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écologie - Page 254

  • Bure, petit festival contre la grosse poubelle, 2ème édition

    17 et 18 septembre 2011

    Bonnet (sud-meuse)

    plan-route.png


     

     

    C'était bien l'année dernière alors on remet ça !

    Les chapiteaux vont refleurir à Bonnet.


    La 2ème édition du petit festival contre la grosse poubelle nucléaire propose information indépendante sur le nucléaire et le projet de Bure, des spectacles de cirque ou théâtre, des concerts et plusieurs stands d'info.

     

     

    L'objectif est toujours d'informer les populations, surtout locales, sur les réalités du projet de Bure, tout en proposant un évènement culturel de qualité, 100% indépendant !

     


     

    Entrée à prix libre 

    affbonnet.jpg


  • Bagot reçoit des tonnes de gravats.

    Bagot, écart de Savigny, vient de recevoir une très grosse quantité des gravats en provenance de la démolition des immeubles de la rue de l'Agriculture, propriété de l'office HLM.

     

    Ce lieu n'a pas le statut de décharge autorisée, et on peut s'étonner de retrouver une telle quantité de gravats déposés en bordure de route, le long de la vallée de l'Aisne. Le long de la route qui va à Monthois, le tas s'étale sur plusieurs dizaines de mètres et atteint une hauteur qui le fait voir de loin Picasso Bagot 08.2011 049.jpgmagré la haie d'arbres située devant.  La composition exacte de ce dépôt est difficile à connaître, mais il existe bien une réglementation à ce sujet.

     

    Les voisins ne semblent pas réagir pour le moment. Pourtant, en 2007 la 2C2A envisageait de construire une aire d'accueil pour les gens du voyage à cet endroit précis. Et les réactions du voisinage avaient été vives et immédiates. La presse locale rapportait les propos suivants :

    " la moins value pour le coin, alors qu'on nous prône le tourisme et l'embellissement."

    "Le mois dernier, le conseil municipal de Savigny avait ainsi refusé le projet à l'unanimité (moins une abstention). D'autant que le hameau de Bagot constitue l'unique endroit susceptible d'accueillir un nouveau lotissement. L'utilisation du terrain bloquerait toute possibilité de développement de la commune".

     

    Doit-on en conclure que les projets de lotissement et de développement sont tombés à l'eau ? Que l'embellissement du territoire n'est pas remis en cause par ce tas géant ?

    Que ce soit pour l'aire d'accueil des gens du voyage ou pour le projet de barrage sur l'Aisne, les habitants de Savigny se sont manfestés rapidement. On ne saurait tarder à entendre leur réaction.

  • Visitez Chooz, si vous avez le bon profil .

    Le tourisme industriel est un secteur en plein essort.

     

    Les sites industriels attirent de nombreux visiteurs, et en profitent pour faire la promotion de leur activité.

    Ainsi les centrales nucléaires, dont celles de Chooz, organisent de telles manifestations où l'information est à sens unique.

     

    Edf  met sur pied une journée de l'industrie électrique en septembre, voici sa présentation sur son site :

    Les 17 et 18 septembre 2011, EDF lance les premières Journées de l’industrie électrique EDF et vous accueille sur ses sites de production.

    Accéder à une centrale vous permettra de découvrir ce qui se passe de l’autre côté de vos prises électriques : Comment est produite l’électricité ? Quels sont les métiers qui y concourent ? Quelles sont les exigences de sûreté ?

    chooz11.jpgVous aurez l’occasion de découvrir les types de production les plus importants en France : le nucléaire, le thermique à flamme, l’hydraulique ainsi que des sites éolien, photovoltaïque et un site de recherche et développement d'EDF.

    Bien entendu, une centrale de production électrique n’est pas un lieu comme les autres. Des protocoles de sécurité très stricts s’y appliquent, d’autant plus que la plupart des sites que vous visiterez seront en fonctionnement lors de votre passage. Pour vous accueillir, EDF va vous ouvrir une partie de ses installations, sans nuire à sa priorité industrielle : la sécurité.

     

    Parmi les sites proposés, une vingtaine de centrales nucléaires et deux sites consacrés aux "énergies nouvelles". Pour EDF, le vent cela vient juste de sortir, et le soleil est né il y a peu de temps. Cette dénomination, et le peu de sites proposés, montrent bien le peu d'intérêt d'EDF pour ces énergies alternatives.

    Comme l'indique le site EDF, il faudra s'inscrire au préalable, ce qui permettra d'écarter les trublions éventuels.

