Communiqué d'Amnesty International le 25/04/2016
 Alors que nous célébrons tristement le 3e anniversaire de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza au Bangladesh, Amnesty International Suisse (avec 77 ONG) a réussi à rassembler un nombre colossal de signatures pour changer la Constitution suisse. 
Il y a donc une demande forte de citoyens pour que des règles plus strictes soient imposées aux multinationales. Cela donne un signal fort à la France pour adopter de manière définitive une loi sur le même sujet : le devoir de vigilance des multinationales.  
LA BONNE VOLONTÉ NE SUFFIT PLUS
Esclavage dans la pêche de la crevette, travail d’enfant dans des plantations de cacao, violations de droits humains dans des mines d’or – ce ne sont là que les exemples les plus récents d’activités problématiques de multinationales suisses à l’étranger.
Or, la bonne volonté des entreprises ne suffit pas et ne constitue pas un instrument efficace. Des garde-fous contraignants sont plus que jamais nécessaires. Eux seuls peuvent également protéger les entreprises progressistes contre la concurrence déloyale.
C’est pourquoi, une large coalition d’organisations de défense des droits humains et de l’environnement a lancé une initiative pour demander que les entreprises respectent les droits humains et l’environnement, aussi dans leurs activités à l’étranger.
Cette initiative vise à changer la Constitution suisse pour imposer un « devoir de diligence » aux multinationales. Le projet de texte détaille que si une multinationale ne remplit pas cette obligation, elle devra répondre des dommages commis à l’étranger par les sociétés qu’elle contrôle.
 Demandez à Samsung si leurs produits contiennent du cobalt en provenance de RDC et s'ils en connaissent les conditions d’extraction  SIGNEZ
Demandez à Samsung si leurs produits contiennent du cobalt en provenance de RDC et s'ils en connaissent les conditions d’extraction  SIGNEZ
 
 

 7 organisations de défense des droits humains, dont la nôtre, ont dressé une liste de huit priorités auxquelles le ou la prochain-e secrétaire général-e des Nations unies doit se consacrer afin de reconstruire la crédibilité de l’ONU en matière de droits humains.
7 organisations de défense des droits humains, dont la nôtre, ont dressé une liste de huit priorités auxquelles le ou la prochain-e secrétaire général-e des Nations unies doit se consacrer afin de reconstruire la crédibilité de l’ONU en matière de droits humains.