Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 258

  • Guyane : l’enfer de Shell

    Le cadre réglementaire et législatif qui concerne les forages en mer est insuffisant.

    C'est ce que déclarait l'ancienne ministre de l'environnement, Nicole Bricq. Elle avait donc logiquement bloqué les permis accordés à la compagnie Shell au large de la Guyane. Le principe de réalité s'est vite imposé au principe de précaution, et la ministre a été débarquée de son poste. Voici la réaction de Greenpeace sur cet événement.

    GP0NKZ_layout_edit.jpg

    L’ancienne ministre de l’Écologie, Nicole Bricq, avait annoncé il y a dix jour une “remise à plat” de tous les permis d’exploration pétroliers et gaziers. Et notamment ceux de la compagnie Shell , au large de la Guyane.
    Oui mais … Nicole Bricq a depuis été débarquée du ministère pour être remplacée par Delphine Batho. Il n’aura donc fallu que huit jours à Shell et à Total pour convaincre notre nouveau gouvernement de revenir sur ses pas et de réautoriser les forages en Guyane, c’est vraiment du jamais vu.

    Mercredi, des parlementaires ont annoncé que les forages exploratoires de la compagnie pétrolière Shell en Guyane “vont pouvoir reprendre” a priori “lundi”, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des outre-mer, Victorin Lurel.
    Et, de fait, , les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux de Shell viennent d’être publiés sur le site de la Préfecture de Guyane

     

    Arrêté préfectoral sismique

     

    Arrêté préfectoral forage

     

    Les études sismiques recourent à des émissions sonores extrêmement puissantes, nuisibles pour la faune marine à plus de 100 km du navire émetteur, au moment même où les cétacés sont particulièrement présents dans cette zone ! De plus, la recherche par forage test avec injection de cocktails chimiques et tous les risques de fuite qui en découlent, surtout par plus de 2000 mètres de fond et 4000 mètres sous terre, est aussi dangereuse que l’exploitation commerciale.

     

    L’ensemble des ONG de protection de la nature et de l’environnement s’insurgent contre cette décision dangereuse

     

    Quelles que soient les améliorations techniques que Shell peut promettre au gouvernement pour mieux protéger l’environnement, le dérèglement climatique nous interdit tout simplement d’extraire ces nouvelles ressources.
    La refonte du code minier est nécessaire, c’est une étape critique.

     

    Les projets de recherche et d’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, doivent être abandonnés.
    La prise en compte de l’environnement ne doit pas être optionnelle, mais globale en s’intégrant à la “transition écologique” promue par la nouvelle équipe gouvernementale.

     

    (voir le communiqué de presse cosigné par les ONG le 22 juin)

    Un Collectif citoyen et apolitique s’est constitué le 3 mai dernier en Guyane pour s’opposer au projet pétrolier au large de la Guyane. Le collectif Or Bleu contre Or Noir.
    Pour les soutenir, c’est ici : http://or-bleu-contre-or-noir.org/
    Pour signer leur pétition c’est par là.

  • Rio : les associations environnementalistes se fâchent mais ratent leur sortie...

    Extrait de la revue Politis

    (...)

    Ce mauvais sketch joué hier à Rio a une première explication : la lecture des 40 pages du document final fait apparaître que la société civile, c’est à dire les grandes associations, serait plus étroitement intégrée dans les processus de décision, quasiment considérées comme des agences des Nations Unies à statut particulier. Une « intégration » que ces « majors » ne peuvent ni ne veulent remettre en question par crainte de perdre une force de pression déjà fragile. Définitivement « embedded » dans la machine onusienne, ces grands mouvements veulent sauvegarder leurs petits pouvoirs naissants, sans se rendre compte (au moins semble-t-il) qu’ils se font l’instrument du consensus mou qui gouverne les Nations Unies et leurs réunions. Donc, elles tapent sur la table, tonnent mais rentrent vite dans les rangs pour continuer à faire partie du club.

    (...)