    Cette mésaventure vient d'arriver aux écolos belges, qui tiennent leur université d'été de l'autre côté de la frontière, à quelques kilomètres de la centrale. Voici ce que nous apprend le site de la radio télévision belge :

    La traditionnelle "université d'été" à la sauce verte propose une cinquantaine de formations et activités de toutes natures touchant à des sujets aussi divers que la Chine, les agrocarburants, le nucléaire, l'édition de tracts, l'apprentissage de la négociation, la photographie lente, la cueillette des champignons, la philosophie... et même le football.

    Le domaine de Massembre qui accueille ces Rencontres est assez curieusement situé à quelques kilomètres de la centrale nucléaire de Chooz (France), dont on peut apercevoir le panache de fumée blanche. Qui plus est, une trentaine de participants iront la visiter lundi après-midi.

    "Mieux vaut connaître ce que l'on critique", commente-t-on chez Ecolo. 

    Mais les responsables français de la centrale ont écarté trois candidats à la visite pour raison de sécurité, a indiqué la co-présidente du parti, Sarah Turine. L'un d'eux serait un militant de Greenpeace.


    Edf aurait-elle accès à des fichiers policiers ?

  • Japon : 3/4 des centrales nucléaires ne sont plus en service

     

    La catastrophe de Fukushima a  directement détruit quatre centrales nucléaires.

     

    La situation est loin d'être sous contrôle, et la contamination de l'environnement continue.

    Le tsunami a remis en question la nécessité des centrales nucléaires, qui sont au nombre de 54. Elles se situent toutes au bord de mer, le Japon n'ayant pas de grands fleuves pouvant assurer le refroidissement. De plus le pays a une densité de population importante, et les centrales sont donc proches de concentrations urbaines.

    Toutes les centrales doivent subir un test de résistance aux catastrophes naturelles (il n'est jamais trop tard !), et beaucoup sont en situation d'arêt pour maintenance, sans certitude de redémarrer un jour. Sur la carte ci-dessous, seules les unités marquées en orange sont opérationnelles.

    appendix-for-aug-11th-issue-reactor-status-3.jpg

    Les collectivités locales et le gouvernement central réfléchissent à une sortie du nucléaire, avec un équipement qui est du même niveau que celui de la France.

    Une sortie rapide du nucléaire est donc possible, et l'exemple concret du Japon montre qu'une grande puissance ne retourne pas à la bougie en se passant de 73 % de son électricité nucléaire.

    Pour plus de détail sur la situation japonaise, voir l'article de Greenpeace

  • Gaz de schiste : les industriels ne baissent pas les bras

    Malgré le vote d'une loi le 30 juin dernier, les propriétaires de permis d'exploitation de gaz de schiste n'abandonnent pas si facilement .

     

    caricature-gaz-de-schiste-25d0d29.pngLa loi interdit la technique de fracturation hydraulique, mais elle ne définit pas de manière très précise ce que recouvre ce terme. Ainsi les exploitants pourraient utiliser un gaz ou un autre liquide que l'eau pour fractionner les roches qui contiennent du gaz.

    C'est un peu comme si on interdisait la vente de bouteilles d'alcool après 22 heures, et que certains mettaient en vente de l'alcool en briques alimentaires. C'est jouer sur les mots et sur l'imprécision voulue ou pas du texte de loi.

    Rappelons que des permis ont été délivrés, et que de très gros enjeux financiers sont présents.

    L'Argonne est potentiellement concernée par sa conformation géologique, et la vigilance s'impose.

    Pour plus de détails sur les techniques "alternatives" à la fracturation hydraulique, voir le site novethic

  • Marée noire en Mer du Nord : Shell ne dit rien

    Communiqué de Greenpeace

     

    Au moment où nous écrivons, Shell s’efforce de contenir une fuite provenant d’une conduite d’écoulement de la plateforme Gannet Alpha, à 180 kilomètres à l’est de la ville écossaise d’Aberdeen. Cette fuite serait déjà, selon les premières analyses, le pire cas de marée noire dans les eaux britanniques depuis plus d’une décennie. Face à cette catastrophe, Shell a choisi de se complaire dans un greenwashing des plus osés, requalifiant la marée noire de « pétrole brillant », et ne donnant absolument pas d’information sur l’accident.

    L’oléoduc a commencé à fuir mercredi 10 août; Shell ne le confirmant publiquement que le … vendredi !GP0NKZ_layout_edit.jpg Cela fait donc une semaine, mais nous manquons encore d’informations pour évaluer l’ampleur des dégâts. Shell n’a pas confirmé combien de pétrole s’était échappé (même si cette quantité est évaluée à plus de 200 tonnes c’est à dire plus de 1300 barils, par la compagnie elle-même ) et le géant pétrolier assure au public que la fuite est « sous contrôle »… alors que selon de nombreux rapports, le pétrole continue de se répandre de la plate-forme Alpha Gannet.

