Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire locale - Page 32

  • Vouziers : un 11 novembre de tradition malgré tout

    Ce matin la cérémonie devant le monument aux morts place Carnot s'est déroulée de la même manière  que les années précédente, malgré la dernière lubie de Nicolas Sarkozy.


    Le président a en effet décidé en accord avec lui-même que cette journée serait désormais dédiée à tous les « morts pour la France », et en particulier pour 2011 à ceux qui sont morts dans l'année en cours.

    Dans notre note d'hier, nous avons montré que ce choix était politicien, et qu'il aboutissait à faire perdre le sens des événements, noyant tout dans une sorte d'héroïsme intemporel, et niant tout contexte historique aux différentes guerres.

     

     Malgré cela, Vouziers a continué a honorer les morts de la première guerre mondiale dans les différents lieux de mémoire de la commune : monuments aux morts (Blaise, Condé, Chestres et Vouziers), monument tchécoslovaque à BoBo, cimetière militaire à Chestres.

    A Vouziers des enfants du collège ont lu des extraits de lettres de « poilus » racontant les interrogations des soldats, leurs peurs, leur courage, et même des moments de fraternisation en cachette de la hiérarchie militaire.

    D'autres enfants des écoles primaires ont été associés au dépôt des gerbes par les personnalités.

    Le Sous-préfet, représentant de l'Etat a lu le message du président de la République dans lequel le nouveau sens de cette journée est indiqué.

     

    Des représentants des ambassades tchèques et slovaques étaient présents devant l'Hôtel de Ville où flottaient les drapeaux de ces deux pays, encadrant celui de la France, Les trois hymnes ont été joués par l'Harmonie Municipale, au sein de laquelle les musiciens avaient affronté le froid de novembre depuis le début de matinée.

    Voici quelques clichés de cette matinée.

     

    11 novembre,vouziers,tchéchoslovaque

    L'Harmonie municipale en action

     

    11 novembre,vouziers,tchéchoslovaque

    Les personnalités françaises, tchèques et slovaques.

     

    11 novembre,vouziers,tchéchoslovaque

    L'Hôtel de Ville pavoisé

     

    11 novembre,vouziers,tchéchoslovaque

    Les sapeurs pompiers sont remerciés pour leur participation

     

     







  • Morts en libérant le Vouzinois

    En ce premier novembre, "journée du souvenir", la tradition veut que l'on honore en particulier les soldats "morts pour la France".

     

    En haut de Falaise se trouve une croix précédée d'un petit monument . Il rend hommage au 5 ème régiment de tirailleurs algériens. Ce régiment a participé aux durs combats qui ont eu lieu à la fin de la Grande Guerre. Les historiens écrivent à son sujet :

    Le 5ème RTA dans les Ardennes : du 30 octobre au 4 novembre 1918, participe à l’offensive d’Argonne (franchissement de l’Aisne au nord-est de Savigny, puis conquête de la croix Daricq le 1er novembre ; contourne Boult-aux-Bois le 3 novembre, puis attaque Châtillon-sur-Bar)." 2ème citation à l’ordre de l’armée pour les deux offensives de Champagne et d’Argonne.
    Note : la croix "Daricq" correspond probablement à la Croix D'Arc, lieu-dit situé sur les hauteurs de Falaise, où se trouve le monument.

    Les combats de Falaise se déroulent un premier novembre, raison supplémentaire de ne pas oublier ces combattants en cette journée.

    Pourtant il semble bien que cette année (comme les autres ?), aucune cérémonie ne se soit déroulée sur le site. L'état de l'endroit ce jour montre au mieux une indifférence ou un oubli des ces combattants. La photo ci-dessous a été prise ce mardi premier novembre dans l'après-midi.

    Monument 5 RTA.JPG



  • Vouziers : la mairie au patrimoine du vingtième siècle

    L'Hôtel de ville de Vouziers est un exemple remarquable de la reconstruction d'après la grande guerre.

     

    Nous vous avons présenté son histoire et ses caractéristiques qui ont abouti à son classement au patrimoine du vingtième siècle.

    mairie, vouziers,patrimoineCe samedi une cérémonie a été organisée pour dévoiler la plaque apposée sur la façade du bâtiment . Le Maire et ses adjoints ont accueilli le Sous-préfet et le représentant de la DRAC à cette occasion. Il a été rappelé que notre patrimoine ne s'arrête pas au monuments de l'histoire ancienne, et qu'il était important de reconnaître et de protéger des bâtiments remarquables, même de construction plus récente.

     

    mairie,vouziers,patrimoine

    Claude Ancelme dévoile la plaque "patrimoine du XXème siècle"

     

  • Il y a 70 ans, l'exode des Ardennais

     

    "L'exode des Ardennes, le séjour dans les départements d'accueil, le retour"

    présentée par Jacques Lambert, président de Terres Ardennaises, à l'occasion de la sortie du livre

    "Il y a 70 ans dans les Ardennes". 

     


    Vendredi 14 octobre
    A 20 h 30 au CPR, rue de l'Agriculture à Vouziers. Entrée libre et gratuite.
    Org. : Ass. de Sauvegarde du Patrimoine vouzinois.

     

     

     

    Couv.jpg

  • Le curé Meslier au théatre de Charleville

    Spectacle inédit  qui sera présenté à Charleville-Mézières (08) le vendredi 30/09, à 20h30.

