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guerre 1914 1918

  • Cérémonie du centenaire de l'armistice de 1918

    Les cérémonies de commémoration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale ont été préparées Affiche_3_novembre_logos.jpglongtemps en avance dans tout le pays, et également  à Vouziers .

    Les élus de Vouziers ont décidé de fixer ce temps fort au 03 novembre, afin de ne pas entrer en concurrence avec les manifestations nationales du 11 novembre. Les représentants des pays combattants, invités à se joindre à cette journée ont pu ainsi inscrire dans leur agenda leur venue en Argonne.

    Ce sont les Tchèques et les Slovaques qui composaient la délégation la plus importante, avec des représentants officiels de l'Ambassade de leur pays, mais aussi des élus nationaux, des élus locaux, des militaires, des associations de mémoire, des musiciens et de simples citoyens. La Russie était aussi officiellement représentée, ainsi que l'Allemagne, la présence d'officiels allemands marquant le caractère irréversible de la réconciliation entre les anciens ennemis.

    C’est à la nécropole de Chestres que se sont déroulées dès le matin les cérémonies les plus marquantes. Ce lieu renferme les corps de plus de 2000 soldats français, mais aussi de plusieurs centaines de combattants tchécoslovaques et russes. La nécropole de Chestres se situe à quelques centaines de mètres de la cote 153 où périrent de nombreux légionnaires tchécoslovaques partis à l'assaut d'un fort point de défense allemand.

    Ce qui fait également de ce lieu un endroit de mémoire particulier, c'est la coexistence d'un cimetière militaire allemand où 1843 soldats reposent. Depuis plusieurs dizaines d'années, la séparation végétale entre les deux parties a été enlevée, créant un espace uni pour les repos des anciens ennemis.

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  • Les combattants tchécoslovaques, fer de lance du retour de leur nation.

    100 années après les faits, Michel Coistia a relaté ce premier novembre l'épopée des volontaires tchécoslovaques lors de la Première Guerre mondiale, et leur engagement à Vouziers, Chestres, Terron et Vandy.

    C'est dans la grande salle des Tourelles, bien remplie pour l'occasion, que la conférence a été donnée, vouziers,chestres,terron,vandy,guerre 1914 1918,volontaires tchecoslovaquespermettant la projection des documents cartographiques et photographiques sur le grand écran du cinéma. Grace à un long travail de recherche, l'orateur a pu faire découvrir au public vouzinois de rares et précieux clichés, venant en particulier des archives militaires tchèques.

    Michel Coistia a résumé l'histoire de ces peuples slaves, privés pendant des siècles de leur souveraineté en étant inclus dans l'Empire austro-hongrois. C'est pour cela que beaucoup de Tchèques et de Slovaques furent incorporés de gré ou de force dans l'armée autrichienne en 1914. Ils combattirent principalement sur les fronts est (Russie) et sud (Italie). Des prisonniers "retournés" y formeront une grande partie des légions tchécoslovaques.

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  • Conférence "L'engagement des Tchèques et des Slovaques dans la Grande Guerre"

    Jeudi 1er novembre 2018 à 20h
    Centre culturel Les Tourelles, salle A. Girardot

     

    Vouziers et les villages de la rive droite de l’Aisne, Chestres, Vandy, Terron-sur-Aisne ont été libérés en octobre 1918 par les troupes de la 4ème armée commandées par le général Gouraud dont deux régiments de chasseurs tchécoslovaques à qui il est rendu hommage chaque année au 11 Novembre.
    En 2018, l’année du centenaire de ces combats, les célébrations à Vouziers auront lieu le 3 novembre et revêtiront un caractère exceptionnel avec la présence de 5 ambassadeurs. Dans le cadre de ce centenaire, la rédaction du Curieux Vouzinois a demandé à Michel Coistia de mener des recherches sur l’engagement des Tchèques et des Slovaques dans la guerre de 1914 à 1918.

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    Cela a exigé deux ans de travail. Peu de personnes savent en effet pourquoi des Tchèques et des Slovaques citoyens austro-hongrois donc à priori alliés des Allemands se sont battus aux côtés des Alliés de la Triple Entente : France, Grande-Bretagne, Russie, tout au long de la guerre de 1914 à 1918. Les Tchèques et les Slovaques constituaient des minorités slaves qui subissaient depuis des siècles la domination des Germains et des Magyars.

