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écologie - Page 255

  • Nuit de la chauve-souris

    Voici l'animation proposée par l'association "ReNard" à l'occasion de la nuit européenne de la chauve souris

     

    logonuit.jpg- vendredi 19 et samedi 20 août, c'est la Nuit de la chauve-souris ! Apprenez à connaître ces petites bébêtes lors de 4 animations nocturnes :
    * Signy-l'Abbaye, le 19.08, 20h à la Maison forestière des Quatre frères
    * Elan, le 19.08, 20h30 à l'Abbatiale
    * Auvillers-les-Forges, le 20.08, 20h à la salle des fêtes
    * St-Marceau, le 20.08, 20h sur le parking de l'usine Foissy (D951)

     

     

    Ces sorties sont bien entendus gratuites et ouvertes à tous !
    Infos et réservation (obligatoire) au  03 24 33 54 23      .

  • Fukushima : contamination marine et silence du gouvernement

     

    Communiqué de Greenpeace

     

    Nous sommes au mois d'août. Depuis 5 mois, le Japon vit une catastrophe nucléaire sans précédent. La contamination se poursuit, sans que de véritables moyens de prévenir la population n’aient été mis en place. L’équipe d’experts en radioprotection de Greenpeace a relevé des niveaux élevés de radioactivité dans les fruits de mer pêchés par les japonais au large des côtes du Japon. Ces relevés ainsi que les informations récentes sur les dissimulations du gouvernement japonais sur l’étendue réelle des radiations à Fukushima, montrent l’urgence d’informer, avec transparence la population et de la mettre à l’abri.

    Contamination en mer : la course contre la montre

    Le 9 août, lors d’une conférence de presse , Greenpeace a détaillé comment ses experts se sont rendus5705368411_688d786db5.jpg dans les ports de la préfecture d’Iwaki entre le 22 et le 24 juillet, prélevant des échantillons de fruits de mer avec l’aide des pêcheurs locaux. Les laboratoires français de l‘ACRO et de la CRIIRAD ont détecté des niveaux élevés de radioactivité dans un certain nombre de ces échantillons. Ce qui signifie que la contamination de la côte de Fukushima est toujours très grave.

    Greenpeace a donc demandé au gouvernement japonais de rendre l’étiquetage des produits de la mer obligatoires et d’indiquer les niveaux de radiation et la zone de pêche. Les procédures de surveillance des radiations devraient également être renforcés et les règlements de commercialisation des denrées alimentaires rendus plus strictes.

    Tout cela devrait être fait aussi vite que possible. Car la saison de pêche au chalut est sur le point de commencer sur les côtes de Fukushima et Ibaraki. C’est une course contre la montre qui commence : la mer est l’une des principales sources d’alimentation pour les japonais. Contrairement à la viande bovine, aucune loi n’est en vigueur pour tracer l’origine des poissons et crustacés. Ce vide légal laisse la porte des marchés nationaux ouverte aux fruits de mer contaminés !

    L’assourdissant silence du gouvernement Japonais

    Mais les autorités japonaises s’enferrent dans la dissimulation. Le New York Times le révélait en début de semaine : les services publics japonais pouvaient prévoir que le vent ramènerait les particules radioactives vers le Nord, juste après la catastrophe nucléaire, mais ils n’ont rien dit aux populations concernées. Le maire de Namie, à 7 km de Fukushima, dénonce un acte « criminel ». Reportage sur la colère au Japon face aux mensonges des autorités (en anglais)
    Le gouvernement japonais semble faire de la désinformation. Une note a même été adressée aux principaux médias (télé, radio, presse écrite) par le Ministère des affaires internes et de la Communication Japonais, leur demandant de modérer articles et commentaires traitant du tremblement de terre, du tsunami et de la catastrophe nucléaire allant à l’encontre des communiqués officiels afin de « ne pas propager de rumeurs« .

    Cette gestion de la crise ne peut plus continuer : le gouvernement doit assumer son rôle et assurer la sécurité de ses citoyens. Les japonais n’ont plus confiance, la transparence est indispensable !

