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colonies

  • Sanctions contre des colons israéliens violents : une étape symbolique qui doit mener à la fin du commerce français avec les colonies

    L’annonce aujourd’hui par le quai d’Orsay de sanctions à l’encontre de 28 colons israéliens violents est un premier pas symbolique, qui doit amener la France à agir concrètement contre la colonisation en cessant notamment toutes relations commerciales avec les colonies israéliennes.

    Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé le 13 février que 28 colons israéliens violents sont désormais visés par une interdiction administrative du territoire français.

    Selon le CCFD-Terre Solidaire et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, il s’agit d’un premier pas, nécessaire mais symbolique, qui ne sera pertinent qu’à la condition d’être le prélude d’une politique conforme au droit international humanitaire pour contribuer à mettre fin à la colonisation illégale du territoire palestinien occupé, l’une des causes profondes du conflit israélo-palestinien.

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  • Israël envisage des sanctions contre Amnesty International

    Communiqué d'Amnesty International le 15 09 2017

    Des informations indiquant que le gouvernement israélien compte exercer des représailles contre notre organisation viennent d’être publiées par des médias israéliens.

    La campagne que nous avons lancé cette année demande aux gouvernements d'interdire l'importation de produits en provenance des colonies israéliennes, semble être en cause.

    Un mauvais signal pour la liberté d’expression

    Nous n’avons reçu aucune notification officielle concernant de telles mesures, et avons demandé une confirmation au ministère israélien des Finances, mais des médias israéliens ont signalé que les autorités israéliennes comptent modifier le statut de la section israélienne d'Amnesty International afin que les dons versés à l'organisation ne puissent plus être déductibles des impôts.

    Les informations selon lesquelles le gouvernement israélien entend sanctionner notre organisation sont très inquiétantes. Les autorités ne nous ont pas informés de telles mesures, mais si ces informations sont vraies, il pourrait s'agir d'un grave recul en matière de liberté d'expression et d'un mauvais présage en ce qui concerne l'aptitude des ONG de défense des droits humains à mener en Israël leurs activités librement et sans ingérence. Il s'agira aussi de la dernière initiative en date prise par les autorités pour réduire au silence les militants et organisations de défense des droits humains qui critiquent le gouvernement israélien et demandent le respect de l'obligation de rendre des comptes.

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  • Palestine.

    Colonies israéliennes en Palestine : Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a condamné aujourd’hui la décision israélienne de construire 300 nouveaux logements en Cisjordanie et 500 à Jérusalem-Est.
    01 août 2015   

     

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  • Produits des colonies israéliennes, la France se prononce pour l’étiquetage mais s’abrite derrière l’UE

    Communiqué de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine

     

    Paris, le 23/04/2013

    Dans une lettre adressée le 11 avril à Mme Catherine Ashton, 13 pays européens, dont la France, demandent l’étiquetage des produits des colonies israéliennes. La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine se félicite de cette prise de position mais rappelle que la France peut, comme la Grande Bretagne en 2009, prendre cette décision de manière indépendante.

    La France s’est jointe à 12 pays pour demander à la Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères que « nos consommateurs ne soient pas trompés par de fausses informations et d’être en cohérence avec une politique constante de l’UE concernant les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés ». Cette prise de position est un développement important pour le respect des droits des Palestiniens et dans le sens d’une politique européenne plus en cohérence avec ses propres déclarations : au-delà de la dénonciation répétée de l’illégalité des colonies israéliennes en territoire palestinien occupé, des mesures concrètes peuvent être mises en place par l’Union européenne et ses Etats membres.

    Au niveau européen, l’étiquetage des produits des colonies nécessitera toutefois un long processus oxfam-vallee-jourdain070712.jpglégislatif. Par ailleurs, les 13 pays qui ont interpellé Catherine Ashton n’indiquent pas la portée que devra avoir cet étiquetage, ni le type de produits concernés. Il est certain que tous les produits issus des colonies devront être étiquetés, pas seulement les produits alimentaires et cosmétiques. La France, comme l’a fait la Grande Bretagne en 2009, peut agir de manière indépendante en proposant aux grandes enseignes françaises une directive demandant l’étiquetage différencié. C’est le sens de la campagne engagée par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine en direction des parlementaires français.

    L’étiquetage différencié ne représente pas la seule mesure possible. Les gouvernements européens devraient interdire l’importation de produits des colonies, qui est une mesure légitime. Nos gouvernements, dont le gouvernement français, ont des devoirs au regard du droit international, notamment celui de ne pas reconnaitre une situation illégale ou de ne pas participer au maintien de cette situation.