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  • Réfection de la chapelle allemande de Falaise

    Nous avons relaté les cérémonies qui ont marqué l'inauguration à Falaise de la chapelle allemande restaurée.

    Voici la traduction d'un extrait d'un article d'un journal allemand  publié le 9 août, commentant cette journée et illustré par une image de la chapelle lors de la guerre :

    Le 20 juillet, la chapelle restaurée a été inaugurée à Falaise. "Sans un centime de financement gouvernemental, uniquement par des dons monétaires et matériels", dit Freudenstein, soulignant en particulier l'initiative des citoyens "Falairats d'Argonne" et les réservistes de la Bundeswehr de Puettlingen (Sarre).  Le mémorial va maintenant faire l'objet d'un projet d'école franco-allemand. Le ministère de la Culture de la Sarre  a constaté que deux écoles se font face des deux côtés de la frontière, et qu'elles pourront travailler dans le cadre d'un atelier d'histoire commun. Et David Murzyn déclare : "Ce qui n'a été qu'un rêve d'enfance pour moi  est devenu une réalité grâce à une grande histoire d'humanité pleine de bonheur, de rencontres et d'engagements personnels, pour la réalisation d'un projet qui paraissait un peu fou au départ ."

     

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    La chapelle allemande de Falaise

  • Les fusillés pour l’exemple de 14-18 : la LDH pour une vraie réhabilitation

    Note d’information de la LDH
    La LDH, dont le combat pour la réhabilitation des victimes des tribunaux militaires, qui a commencé pendant la guerre elle-même, a constitué son deuxième grand combat historique après celui pour la réhabilitation de Dreyfus, considère qu’il n’est pas achevé.


    Ses sections doivent le reprendre alors qu’on approche du centenaire du déclenchement de la Grande guerre.

    Après le discours important du Premier ministre Lionel Jospin le 11 novembre 1998 à Craonne, elle estime que les propos du président Sarkozy à Douaumont en 2008 et à l’Etoile en 2011 ne sont qu’une réponse partielle. Et qu’il faut passer à une autre étape, celle de la réhabilitation effective des nombreuses victimes des conseils de guerre et autres fusillés pour l’exemple du fait de l’arbitraire militaire durant la Grande guerre. Elle ne veut pas qu’on referme ce dossier avant qu’il n’ait été véritablement ouvert. Pour elle, une véritable réhabilitation ne peut reposer uniquement sur une nouvelle déclaration présidentielle.

    Ses propositions se situent dans le prolongement de la lutte qu’elle a menée durant des décennies, qui a obtenu, avant la fin de la guerre et surtout après, entre 1919 et 1935, des réhabilitations par des annulations des condamnations en appel ou en cassation et le vote de cinq lois qui ont permis des amnisties. Puis, afin de lever des décisions que la Cour de cassation n’avait pas voulu annuler, l’installation d’une cour spéciale de révision qui a pu lever des condamnations symboliques comme celle des « caporaux de Souain », dont l’instituteur Théophile Maupas dont le cas avait été défendu avec acharnement par sa veuve, Blanche Maupas, en lien étroit avec la LDH.

    Les propositions de la LDH ont été élaborées notamment en liaison avec le général André Bach, chef du service historique de l’armée de terre de 1997 à 2002, qui a été auditionné par le Comité central en février 2010.

    La question a été opportunément relancée ces dernières années, grâce à la campagne menée avec fusille-pour-l-exemple.jpgforce, depuis 2007, par la Libre Pensée, dont la LDH est proche et avec laquelle elle mène de nombreuses initiatives communes. Elle souhaite, quant à elle, qu’on ne se limite pas à une minorité de cas, les quelques 600 cas d’exécutions par fusillade après condamnation par un tribunal militaire. Il faut s’efforcer d’établir les faits sur le plus grand nombre possible des cas de fusillés pour l’exemple, y compris ceux, les plus nombreux, de militaires qui l’ont été sans condamnation judiciaire, ce qui ne peut être que le travail d’une commission dans la perspective du centenaire de 1914. Plus de 2 000 autres condamnations à mort ont été commuées en peines de travaux forcés ou « travaux publics », c’est-à-dire de déportation judiciaire dans les colonies, dont de nombreux soldats ne sont jamais revenus, tous comme d’autres, qui ont été condamnés directement à ces peines. En outre, surtout en 1917, des « mauvais sujets » (près de 2000 hommes ?) ont été prélevés au sein des régiments « mutinés », et victimes, sans jugement, de déportation dans les colonies. D’autres soldats, tout au long de la guerre, ont été victimes d’exécutions sommaires, qui paraissent particulièrement nombreuses parmi les étrangers engagés volontaires et les troupes coloniales.

