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écologie - Page 256

  • L'aéroport de Notre-Dame des Landes, aberration voulue par le PS, devient enjeu national

     

    Un article de Maxime Combes, membre d'Attac France et de l'Aitec, et engagé dans le projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org).

     

     

    Projet du siècle passé, rejeté pendant 40 ans par des riverains et citoyen-ne-s de tout horizon, l'aéroport de Notre-Dame des Landes est devenu, en l'espace d'un week-end, un conflit politique national que nul ne pourra plus ignorer. Un de ces conflits emblématiques qui polarise l'espacepolitique.

    Ces 8, 9 et 10 juillet, nous étions des milliers de jeunes et moins jeunes, riverain-e-s ou venu-e-s de plus loin, activistes ou simple-s citoyen-ne-s, sur quelques-uns des champs de bocage convoités par Vinci pour construire un aéroport qui n'a aucun sens. « Vinci dégage », exprimait l'immense fresque humaine de ce dimanche matin. Sans appel. « Nous ne lâcherons rien », repris en cœur suite à un concert de HK et les Saltimbanks, témoigne de la détermination et la force collective avec lesquelles chacun-e d'entre nous ressort de ce rassemblement diablement bien organisé et bien mené.

     

    Sous cette pression citoyenne et militante, des élu-e-s et candidat-e-s ont pris des engagements. Ils sont enregistrés et nul doute qu'ils seront rappelés en temps utile. Comme celui pris par Europe-Ecologie les Verts de ne signer aucun contrat de gouvernement avec le PS sans engagement ferme et définitif d'abandonner ce projet d'aéroport. A se demander pourquoi une telle exigence ne pourrait pas s'appliquer dès demain au sein des collectivités territoriales qui soutiennent le projet et qui sont à
    majorité PS-EELV. Comme la mairie de Nantes dont le maire n'est autre que Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS, ou la région Pays de la Loire présidée par le socialiste Jacques Auxiette.

     

    Ayant obtenu une concession de 55 ans et des financements publics importants pour la construction et l'entretien de ce futur aéroport, Vinci fait du greenwashing. Les promesse de « développement durable » ou de « haute qualité environnementale » ne masquent pas les aberrations écologiques, sociales et économiques d'un tel projet. Plus de 2000 ha de terrains agricoles sacrifiés au moment où il faudrait rapprocher les zones de production maraichère des grands centres urbains. Parier sur la croissance du transport aérien alors que la France et l'Europe devraient diminuer leurs émissions de GES de 40 % d'ici 2020 et 95 % d'ici 2050 pourrait être risible si des centaines de millions de personnes de par le monde ne supportaient pas déjà les conséquences des dérèglements climatiques. Au détriment de leur vie.

     

    Pariant sur le développement des vols Low Cost aux pratiques sociales désastreuses, les collectivités locales socialistes et le gouvernement promeuvent main dans la main un projet nécessitant des centaines de millions d'euros d'argent public pour aménager le site et le desservir. Alors que l'aéroport actuel, nullement saturé, est déjà bien desservi. Le tout au moment où des coupes sombres sont effectuées dans les financements des services publics essentiels au bien-être de nous toutes et tous. Politiques d'austérité pour la majorité, financements sans limite pour les déplacements de quelques-un-e-s de l'autre.

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    Les décisions conduisant à des projets si néfastes et inutiles incarnent une véritable séquestration de la démocratie au seul profit des intérêts de quelques multinationales et au détriment des véritables besoins de la majorité d'entre nous. S'appuyant sur un imaginaire du siècle passé, l'édification d'infrastructures gigantesques (ir)réfléchies dans des bureaux calfeutrés et hermétiques à tout débat avec les populations concernées fait office de politique d'aménagement du territoire. Cela ne peut plus durer.

     

    Face au pillage des ressources naturelles de la planète pour satisfaire nos modes de vie insoutenables, nous opposons un partage égalitaire dans l'espace, avec les populations les plus démunies, et dans le temps, avec les générations futures, des matières premières, notamment non-renouvelables, auxquelles nous pouvons accéder. Le tout en préservant les écosystèmes. Enfin, respecter les droits et souverainetés des populations et peuples disposant de ces ressources doit-être au cœur d'un projet de transformation sociale et écologique.

