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politique internationale - Page 124

  • Il faut renforcer et non fragiliser la CPI

    Article d’Ophélie Marrel militante des droits humains et responsable de la Commission justice à Amnesty International France.

    La France n’a toujours pas adopté un véritable mécanisme de compétence universelle pour les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le crime de génocide. L’assemblée annuelle des Etats Parties à la Cour pénale internationale (CPI) est l’occasion de le faire.

    Chaque année se tient l’Assemblée annuelle des Etats Parties à la Cour pénale internationale.

    Elle est l’occasion pour les ONG de défense des droits humains de réaffirmer l‘importance de la CPI et de demander aux Etats de rappeler leur soutien au travail de la Cour. 

    Amnesty International envoie tous les ans une délégation composée de membres de diverses sections à travers le monde (Canada, UK, Italie, Australie, Japon, Argentine…).  

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  • Etat d'urgence et Etat de guerre

    Si François Hollande a décrété l'Etat d'urgence depuis ce matin 00 heure, c'est à un véritable Etat de guerre qu'a été confronté une partie de la population parisienne ce 13 novembre.

    10 mois après les attentats de janvier qui avaient visé notamment Charlie-Hebdo, les massacres se reproduisent avec une plus grande ampleur. Cette fois-ci, c'est la cible principale est la jeunesse, qui a commis le crime d'assister à un concert. C'est ce que déclarent les commanditaires des attentats  qui  ont revendiqué la responsabilité des actions terroristes d'hier.

    L'équipe de Charlie a diffusé un communiqué après ces nouveaux crimes :

    "Toute l’équipe de Charlie Hebdo fait part de son effroi et de sa révolte après les attentats qui se sont déroulés vendredi 13 novembre à Paris. Charlie Hebdo s’associe à la douleur des victimes et leur adresse son soutien total ainsi qu’à leur famille. Le journal condamne une fois de plus cette violence terroriste au service de l’idéologie totalitaire islamiste qui n’a d’autre but que de détruire les valeurs de la démocratie et de la République".

    Comme après l'attentat contre Charlie, un mouvement de solidarité se développe plus ou moins spontanément en France et à l'étranger.

    Localement, plusieurs Vouzinois ont souhaité organiser un rassemblement, pour marquer leur solidarité avec les victimes, condamner  ce terrorisme au service d'une idéologie totalitaire et rappeler les valeurs de tolérance et de démocratie.

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  • Le président iranien en France : François Hollande lui parlera-t-il de ce jeune condamné à mort ?

    13/11/2015]

    Le président iraninen, Hassan Rohani, sera en France pour rencontrer François Hollande. Le président français lui parlera-t-il du terrible sort du jeune Saman, exemple parmi tant d’autres des violations des droits humains dans ce pays.

     

    L'HISTOIRE DE SAMAN : L'EXEMPLE D'UNE JUSTICE DÉFAILLANTE 

    Saman Naseem a été condamné à mort en avril 2013 à l’issue d’un procès manifestement inéquitable basé sur des « aveux » obtenus sous la contrainte. Pendant 97 jours, il a été torturé puis a été contraint de signer une déclaration où il reconnaissait avoir tiré sur un gardien de la Révolution. Il  avait alors 17 ans.

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  • Etats-Unis : les secrets de l'utilisation des drones révélés

    Communiqué d'Amnesty International [16/10/2015] 

    C’est dans The Intercept que le scandale a éclaté. Les document d’un lanceur d’alerte anonyme, les « Drone Papers », révèlent le coût humain de l’utilisation de ce type d’arme. Ils soulignent aussi les failles chroniques dans le processus de décision derrière les frappes  de l’armée américaine.

    capture_5.pngCes documents, les « Drone Papers », suscitent de graves inquiétudes et amènent à se demander si les États-Unis portent systématiquement atteinte au droit international, notamment en classant certaines personnes non identifiées sous la catégorie des "combattants" pour justifier leur homicide.

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  • Plus de 3 millions de citoyens demandent l’arrêt de TAFTA et de CETA

    Bruxelles, le 7 octobre 2015 – L’Initiative européenne auto-organisée (ICE) Stop TTIP a remis plus de 3,2 millions de signatures à la Commission européenne à Bruxelles. Alliance regroupant près de 500 organisations européennes, Stop TTIP a collecté un nombre de signatures record dans le cadre d’une ICE.

    L’alliance demande aujourd’hui une reconnaissance de la voix de ces millions de citoyen·ne·s : « ce sont pas moins de 3 millions d’Européennes et Européens qui exigent l’arrêt immédiat des négociations du TAFTA (l’accord UE-États-Unis) et l’ajournement de la signature du CETA (le traité UE-Canada, dont les négociations se sont achevées il y a un an) », déclare Johan Tyszler, l’un des animateurs du Collectif Stop TAFTA en France.

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  • Un prix Nobel qui honore la société civile tunisienne

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme a eu l’occasion, à maintes reprises, d’exprimer sa solidarité envers toutes les forces de la société civile qui se sont battues pour faire reconnaître l’aspiration à la liberté et à la dignité du peuple tunisien. Elle se réjouit de l’attribution du prix Nobel de la paix au quartet qui a conduit le dialogue national permettant à la Tunisie de trouver le chemin d’une démocratie pluraliste.

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  • Syrie : l'impératif de justice face aux nouvelles initiatives diplomatiques

    Communiqué d'Amnesty International le 05 octobre 2015

    En dépit de l'indignation manifestée au niveau international face aux homicides de civils perpétrés par le gouvernement syrien, la plupart des États, et notamment les gouvernements occidentaux, ferment les yeux sur ce qui se passe dans le pays. Ils ne parviennent aucunement à se mettre d'accord sur des mesures effectives qui permettraient de protéger les civils contre la brutalité du régime.

    À un moment où la presse se fait l'écho de nouvelles initiatives pour des négociations en vue de mettre un terme au conflit syrien et où, tandis que la Russie intervient désormais militairement, les pays occidentaux réfléchissent à l'avenir de la Syrie et de Bachar el Assad, une question d'importance majeure est semble-t-il en train de disparaître des préoccupations premières : la nécessité d'amener les responsables présumés des innombrables crimes de guerre et violations des droits humains, commis par toutes les parties en présence, à rendre compte de leurs actes.

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