Communiqué d'Amnesty International le 04.08.2016
Les dirigeants mondiaux ont laissé passer une occasion unique de résoudre la crise mondiale des réfugiés, à l’issue des négociations pour un nouvel accord des Nations unies concernant les réfugiés.
Dans la nuit du 2 au 3 août, les États membres des Nations unies réunis à New York ont arrêté définitivement le document final, fort édulcoré, qui sera adopté lors d’une réunion de haut niveau des Nations unies organisée le 19 septembre pour faire face à la crise des réfugiés. Le pacte mondial concernant les réfugiés qui avait été proposé par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon n’y figure pas, et ne sera désormais pas adopté avant 2018.