    En regardant jeudi ces grands fonctionnaires associatifs dont la sincérité est sans doute grande, s’agiter dans la toile qui les emprisonne et les paralyse, il était possible de comprendre que, comme les Nations Unies, leur système est à bout de souffle ; et que les écologistes et les environnementaliste devront rapidement en trouver un autre plus proche des écosystèmes démocratiques et de la vie. Sous peine de succomber sous les poids de la respectabilité, notables impuissants parmi d’autres notables impuissants...

    Favelas-febbd.jpg

  • Audits européens de sûreté nucléaire : Greenpeace publie son analyse et sa contre-expertise

    L'association Greenpeace rend publique son analyse de la sûreté des centrales nucléaires.

    Voici un large extrait  de ce compte-rendu :

    Nuclear-stress-tests.jpg

    (...)

     

    En France : zoom sur Fessenheim, Gravelines et Cattenom

    Le rapport reprend les principales failles relevées par l’ASN et sur lesquels les exploitants devront travailler pour chaque famille de risques analysée : risque sismique, risque d’inondation, perte des systèmes électriques, perte des systèmes de refroidissement et enfin la gestion d’une crise nucléaire.

    Pour chaque site analysé, les experts relèvent :

    Fessenheim :

    La résistance à un séisme des structures destinées à protéger la centrale d’une inondation n’a pas été analysée dans les stress tests
    L’ASN a demandé à EDF d’évaluer précisément le niveau d’eau qui inonderait le site de Fessenheim si jamais la digue qui le sépare du canal d’Alsace venait à céder
    L’épaisseur du radier ne permet pas de confiner le corium en fusion pendant plus de 24 heures, délai au delà duquel le corium aura transpercé la dalle de béton
    Fessenheim (comme a Gravelines) est particulièrement sensible aux agressions externes dans la mesure où il n’y a qu’une simple enceinte de confinement avec un liner (paroi métallique de 6 mm d’épaisseur).

    Gravelines :

    La centrale de Gravelines doit effectuer un certain nombre d’améliorations sur la prise en compte du risque sismique, les travaux qui avaient déjà commencé sur le réacteur n°1 s’achèveront sur les 5 autres d’ici à 2017
    L’ASN a demandé à EDF de mener des études additionnelles sur la tenue des murs du canal au risque sismique notamment afin de s’assurer du maintien du système de refroidissement assuré par ce canal
    La centrale n’est pas protégée contre une éventuelle fuite de gaz toxique sur un site voisin qui nécessiterait l’évacuation des travailleurs de la centrale

    Cattenom :

    A l’inverse des deux autres centrales, la centrales dispose d’un double niveau de confinement avec deux parois en béton, ce qui la rend plus résistante aux agressions extérieures. En revanche l’absence de liner métallique interne la rend plus exposée aux agressions internes comme une explosion d’hydrogène

    Mais les experts de Greenpeace sont allés au delà du travail de l’ASN, soulignant au sujet des réacteurs de 900 MW et de 1300 MW que :

    Le vieillissement des centrales peut jouer un rôle dans l’aggravation du phénomène accidentel voire provoquer le phénomène accidentel, comme par exemples les micro fissures découvertes sur la cuve du réacteur n°1 de Gravelines
    L’usage de gaines de combustibles en zirconium joue un rôle non négligeable dans le rejet d’hydrogène et le risque d’explosion en situation de dénoyage des combustibles (les assemblages combustibles ne sont plus submergés dans l’eau mais sont à l’air libre)
    De même le recours à la sous-traitance n’a pas été traité de façon à parvenir à le conclusion qu’il était compatible avec la sûreté et la radioprotection

    Les tests de résistance auxquels sont soumises les centrales nucléaires européennes ne sont pas fiables. ils ne semblent constituer, pour l’instant, qu’une tentative pour restaurer la confiance dans le nucléaire…

    Face aux conclusions de l’étude commandée par Greenpeace, la fermeture immédiate de Fessenheim s’impose. Greenpeace souhaite que l’ASN travaille sur les nivaux de risques et de dangerosité… afin d’identifier les autres fermetures nécessaires.