     

    Comme cela a été dit tout au long du week-end de mobilisations contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes, obtenir l'abandon de ce projet c'est ouvrir la voie à d'autres victoires et s'engager vers d'autres modes de production, de consommation, de transport. En l'espace d'un week-end, la lutte contre ce projet d'aéroport est devenu un emblème pour toutes celles et ceux qui veulent construire une société démocratique, participative, juste socialement et soutenable sur le plan écologique. Notre-Dame des Landes est devenu un enjeu national que nul ne pourra plus ignorer.

  • Nucléaire : des conséquences pendant des décennies

     

     

    L'accident nucléaire de Fukushima est loin d'être du passé. Les autorités ne maîtrisent toujours pas la situation locale, et avouent qu'il faudra très longtemps pour un retour à la normale.

     

     

    Voici ce qu'annonce le site de la RTBF

     

     Le Premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré samedi que la décontamination du site de la centrale nucléaire de Fukushima prendrait plusieurs dizaines d'années, en présentant pour la première fois un programme de très long terme pour cette opération.

     

    Le journal Sciences et Avenir analyse les liens de Tepco, le fournisseur d'electricité local avec le monde économique et politique japonais. C'est très éclairant sur les choix qui ont été faits en faveur du nucléaire.

     

    2011-06-24T121704Z_629599407_GM1E76O1JTQ01_RTRMADP_3_JAPAN-NUCLEAR_0.jpgDerrière ces annonces techniques, il ne faut pas manquer de voir l’intense bras de fer qui se mène depuis le 11 mars et les débuts de la crise à Fukushima entre les autorités politiques et en particulier le premier ministre Kan, et l’opérateur Tepco. En France, l’analyse la plus éclairante de cette lutte au sommet a été faite dans un livre sorti récemment : « Fukushima. L’Apocalypse et après ? » (Pascal Galodé Editeurs) de Christophe Sabouret, qui fut directeur du bureau de Tokyo de l’Ecole française d’Extrême Orient. Outre l’hostilité d’un certain monde politico-médiatique (3), Christophe Sabouret rappelle ainsi celle d’un « second camp » (citation extraite de la page 73) : c’est celui de « l’empire TEPCO véritable manne pour les élus politiques locaux dans un système politique très coûteux, les hauts fonctionnaires qui veulent « pantoufler », les régions qui reçoivent des aides substantielles pour se moderniser, les medias comme la télévision qui reçoivent des budgets publicitaires importants. Tout le monde y trouve son compte jusqu’au jour où… »

    Et de rappeler, au cas où les lecteurs français n’auraient pas pris la mesure de la puissance exercée au Japon par l’opérateur de la centrale de Fukushima Tokyo Electric Power (Tepco) qu’il « compte dans son comité directeur les patrons des plus grandes entreprises japonaises –Mizuho, Canon, Ajinomoto, Ana, Mitsui, Sumimoto et tant d’autres-, exploite un tiers des centrales nucléaires au Japon, est le quatrième producteur mondial d’électricité et le premier producteur privé mondial (…)».

    On ne saurait citer tout l’ouvrage - que toute personne consciente de l’ampleur inouïe de la catastrophe de Fukushima et du séisme politico-économico-industriel qu’elle engendre devrait lire. Mais rappelons qu’il signale que le PDG de Tepco est aussi « vice-président de la fédération du patronat japonais ».

  • Responsables mais pas coupables

    Déjà en campagne électorale (il n'y aura pas de primaires à l'UMP), Sarkozy courtise ses soutiens potentiels.

     

    Tout le monde n'a pas le contact que Chirac avait noué avec le monde agricole, Sarkozy est loin d'avoir algues_vertes_en_bretagne_reference.jpgla même estime que son prédécesseur parmi les agriculteurs. Leur vote étant majoritairement à droite, il doit tenter de les séduire par ses propos. En visite en Bretagne, il a essayé de les dédouaner de leur responsabilité dans le phénomène des algues vertes. Pourtant c'est bien l'élevage intensif des porcs qui est en première ligne dans cette pollution.

