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histoire locale - Page 31

  • Balades "Sur les pas de Meslier"

    etrepigny_-elan-balaives-butz_065_0.jpgL'association propose des "balades sur les pas de MESLIER" qui vous mèneront sur les lieux que Meslier a très souvent fréquentés (Etrépigny - Balaives - Butz - Elan - les forges de Boutancourt...)

    Ces balades sont accompagnées et commentées par un "historien" local qui vous permettra de comprendre comment Meslier est devenu cet athée révolutionnaire.

    Ces balades sont faites à la demande de groupes aux conditions fixées ci-dessous au bénéfice de l'association des "Amis de Jean Meslier"

    Pour toute demande et pour renseignements nous contacter par email à : "lesamisdejeanmeslier@gmail.com"  (avec votre n° de téléphone).

    Tarif pour groupes de 5 à 8 personnes: 4€ par personne pour une demi-journée (3h environ), 6€ par personne pour la journée (6h environ).

      " "   pour groupes de 10 à 15 personnes: 3€ par personne pour la demi-journée, 5€ par personne pour la journée.

    Tarifs spéciaux pour plus gros groupes.

  • Les accords d'Evian ont-ils existé ?

    50 ans après la fin de la guerre d'Algérie, cet épisode tragique de notre histoire continue de provoquer des polémiques .

    A cette époque, il ne fallait pas parler de guerre mais d'"événements" ou d'opérations de maintien de l'ordre. Les autorités ne pouvaient avouer ouvertement qu'une guerre civile était en train de se dérouler de l'autre côté de la Méditerranée. Mais l"Algérie, c'est la France" comme ils disaient, cette guerre pouvait donc n'être qu'une guerre civile, et elle a bien failli finir ainsi avec le putsch des généraux.

    Le 50ème anniversaire de la fin des combats est commémoré avec discrétion, aussi bien en France qu'en Algérie. C'est la preuve qu'après toutes ces années, les esprits ne sont pas apaisés, et que beaucoup préféreraient qu'on oublie tel ou tel aspect de cette guerre.

    Pourtant des milliers de jeunes Français ont passé des mois de service militaire en Algérie où ils ont été témoins d'actes terribles. Et de nombreux combattants ont laissé leur vie pendant ces années où les attentats, les exécutions sommaires ont donné une résonance particulière à ces disparitions. Comme presque toujours dans l'Histoire, il n'y avait pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre. On ne peut pas simplifier ainsi des années d'affrontement. Il est cependant utile de rappeler qu'un camp se battait pour l'indépendance de son pays et l'autre pour le maintien d'une domination coloniale. Au delà des destins personnels ce contexte général est incontournable.

    A Vouziers, une association de fait à vue le jour pour marquer les 50 ans des accords d'Evian qui ont mis fin à la guerre. ( association de fait et non de fête comme l'écrit notre toujours festif confrère L'Union).

    Elle a organisé à cette occasion différents rendez-vous qui sont rappelés ci-dessous.

    Evian a.JPG

    Ce qui ne plaît manifestement pas à tous, puisque des affichettes sont collées en ville, à côté de celles qui appellent aux différentes manifestations prévues.

    Evian b.JPG

     

    Après tout chacun est libre de célébrer ou pas ce qu'il souhaite, dans la limite du respect des règles de la vie en société. Mais pourquoi vouloir nier un événement qui a bien existé et qui a une place importante dans l'histoire ? Va-t-on retirer Azincourt ou Waterloo des livres d'histoire, ne plus étudier la guerre d'Indochine parce que Dien Bien Phu a été une terrible tragédie pour l'armée française . Ce serait ridicule, et il y a souvent plus à apprendre de ses défaites que de ses victoires. Occulter ce qui ne nous fait pas plaisir dans le passé ne permet  pas de comprendre ce qui est à l'origine des faits, interdit toute évolution positive des mentalités et nous condamne tôt ou tard à reproduire les mêmes erreurs.

  • Vouziers : un 11 novembre de tradition malgré tout

    Ce matin la cérémonie devant le monument aux morts place Carnot s'est déroulée de la même manière  que les années précédente, malgré la dernière lubie de Nicolas Sarkozy.


    Le président a en effet décidé en accord avec lui-même que cette journée serait désormais dédiée à tous les « morts pour la France », et en particulier pour 2011 à ceux qui sont morts dans l'année en cours.

    Dans notre note d'hier, nous avons montré que ce choix était politicien, et qu'il aboutissait à faire perdre le sens des événements, noyant tout dans une sorte d'héroïsme intemporel, et niant tout contexte historique aux différentes guerres.

     

     Malgré cela, Vouziers a continué a honorer les morts de la première guerre mondiale dans les différents lieux de mémoire de la commune : monuments aux morts (Blaise, Condé, Chestres et Vouziers), monument tchécoslovaque à BoBo, cimetière militaire à Chestres.

    A Vouziers des enfants du collège ont lu des extraits de lettres de « poilus » racontant les interrogations des soldats, leurs peurs, leur courage, et même des moments de fraternisation en cachette de la hiérarchie militaire.

    D'autres enfants des écoles primaires ont été associés au dépôt des gerbes par les personnalités.

    Le Sous-préfet, représentant de l'Etat a lu le message du président de la République dans lequel le nouveau sens de cette journée est indiqué.

     

    Des représentants des ambassades tchèques et slovaques étaient présents devant l'Hôtel de Ville où flottaient les drapeaux de ces deux pays, encadrant celui de la France, Les trois hymnes ont été joués par l'Harmonie Municipale, au sein de laquelle les musiciens avaient affronté le froid de novembre depuis le début de matinée.

