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histoire locale - Page 32

  • Saint-Maurille, d'Angers à Vouziers.

    L'assemblée générale de l'association de sauvegarde du patrimoine est toujours l'occasion d'une conférence.

     


    A la suite des approbations réglementaires  ( rapport moral, d'activité et financier), c'est le président lui-même qui présentait la partie la plus attendue de cette soirée.

     

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    Il y avait effectivement du monde au CPR vendredi pour écouter Michel Coistia parler de l'église Saint-Maurille.

    Si les Vouzinois pensaient bien connaître leur église, le conférencier a apporté nombre d'informations méconnues ou tout à fait nouvelles, qui ont étonné plus d'un auditeur.

    Des précisions ont été apportées sur l'origine de l'église et de son nom (Saint-Maurille, évêque d'Angers).

    Les différentes étapes de sa construction (fort complexe) et de son aménagement intérieur ont été reprises.  Chaque mur, presque chaque pierre, ont vu leur histoire relatée, avec un regard inédit sur les traces des changements effectués.

    L'histoire des orgues a également été retracée, ainsi que celle des décorations intérieurs, dont de magnifiques panneaux de bois, qui se trouvent toujours à Vouziers.

    Seule le mystère de la disparition de la tapisserie des Gobelins (don du roi), aujourd'hui encore non localisée, n'a pas été résolu.

    La restauration récente de l'église n'a pas été oubliée, pas plus que celles nécessitées par les destructions des guerres.

    Le tout était illustré par de nombreuses photos, qui permettaient de voir certains détails ou certaines parties cachées mieux que sur le terrain.

     

    Pour ceux qui n'ont pu assister à cette soirée, une nouvelle présentation est programmée le 24 mars à 18h30, au cinéma "Les Tourelles".

     

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  • Mémoire

    En Slovaquie, on oublie pas les combattants qui sont venus se battre dans les Ardennes.

     

    Cet article montre que la mémoire des combats de la première guerre mondiale est toujours entretenue en Slovaquie.

    Si un lecteur peut traduire cet article, qu'il en soit remercié par avance. Voici le lien vers la source


    VÝROČIE: Brigádny generál Kristín bol účastníkom oboch odbojov

    Bratislava 25. augusta (TASR) - Súčasní i bývalí príslušníci jedného z najstarších vojenských útvarov Ozbrojených síl SR si 11. septembra 2008 frhist2-2.jpgoslavami v Nemšovej uctili sedemdesiate výročie vzniku Multifunkčnej zásobovacej základne Západ Nemšová. Súčasťou slávnostného aktu bolo aj odhalenie pamätnej tabule pri príležitosti udelenia čestného názvu Multifunkčná zásobovacia základňa Západ brigádneho generála Jozefa Martina Kristína. Pamätnú tabuľu slávnostne odhalila dcéra generála Kristína, herečka Eva Kristínová.

    Jozef Martin Kristín sa narodil 18. januára 1897 v Nemšovej. Bol príslušníkom československých légií, československej a slovenskej armády a účastníkom prvého i druhého odboja.

    Počas prvej svetovej vojny pracoval v USA a v roku 1917 vstúpil v New Yorku do československého zahraničného vojska. Prepravil sa do Európy, kde bol od marca 1918 príslušníkom československých légií vo Francúzsku. V októbri 1918 sa zúčastnil na ťažkých bojoch v oblasti Vouziers. Ako člen československej vojenskej misie sa 4. decembra 1918 vrátil do vlasti.

  • Le rouge et le noir: un curé communiste

    Demain jeudi 23 avril une conférence sera donnée à Etrepigny sur le curé Meslier. Elle se déroulera dans le cadre de la marche de Bure à Chooz, qui vient de faire étape à Vouziers.


    Voici le programme prévu pour cette fin de journée :


    Jeudi 23 avril : ETREPIGNY

    18 h 00 : visite de la ferme biogaz de monsieur Mineur

    20 h 30 : causerie autour de l'histoire de l'abbé Meslier animée par Florian Brion, enseignant en philosophie - Maison d'accueil spécialisée du pré aux saules.

     

    Vous pourrez donc y retrouver les marcheurs, et mieux connaître ce penseur peu connu, qui est d'ailleurs bien oublié de l'Église à laquelle il appartenait.

     

    Voici un extrait de son oeuvre:

     

    J'ai vu, et on voit encore tous les jours, une infinité d'innocents malheureux, persécutés sans raison et opprimés avec 0-picture.jpg?0.9635321053515239injustice, sans qu'ils trouvassent aucun protecteur secourable pour les secourir(...)
    C'est l'égoïsme et l'ambition brutale qui sont la source et l'origine de tous ces superbes titres de seigneurs, de prince, de roi, de monarque et autres tyrans qui nous oppriment. Et aussi la source et l'origine de tous ces prétendus saints et sacrés caractères d'ordre et de puissance ecclésiastique et spirituelle que s'attribuent les prêtres et les évêques. La religion soutient le gouvernement politique, si méchant qu'il puisse être, et à son tour le gouvernement soutient la religion, si sotte et si vaine qu'elle puisse être.


     

    Le curé Meslier (1164-1729) était en charge des paroisses d'Etrepigny et de Balaives, dans les Ardennes.

     

    Florian Brion qui animera cette soirée est un ancien Vouzinois qui a enseigné au lycée Masarik,et qui est toujours professeur de philosophie.

     

    Jean MESLIER (16

  • souvenir de la grande guerre

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    L'empereur en conversation avec le général von Einem sur la place du marché de Vouziers

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    transport de prisonniers français

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    rue de Condé ?

  • Préfets et sous-préfets à Vouziers : vérifiez vos connaissances.