  • Algues vertes : voir au-delà des sangliers morts

    Alors que le lien entre la mort des 36 sangliers des Côtes d'Armor et les algues vertes se confirme, FNE demande de voir plus loin et de mettre en œuvre de vraies réponses au problème de fond, largement identifié : derrière les algues vertes et leurs dangers, la pollution des eaux par les nitrates agricoles.

     

     Communiqué de la FNE

     

     

    Les algues vertes, la partie émergée de l'iceberg

    Derrière l'émotion suscitée par les algues vertes et leurs conséquences, FNE rappelle que leur cause principale reste l'excédent de nitrates dans les eaux, issus de l'agriculture intensive.

    Dans les zones d’élevage, si le cheptel est en adéquation avec les terres disponibles, celles-ci fournissent l’alimentation aux animaux et absorbent, en retour, leurs déjections sous forme d’engrais. Cet équilibre est déstabilisé dès lors que le cheptel est surdimensionné par rapport aux terres disponibles.

    Thierry Dereux, Président de Côtes d’Armor Nature Environnement et membre du Bureau de FNE, explique : " C’est le cas en Bretagne, où les élevages porcins sont nourris avec des aliments importés et les déjections sont trop importantes pour être absorbées par les sols, d’où les excès de nitrates qui arrivent à la mer où ils favorisent la prolifération des algues vertes. "

    Mais le problème est loin d’être uniquement breton. Entre les autres régions d’élevage et les zones de grandes cultures où sont épandus des engrais chimiques, c’est la moitié du territoire français qui est classée en " zone vulnérable ", c’est-à-dire que la teneur en nitrates dans les eaux dépasse la norme des 50 mg/L ou s’en rapproche[1]. L’Europe menace la France d’un contentieux sur ce sujet.

     

    En finir avec les fausses solutions

    Fermeture des plages, ramassage et traitement des algues, méthanisation... des millions d’euros sont dépensés par les pouvoirs publics pour traiter les conséquences. Le plan algues vertes s’attaque insuffisamment aux causes et il est contredit par une réglementation qui s’assouplit en facilitant les regroupements d’élevages.

    Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles : " On ne peut plus se contenter de réponses de surface et de court terme. Nous demandons que les pouvoirs publics définissent une feuille de route claire, un plan ambitieux de développement, en France, d’un élevage durable, lié au sol. "

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  • Nigeria : l'ONU confirme la pollution pétrolière massive du delta du Niger

     

    Les grandes compagnies, pétrolières en particulier, pillent les richesses du tiers-monde.

    Elles ne respectent pas les droits locaux, notamment dans le domaine de l'environnement.

    Les matières premières extraites de ces pays servent à la consommation des habitants des pays riches. Pour ces importations indispensables au style de vie des plus favorisés pas de quota, pas de limite : il est possible de faire venir tout le pétrole ou tout l'uranium de l'étranger sans que la fibre nationale soit touchée : c'est vrai que l'on "dédomage" les pays concernés, mais à quel tarif et à qui profite l'argent versé ?

     

    Extraits d'un article d'Amnesty International.

    Les activités de la compagnie pétrolière Shell ont des répercussions désastreuses sur les droits humains de la population du delta du Niger, au Nigeria, a déclaré Amnesty International alors que l’ONU vient de rendre public un rapport sur l’impact de la pollution par hydrocarbures dans le pays ogoni, dans la région du delta.

    S’appuyant sur deux années de recherche scientifique approfondie, le rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) est sans précédent au Nigeria. Il conclut que la contamination par hydrocarbures est grave et généralisée, et que les habitants du delta du Niger y sont exposés depuis des décennies.

     

    Adressez un message au président de la république du Nigéria Signez

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    « Ce rapport prouve que les activités de Shell ont eu des répercussions désastreuses au Nigeria, mais que l’entreprise s’en est sortie en niant cet état de fait pendant des dizaines d’années, prétendant travailler dans le respect des normes internationales les plus élevées », a déclaré Audrey Gaughran, en charge des questions relatives aux enjeux internationaux à Amnesty International, qui a fait des recherches sur les conséquences de la pollution du delta en termes de droits humains.