    Ses arguments volent assez bas : les responsables ne seraient pas les agriculteurs mais "les choix économiques faits il y a longtemps" Et qui a validé et appliqué ces choix économiques ? Les fédérations agricoles majoritaires, dont les dirigeants ont longtemps fourni les ministres de l'Agriculture dans les gouvernements de droite.

    Au détour d'un argument, Sarkozy se contredit lui-même : il propose de développer la méthanisation pour recycler les effluents des élevages, quel intérêt cela aurait-il si le problème était ailleurs?

     

    Voici un compte-rendu de sa courte visite par le site écologie.tv

     

    Assisté par Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, respectivement ministre de l’écologie et ministre de l’agriculture, Nicolas Sarkozy s’est rendu dans le Finistère pour participer à une table ronde sur la protection du littoral et de la mer. Parmi les sujets évoqués, celui des algues vertes. Nicolas Sarkozy a estimé sur ce point que les agriculteurs n’étaient pas responsables de la prolifération d’algues vertes sur le littoral breton. Il a précisé que les agriculteurs n’étaient pas responsables de choix économiques qui ont été faits il y a longtemps, tout en indiquant qu’il y aura toujours des « intégristes » pour contester et si ce ne sont qu’eux, que l’on entend, c’est dû à l’excessivité de leurs propos.

    Sur le dossier des algues vertes, Nicolas Sarkozy a tenu a encourager les agriculteurs à emprunter la voie vers la méthanisation. Le gouvernement entend privilégier les appels à projets, notamment sur les unités de méthanisation.

    Depuis le début de l’année, ce sont près de 25 000 mètres cubes d’algues vertes qui ont été ramassés sur le littoral des Côtes-d’Armor et du Finistère, c’est presque deux fois plus que l’an dernier sur la même période. Les engrais azotés utilisés dans l’agriculture et formant des nitrates dans les cours d’eau, seraient à l’origine de la prolifération des algues de ces « marées vertes ». De leurs côtés les écologistes s’inquiètent d’arrêtés ministériels qui assouplissent les conditions d’épandage d’azote pour les agriculteurs.

  • Annecy échappe aux Jeux

    Finalement, le CIO n'a pas choisi Annecy pour les jeux olympiques d'hiver de 2018.

     

    Le dossier de la ville française semblait le plus mal préparé, et il n'a reçu que 7 voix sur 95 votants. L'échec était annoncé, et Sarkozy n'a même pas fait le déplacement à Durban.

    Cet échec est-il un événement si malheureux ? On peut se le demander quand on connaît l'évolution des jeux olympiques modernes vers le tout spectacle.

    Voici une analyse tirée de"Politis"

     

     

    annecy-2018-pourquoi-sont-L-1%255B1%255D.pngMercredi soir, les aigles, les gypaètes barbus, les marmottes, les bouquetins, les chamois, les logapèdes et même les loups ont fait la fête dans la montagne de Haute-Savoie pour célébrer la décision du Comité international olympique qui a envoyé les Jeux d’hiver en Corée du Sud, pays dont la première préoccupation n’est pas l’environnement. Ils seront rejoints dans cette célébration par les habitants de la région qui se disaient pour beaucoup défavorables aux monstrueux bétonnages de la région et à la mise en place des centaines de canons à neige qui seraient évidemment restés autour des nouvelles pistes.

    Ouf ! Les Jeux soi-disant verts s’éloignent des Alpes. Soi-disant verts car les précédents d’Athènes et du Canada sont là pour rappeler que ces promesses écologiques n’engagent que ceux qui les écoutent. La coalition des élus politiques de la région et des industriels locaux a donc échoué. Ce n’est pas par hasard que le président Edgar Grospiron avait été remplacé par l’industriel Charles Beigbeder il y a quelques mois. Tous les aspects connus du dossier montraient que les nouvelles routes, les nouveaux équipements au destin sans lendemain allaient défigurer toute une région. Sans oublier ceux qui devaient, malgré les promesses, toucher les nombreuses réserves nationales de Haute-Savoie.

