Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 258

  • Nucleaire : par ici la sortie

     Il est vrai que l'on peut interpréter les sondages de différentes façons, selon qu'ils sont favorables à votre sentiment ou pas.

    D'autant qu'il ne s'agit pas d'une science exacte et que la marge d'incertitude est d'environ 2 % en plus ou en moins.

    Cependant quand une enquête d'opinion donne 77% contre 22%, il y a un tel écart qu'il faut bien admettre qu'une majorité nette se déclare. Le JDD vient de demander l'avis des Français sur la poursuite du programme nucléaire : en voici les conclusions.

    • Arrêter rapidement le programme nucléaire et de faire fonctionner les centrales : 15%

     

    • Arrêter progressivement sur 25 ou 30 ans le programme nucléaire et de faire fonctionner les centrales : 62%

     

    • Poursuive le programme nucléaire et construise de nouvelles centrales : 22%

     

    • Ne se prononcent pas : 1%

    Enquête réalisée du 1er au 3 juin 2011 sur un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

     

    On sent bien cette bascule de l'opinion depuis quelque temps, en particulier depuis l'accident descentrale_tricastin_01.jpg centrales japonaises.

    Au niveau politique, certains commencent à changer d'avis, en particulier au sein du PS ( Martine  Aubry, et timidement François Hollande). Nicolas Hulot  vient aussi de modifier sa position qui était plutôt favorable au nucléaire.

    Sarkozy reste sur sa position de soutien à la filière nucléaire (Areva, EDF, ...) et maintient les nouvelles centrales programmées (Flamanville, Penly) et le projet Iter qui engloutit des milliards avant même d'avoir démarré.

    Ce débat ne quittera pas le devant de la scène dans les mois qui viennent, il sera au centre de la campagne électorale 2012.

     

     

     

  • SOS Océans : le crime caché des grands fonds marins

    Les océans sont en train de mourir, et tout particulièrement en Europe. Parmi les espèces que l’on trouve sur nos étals, 9 sur 10 sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on continue à ce rythme, d’ici 35 ans les mers seront vides.

     

    La France est un pays clé !

    images?q=tbn:ANd9GcRil7vWPQPYpckNTs_r02voprZ8w0V-PIchnW3-7P7LGlb9NxCaPQLa France est un des principaux pays pêcheurs et consommateurs de ces espèces, alors que la technique de pêche employée, le chalutage profond, est particulièrement destructrice. Le chalutage profond vise des espèces profondes qui se reproduisent très lentement, et sont donc particulièrement vulnérables à la pêche. Les chaluts sont des filets coniques, dont l’ouverture peut être aussi large qu’un terrain de football, tirés par des bateaux au dessus du plancher océanique, raflant tout sur leur passage.

    C’est maintenant que se joue l’avenir des océans européens

    L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Le chalutage profond est pour Greenpeace l’exemple même du type de pêche à bannir.

    Greenpeace demande que l’Union européenne s’oriente vers une pêche durable, ce qui passe par le respect des avis scientifiques en matière de quotas, la diminution du nombre de bateaux, et la protection de zones en mer, notamment sur les zones de reproduction de certains poissons. Enfin; l’UE doit arrêter de subventionner des pratiques destructrices, dont le modèle économique n’est pas viable.

    Tout le dossier, toute l’enquête sur :www.greenpeace.fr/sos-oceans

  • Après la Suisse, L'Allemagne décide de sortir du nucléaire

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" salue la décision raisonnable de l’Allemagne de sortir du nucléaire d'ici 2022.

    Elle fait preuve aujourd’hui d'une vraie ambition, non seulement en matière de politique énergétique, mais également en terme d’investissement pour l’avenir économique. L’Allemagne démontre également qu’elle a su tirer les leçons de Fukushima.

    Ce choix politique va en effet entraîner une augmentation des investissements dans les énergies alternatives, investissements qui, nous le rappelons, ont déjà créé plus de 370 000 emplois pérennes et non délocalisables en moins de 10 ans dans ce pays. Ce développement des énergies renouvelables ne se fera pas sans un programme ambitieux d’efficacité énergétique et d’économies d’énergies.

    Le gouvernement français et les artisans du nucléaire dont AREVA, en voulant sauver à tout prix le soi-disant "fleuron industriel" de la France, mènent une politique de plus en plus isolée, dangereuse et passéiste, en désaccord avec une majorité de Français réticents au nucléaire (1).


