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écologie - Page 257

  • Réunion publique sur le projet éolien du Mont des 4 faux à Machault

     

     

     La société Windvision, développeur du projet de parc éolien du Mont des 4 Faux, organise des réunions publiques d’information.

     

    Venez vous informer sur le plus grand projet éolien en France :ecologie,eoliennes

    52 machines de 7,5 MW (les plus puissantes au monde)

    pour une puissance totale de 390 MW

    Réparties sur 7 communes (5000 hectares) :

    Bignicourt, Cauroy, Hauviné, Juniville, La Neuville-en-Tourne-à-Fuy, Mont-Saint-Remy, Ville-sur-Retourne

     

    Calendrier et lieux des réunions publiques :

    - Mercredi 22 juin 2011, salle des fêtes de Betheniville à 20 h ;

    - Jeudi 23 juin 2011, salle des fêtes de Ville-sur-Retourne à 20 h ;

    - Lundi 27 juin 2011, salle des fêtes de La-Neuville-en-Tourne-à-Fuy à 20 h ;

    - Mercredi 29 juin 2011, salle des fêtes de Juniville à 20 h ;

    - Jeudi 30 juin 2011, salle des fêtes de Machault à 20h.

  • Série noire à la centrale nucléaire de Fort Calhoun, dans le Nebraska

    Ce ne sont pas seulement les tremblements de terre exceptionnels qui menacent les centrales nucléaires, les inondations aussi.

     

    Le point faible des centrales nucléaires se situe au niveau du refroidissement, qui ne doit jamais être interrompu sous peine de fusion du coeur . L'eau est  le plus souvent utilisée pour cet usage, mais qui dit eau dit mer et tempête possible ou rivière et inondation ou séchesse éventuelles.

    Et après le Japon, c'est le tour des États-Unis de connaître des difficultés majeures : un article de "Sortir du nucléaire"

     

    Nos informations proviennent de la page spéciale du Nuclear Information and Resource Service (NIRS) : http://www.nirs.org/reactorwatch/accidents/fortcalhoun.htm

    La centrale nucléaire de Fort Calhoun (Nebraska), composée d’un réacteur de 500 MW, est actuellement4df8ad3fac74f.image.jpg menacée par les inondations causées par le débordement du Missouri.

    Cette centrale est à l’arrêt depuis le 9 avril pour rechargement de combustible. L’opération est terminée, un tiers du combustible ayant été renouvelé, mais elle n’a pas encore redémarré. Les piscines de combustibles contiennent actuellement environ 670 tonnes de combustible usé, pour une radioactivité de 100 millions de curies (aux Etats-Unis, depuis 1992, le combustible usé reste stocké sur les sites). Le césium 137 (radioélément d’une demie-vie de 30 ans, connu pour causer des lésions aux viscères) représente 40 % de cette radioactivité. Ce seul réacteur contiendrait donc plus de Césium 137 dans ses déchets que ce qui a été relâché par les quatre réacteurs de Fukushima Daiichi jusqu’ici.

    Le site est actuellement en alerte maximale, étant encerclé par les eaux à la suite d’une crue du Missouri. La centrale est en effet située à 1004 pieds (environ 306 mètres) au-dessus du niveau de la mer. Selon la Nuclear Regulatory Commission, le niveau des eaux au 15 juin était de 1005 pieds et 7 pouces au-dessus du niveau de la mer, et pouvait atteindre 1006 pieds et 4 pouces dans les prochains jours.

    Par ailleurs, deux autres évènements se sont produits ces derniers jours :
    - le 7 juin, un incendie dans une armoire électrique a privé le site d’alimentation électrique, et donc privé les piscines, qui contenaient du combustible encore chaud, de refroidissement pendant 90 minutes.
    - le 13 juin, un rejet d’eau depuis la centrale dans le Missouri s’est produit, au rythme de 105 gallons (environ 397 litre) à la minute, pendant une durée indéterminée. Il n’est pas possible de savoir si cette eau, qui provenait du bâtiment administratif, était irradiée.

    Nous ne pouvons pas fournir plus d’informations pour le moment et vous invitons à consulter la page du NIRS : http://www.nirs.org/reactorwatch/accidents/fortcalhoun.htm

    Plus encore que la submersion des piscines, le risque est bien que l’eau n’endommage les systèmes de refroidissement et d’alimentation électrique de la centrale.