  • Nucléaire : une agence de sureté ?

    L'ASN (Agence de Sureté Nucléaire) vient de rendre son avis sur l'avenir de la centrale de Fessenheim .

     

    Voici son communiqué :

    Dans son avis n°2011-AV-0120 du 4 juillet 2011, l’ASN considère que, sous réserve des conclusions à venir des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) engagées à la suite de l’accident de Fukushima et au vu du bilan du troisième réexamen de sûreté du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim, le réacteur n°1 est apte à être exploité pour une durée de dix années supplémentaires après ce troisième réexamen à condition de respecter les prescriptions de la décision de l’ASN n° 2011-DC-0231 du 4 juillet 2011 et notamment les deux prescriptions majeures suivantes :

    • Renforcer le radier du réacteur avant le 30 juin 2013, afin d’augmenter sa résistance au corium en cas d’accident grave avec percement de la cuve ;
    • Installer avant le 31 décembre 2012 des dispositions techniques de secours permettant d’évacuer durablement la puissance résiduelle en cas de perte de la source froide.
     
     

    En France, l'autorisation d’exploiter un réacteur nucléaire ne précise pas de limite prédéterminée dans le temps. Dans ce contexte, l’article 29 de la loi « Transparence et sécurité en matière nucléaire » du 13 juin 2006 (loi TSN) impose que l’exploitant d’un réacteur nucléaire réalise tous les dix ans un réexamen de la sûreté de son installation, à l’issue duquel l'ASN prend position sur la poursuite de l’exploitation de l’installation.

    Le réexamen de sûreté permet d’une part d’examiner en profondeur la situation de l’installation afin de fessenheim-nucleaire-930x620_scalewidth_630.jpgvérifier qu’elle respecte bien l’ensemble des règles qui lui sont applicables (examen de conformité) et d’autre part d’améliorer son niveau de sûreté au regard des exigences applicables à des installations présentant des objectifs et des pratiques de sûreté plus récents et en prenant en compte l’évolution des connaissances ainsi que le retour d’expérience national et international (réévaluation de sûreté). Le réexamen de sûreté permet également de vérifier que les différents phénomènes de vieillissement des installations seront maitrisés pendant une période minimale de dix années supplémentaires.

    Le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim est le deuxième réacteur du parc nucléaire français à faire l’objet d’un réexamen de sûreté trente ans après sa première mise en service. Le réacteur avait été arrêté pour sa troisième visite décennale du 17 octobre 2009 au 24 mars 2010, au cours de laquelle l’ASN a notamment réalisé douze inspections et supervisé l’épreuve hydraulique de requalification du circuit primaire. EDF a rendu compte de son action à l’ASN le 10 septembre 2010 à l’issue d’une procédure entamée dès 2003.

    L'ASN impose à EDF des prescriptions techniques issues du réexamen de sûreté qui fixent de nouvelles conditions d'exploitation au réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim. Ces prescriptions intègrent notamment des exigences applicables à des installations présentant des objectifs et des pratiques de sûreté plus récents.

     
     

    Cette décision de l’ASN ne préjuge pas des futures conclusions qui résulteront des évaluations complémentaires de sûreté engagées à la suite de l’accident de Fukushima, en application de la décision du Collège de l’ASN du 5 mai 2011. Ces évaluations complémentaires concerneront toutes les installations nucléaires de base y compris celle de Fessenheim.

    En outre, en application de ses missions permanentes, l'ASN continue d'exercer un contrôle continu de l'exploitation du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim.


     

    Refaire un radier sous une centrale pour le rendre étanche à une fusion possible du coeur, cela représente des travaux et donc des coûts énormes. Comment comprendre cette décision ?