     

     

     

    Lien vers une présentation video

     

     

    affichemeslier_copie0.jpg

    LE CHANT GUERRIER D’UN CURÉ ATHÉE
    Habituellement, je n’aime pas beaucoup les curés. Ou alors, il faut que, comme Dom Pérignon, ils se soient illustrés dans un autre domaine que celui de l’idéal ascétique… Avec Jean Meslier, la chose se complique, car ce curé athée, révolutionnaire, communaliste, anarchiste avant l’heure, proudhonien presque si l’on me passe l’anachronisme, anticlérical, internationaliste, matérialiste, hédoniste, partageux comme on disait dans le peuple de gauche du grand siècle socialiste, le XIXe, a fourni un matériel conceptuel impressionnant à tous ceux qui tiennent pour sublime la devise “Ni Dieu, ni Maître”.


    “Le Testament du curé Meslier” tricote des longueurs et des éclairs magnifiques, des tunnels démonstratifs et des aphorismes intempestifs, d’infinis pliages de démonstrations et des fusées géniales, des répétitions et des pensées inédites. On n’y trouve ni néologisme, ni pensée obscure, ni démonstration emberlificotée : à le lire, on l’entend, on perçoit le rythme de sa colère, la vitesse de ses violences, la brutalité de sa suffocation morale. C’est un prêche enflammé, un monologue sans fin, une philippique incandescente, un discours fleuve. Meslier, pressé par le temps, craint la mort et veut se débarrasser de ce qui le taraude et le fait souffrir : curé athée, prêtre incroyant, pasteur mécréant, il vit dans sa chair cette contradiction comme une douleur, une plaie, un fléau.


    Pourquoi ne pas quitter l’habit de curé? L’imprécateur qui met le feu au monde craint de peiner ses parents et veut vivre tranquille! Il sait aussi qu’apostat, le bûcher ne serait pas bien loin… Il écrit pour vivre, survivre…


    Michel Onfray

  • Saint-Maurille, d'Angers à Vouziers.

    L'assemblée générale de l'association de sauvegarde du patrimoine est toujours l'occasion d'une conférence.

     


    A la suite des approbations réglementaires  ( rapport moral, d'activité et financier), c'est le président lui-même qui présentait la partie la plus attendue de cette soirée.

     

    Conférence patrimoine Saint-Maurille.jpg

     

     

    Il y avait effectivement du monde au CPR vendredi pour écouter Michel Coistia parler de l'église Saint-Maurille.

    Si les Vouzinois pensaient bien connaître leur église, le conférencier a apporté nombre d'informations méconnues ou tout à fait nouvelles, qui ont étonné plus d'un auditeur.

    Des précisions ont été apportées sur l'origine de l'église et de son nom (Saint-Maurille, évêque d'Angers).

    Les différentes étapes de sa construction (fort complexe) et de son aménagement intérieur ont été reprises.  Chaque mur, presque chaque pierre, ont vu leur histoire relatée, avec un regard inédit sur les traces des changements effectués.

    L'histoire des orgues a également été retracée, ainsi que celle des décorations intérieurs, dont de magnifiques panneaux de bois, qui se trouvent toujours à Vouziers.

    Seule le mystère de la disparition de la tapisserie des Gobelins (don du roi), aujourd'hui encore non localisée, n'a pas été résolu.

    La restauration récente de l'église n'a pas été oubliée, pas plus que celles nécessitées par les destructions des guerres.

    Le tout était illustré par de nombreuses photos, qui permettaient de voir certains détails ou certaines parties cachées mieux que sur le terrain.

     

    Pour ceux qui n'ont pu assister à cette soirée, une nouvelle présentation est programmée le 24 mars à 18h30, au cinéma "Les Tourelles".

     

    Vouziers port et pont 10.2010 002.jpg

     

     

     

  • Mémoire

    En Slovaquie, on oublie pas les combattants qui sont venus se battre dans les Ardennes.

     

    Cet article montre que la mémoire des combats de la première guerre mondiale est toujours entretenue en Slovaquie.

    Si un lecteur peut traduire cet article, qu'il en soit remercié par avance. Voici le lien vers la source


    VÝROČIE: Brigádny generál Kristín bol účastníkom oboch odbojov

    Bratislava 25. augusta (TASR) - Súčasní i bývalí príslušníci jedného z najstarších vojenských útvarov Ozbrojených síl SR si 11. septembra 2008 frhist2-2.jpgoslavami v Nemšovej uctili sedemdesiate výročie vzniku Multifunkčnej zásobovacej základne Západ Nemšová. Súčasťou slávnostného aktu bolo aj odhalenie pamätnej tabule pri príležitosti udelenia čestného názvu Multifunkčná zásobovacia základňa Západ brigádneho generála Jozefa Martina Kristína. Pamätnú tabuľu slávnostne odhalila dcéra generála Kristína, herečka Eva Kristínová.

    Jozef Martin Kristín sa narodil 18. januára 1897 v Nemšovej. Bol príslušníkom československých légií, československej a slovenskej armády a účastníkom prvého i druhého odboja.

    Počas prvej svetovej vojny pracoval v USA a v roku 1917 vstúpil v New Yorku do československého zahraničného vojska. Prepravil sa do Európy, kde bol od marca 1918 príslušníkom československých légií vo Francúzsku. V októbri 1918 sa zúčastnil na ťažkých bojoch v oblasti Vouziers. Ako člen československej vojenskej misie sa 4. decembra 1918 vrátil do vlasti.