  • Véhicules diesel : changeons

    Les gaz d'échappement des moteurs diesel sont désormais classés parmi les cancérogènes certains pour les humains par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). France Nature Environnement accueille favorablement cette décision qui entérine les impacts sanitaires de ce type de motorisation. Pour FNE, cette annonce doit conduire l’Etat à repenser la politique de transports et de déplacements, en particulier en milieu urbain. Les alternatives existent et peuvent rapidement être mises en place.

    pollution_sergiyserdyuk_fotolia_cp.jpg




    Un levier pour faire respecter la loi

    FNE espère que cette reconnaissance du potentiel cancérigène des moteurs diésel constituera un levier supplémentaire pour s’assurer du respect des normes par les constructeurs automobiles. Rappelons également que les seuils fixés par la directive européenne sur l’air ne doivent plus être dépassés comme c’est le cas à Paris et dans plusieurs grandes villes, les deux-tiers de l’année.

    Ne plus favoriser l’expansion des véhicules diésel

    Depuis 50 ans, les véhicules diesel bénéficient de mesures favorables, à commencer par la fiscalité du gazole qui a accéléré leur mise en circulation. En 2007, le gouvernement a mis en place un bonus-malus « écologique », qui se base uniquement sur les émissions de CO2 des voitures et des camions sans prendre en compte les émissions de polluants tels que les particules ou les Nox. Les voitures diesel émettent moins de CO2 que les voitures essence. Elles sont donc considérées, à tort, comme moins polluantes et leur prix baisse.

    Le poids du transport de marchandises

    Les transporteurs bénéficient d'un remboursement de la taxe sur les produits pétroliers. Le transport routier est donc favorisé au détriment du transport fluvial ou ferroviaire. Aujourd’hui, plus de 85% des marchandises sont acheminées par la route en France. Gros contributeurs à la pollution des moteurs diésel, les camions accentuent les effets néfastes de cette motorisation en participant largement à la congestion en milieu urbain.

    Les alternatives existent…et elles tiennent la route !

    Que l’on parle du développement de modes doux (vélos), des transports en communs et partagés (co-voiturage, auto partage), ou de plateformes de distribution et de l’utilisation généralisée de petits véhicules utilitaires, roulant au biogaz ou à l’électricité, pour assurer l’acheminement des marchandises en centre ville, il existe nombre de solutions permettant de réduire considérablement la contribution des moteurs diésel à la pollution de l’air en ville.

    Bruno Genty, président de FNE : « 42 000 morts par an en France sont liées aux pollutions aux particules fines. Ce constat est une raison supplémentaire d’accélérer la transition énergétique en repensant notre politique de transports et de déplacements. »

  • Sophie Perrin : une écologiste parle d'écologie

    Dans le cadre des contributions que nous avons demandées aux 3 candidates de gauche dans la 3ème circonscription des Ardennes, voici la réponse de Sophie Perrin sur le thème de l'écologie.

     