    Établi à la demande du gouvernement nigérian et financé par Shell, ce rapport fournit la preuve irréfutable que la pollution par hydrocarbures a des effets dévastateurs sur la vie des habitants du delta du Niger, l’une des régions d’Afrique les plus riches en termes de biodiversité. Il passe en revue les dommages causés à l’agriculture et à la pêche, qui se traduisent par la destruction des moyens de subsistance et des sources de nourriture. L’un des faits les plus graves qu’il met en lumière concerne l’ampleur de la contamination de l’eau potable, qui expose la population à de graves risques sanitaires. Dans l’un des cas étudiés, l’eau contenait une substance cancérigène reconnue à des taux 900 fois supérieurs à la limite préconisée par l’Organisation mondiale de la santé. Le PNUE recommande la mise en œuvre de mesures d'urgence pour alerter la population du danger.

    En outre, le rapport dénonce l’absence de volonté dont Shell fait preuve pour réparer les fuites de pétrole signalées depuis de nombreuses années. Le PNUE explique que ses experts ont détecté des pollutions sur des sites que Shell avait pourtant affirmé avoir nettoyés.

    « Shell ne doit pas se défiler, mais faire face à la réalité et gérer les dommages qu’elle a occasionnés. Tenter de se dédouaner en montrant du doigt les agissements d’autrui, alors que Shell est l’acteur principal dans cette affaire, ne dupera personne, a indiqué Audrey Gaughran. Aucune solution ne pourra être trouvée à la pollution du delta du Niger tant que Shell cherchera avant tout à protéger son image aux dépens de la vérité, et aux dépens de la justice. »

    Par ailleurs, le rapport du PNUE dénonce l’incapacité criante du gouvernement nigérian à réguler et contrôler des entreprises telles que Shell. Il met le doigt sur la faiblesse des organismes de surveillance au Nigeria et déplore que l’organisme chargé d’enquêter sur les fuites dépende trop souvent des compagnies pétrolières pour accomplir sa mission.

    Le gouvernement nigérian, les compagnies pétrolières et les gouvernements des pays où se trouvent leurs sièges, tels que le Royaume-Uni et les Pays-bas, ont tous tiré profit de l’extraction pétrolière dans le delta du Niger et doivent désormais financer un processus de restauration environnementale et sociale, a affirmé Amnesty International.

    « Ce rapport doit aussi alerter les investisseurs institutionnels. Par le passé, ils ont laissé Shell les duper à grand renfort d’opérations de relations publiques, mais ils attendront désormais de l’entreprise qu’elle assainisse ses activités dans le delta du Niger – aussi doivent-ils soumettre Shell à de fortes pressions afin qu’elle en finisse avec les déversements d’hydrocarbures, publie des informations plus précises sur leurs répercussions et indemnise les personnes déjà touchées », a estimé Audrey Gaughran.

    Dans son rapport, le PNUE note qu’il existe dans le pays ogoni d’autres sources de pollution, relativement nouvelles, telles que le raffinage clandestin. Cependant, il ne fait aucun doute que les pratiques douteuses mises en œuvre par Shell depuis des dizaines d’années constituent un facteur majeur de contamination de la région.

    Le 3 août, les médias ont largement relayé l’information selon laquelle Shell avait endossé la responsabilité de deux marées noires importantes dans le pays ogoni en 2008. Près de trois ans plus tard, les fuites qui ont eu lieu à Bodo – et ont gravement nui aux moyens de subsistance de la communauté – n’ont toujours pas été nettoyées.

  • ITER : un projet inutile à de multiples égards

    Article du site de la FNE

     

    La recherche destinée à contrôler la fusion nucléaire a commencé il y a un demi-siècle. Il lui faudra, si tout se passe bien encore 60 ans pour envisager de poser la première pierre d'un réacteur industriel. Aujourd'hui, dans la torpeur de l'été, se déroule une enquête publique pour le projet ITER, un dossier de plusieurs milliers de pages, très technique, quasiment illisible sur le site . France Nature Environnement, l’URVN-FNE PACA, les fédérations départementales UDVN13, UDVN04, UDVN83 et FNE Vaucluse et l’association TDV83 estiment tout ceci déraisonnable et s'opposent à ce projet pour plusieurs raisons. Explications.