    Un tel scénario n’a malheureusement rien d’exceptionnel...

    Ainsi, lors de la fameuse tempête de 1999, à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) une forte inondation a également touché une partie des bâtiments, mettant hors d’usage plusieurs dispositifs du système de refroidissement, avant d’atteindre la moitié des pompes. Pendant quelques heures, la sûreté du réacteur n°1 n’a plus reposé que sur deux pompes. Du fait de la crainte du "bug de l’an 2000", les techniciens de la centrale étaient sur le pied de guerre et la catastrophe a pu être évitée de justesse... mais si de telles conditions n’avaient pas été réunies, ou si la marée avait été plus forte, on aurait pu craindre une défaillance totale des systèmes de refroidissement, pouvant potentiellement mener à la fusion du coeur (1).

    Une partie des centrales nucléaires françaises sont situées le long de fleuves sujets à de grandes crues (comme la Loire). La centrale de Gravelines, dans le Nord, est construite sur un polder, à proximité d’un réseau de canaux (2). Du fait des changements climatiques, les phénomènes extrêmes (tempêtes, fortes pluies) pourraient voir leur fréquence et leur amplitude s’accroître. Il est donc urgent de sortir du nucléaire, avant que de tels phénomènes ne provoquent un accident grave sur nos centrales.

    (1) Le Blayais dans la tempête ou merci au bogue de l’an 2000, in Nucléaire : le déclin de l’empire français, Les Cahiers de Global Chance, 2011

  • Cruiser étendu au Colza : le ministre défie le Conseil d’Etat

     

     

    Communiqué de presse de L'Union Nationale de L'Apiculture Française

     

     Le ministre de l’agriculture vient d’étendre l’autorisation du Cruiser au colza alors que le Conseil d’Etatunaf_sansPlume.jpg a déjà annulé des autorisations qui avaient été délivrées en 2008 et 2009 et qu’il se prononcera dans les prochains mois sur l’annulation de l’AMM délivrées pour les années 2010 et 2011.
    L’Union Nationale de l’Apiculture Française s’indigne une fois de plus d’un manque de respect de la législation.
    Cette décision est d’autant plus regrettable que le colza restait une des rares cultures non traitées d’un attrait majeur pour nos colonies d’abeilles. Après les quatre autorisations successives de mise sur le marché du Cruiser sur le maïs (de 2008 à 2011) et malgré l’annulation des autorisations de 2008 et 2009 par le Conseil d’Etat en février dernier, le Ministère de l’agriculture vient donc de délivrer une nouvelle autorisation de mise sur le marché à Syngenta pour un nouveau Cruiser pour le traitement des semances de colza.
    Autorisé en mai 2011 par le Ministère de l’agriculture sur un avis favorable de l’ANSES d’octobre 2010 (seulement publié aujourd’hui), le « Cruiser OSR » contient trois substances actives : le thiaméthoxam (un insecticide), le fludioxonil et le métalaxyl-M (tous deux des fongicides).
    Le thiamethoxam, est à l’origine de cas avérés d’intoxication d’abeilles. Son autorisation sur le colza, plante très visitée par les hyménoptères, est gravissime pour l’avenir du cheptel apicole français.
    Olivier Belval, président de l’UNAF, déclare : « C’est un nouveau coup porté à nos abeilles. Nous constatons avec dégoût le désintérêt du Ministère pour notre cause et nous redoutons un printemps silencieux dans les plaines de colza»

    images?q=tbn:ANd9GcQYPdRIUCJ5It3V1pgwB9W1TzUXIEOk9sY38LAqHU_G4D9QEup2&t=1Les populations d’abeilles domestiques ou sauvages ne cessent de décroître et pourtant, elles sont indispensables à la survie de milliers d’espèces de plantes à fleurs cultivées et sauvages.
    Olivier BELVAL déclare : « Nos abeilles sont de véritables sentinelles de l’environnement : lorsque celui-ci se trouve dégradé par des pratiques agricoles contestables, leur déclin alerte immédiatement les apiculteurs qui en ont la garde.
    Ces derniers agissent alors en véritables lanceurs d’alerte face à un péril qui menace les mille espèces d’abeilles sauvages qui elles aussi disparaissent sans que personne ne s’en émeuve. »

  • Niveau 7

    En avril dernier, les autorités japonaises ont classé l'accident nucléaire de Fukushima au niveau 7, soit le plus élevé sur l'échelle de gravité.