    Quand la France se décidera-t-elle à prendre exemple sur ses voisins allemand et suisse ?

    99633_une-marche-anti-nucleaire-le-25-avril-2011-a-kleinensiel-en-allemagne-le-25-avril-2011.jpg

  • Les nouveaux parcs éoliens en baisse

    Le ministère du développement durable publie les chiffres sur les nouvelles installations d'éoliennes

     

    On note une baisse importante pour ce premier trimestre 2011, difficile à interpréter. Sur 3 mois, laparc éolien,eoliennes,énergies renouvelables période est un peu courte pour tirer des conclusions définitives. Cependant on peut se demander si ce ralentissement est lié à des difficultés administratives ou techniques, s'il marque un désintérêt pour les énergies renouvelables de la part des opérateurs privés ou de l'Etat.

    Il faudra suivre ces publications pour se faire une opinion plus précise et comparer ces chiffres au développement des énergies non renouvelables, nucléaire compris.

     

    Voici les chiffres donnés par le ministère :

     

     

     

    Un début d’année au ralenti pour l’éolien...

    Avec seulement 80 MW nouveaux raccordés au cours du premier trimestre 2011, le développement du parc éolien connaît un net ralentissement en ce début d’année, contrairement au rythme très soutenu du dernier semestre 2010 (350 MW par trimestre en moyenne). Le parc éolien aurait augmenté de 1 173 MW en 2010 selon les derniers chiffres disponibles, soit un accroissement un peu supérieur à ceux des deux années précédentes (1 094 MW en 2009 et 1 048 MW en 2008). À noter, la répartition assez équilibrée des nouvelles installations sur le territoire pour ce premier trimestre.

     

    La production éolienne s’élève à 3,2 TWh au premier trimestre 2011, soit près de 0,4 TWh supplémentaire par rapport au premier trimestre 2010 (+ 15 %). La part de l’éolien dans la consommation électrique nationale a franchi la barre des 2 % en ce premier trimestre (2,2 %).

  • Algues vertes : le retour

    Article repris de "Rouge et Vert" le journal des Alternatifs

     

     

    Un printemps exceptionnellement ensoleillé favorisant la photosynthèse, une quasi absence de vent qui a limité le brassage des eaux côtières.
    Il n’en aura pas fallu plus pour que, cette année, les algues vertes fassent un retour aussi tonitruant que précoce sur les côtes bretonnes, en particulier en fond de baies. Comme quoi, la campagne d’affichage que France Nature Environnement avait lancé cet hiver pour dénoncer les méfaits de l’agriculture industrielle n’étaient pas ”particulièrement déplacée”, contrairement à ce qu’a soutenuaffiches-algues-vertes-fne.jpg Sarkozy lors de son passage au salon de l’agriculture.
    Il faudra aussi noter que cette campagne d’affichage aura valu à l’association, de la part du président “socialiste” de la Région Bretagne, une plainte judiciaire pour « atteinte à l’image de la Région »; plainte retirée depuis suite à un ”gentleman agreement ” entre les deux parties, mais quand même il fallait oser! Comme si l’atteinte à l’image de la Région n’était pas d’abord le fait d’un productivisme agricole qui continue contre vents et marées à dérouler sa logique mortifère: Concentration des terres et des outils de production, arasement des talus qui régulaient la circulation des eaux, poursuite des régularisations-extensions d’élevage, importations massives d’aliment pour le cheptel...
    Ne pouvant plus nier les évidences, le lobby productiviste change de discours et, tout en admettant une part de responsabilité dans l’explosion des algues vertes sur nos côtes, s’évertue à en rejeter l’essentiel sur les autres. Ce discours, c’est : « nous agriculteurs, nous avons fait des efforts; il faut laisser le temps pour que ça produise son effet; et puis nous ne sommes pas les seuls responsables et les stations d’épurations des villes contribuent aussi à la pollution avec leurs rejets de phosphore ». C’est ignorer sciemment que les études scientifiques les plus sérieuses ont démontré depuis longtemps l’impact déterminant de l’azote d’origine agricole dans la prolifération des algues vertes, le phosphore ayant un rôle bien plus marginal.
    C’est vrai que l’agriculture bretonne a fait des efforts ces dernières années, souvent à coup d’investissements importants et couteux, comme ces stations de traitement des lisiers sur les plus grosses exploitations; et les collectivités publiques en ont pris leur part sur le plan financier. Mais jamais n’a été remis en cause un modèle de développement qui fait que la Bretagne, avec un peu plus de 3 millions d’habitants, ” abrite ” la moitié de la production de porcs et de volailles de
    l’Hexagone; un volume de production sans commune mesure avec la capacité du territoire à nourrir ce cheptel et à absorber ses déjections sans dommage. Il n’y aura pas d’alternative agricole en Bretagne sans une baisse significative de la densité du cheptel. C’est sans aucun doute à ce prix qu’on pourra enfin résorber les milliers de tonnes d’algues vertes qui empuantissent nos plages chaque année.
    Jean-Louis Griveau