    Inutile car trop tard

    L'objectif d'ITER, produire durant quelques centaines de secondes 10 fois plus d'énergie que la machine n'en consomme, paraît dérisoire. Par ailleurs, dans le meilleur des cas, le premier kWh provenant d'un réacteur de fusion apparaitrait vers 2080. Bien trop tard pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique ! Bien trop tard pour constituer une nouvelle source d'énergie ! Les deux problèmes, totalement liés, que sont l’utilisation massive des énergies fossiles et la crise climatique, devront avoir trouvé une solution bien avant cette date, ou alors la crise de l'humanité sera dramatique.

    Inutile car trop cher

    39-09-dessin-iter.jpgL’annonce du doublement du coût de construction du réacteur de Flamanville - et de son petit frère finlandais - a fait couler beaucoup d'encre. A l’inverse, le triplement du coût de construction de ITER, en gros de 5 à 15 milliards d'euros, s'est faite silencieusement, même si les débats continuent entre experts pour savoir qui paye la note. La lecture du dossier est inquiétante sur ce point : le démantèlement de l'installation est radicalement sous-évalué. Cette note-là, c'est la France et la région PACA qui la payeront de toute évidence.

    Inutile car trop risqué et trop polluant

    Les risques sont nombreux mais le dossier reste laconique. Risques sanitaires liés au Béryllium, produit cancérigène, et au tritium dont les effets sont mal connus, aux dires même de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Risques d’explosion du fait de l’emploi de l’hydrogène, extrêmement explosif. Risques liés aux déchets radioactifs à vie longue créés par les neutrons dans la chambre à vide et pour lesquels il n'existe aucune solution. Risques pour l'environnement, pas vraiment étudiés, car on ne trouve aucune cartographie de l'impact en cas d'accident. Risques liés aux techniques expérimentales comme l'atelier de « détritiation ». Tout cela alors qu’on en est encore au stade de l’expérimentation...

    Inutile pour le développement économique de PACA

    On oublie toujours de rapporter l'argent investi au nombre d'emplois créés : 5.000 durant le chantier, 1.000 ensuite. L'Etat et la région PACA vont investir plus d'un milliard d'euros, sans compter ce qu'il faudra investir pour nettoyer le site. Avec des impacts considérables sur le territoire : flambée des prix de l'habitat, impact lourd sur la biodiversité, extension de l'étalement urbain et de l'imperméabilisation des sols, trafic routier considérable... Tout cela est à peine évoqué dans le dossier.

    Pour Pierre Aplincourt, président de l'URVN-FNE PACA « le projet ITER ne répond nullement aux enjeux énergétiques actuels. Il augmente les risques industriels régionaux, et renforcera une urbanisation et un développement d'infrastructures destructeurs du cadre de vie dans une région où l'environnement est déjà très fortement impacté. L'urgence est de diminuer nos consommations énergétiques, notamment par la réhabilitation thermique des bâtiments et la modification de nos comportements quotidiens, et de développer les énergies renouvelables. Toutes ces mesures sont fortement créatrices d’emplois locaux. »

    Inutile car les français veulent choisir leur avenir

    L'argent disponible pour la recherche est limité. Ce qui est mis sur ITER n'est pas mis sur la recherche-arton18104-17d17.jpgdéveloppement sur l'efficacité énergétique ou encore sur les énergies renouvelables émergentes comme les énergies marines, des panneaux photovoltaïques plus performants.

    Pour Maryse ARDITI, pilote du réseau énergie à FNE, « Dans les laboratoires du monde entier s'élaborent des recherches qui structurent des avenirs possibles. La parole n'est jamais donnée aux citoyens à ce niveau. Permettre aux citoyens de dire dans quels domaines la recherche doit être plus soutenue est, pour nous, une base fondatrice d'une vraie démocratie »

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  • EPR de Flamanville : le gouffre financier se creuse de plus belle

     

    Communiqué du réseau"Sortir du nucléaire"

     

     

    Nouveaux records battus pour l'EPR de Flamanville : mercredi 20 juillet, EDF a annoncé que le réacteur n’entrerait en service qu’en 2016 (au lieu de 2014), et que le coût du chantier s'élevait désormais à 6 milliards d'euros, soit le double du prix originellement annoncé. Pour justifier ce surcoût, EDF prétend que ce réacteur est le premier modèle du genre. C’est oublier un peu vite que Flamanville 3 a été précédé de l’EPR d’Olkiluoto, qui cumule d’ailleurs 3 ans ½ de retard et dont les coûts ont bondi jusqu’à 5,7 milliards d’euros, aux frais du contribuable français .