    Par ailleurs, sa connaissance du droit lui apprend que, pour ce qui est des condamnations prononcées, seule une grâce peut être collective (qui dispense de l’exécution de la peine, sans lever la condamnation). Une loi d’amnistie n’efface pas une condamnation. L’acte de réhabilitation ne peut pas relever d’une loi. Une loi peut en revanche installer, en le motivant par une reconnaissance civique et morale, un processus qui conduirait à des réhabilitations judiciaires. La réhabilitation judiciaire, qui implique l’annulation des condamnations, ne peut être que le résultat d’une série de décisions individuelles qu’une commission peut préparer, en transmettant à la Cour de cassation un ensemble de cas qu’elle aura examinés, en vue de la levée des condamnations prononcées sans nouveau jugement, comme dans le cas de son arrêt Dreyfus. Cela seul peut assurer une véritable réhabilitation, permettre l’inscription « mort pour la France » sur les registres d’état-civil, et encourager, si cela n’a pas encore été fait, celle de leur nom sur les monuments aux morts.

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    1484930_10668810-fusillsbis-20111101-r140d.jpg?article=20111101-1001484930&aaaammjj=20111101De nombreuses familles veulent savoir ce qu’il est advenu durant cette guerre à leurs ancêtres mobilisés qui n’ont pas eu la mention « mort pour la France ». 140 000 militaires français morts durant la guerre n’ont pas eu droit à la mention « mort pour la France ». Pour permettre que la vérité soit dite sur le plus grand nombre possible de faits et qu’intervienne le plus grand nombre possible de réhabilitations correspondant à toutes ces injustices, la LDH demande donc qu’une commission installée par une loi puisse donner aux familles le maximum de renseignements sur les circonstances de la disparition de soldats qui étaient leurs aïeux et permette que les condamnations arbitraires soient effectivement cassées sans renvoi.

    Pour éviter toute réponse réductrice et limitée, qui refermerait ce dossier avant même qu’il ait été étudié et rendu public, l’objectif d’une telle commission serait de s’efforcer de faire la lumière sur le plus grand nombre possible de ces faits. Une telle commission pourrait rassembler des historiens, des juristes, des représentants d’associations et du Service historique de la Défense, pour examiner les cas soumis par des familles, des associations ou que des travaux de recherche auraient révélés. Au-delà de la reconnaissance politique pleine et entière de ce qui reste une honte pour l’armée française, telle est la demande que formule, pour sa part, la Ligue des droits de l’Homme, en liaison avec des historiens et des représentants d’associations d’anciens combattants.

    20 août 2012

  • Morts en libérant le Vouzinois

    En ce premier novembre, "journée du souvenir", la tradition veut que l'on honore en particulier les soldats "morts pour la France".

     

    En haut de Falaise se trouve une croix précédée d'un petit monument . Il rend hommage au 5 ème régiment de tirailleurs algériens. Ce régiment a participé aux durs combats qui ont eu lieu à la fin de la Grande Guerre. Les historiens écrivent à son sujet :

    Le 5ème RTA dans les Ardennes : du 30 octobre au 4 novembre 1918, participe à l’offensive d’Argonne (franchissement de l’Aisne au nord-est de Savigny, puis conquête de la croix Daricq le 1er novembre ; contourne Boult-aux-Bois le 3 novembre, puis attaque Châtillon-sur-Bar)." 2ème citation à l’ordre de l’armée pour les deux offensives de Champagne et d’Argonne.
    Note : la croix "Daricq" correspond probablement à la Croix D'Arc, lieu-dit situé sur les hauteurs de Falaise, où se trouve le monument.

    Les combats de Falaise se déroulent un premier novembre, raison supplémentaire de ne pas oublier ces combattants en cette journée.

    Pourtant il semble bien que cette année (comme les autres ?), aucune cérémonie ne se soit déroulée sur le site. L'état de l'endroit ce jour montre au mieux une indifférence ou un oubli des ces combattants. La photo ci-dessous a été prise ce mardi premier novembre dans l'après-midi.

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