    Le porte-parole de "Sortir du nucléaire" réagit :( d'après Europe 1)

     

    "C'est incohérent. Elle est sûre ou elle n'est pas sûre cette centrale? C'est quoi cette histoire?" s'est emporté Jean-Marie Brom, physicien au CNRS et porte-parole du réseau "Sortir du nucléaire". "Ce qui est extraordinaire, c'est qu'on nous dit que des travaux sont nécessaires, mais en attendant la centrale a quand le même droit de continuer pendant deux ans".

    photo-l-alsace-(archive)-la-centrale-de-fessenheim-en-service-depuis-1977-est-la-plus-vieille-du-p.jpgJean-Marie Brom estime que l'avis de l'ASN doit être analysé de manière "politique": "ce qui se profile, c'est la fermeture de Fessenheim au prétexte que les travaux seraient trop coûteux à mettre en oeuvre. Fessenheim pourra alors être donnée en pâture à l'opinion pour mieux maintenir le reste du parc nucléaire", affirme-t-il.


     

    Le gouvernement joue au plus malin, mais l'avenir d'une centrale nucléaire ce n'est pas un jeu. La ministre de l'écologie laisse durer le "plaisir" :

     

    Du côté du gouvernement, on tente en revanche de minimiser la portée de l’avis de l’ASN. "Ce rapport est une étape nécessaire (...), mais en l'occurrence, sur Fessenheim, ce serait une mésinterprétation que d'en conclure que 'ça y est, le gouvernement a décidé de prolonger pour dix ans'. Ce n'est pas le cas", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Ecologie.

  • Eolien : un mega projet pour le Sud Ardennes

     

    Nous vous avons parlé du projet éolien de Windvision à l'occasion des réunions publiques qui se sont tenues en juin.


    Voici selon l'ALE l'état d'avancement du dossier.

     

    La société Windvision étudie l’implantation d’un vaste parc qui pourrait atteindre 390 MW de puissance installée, à cheval sur les communautés de communes du Junivillois et de l’Argonne Ardennaise. Sept communes différentes sont concernées par les implantations.

    L’espace potentiel étudié globalement par un même développeur, permet de rechercher la création d’une véritable trame régulière, mettant à profit l’immensité des plaines du sud des Ardennes.

    Les machines envisagées sont à l’échelle du paysage : 52 Enercon E126 de 7,5 MW de puissance unitaire ; 200 mètres de haut en tout (mât de 135 m et rotor de 127 m de diamètre) ; sur une trame paysagère de 750 mètres sur 800 m.

    Ce parc pourrait aboutir en 2015 pour un démarrage de la phase construction en 2012, et représenterait presque la moitié de l’objectif éolien du schéma départemental de développement des énergies renouvelables.

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  • Primaire chez les écolos : Joly score

    Le très médiatique Nicolas Hulot était donné favori dans le scrutin organisé pour désigner le candidat "vert" aux prochaines présidentielles.

     

     

    Son succès annoncé s'appuyait sur une bonne campagne interne qui a été favorisée par son aisance à communiquer. La primaire était ouverte au-delà des adhérents, ce qui représentait également un avantage pour lui qui n'est pas un militant ancré dans la vie de l'organisation.

    Il a par contre accumulé des handicaps, dont son passé d'animateur vedette d'émissions sponsorisées surLe-duel-Hulot-Joly-s-ouvre-a-Toulouse_scalewidth_630.jpg TF1, son attitude longtemps ambiguë sur le nucléaire, sa gaffe sur le rapprochement avec Borloo.

    On ne sait pas ce qui a vraiment joué dans le vote, et l'analyse par sondage était pratiquement impossible puisque les votants étaient à la fois peu nombreux et difficilement identifiables. Même si Nicolas Hulot reste probablement le plus populaire des candidats "Verts" parmi les Français, il ne récolte que 40,22 % des voix.

    Eva Joly frôle l'élection au premier tour (49,75 %), il ne lui a manqué que 63 voix pour être élue dès ce jour.

    Au deuxième tour, ces deux candidats vont se retrouver, Nicolas Hulot sera donc en position difficile. Les deux éliminés sont Stéphane Lhomme avec 4,44 %, candidat clairement anti Hulot et  Henri Stoll, un militant local qui recueille 5,02%.