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    Joël Dubreuil, sous-préfet de Vouziers lors de la cérémonie du 11 novembre 2011

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    Pierre N'Gahane, préfet des Ardennes lors du départ de Joël Dubreuil à la sous-préfecture de Vouziers le 08 août 2012

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    Jean-Luc Jaeg, sous-préfet de Vouziers, lors de sa prise de fonction le 06 septembre 2012

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    Frédéric Périssat, préfet des Ardennes lors de la cérémonie de la libération de Vouziers le 31 août 2014.

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    Pascal Joly, préfet des Ardennes lors de l'inauguration de la piscine le 08 juillet 2016.

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    Olivier Ginez, sous-préfet de Vouziers par intérim lors de la cérémonie du 11 novembre 2014

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    Alain Lizzit, sous-préfet de Vouziers lors de la cérémonie du 08 mai 2019.

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    Cyrille Lefeuvre, sous-préfet de Vouziers lors de la cérémonie du 11 novembre 2019.

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    Gylaine Baghioni, sous-préfète de Vouziers, lors de la cérémonie pour la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation le 21 avril 2022

     

     

     

     

  • L'Abbaye de Chéhéry : une histoire de familles.

    C'est à l’initiative de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) qu'une visite de l'Abbaye de Chéhéry était organisée samedi dernier. Ce bâtiment a traversé l'histoire depuis le XIIe siècle, avec des destructions et reconstructions multiples. Il fait actuellement l'objet d'un gros travail de restauration, dont les visiteurs du jour ont pu mesurer l'ampleur, et admirer les premiers résultats.

    La grande famille des abbayes cisterciennes.

    L'abbaye de Chéhéry est considérée comme une arrière-petite-fille de Clairvaux. Voici sa généalogie reprise du site de l'abbaye.

    " Saint Robert de Molesmes s’est établi à la fin du XIe siècle dans la forêt de Citeaux (cistercium) et ses successeurs avaient donné une charte à la nouvelle congrégation cistercienne, charte dite de Charité ou Pacte d’Amour. Devant l’affluence des pénitents, la congrégation avait dû fonder des Abbayes « filles » : la Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond.

    Bientôt, la renommée de Citeaux fut supplantée par celle de Clairveaux, sur laquelle rejaillit la gloire de son premier abbé, Saint 461844_663421.jpegBernard ( représenté ci-contre). A sa mort, l’abbaye comptait 700 religieux, sa filiation s’élevait à 167 couvents, et les Cisterciens étaient communément appelés Bernardins. Fille de Clairveaux, l’abbaye de Trois-Fontaines (Marne) avait elle-même essaimé et repris en 1127 la direction de l’Abbaye de Lachalade, couvent qui périclitait deux ans seulement après sa fondation par l’évêque de Verdun. Sous l’œil bienveillant de Saint Bernard, Lachalade va développer un domaine agricole considérable dans la vallée de la Biesmes (région de l’Argonne), grâce notamment aux riches chevaliers quittant la vie séculière pour rejoindre l’Abbaye, la dotant au passage de leurs importantes richesses.

    En 1147, on compte près de 300 moines à Lachalade, occupés à défricher des forêts jusque-là inaccessibles, sous l’autorité de l’Abbé Gontier. C’est à cette date que les frères de l’église Notre-Dame de Reims font don de la terre de Chéhéry qu’ils possédaient de longue date « au seigneur Gontier, abbé de Lachalade et à ses frères servant pieusement Dieu en ce lieu sous la règle de Saint-Benoit […] pour y construire une abbaye de son ordre ». L’abbaye de Chéhéry est née. Quelque quarante ans plus tard, en 1189, elle sera rattachée directement à Trois-Fontaines (dont elle était déjà la « petite-fille »).

    Une grande famille relève le défit.

    En 2019, le «château» et ses hectares de terrain sont rachetés par Charles du Jeu, et Guillaume Ull, architecte du patrimoine. Ils entament des travaux d'urgence dans un bâtiment qui le nécessitait, stoppant les infiltrations d'eau, mais souhaitent rénover davantage, relancer une production de légumes, de fruits et de miel et ouvrir le site au public. (source Wikipédia).

    Pour cela, ils s'appuient sur une association, les amis de l'abbaye de Chéhéry. Les bénévoles forment une grande famille, et donnent de leur temps pour aider à la rénovation de la demeure. Ils s'investissent également dans la réalisation de journées artistiques, qui permettent à un large public de découvrir le site.

    Le but est aussi de recréer l'activité économique autour de l'abbaye, avec en particulier un jardin et sa serre, des vignes replantées sur les coteaux voisins, et des ateliers dans les bâtiments rénovés.

    Sous la conduite de Guillaume Ull, les visiteurs de la journée ont pu avoir une idée du résultat visé, avec, de la part des propriétaires, une recherche précise des traces de l'aménagement d'origine. Il reste heureusement beaucoup d'éléments d'époque, qui permettront de reconstituer au mieux les différentes pièces. L'escalier menant aux étages demandant une restauration importante , seul le rez-de-chaussée est accessible aux visiteurs pour le moment. Ce niveau ressemble plus à une demeure seigneuriale qu'à une abbaye, avec les salons d'apparat et le logement du prieur. Les cellules des moines, plus austères, sont situées à l'étage.

    Preuve de l'utilisation multiple du bâtiment, des traces de l'utilisation en tant qu'hôpital par les troupes allemandes pendant la guerre sont encore visibles dans un salon.

    En fin de visite, un don au nom de l'ASPV a été remis au propriétaire, contribution à la poursuite de l’œuvre entreprise.

    L'averse passée, les visiteurs ont pu découvrir l'extérieur des bâtiments, avant de regagner Vouziers.

    Voici quelques clichés de cette visite patrimoniale.

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