    Voici quelques clichés de cette matinée.

     

    11 novembre,vouziers,tchéchoslovaque

    L'Harmonie municipale en action

     

    11 novembre,vouziers,tchéchoslovaque

    Les personnalités françaises, tchèques et slovaques.

     

    11 novembre,vouziers,tchéchoslovaque

    L'Hôtel de Ville pavoisé

     

    11 novembre,vouziers,tchéchoslovaque

    Les sapeurs pompiers sont remerciés pour leur participation

     

     







  • Morts en libérant le Vouzinois

    En ce premier novembre, "journée du souvenir", la tradition veut que l'on honore en particulier les soldats "morts pour la France".

     

    En haut de Falaise se trouve une croix précédée d'un petit monument . Il rend hommage au 5 ème régiment de tirailleurs algériens. Ce régiment a participé aux durs combats qui ont eu lieu à la fin de la Grande Guerre. Les historiens écrivent à son sujet :

    Le 5ème RTA dans les Ardennes : du 30 octobre au 4 novembre 1918, participe à l’offensive d’Argonne (franchissement de l’Aisne au nord-est de Savigny, puis conquête de la croix Daricq le 1er novembre ; contourne Boult-aux-Bois le 3 novembre, puis attaque Châtillon-sur-Bar)." 2ème citation à l’ordre de l’armée pour les deux offensives de Champagne et d’Argonne.
    Note : la croix "Daricq" correspond probablement à la Croix D'Arc, lieu-dit situé sur les hauteurs de Falaise, où se trouve le monument.

    Les combats de Falaise se déroulent un premier novembre, raison supplémentaire de ne pas oublier ces combattants en cette journée.

    Pourtant il semble bien que cette année (comme les autres ?), aucune cérémonie ne se soit déroulée sur le site. L'état de l'endroit ce jour montre au mieux une indifférence ou un oubli des ces combattants. La photo ci-dessous a été prise ce mardi premier novembre dans l'après-midi.

    Monument 5 RTA.JPG



  • Vouziers : la mairie au patrimoine du vingtième siècle

    L'Hôtel de ville de Vouziers est un exemple remarquable de la reconstruction d'après la grande guerre.

     

    Nous vous avons présenté son histoire et ses caractéristiques qui ont abouti à son classement au patrimoine du vingtième siècle.

    mairie, vouziers,patrimoineCe samedi une cérémonie a été organisée pour dévoiler la plaque apposée sur la façade du bâtiment . Le Maire et ses adjoints ont accueilli le Sous-préfet et le représentant de la DRAC à cette occasion. Il a été rappelé que notre patrimoine ne s'arrête pas au monuments de l'histoire ancienne, et qu'il était important de reconnaître et de protéger des bâtiments remarquables, même de construction plus récente.

     

    mairie,vouziers,patrimoine

    Claude Ancelme dévoile la plaque "patrimoine du XXème siècle"

     

  • Il y a 70 ans, l'exode des Ardennais

     

    "L'exode des Ardennes, le séjour dans les départements d'accueil, le retour"

    présentée par Jacques Lambert, président de Terres Ardennaises, à l'occasion de la sortie du livre

    "Il y a 70 ans dans les Ardennes". 

     


    Vendredi 14 octobre
    A 20 h 30 au CPR, rue de l'Agriculture à Vouziers. Entrée libre et gratuite.
    Org. : Ass. de Sauvegarde du Patrimoine vouzinois.

     

     

     

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  • Le curé Meslier au théatre de Charleville

    Spectacle inédit  qui sera présenté à Charleville-Mézières (08) le vendredi 30/09, à 20h30.

     

     

     

    Lien vers une présentation video

     

     

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    LE CHANT GUERRIER D’UN CURÉ ATHÉE
    Habituellement, je n’aime pas beaucoup les curés. Ou alors, il faut que, comme Dom Pérignon, ils se soient illustrés dans un autre domaine que celui de l’idéal ascétique… Avec Jean Meslier, la chose se complique, car ce curé athée, révolutionnaire, communaliste, anarchiste avant l’heure, proudhonien presque si l’on me passe l’anachronisme, anticlérical, internationaliste, matérialiste, hédoniste, partageux comme on disait dans le peuple de gauche du grand siècle socialiste, le XIXe, a fourni un matériel conceptuel impressionnant à tous ceux qui tiennent pour sublime la devise “Ni Dieu, ni Maître”.


    “Le Testament du curé Meslier” tricote des longueurs et des éclairs magnifiques, des tunnels démonstratifs et des aphorismes intempestifs, d’infinis pliages de démonstrations et des fusées géniales, des répétitions et des pensées inédites. On n’y trouve ni néologisme, ni pensée obscure, ni démonstration emberlificotée : à le lire, on l’entend, on perçoit le rythme de sa colère, la vitesse de ses violences, la brutalité de sa suffocation morale. C’est un prêche enflammé, un monologue sans fin, une philippique incandescente, un discours fleuve. Meslier, pressé par le temps, craint la mort et veut se débarrasser de ce qui le taraude et le fait souffrir : curé athée, prêtre incroyant, pasteur mécréant, il vit dans sa chair cette contradiction comme une douleur, une plaie, un fléau.


    Pourquoi ne pas quitter l’habit de curé? L’imprécateur qui met le feu au monde craint de peiner ses parents et veut vivre tranquille! Il sait aussi qu’apostat, le bûcher ne serait pas bien loin… Il écrit pour vivre, survivre…


    Michel Onfray