    Comité EELV Sedan-Vouziers


    A Sedan, le 30 mai 2012


    Environnement et Écologie


    - Nos cours d’eau comme la Givonne, la Chiers, La Meuse ou l’Aisne sont fréquemment victimes de pollutions récurrentes sans que les pollueurs ne soient inquiétés, nous ferons appliquer le principe de pollueur payeur en renforçant le pouvoir des inspecteurs de l'ONEMA, de la DREAL et des organismes de protection de nos ressources naturelles.
    - Une vigilance accrue de notre part sera portée face au projet de prospection d’extraction de pétrole dans la vallée de la Bar (de Tannay à Vendresse en passant par Sauville ou Chémery sur Bar), site répertoriée en Natura 2000 et en Zone d’Intérêt Ecologique pour la Faune et la Flore (ZNIEFF).
    - Nous sommes favorable au projet de PNR Argonne en cours de constitution, et appelons ee les verts,sophie perrin,election législativesolennellement les maires des communes de l'Argonne Ardennaise à rejoindre ce grand et beau projet. La commune de Vouziers s'est déjà engagée dans cette voie, et d'autres petites communes vont suivre prochainement. L'apport d’un Parc Naturel Régional pour le tourisme, la protection de l'environnement et l'économie peut être conséquent. L'Argonne a besoin d'un tel repère pour garder son identité et ses valeurs.
    - Une loi sera proposée en faveur du respect de tous les êtres vivants : protection des animaux contre les barbaries et les sévices, lutte contre les OGM, interdiction de breveter le vivant, réduction de 70% des utilisations des produits phytosanitaires (engrais chimiques, pesticides, fongicides,…)
    - La préservation des biotopes locaux avec l'incitation à la replantation des haies entre les cultures agricoles, le maintien ou le redéveloppement des trames vertes et bleues et autres corridors écologiques.
    - Le projet du barrage de Savigny-sur-Aisne reste d'ailleurs un non sens écologique qui menace l’intégrité des biens et des personnes, c'est inadmissible. Nous serons toujours de ce combat jusqu'à ce qu'une solution soutenable soit trouvée après une étude complète et entière du bassin.
    - Une transition énergétique programmée et décentralisée doit être mise en place pour 2035 en sortant PROGRESSIVEMENT de la dépendance française du nucléaire et du pétrole, en se basant sur la démarche proposée par Négawatt - www.negawatt.org/la-demarche-negawatt-p33.html.
    - Des politiques conjuguées d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique des produits manufacturiers et des bâtiments seront mis en place dès l’année 2013, le développement des énergies renouvelables de manière décentralisée et locale doit pouvoir reprendre une ascension plus soutenue. Le mix énergétique ardennais, éolien, solaire, méthanisation, biomasse et hydraulique sera prédominant dans 20 ans et maintiendra réellement notre indépendance énergétique : maîtrise des coûts de production donc des coûts de consommation et lutte contre la précarité énergétique.
    ee les verts,sophie perrin,election législative- Création d’un schéma local Climat/Energie pour chaque communauté de commune en relais du plan climat/énergie régional. Une lutte accrue contre la hausse des gaz à effet de serre devra être menée, localement.
    - Développement d’une véritable politique de réduction des déchets à la source par un contrôle plus strict des productions et de l'apport réel des emballages. Le recyclage des déchets sera rationalisé afin de maîtriser l'impact de notre consommation sur l'environnement.
    - Nous privilégierons la médecine préventive, la santé alimentaire est une priorité. Les Ardennais les plus modestes doivent pouvoir accéder à des aliments de qualité au meilleur prix. Une partie des cancers, le diabète, et l'obésité apparaissent à cause de la piètre qualité de certains aliments. Nous remettrons la qualité alimentaire et nutritive par de la production locale dans les cantines scolaires et sur les étals.
    - Nous mettrons en oeuvre une étude des potentiels de transports collectifs là ou ils sont déficients pour permettre d'améliorer la situation actuelle.

    - Nous développerons une politique facilitant l'utilisation du vélo comme moyen des déplacements professionnels et privés, sur les courtes distances, car ce mode de déplacement reste extrêmement dangereux sur notre territoire. 



  • Bure, un enfouissement qui se veut protecteur, mais pour combien de temps ?

    Le problème du devenir des déchets nucléaires est loin d'être résolu.

     

    Faute de possibilité de recyclage, certains pays ont choisi l'enfouissement en profondeur. C'est le cas de l'Allemagne, qui a opté pour d'anciennes mines de sel. Celles-ci devaient garantir une stabilité géologique et une absence d'eau. Hélas en quelques années une faille a laissé passé de l'eau et a créé une situation incontrôlable.

