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hinkley point

  • Nucléaire sous perfusion : Greenpeace porte plainte

    Greenpeace porte plainte auprès de la Commission européenne contre l’Etat français dénoncer le caractère illégal de l’aide qu’il a octroyée à la société EDF, suite à l'opération de recapitalisation bouclée en mars 2017. Cette aide, qui se chiffre à plusieurs milliards d’euros, vise à financer des projets nucléaires particulièrement risqués pour l’entreprise, dont principalement celui d’Hinkley Point au Royaume-Uni.

    Une recapitalisation destinée au financement de deux EPR à Hinkley Point

    Au vu des déclarations d’EDF et de l’État de ces 12 derniers mois, ainsi que des documents financiers de l’entreprise, cette augmentation de capital a surtout été orchestrée pour faciliter le financement du projet de construction de deux EPR à Hinkley Point, au Royaume-Uni. Un projet à haut risque, pour lequel l’entreprise devra débourser 16 milliards d’euros alors qu’elle n’a déjà pas les moyens d’investir dans le maintien de la sûreté du parc nucléaire français, ni dans les renouvelables.

    Résumons : au lieu de se comporter comme un investisseur avisé, l’État apporte un soutien inconditionnel à EDF et à ses projets nucléaires qui mettent à mal la santé financière de l’entreprise, comme celui d’Hinkley Point. Il n’y a là aucune logique économique.

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  • Hinkley Point : une fuite en avant absurde et suicidaire pour EDF et la Grande-Bretagne

    Communiqué  de Sortir du Nucléaire le 15 septembre 2016

    Ne pouvant pas se dégager des accords signés avec la Chine et EDF, le gouvernement britannique a fini par approuver le projet de deux réacteurs EPR sur le site d’Hinkley Point. Ce faisant, il a passé outre toutes les mises en gardes sur les coûts démentiels du projet.

    Loin de marquer la relance du nucléaire en Europe, la décision du gouvernement britannique ouvre la voie à une nouvelle démonstration grandeur nature de l’impasse que constitue le nucléaire. Si le projet est réalisé, EDF et la Grande-Bretagne vont tous deux s’enfoncer dans un bourbier inextricable.

    Considéré par EDF comme une planche de salut, ce projet ne fera qu’accélérer la faillite de l’entreprise. Alors qu’elle est déjà plombée par une dette d’au moins 37 milliards d’euros, où trouvera-t-elle les 16 milliards pour financer la construction de ces réacteurs ? Et comment pourra-t-elle prétendre mener de front les travaux de rafistolage de ses réacteurs vieillissants (au minimum 100 milliards d’euros), sans parler du provisionnement des sommes nécessaires pour la gestion de ses déchets radioactifs et le démantèlement de ses installations ? Encore une fois, les contribuables paieront les frais de cette folie.

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  • Hinkley Point, chronique d'une chute annoncée

    Communiqué de FNE

    Un échec financier

    Pour EDF, c’est l’heure des choix : prolonger la durée de vie de tous les réacteurs ou engager  la mise à niveau de certains. Ce chantier de grand carénage nécessite d’importants investissements, 51 Md d’euros d’ici 2025 ! Pour Fabien Veyret, responsable du réseau Energie de FNE: “ Les projets nucléaires « nouvelles générations » que sont l’EPR ou encore ITER sont eux aussi des gouffres financiers dont les budgets ne font qu’augmenter. Pour ITER le budget est passé de 4 milliards à 20 milliards en 2016 et pour l’EPR de 3 à 10 milliards en 2016 … et la note ne cesse d’augmenter et les retards de chantier de s’accumuler ! Cette situation est intenable et ce sont les contribuables qui paient ces errements ! ”

    En décembre dernier les marchés financiers ont d’ailleurs sanctionné EDF en le retirant du CAC40. Son action nuclear-power-plant-70893_1920.jpg?itok=FRo90L6hest passée d’une valeur de 31€ lors de son introduction en bourse en 2005 à tout juste 11€ en juillet 2016. Pour Fabien Veyret : “ cette sanction n’est pas anodine et alerte aussi sur les choix stratégiques de l’entreprise de continuer dans le tout nucléaire. "

    Un échec du projet d’entreprise

    En décembre 2015 les élus du comité central d'entreprise (CCE) d'EDF ont déclenché pour la première fois un droit d'alerte devant la situation "économique et sociale préoccupante". Cette défiance des salariés s’est ainsi répétée à plusieurs reprises avec notamment en avril 2016 une lettre ouverte au Président de la République. Tous  les  syndicats de l’entreprise d’EDF manifestent leur inquiétude sur la stratégie d’EDF. Cette mobilisation des salariés démontre l’échec annoncé du projet d’entreprise porté par EDF.

     

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