  • Le Cabaret Vert 2011 : la programmation

     

    petite_26.jpg

     

    Cabaret vert.jpg

     

    public1.jpg

  • Pendant ce temps, Fukushima…

    La situation ne s'arrange pas au Japon. Les pertes financières considérables de TEPCO (le fournisseur d'électricité local) ont obligé son PDG à démissionner. L'état des centrales apparaît plus grave que ce qui était annoncé jusqu'alors : le contrôle pourra-t-il être repris, et à quel prix pour l'environnement ?

    Voici des extraits d'un article de Greenpeace qui fait le point sur les conséquences déjà connues de la catastrophe de Fukushima Daiichi :


    Deux mois après la catastrophe du 11 mars, la situation n’est pas réglée au Japon. Le séisme et le tsunami survenus le 11 mars ont fait 14 949 morts et 9 880 blessés.
    La catastrophe nucléaire de Fukushima a entraîné l’évacuation de plus de 85 000 personnes. Et celle-ci est loin, très loin d’être terminée. Le point au 19 mai.

    Tepco lève le voile, centimètre par centimètre

    L’opérateur Tepco a reconnu le 12 mai que le cœur des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi avait fondu quelques heures seulement après le tsunami. Une information évidente annoncée par Greenpeace dés le 14 mars (3 jours après le début du drame). Du combustible nucléaire fondu est sorti de tout confinement sur le réacteur n°1. Le combustible est maintenant totalement hors de contrôle et de toute possibilité technique de récupération (à Tchernobyl le combustible en fusion est5705368411_688d786db5.jpg toujours présent sous la centrale.).

    L’enchainement des évènements notamment sur le réacteur n°1 n’est toujours pas établi plus de deux mois après les faits. Hier, lemonde.fr révélait qu’une erreur humaine serait probablement à l’origine de la fusion du cœur.

    De même, on a appris hier que les circuits de refroidissement de secours du réacteur n°1 (fonctionnant au diesel) se sont effectivement mis en route suite au séisme… pour s’arrêter 10 minutes plus tard. Ainsi, contrairement aux informations précédentes, ils ne fonctionnaient pas au moment où la centrale a été touchée par le tsunami, qui n’est donc pas à l’origine de la perte du système de refroidissement.

    (...)

     

    Les experts ont découvert que le niveau de l’eau autour du cœur du réacteur numéro 1 est nettement plus bas qu’ils ne le pensaient, ce qui signifie que les barres de combustible ont été entièrement exposées et que les fuites radioactives dans la chambre ont été plus importantes qu’anticipé.
    Par ailleurs, autour du réacteur n°3, le niveau d’eau radioactive continue d’augmenter malgré un pompage intense de la part des autorités japonaise. C’est le tonneau des Danaïdes : les autorités sont obligés d’injecter une telle quantité d’eau pour maintenir une température acceptable qu’il est impossible par la suite de récupérer toute cette eau contaminée.

    (...)

    La contamination se poursuit

    Les mesures prisent par Tepco pendant les premières semaines de la catastrophe ont déjà des conséquences et des répercussions : en effet, une partie de l’eau injectée dans les cuves est perdue à cause de fuites dans les installations, tandis qu’une autre s’évapore. Conséquence : près de 90 000 tonnes d’eau fortement radioactive stagnent à divers endroits du site et doivent sans cesse être pompées…
    Tepco ne peut, à l’heure actuelle, empêcher cette pollution de se déverser dans l’océan Pacifique. Le taux de césium-134 est 1800 fois supérieur à la normale dans certains échantillons d’eau de mer.