201.jpg7 organisations de défense des droits humains, dont la nôtre, ont dressé une liste de huit priorités auxquelles le ou la prochain-e secrétaire général-e des Nations unies doit se consacrer afin de reconstruire la crédibilité de l’ONU en matière de droits humains.
    Une crédibilité mise à mal par les allégations selon lesquelles des soldats chargés du maintien de la paix se sont rendus coupables d'abus et par son incapacité à protéger les droits fondamentaux dans le cadre de crises majeures, notamment en Syrie, en Irak, au Yémen et au Soudan du Sud.

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  • « Cette mobilisation contre les pétroliers off-shore est fondatrice ! »

    Extraits de l'article de Politis

    Pendant trois jours, 600 militants climatiques très déterminés ont perturbé jour et nuit le congrès MCEDD du pétrole off-shore de Pau, promettant de multiplier ce type d'action.

    Dernier coup de sirène lugubre : le panonceau affichant la température vient de passer à +3°C : des grappes de militants s'effondrent sur le bitume de l'allée Alfred de Musset, devant le Palais Beaumont de Pau, où se conclut le congrès « Marine, construction and engineering deepwater development » (MCEDD, du 5 au 7 avril) des professionnels de la prospection pétrolière et gazière en eaux profondes. « Total, serial killer du climat » dénonce une banderole. Le géant pétrolier français, hôte de la rencontre, est la cible prioritaire des slogans. Depuis trois jours, le Palais a été transformé en forteresse, protégé par de hautes grilles anti-émeute. Des compagnies de CRS ont suppléé les gendarmes mobiles du premier jour, débordés. Des dizaines de mètres de d'adhésifs délimitent cette « scène de crime climatique » figée plusieurs minutes durant dans un silence solennel. « 500 morts selon la police, 4 milliards selon les organisateurs, glisse un militant. On n'a pas de “planète B” à notre disposition ». 15h, une violente ondée s'abat. Les militants dansent sous des bâches « On est plus chaud, chaud, chaud que le climat !

    (...)

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  • Avec le Secrets des affaires, plus de « Panama Papers »?

    Mossack Fonseca, le cabinet d’avocats panaméen au centre du scandale et dont proviennent les Panama Papers, a répondu aux requêtes des journalistes en concluant avec une mise en garde explicite :

    « Il semble que vous ayez eu accès de façon non autorisée à des documents et des informations appartenant à notre entreprise et les ayez présentés et interprétés hors de leur contexte. Nous ne doutons pas que vous sachiez parfaitement qu’utiliser des informations ou de la documentation obtenus illégalement est un crime, et nous n’hésiterons pas à utiliser tous les recours pénaux et civils disponibles. »

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