    Déjà, en 2010, l'Agence de l’Energie Nucléaire de l’OCDE estimait que le coût du MWh EPR pouvait atteindre près de 75 € , bien au-delà des 42 € obtenus de haute lutte par Henri Proglio pour la revente du MWh nucléaire. Avec ces nouveaux surcoûts, et alors même que les résultats des stress tests, encore inconnus, pourraient entraîner des exigences supplémentaires, le coût du kWh pourrait atteindre de nouveaux sommets. Que justifie l'entêtement de la France à continuer à alimenter un tel gouffre financier, alors même qu'elle se vante de produire l'électricité la moins chère d'Europe ?

     

    EPR1.jpgLe Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle également que si l'EPR n'est décidément pas un réacteur "low-cost", il n'est pas plus sûr pour autant. En effet, les risques liés à ce réacteur sont légion : risque d'explosion d'hydrogène, vulnérabilité à un crash d'avion de ligne (type 11 Septembre), défaut du système de contrôle-commande souligné par trois autorités de sûreté, choix d'un mode de pilotage pouvant conduire à l'emballement du réacteur ... Par ailleurs, sa dangerosité sera renforcée par un approvisionnement en MOX, combustible particulièrement toxique à base de plutonium.

     

    En 2007, il avait déjà été prouvé que la fourniture en électricité du Grand Ouest aurait été bien mieux assurée si les 3,3 milliards d'euros que l'EPR était alors censé coûter avaient été consacrés aux alternatives énergétiques . Ne gaspillons plus de temps et d'énergie pour ce projet aussi dispendieux que dangereux, et commençons dès maintenant à tourner la page du nucléaire en stoppant l'EPR !

  • Japon : sortir un jour du nucléaire, d'après le premier ministre

     

     

     Le Japon est avec la France un des pays les plus dépendants de l'énergie nucléaire.

     

    zy2011071415.jpgAprès la catastrophe de Fukushima, il est impossible pour le gouvernement japonais de conserver son plan de développement du nucléaire. Mais les milieux économiques sont très réticents, car une sortie rapide demanderait une remise en cause des grosses industries du pays. Le discours du premier ministre a été très ambigu, et il est critiqué à la fois par les pro et les anti-nucléaires. Le Japon s'est mis dans le même piège que la France, en rendant sa sortie du nucléaire très difficile par une dépendance forte à cette énergie. Mais au Japon, on n'est plus dans un débat d'idées, l'abandon du nucléaire est devenu une évidence pour les habitants. La situation risque d'être difficile à gérer pour les politiques, en particulier pour ceux qui sont à l'origine de l'implantation des centrales nucléaires.

    Pour rester en Asie, voici le commentaire de radio chine internationale

     

    Aussi, M. Kan a-t-il proposé qu'à partir de jeudi, un nouveau projet de loi sur les énergies renouvelables soit discuté au parlement dans le cadre de la révision de la politique actuelle du Japon sur l'énergie nucléaire.

    Sur le court-terme, le Premier ministre a annoncé avoir demandé la suspension des centrales nucléaires de Hamaoka et l'introduction d'une double série de tests de stress au niveau des installations nucléaires du pays, afin d'assurer la sûreté de la population et en accord avec la politique énergétique du gouvernement.

    "A l'avenir, nous pourrons gérer la société sans énergie nucléaire, mais pour l'instant nous avons besoin d'électricité pour le peuple et les industries du Japon, et nous devons convaincre l'opinion publique de conserver cette énergie cet été et après", a expliqué le Premier ministre.

    "Dans le futur, je poursuivrai ma politique basée sur ces projets essentiels et nous devrions prendre des mesures positives pour garantir les sources d'énergie renouvelable et naturelle, et j'aimerais promouvoir les politiques futures basées sur cela", a ajouté M. Kan.