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Monde agricole - Page 31

  • La France en 2050 selon le nouveau scénario négaWatt

    Extraits de l'article de Bastamag

    (...)

    Pour négaWatt : aucun réacteur prolongé au-delà de 50 ans, aucun nouveau réacteur

    Le lendemain de la publication de RTE, l’association négaWatt a elle aussi présenté son nouveau scénario de transition écologique pour la France. L’horizon temporel est le même : 2050. Mais la vision diffère. NégaWatt dessine une France sans fossiles et sans nucléaire. Dans son scénario, aucun des 56 réacteurs nucléaires actuellement en activité n’est prolongé au-delà d’une durée de fonctionnement de 50 ans, certains sont arrêtés dès 40 ans. Aucun nouveau réacteur n’est mis en service. « Couplé à la réduction de la demande d’énergie, le développement des énergies renouvelables permet d’envisager la quasi-disparition des énergies fossiles d’ici 2050 et l’arrêt progressif de la production nucléaire d’ici 2045 ». Selon l’association, la part des énergies fossiles pourraient déjà être réduite de moitié (par rapport à 2020) dès 2030. Soit dans huit ans...

    Pour y parvenir, négaWatt préconise de multiplier par trois la production d’énergies renouvelables. L’éolien deviendrait la première source d’énergie en France. L’essor du photovoltaïque s’appuierait à la fois sur les petites installations sur les maisons individuelles, les installations de taille moyenne sur des bâtiments plus importants, les ombrières de parkings et les grands parcs au sol sur des friches industrielles ou des terrains impropres à l’agriculture.

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  • Manifestation nationale pour l’arrêt immédiat des chantiers de «méga-bassines».

    La LPO, Bassines Non Merci !, la Confédération paysanne et les Soulèvements de la Terre appellent à manifester samedi 6 novembre 2021 à Mauzé-sur-le-Mignon (79) contre l’accaparement de l’eau par l’agro-industrie.

    Dans le Poitou-Charentes, des coopératives agro-industrielles tentent de faire main basse sur l’eau dans le but de pérenniser leur mode de production écocidaire. Quatre-vingt-treize «méga-bassines», dont plus d’une dizaine dans le Marais poitevin (deuxième plus grande zone humide en France), risquent d’être creusées dans les trois prochaines années afin notamment d'alimenter l'agriculture intensive de maïs.

    Une entreprise d’accaparement de l’eau vouée à s’étendre à l’ensemble du pays, si nous ne l’arrêtons pas dès maintenant !

    Début septembre, le premier chantier de «méga-bassine» a commencé sous haute surveillance à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres). Dans ce contexte et en dépit du dispositif policier mobilisé à l’occasion du congrès national de la FNSEA à Niort le 22 septembre dernier, plus de 500 personnes ont envahi le chantier et fait reculer les bulldozers.

    Depuis cette action, les travaux ont repris. Le cratère est pratiquement achevé : sa plastification et la pose de plus de 5 km de tuyaux pour piller les sources et résurgences qui alimentent le Mignon sont les prochaines étapes. Sa mise en eau prévue pour la fin de l’année 2021 pourrait coïncider avec le démarrage d’un deuxième chantier sur la commune de Saint-Sauvant (Vienne).

     

     

     

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  • 5 organisations dénoncent le modèle agricole promu par le Varenne de l'eau

    Ce mercredi 20 octobre a lieu la réunion à mi-parcours des travaux du Varenne agricole de l’eau et du climat. A l’occasion de cet exercice de communication du ministre de l’Agriculture, nous, la Confédération paysanne, la Fédération nationale d’agriculture biologique, l’UFC-Que Choisir, France Nature Environnement et le Réseau Action Climat alertons sur la tournure que prend cette séquence qui se révèle n’être qu’une parodie de consultation. De nombreuses parties prenantes ont été délibérément écartées des groupes de travail, notamment des syndicats agricoles, les syndicats professionnels représentant l’agriculture biologique, plusieurs organisations environnementales et les associations de consommateurs, le débat s’en trouvant totalement déséquilibré au bénéfice des irrigants et de la vision la plus intensive de l’agriculture.

    Le devenir des agriculteurs et agricultrices ainsi que notre sécurité alimentaire méritent mieux que ce Varenne agricole de l’eau et du climat, tribune offerte aux fausses solutions en matière d’accès à l’eau et d’adaptation au changement climatique. Le maintien d’un modèle agricole fortement dépendant de l’irrigation bénéficiant de financements publics disproportionnés pour des cultures inadaptées à l’évolution climatique conduiront dans le mur notre système de production alimentaire. L’irrigation telle qu’elle est discutée dans le cadre de ce Varenne est un obstacle à la souveraineté alimentaire de la France. Le maintien sous perfusion de systèmes de production dépendant de l’irrigation continuera d'accroître la vulnérabilité aux aléas climatiques des agriculteurs et des citoyens.

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  • Procès méthanisation : l'alerte syndicale de la Confédération paysanne légitimée par la justice

    La justice vient de reconnaître la légitimité de l'action de la Confédération paysanne dans la procédure qui l'opposait aux SCEA de Cohon et Monsterleet, sociétés propriétaire et exploitante d'une unité de méthanisation. Les deux plaignants ont été déboutés de la totalité de leurs demandes de dommages et intérêts qui s'élevaient à plus de 170.000 euros. Le 20 décembre 2018, la Confédération paysanne avait mené une action pour dénoncer les dérives de la méthanisation, dont l'utilisation de surfaces agricoles - ici le maïs - et l'accaparement de terres sur le secteur d'Alençon.