     

    Certains ont été surpris de cette décision, car l'accident paraissait moins grave que celui de Tchernobyl.

    Ce niveau 7 correspond à une contamination majeure ("rejet majeur de matières radioactives"  avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement"). A cette époque les autorités française mettait la catastrophe au niveau 6, minimisant les conséquences.

    Les autorités japonaises viennent de publier des chiffres qui confirment la gravité de l'accident, et les risques d'aggravation de la situation qui persistent. Voici des extraits  de l'article du Parisien.fr

    Le rapport du gouvernement japonais rendu public mardi concède que le combustible est entré en1385073_fukushima-centrale-le-24-mars-afpho_640x280.jpg fusion dans les réacteurs 1, 2 et 3.

     
    Il est d'ailleurs «possible» qu'il ait percé la cuve après que le combustible se soit accumulé au fond des enceintes de confinement qui entourent les cuves. Toutes ces données restent toutefois des suppositions, les techniciens n'ayant pas la possibilité de voir l'état réel de l'intérieur des réacteurs.

    Les rejets dans l'atmosphère et dans la mer ont été sous-estimés :

    L'agence de sûreté nucléaire a, de son côté, multiplié par deux son estimation de la quantité de particules radioactives émises dans l'atmosphère pendant la première semaine suivant l'accident de Fukushima. Elle pense que 770 000 terabecquerels se sont échappés des réacteurs endommagés et non pas 370 000 terabecquerels comme cela avait été estimé auparavant. A titre de comparaison, 5,2 millions terabecquerels avaient été relevés à Tchernobyl. 

    Tera est un préfixe utilisé pour les très grandes mesures : ainsi en informatique on est passé pour la contenance des disques durs des megaoctects aux gigaoctects et maintenant aux teraoctects . Le saut de l'un à l'autre multiplie par mille le nombre mesuré, mega correspondant déjà à un million d'unités.
    Donc on sait maintenant deux choses : la catastrophe a été plus grave qu'anoncée au départ, et comme rien n'est encore sous contrôle, la situation est ou risque de devenir encore plus grave.
    Mais ne craignez rien braves gens, le nucléaire français est le plus sécurisé du monde.
  • L'Europe condamne la France pour insuffisance de protection Grand hamster

     

     

     

    Un exemple particulier mais représentatif du dédain avec lequel les questions écologiques sont traitées par le gouvernement actuel.

    Dossier repris du site de FNE

     

     

    La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de confirmer ce que dénoncent France Nature Environnement et Alsace Nature depuis plusieurs années : les mesures mises en œuvre par la France pour éviter la détérioration ou la destruction des habitats du Grand Hamster étaient insuffisantes. France Nature Environnement et Alsace Nature voient dans cette décision une possibilité d’enclencher à présent une dynamique plus favorable pour l’espèce, à la condition que la France change réellement ses pratiques.

    Un rongeur au bord de l’extinction

    En France, le Grand hamster est uniquement présent en Alsace. Longtemps exterminé pour les dégâts grandhamstervieujean.jpg?mask=530x300qu’il causait aux cultures, l’espèce se trouve à présent au bord de l’extinction. L’agriculture intensive, l’urbanisation galopante et les infrastructures de transports qui cloisonnent ses territoires ont eu raison des derniers noyaux de population : alors que l’espèce était présente dans une centaine de communes en 1997 elle n’est plus présente aujourd’hui que dans 25 communes de la région, non connectées entre elles et avec des densités extrêmement faibles.