    Shell reste dans le flou total

    Alors qu’un deuxième point de fuite a été évoqué par le directeur technique des activités d’exploration et de production de Shell en Europe lui même, la compagnie maintient que tout est sous contrôle. Or, de son propre aveu, la compagnie demeure incapable d’identifier la cause de la pire marée noire à toucher la mer du Nord en dix ans, la porte-parole de Shell, Sally Hepton, a indiqué mercredi 17 août que la compagnie pétrolière tente toujours de repérer et de colmater la fuite.

    Voir les communiqués de la compagnie sur la crise

    Cette nouvelle catastrophe pose une fois encore la question de la fiabilité des installations offshore en Mer du Nord. Le forage en mer du Nord est régulièrement présenté comme une absolue référence en matière de règlements de sécurité, et les responsables politiques britanniques n’ont cessé de soutenir que le risque d’un « Deepwater Horizon » au Royaume-Uni était extrêmement faible. En fait, ce risque a été considéré comme tellement minime que les compagnies pétrolières, (BP notamment ), ont décidé de ne pas le prendre en compte dans leurs projets.
    Le fait que les accidents peuvent évidemment survenir et surviennent !

    Les inquiétantes ambitions des pétroliers en Arctique

    Les événements actuellement en cours en mer du Nord sont également inquiétants sur un autre point : Shell est parmi les entreprises qui cherchent à se lancer dans la course au forage à risque dans l’Arctique. Et si Shell ne peut empêcher une marée noire dans l’ »ultra sûre » Mer du Nord, nous devons nous demander comment la compagnie compte gérer un accident similaire en Arctique, où les conditions extrêmes signifient que tout déversement de pétrole serait quasiment impossible à nettoyer?

    L’ Arctique, un des derniers endroits protégés de la planète, est l’habitat d’oiseaux et de mammifères marins uniques au monde. Mais la région Arctique renfermerait 90 milliards de barils de pétrole qu’il est techniquement possible de récupérer, dont 84 % se trouvent en mer. Une marée noire y aurait des conséquences fatales.
    Les dangers de l’exploitation pétrolière en Arctique sont immenses. Il faudrait bien plus de temps à une marée noire pour se dissiper dans des eaux proches d’un état de glace que dans des eaux plus tempérées. Températures glaciales, conditions climatiques extrêmes et éloignement géographique constituent de sérieux obstacles aux interventions de dépollution. De plus, la présence de nappes d’hydrocarbure dans les eaux arctiques serait synonyme d’empoisonnement pour un écosystème marin unique au monde. Les industriels sont incapables de garantir qu’une marée noire ne surviendra pas, et leurs plans d’intervention en cas de catastrophe restent largement inadaptés.

    Hasard du calendrier, Shell tient en ce moment même un « chat » sur internet sur ce sujet intitulé : « Développer les ressources en Arctique de manière sûre et responsable »…

    Espérons que les questions seront nombreuses car nous ne pouvons pas laisser l’Arctique, l’un des derniers territoires sauvages de la planète, aux mains des pétroliers avides d’or noir !

  • Nicolas Hulot prend de la distance

    L'échec de Nicolas Hulot à la primaire des Verts s'explique par de multiples facteurs.

     

    Parmi ceux-ci, son engagement très récent au sein du parti est certainement une des raisons les plus marquantes.

    640196_french-environmental-activist-hulot-gestures-during-news-conference-in-nantes.jpgIl est difficile de se faire reconnaître comme le porte-parole d'un groupe que l'on vient de rejoindre,et pas aisé de prendre ses marques dans ce nouveau cadre.

    Battu par Eva Joly,il a manifestement assez mal pris sa défaite.

    Il explique maintenant qu'il prend un certain recul, et même s'eil n'attaque pas Eva Joly, son soutien est pour le moins très mesuré.

    Voici un extrait de sa lettre d'explication :

    "Conscient d'être aujourd'hui plus un facteur de division et de dispersion médiatique que de rassemblement j'ai décidé de prendre une distance bienveillante avec Europe Ecologie les Verts sans pour autant renoncer à mon engagement politique. C'est la raison pour laquelle je n'irai pas à l'université d'été d'EELV afin que chacun librement puisse se concentrer sur le fond et sur les propositions.

    Je souhaite qu'Eva Joly puisse sereinement lancer et mener sa campagne et développer son programme.

    La politique a besoin de cohérence et non d'union forcée. Si nous avons des objectifs communs j'observe que les modalités et l'esprit pour les atteindre divergent. J' espérais une autre pratique de la politique je n'ai pas été entendu. Cette confusion nous rend moins audible sur l'essentiel: l'avenir de l'humanité."