    Cette décision de justice est une belle victoire pour l'action syndicale de la Confédération paysanne qui se voit confortée dans sa légitimité à agir, pour notre combat contre les dérives de la méthanisation et montre l'urgence d'un moratoire.

    Face à l'explosion de projets d'unités de méthanisation de taille industrielle, la contestation grandit comme le montrent les mobilisations en cours notamment dans l'Orne, la Haute-Vienne, le Lot, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Mayenne, les Deux-Sèvres, en Vendée, en Bretagne, dans le Grand-Est, en AURA, en PACA, en Occitanie… Notre demande de moratoire dont l'objectif est de remettre à plat les projets de méthanisation est pleinement d'actualité.

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  • Méthanisation : la recherche de la souveraineté énergétique ne doit pas se faire sur le dos de la souveraineté alimentaire

    Le rapport de la mission d'information sénatoriale sur la méthanisation, présenté ce matin à la presse, a le mérite de dresser un état des connaissances scientifiques objectif sur la méthanisation.

    Reste que nous n'avons toujours pas la preuve que le gaz produit par méthanisation a un intérêt en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La mission d'information s'appuie sur les chiffres de GRDF, mais nous attendons toujours la réalisation par l'ADEME d'une analyse complète du cycle de vieincluant l'ensemble du périmètre d'exploitation. Dans le rapport, les auteurs indiquent d'ailleurs que « le bilan carbone de la méthanisation peut toutefois largement différer selon le type d'unité et de modèle développés  ».

    Les risques environnementaux et agricoles ont bien été identifiés par la mission sénatoriale : impact du développement des cultures intermédiaires à valorisation énergétique (CIVE) en termes de changement de pratiques culturales, risques économiques, impact agronomique et environnemental des digestats … Tout ceci nécessite, d'après la mission, « des études complémentaires », sans plus de propositions concrètes. Mais ces externalités négatives sur l'activité agricole sont déjà avérées, dont le renchérissement du foncier et les menaces sur le maintien de l'élevage. Elles auraient donc dû plaider en faveur de notre demande de moratoire sur les projets de méthanisation en France. Un moratoire dont l'objectif est de remettre à plat les projets de méthanisation fleurissant en France.

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  • Labels alimentaires et signes de qualité : promesses non tenues, une révision s’impose !

     

    Les signes de qualité, labels et démarches alimentaires sont censés donner aux consommateurs des garanties en termes d’origine des produits, de préservation de l’environnement ou des terroirs, et devraient également être exemplaires au regard des critères de consommation responsable. Néanmoins, deux analyses publiées aujourd’hui et produites par Greenpeace France, le WWF France et le BASIC d’une part et l’UFC-Que Choisir d’autre part montrent de grands écarts entre les promesses et la réalité. Afin que les labels puissent réellement jouer leur rôle de repères, les trois organisations demandent une révision des conditions de certification (cahiers des charges, exigence des contrôles…), et que l’attribution des aides publiques aux différents labels soit conditionnée à une réelle garantie concernant les impacts environnementaux et socio-économiques.

    On assiste à une prolifération de labels et de démarches officiels ou volontaires censés garantir l’origine, la qualité, la préservation de l’environnement ou d’autres aspects socio-économiques. Certaines de ces démarches bénéficient en outre de soutiens de la part des pouvoirs publics : statut de signes officiels, aides dans le cadre de la future Politique Agricole Commune (PAC) pour la Haute Valeur Environnementale et l’agriculture biologique, part minimale de produits considérés comme durables en restauration collective, etc. Alors que les étiquettes (liste d’ingrédients, labels, mentions, etc.) restent pour les consommateurs le canal principal d’information sur les produits qu’ils achètent, Greenpeace France, le WWF France et le BASIC, ainsi que l’UFC-Que Choisir ont enquêté sur la fiabilité et les impacts de ces labels et démarches pour déterminer s’ils peuvent véritablement constituer des repères pertinents pour orienter les achats.

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  • Guerre de l'eau dans le Marais Poitevin

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 22.09.2021

    Ce 22 septembre, 600 personnes, 20 tracteurs et 30 moutons ont envahi le chantier de la première méga-bassine à Mauzé-le-Mignon pour stopper net les travaux en cours. L'action avait lieu à l'appel de la Confédération paysanne, des Soulèvements de la Terre et de Bassines Non Merci, tous mobilisés pour arrêter les projets-pilotes de méga-bassines dans le Marais Poitevin avant qu'il ne soit trop tard.

    En effet dans le Poitou-Charentes, des coopératives agro-industrielles tentent de faire main basse sur l'eau dans le but de pérenniser leur mode de production écocidaire : 93 « méga-bassines » dont plus d'une dizaine dans le Marais poitevin - deuxième plus grande zone humide en France - risquent d'être érigées dans les trois prochaines années.
    Les « méga-bassines », ce sont des infrastructures de stockage hydraulique de 8 hectares en moyenne, aux allures d'énormes cratères plastifiés, construites pour une poignée d'agro-industriels (4 % des exploitants agricoles) pour pouvoir maintenir l'irrigation intensive de leurs cultures à toutes saisons en pompant dans les nappes phréatiques. Seulement ceci a un cout : ces réserves vont détruire des terres agricoles, assécher les bassins versants, et diminuer les débits des cours d'eau en plein contexte de réchauffement climatique, détruisant la biodiversité et empêchant les autres paysan-ne-s et habitant-e-s d'en bénéficier.

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