    La France tiraillée entre protection et aménagements

    Après plusieurs avertissements adressés à la France, la Commission européenne, peu convaincue par la stratégie choisie pour sauver l’espèce, avait décidé fin juin 2009 de saisir la Cour européenne de justice. Maurice Wintz, président d’Alsace Nature explique : « La France s’est entêtée à poursuivre une stratégie en trois actes : relâcher des hamsters élevés en captivité, autoriser des aménagements et des routes qui détruisent ses habitats et poursuivre l‘industrialisation des milieux agricoles tout en disposant de-ci de-là quelques mesures agri-environnementales, cela ne peut pas fonctionner ! ». Il poursuit : « Les projets ou aménagements réalisés sur l’habitat naturel des hamsters ont été nombreux : le TGV Est, un complexe cinématographique, des zones pavillonnaires, le tout accompagné ailleurs de pratiques agricoles défavorables à l’espèce. Or, sans la conservation d’un vaste territoire agricole compatible avec la biodiversité, il n’y a aucun espoir. »

    Une décision électro-choc ?

    La Cour relève dans sa décision que les mesures de protection du Grand hamster étaient insuffisantes en 2008. FNE et Alsace Nature précisent que les mesures actuelles ne sont guère plus favorables. « L’État doit revoir complètement sa vision du problème, complète Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, il doit appliquer le principe qui veut que lorsqu’un projet d’aménagement impacte une espèce protégée, a fortiori une espèce au bord de l’extinction, il faut en priorité éviter de porter atteinte aux habitats et à l’espèce en recherchant d’autres solutions. Or, l’État continue de céder à la pression des aménageurs, et pour preuve les autres projets encore à venir dont le Grand contournement Ouest de Strasbourg. La simple compensation des habitats détruits ne suffira pas ! ». Alors que la France vient de lancer les travaux pour une nouvelle stratégie nationale pour la Biodiversité et que l’Etat se lance dans la rédaction d’un troisième plan de sauvegarde de l’espèce, les associations espèrent que la décision de la Cour de justice servira d’électro-choc.

    Les associations prêtes à faire des propositions

    Même si la situation est particulièrement critique pour le Grand hamster, FNE et Alsace Nature estiment qu’il est encore possible de sauver l’espèce. Les discussions doivent reprendre autour du document cadre « Pour la mise en œuvre de la préservation du Grand Hamster et de son milieu particulier » signé par chacun des acteurs. Grâce à cette gouvernance locale que les associations veulent réelle cette fois-ci, il faut trouver dans la plaine alsacienne, les 240 000 ha de zones noyaux et de corridors qui permettront de sauver l’espèce.

  • Energie renouvelable dans les Ardennes avec l'ALE

    Les Ardennes et l'Argonne peuvent aussi fournir de l'énergie renouvelable. L'Agence Locale de l'Energie fait visiter le site de la centrale de Chatel-Chéhéry.

     

    Dans le cadre de l’exposition organisée avec l’association "les Moulins des Ardennes",
    l’Agence Locale de l’Energie des Ardennes organise exceptionnellement une visite de

    La centrale hydroélectrique de Chatel-Chéhéry,
    ce samedi 11 juin à 14H

    CHATEL1-c3ec8.jpg

     

     

    (Réservation obligatoire, notamment pour des questions de sécurité).
        Cette visite a pour but de mettre en avant la possibilité d’aménager un site tout en préservant la continuité écologique des cours d’eau.


    Le barrage de Châtel-Chéhéry a été construit au début du XIXème siècle, restaurant le seuil qui jadis créait la chute des Forges, qui apparaît sur la carte de Cassini (XVIIème siècle). L’aménagement est partiellement fondé en titre pour 55 kW, mais doit atteindre 450 kW de puissance à la fin de la rénovation du deuxieme groupe.

    La centrale de Chatel-Chéhéry, gérée par la SHEMA, est un bon exemple local d’actions qui peuvent être menées sur une centrale hydroélectrique pour préserver au maximum la vie aquatique tout en augmentant la puissance et l’efficacité de l’installation.

    Parmi les points les plus marquants :
    • la réalisation d’une rivière artificielle (passe à poisson naturelle) pour favoriser la montaison des poissons (truite);
    • la mise en place d’un exutoire de surface pour leur dévalaison;
    • la diminution de l’espace entre les barreaux des dégrilleurs pour limiter la mortalité des poissons...

    Pour participer à cette visite de site, nous vous invitons à vous inscrire auprès de la vitrine du Conseil Général des Ardennes,
    en appelant le 03 24 56 06 08.