Saisi par le gouvernement, le CESE adopte ce jour un avis sur le traité transatlantique/PTCI. Les organisations membres du groupe environnement et nature* considèrent que le gouvernement aurait dû saisir la 3ème institution de la République sur la pertinence même de ce traité au lieu de le solliciter sur sa possible amélioration ou ses effets néfastes. Les organisations du groupe environnement et nature se sont abstenues à la quasi unanimité sur cet avis, qui, bien que de qualité, ne peut éluder la question démocratique liée à ce processus. Comment la société civile pourrait-elle se positionner avec clairvoyance sur un projet dont la procédure est aussi opaque ?
politique internationale - Page 124
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Avis du CESE sur le traité transatlantique : une saisine gouvernementale qui pose question
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L’appel au boycott des produits israéliens : une expression citoyenne qui doit rester libre
Communiqué LDH
Une circulaire datant de 2010 de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a invité les procureurs à entamer des poursuites contre les citoyens appelant au boycott des produits israéliens (campagne Boycott Désinvestissement Sanctions – BDS). Depuis, des femmes et des hommes sont régulièrement poursuivis pour une action citoyenne pacifique, et ces atteintes à la liberté d’expression sont régulièrement cautionnées publiquement par les plus hautes autorités de l’Etat.
Ainsi, le 16 février 2016, les groupes PS et LR du Conseil de Paris ont fait adopter deux vœux condamnant l’expression d’appel au boycott. Le 7 mars 2016, au dîner annuel organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le Premier ministre, Manuel Vals, déclarait que l’appel au boycott des produits israéliens était « une discrimination fondée sur l’appartenance à une nation ». Le 8 mars 2016, une jeune militante manifestant pour les droits des femmes qui portait un tee-shirt BDS s’est fait arrêter au beau milieu de la manifestation.
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UE-Turquie : un accord de la honte sur le dos des réfugiés
Communiqué d'Amnesty International le 19/03/2016
Les dirigeants européens ont finalement choisi les renvois forcés des réfugiés plutôt que leur protection. Le cynisme d’un marchandage avec la Turquie sur le dos des réfugiés et des migrants plutôt que le respect du droit. Le vernis de légalité dont ils ont recouvert l’accord n’y change rien.L’horrible choix des dirigeants européens
Ce vendredi 18 mars, l’Union européenne a conclu un accord avec la Turquie aux termes duquel :
- Toute personne, migrante ou réfugiée, qui a traversé la mer Egée irrégulièrement sera renvoyée, au final en Turqie.
- Pour chaque réfugié syrien renvoyé en Turquie, l’UE acceptera d’en accueillir un autre depuis la Turquie.
Pour respecter formellement les règles européennes et internationales, l’UE a acté que :
- La Turquie devenait un pays sûr pour les réfugiés
- Chaque situation ferait l’objet d’un examen individuel avant tout renvoi en Turquie.
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Morte pour la défense des droits environnementaux
Communiqué LDH.
Berta Caceres, militante écologiste et cofondatrice du Conseil civique d’organisations indigènes et populaires du Honduras, a été sauvagement assassinée, le 3 mars, à son domicile. Elle animait un mouvement citoyen de protestation contre un projet hydro-électrique sur le fleuve Gualcarque de la société hondurienne DESA, financé par deux fonds d’investissement finlandais et néerlandais, qui, s’il se réalise, privera d’accès à l’eau plusieurs centaines d’habitants de la communauté indienne Lenca du Rio Blanco. Elle avait reçu à ce titre, en 2015, le prix Goldman qui récompense des actions de défense de l’environnement.

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Comment l'Union européenne tente de se débarrasser des réfugiés
Communiqué d'Amnesty International le 07/03/2016
SOMMET UE-TURQUIE. On l’avait compris au mois de décembre 2015 lors de la signature d’un accord avec la
Turquie, l’UE cherche à faire de ce pays son garde-frontière pour empêcher les réfugiés de rejoindre l’Union européenne. Le Sommet de ce lundi est une nouvelle étape dans cette fuite en avant où la protection des réfugiés passe au second rang, très loin derrière cette frénésie de fermeture des frontières. -
Coup de pouce

Dessin de Xavier Gorce pour " Le Monde"
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Appel à un 8 mars de lutte pour l’égalité femmes-hommes au travail et dans la vie !
Le 8 mars, c’est la Journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier !
Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes.La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias se complaisent à le répéter. Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail… sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l’année, l’ampleur des inégalités qui restent à combattre.
Dans la société les femmes sont partout mais l’égalité nulle part !