    Dans le bulletin de l'Association des Médecins Français pour la Prévention de la Guerre Nucléaire, on peut lire "l’office fédéral pour la radioprotection et la sûreté nucléaire (BfS), actuel propriétaire de la mine de sel épuisée Asse II (Basse-Saxe), a décidé de ramener à la surface les 126.000 fûts de déchets nucléaires qu’elle contient. La récupération des fûts devrait durer une dizaine d’années, et coûter au moins 2 milliards d’euros, selon une estimation du président du BfS, Wolfram Kônig. NordbertRôttgen, Ministre fédéral de I’environnement, soutient cette décision."

    En France, le site choisi se situe à Bure, dans la Meuse, où les conditions géologiques sont également bure-stop-g.gifprésentées comme idéales. Mais les déchets enfuis ont une durée de vie qui se chiffres en centaines de milliers d'années, et personne n'est capable de faire des prévisions à cette échéance. Les responsables semblent espérer que si un accident arrive, ce sera dans un délai suffisant pour que leur responsabilité ne puise être mise en cause.

    Un récent article du Courrier international revient sur l'existence du site de Bure, en voici la conclusion :

    Même après la désintégration des fûts, qui, selon l’Andra, devrait se produire dans quatre mille ans, la roche constituera une barrière imperméable. “Les calculs les plus prudents montrent que des radionucléides ne peuvent migrer sur plus de quelques mètres en un million d’années.”

    Mais ces assurances n’ont guère d’effet sur les opposants au projet. “Aucun géologue ne peut garantir qu’il n’y aura jamais d’infiltration d’eau dans les sites de stockage”, proteste Jean-Marie Brom, directeur de recherches en particules physiques au CNRS et militant antinucléaire bien connu.

    Une analyse des recherches sur les dépôts géologiques effectuée par Greenpeace a révélé plusieurs aléas scientifiques, dont une connaissance insuffisante des multiples interactions chimiques susceptibles de se produire, des doutes sur la précision des modèles informatiques sur le long terme et l’éventualité d’un séisme ou d’une perturbation du site durant la vie du dépôt.

    “Est-on vraiment en mesure d’affirmer que l’on en sait assez sur cette option d’enfouissement ?”, s’interroge Helen Wallace, la physicienne qui a rédigé le rapport pour Greenpeace. “Au stade actuel des connaissances scientifiques, cela revient à croiser les doigts en espérant qu’aucun problème ne se produise

  • Victoire pour les océans, et les pêcheurs artisans africains

    Communiqué de Greenpeace

    Début mai, le gouvernement du Sénégal a finalement annulé les autorisations de pêche qui avaient été octroyées aux 29 chalutiers pélagiques étrangers opérant dans les eaux sénégalaises.

    Cette très bonne décision va bénéficier aux pêcheurs artisans locaux, qui voyaient leurs ressources diminuer du fait de la surpêche pratiquée par ces navires étrangers.

    Il y a quelques mois, en pleine campagne présidentielle au Sénégal, Macky Sall, alors candidat, avait1292331828P%C3%AAche.gif rencontré des représentants de Greenpeace basés à Dakar. A l’issue de ce rendez-vous, il avait publiquement déclaré qu’il agirait, une fois élu, pour mettre fin au pillage des eaux sénégalaises par les bateaux étrangers. Il vient donc de tenir sa promesse.

    Cette rencontre a eu lieu alors que les équipes de Greenpeace menaient une mission à bord de l’Arctic Sunrise en mars-avril dans les eaux ouest africaines. Cette expédition a été le point d’orgue d’une campagne de terrain, menée avec la population sénégalaise et les pêcheurs artisans locaux, pour réclamer plus d’équité dans le partage des ressources halieutiques et une meilleure protection pour les océans ouest africains.

    Bon nombre des énormes chalutiers qui viennent piller les mers d’Afrique viennent d’Europe. L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et s’inspirer de cette décision des dirigeants africains. Plutôt que d’envoyer les navires en surnombre de sa flotte pêcher dans les eaux des pays en développement, la politique commune des pêches européenne, actuellement en pleine réforme, devrait limiter le nombre de bateaux industriels de pêches et favoriser une pêche locale plus responsable, une pêche artisanale.