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écologie - Page 251

  • Nucléaire : 45 des 54 réacteurs japonais arrêtés

    Il y aura bien un avant et un après Fukushima, en particulier au Japon.

     

    L'accident de Tchernobyl en 1986 avait fortement marqué les esprits, mais avait eu assez peu de conséquences réelles sur le développement de l'implantation de centrales nucléaires. Pourtant, après la catastrophe de Three Mile Island en 1979, c'était le deuxième accident majeur dans une centrale. On avait la preuve que cela était possible et survenait à une fréquence beaucoup plus élevée que celle annoncée par les concepteurs.

    La catastrophe de Fukushima de cette  année 2011 survient dans un cadre un peu différent : un pays hautement développé et nucléarisé, où les centrales sont toutes situées en bord de mer, et avec une forte densité de population.

    La gestion des conséquences a été et reste loin d'être exemplaire : contamination sous-évaluée, dégâts difficiles à expertiser, communication non maîtrisée,...

    Les Japonais sont donc devenus très méfiants sur le sujet et on les comprend. Actuellement 45 des 54 réacteurs du pays sont à l'arrêt.

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    Ils ont été stoppés par précaution ou pour des opérations de maintenance. Mais leur redémarrage nécessite l'accord des autorités locales. Et les maires mettent leur veto à cette remise en route, sans que le gouvernement n'exerce de pression forte dans le sens contraire.

    A ce rythme, l'ensemble du parc nucléaire japonais sera stoppé dans quelques mois, une sortie encore plus rapide que celle de l'Allemagne ou de la Suisse. Il reste un grand défenseur pour les centrales nucléaires, notre actuel président, pour qui Fukushima n'est pas un accident nucléaire mais la conséquence d'une catastrophe naturelle (le tsunami). Il est vrai que le 11 septembre 2001, New York n'a pas vécu un attentat, c'était une collision d'avions contre des immeubles.

     

  • Soutenez des projets EnR citoyens avec Energie Partagée


    L’association Energie Partagée, par le biais d’un fonds d’investissement, participe au financement de projets citoyens dans les énergies renouvelables. En abondant ce fonds, vous contribuez directement au développement de moyens de production d’énergie alternatifs et démocratiques.


     

    L’ association Energie Partagée, dont l’ALE 08 est membre fondateur et assure la présidence actuellement, a été créée en 2010 pour promouvoir le concept d’énergie citoyenne et aider au développement de projets citoyens de production d’énergie renouvelable ou de maîtrise des consommations d’énergie. A la différence des projets participatifs, simplement ouverts à l’investissement, les projets citoyens s’articulent autour de quatre critères fondateurs : une finalité non spéculative, un ancrage local, le respect de l’environnement et une gouvernance démocratique et transparente. Ces critères garantissent une réappropriation des moyens de production de l’énergie avec un objectif de service à la collectivité. Les projets sont ainsi élaborés dans la concertation et la transparence. Quelle que soit sa forme juridique retenue, la société de production doit être détenue majoritairement par des investisseurs locaux (particuliers, associations, entreprises, collectivités, ...).

    Energie Partagée a mis en place un fonds citoyen d’investissement qui peut-être sollicité par les porteurs de projets pour compléter leur capital. Ce fonds, abondé jusqu’à récemment par des investisseurs avertis (acteurs de l’énergie et de l’économie solidaire), est aujourd’hui accessible à tous, depuis l’obtention d’un agrément de l’Autorité des Marchés Financiers (Visa AMF n°11-417 du 19 septembre 2011). Ainsi, tout un chacun peut prendre des parts et contribuer au renforcement du fonds citoyen d’investissement. Dans un souci d’ouverture, la part unitaire a été fixée à 100 €. La prise de part peut se faire sur l’ensemble des projets ou cibler un projet en particulier. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : Energie Partagée.

    Une dizaine de projets sont actuellement à l’étude, dont le projet photovoltaïque de la "Moscova" à Sedan (420 panneaux sur 800 m2 de toiture pour une puissance cumulée de 99,9 kWc). La SCIC Enercoop Ardennes-Champagne est porteur de ce projet. (photomontage ci-dessous)

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    Historiquement, le rôle de l’ALE 08 dans la dynamique citoyenne trouve son origine dans l’implication de la communauté de communes des Crêtes Préardennaises sur le thème de l’éolien, au début des années 2000. Soucieuse de garder la maîtrise de l’aménagement de son territoire et de l’exploitation de ses ressources, cette collectivité a contribué à plusieurs programmes de recherche pour la mise en oeuvre de l’implication locale et citoyenne. Le manque de capital pour l’investissement s’est révélé être un écueil majeur à la réalisation des projets. Ce constat, partagé par d’autres acteurs des énergies renouvelables en région, a conduit à la création du fonds citoyen d’investissemnt Energie Partagée Investissement.

  • Concours des maisons fleuries : vivement le printemps

    Ce jour s'est déroulée la remise des prix pour le fleurissement 2011 de la ville de Vouziers.

     

    maisons fleuries, concours,vouziersLes photos des réalisations de l'année défilaient sur un écran, nous faisant regretter la belle saison et souhaiter son retour au plus vite. Pour les jardiniers amateurs, il n'y a pas de période totalement morte, le résultat espéré en 2012 se prépare dès maintenant.

    De nombreux Vouzinois étaient présents dans la grande salle de l'hôtel de ville, où la cérémonie se déroulait sous la conduite du Maire et de Françoise Busquet, adjointe déléguée.

    Nous ne reprendrons pas tout le palmarès, voici le nom des plus remarqués par le jury communal :

     

    4 FLEURS

    Catégorie 1 : maisons avec jardin donnant sur rue

     

    Mme BERTRAND Maryline 56, rue de Condé

    Mr et Mme GEANGOULT Hubert 4, Cour Gräfenroda

    Mr et Mme HEREN Pierre 19, rue Roland Garros

    Mr et Mme MENART Marc 2, rue du Grand Châtelet

    Mr et Mme PAYOT Robert 19, rue Verte

    Mr et Mme PIEKAREK Patrice 52, rue de Condé

    Mme ROUY Nicole 2, rue des Campanules

    Mr et Mme THIERY Daniel 38, rue Verte

     



    Catégorie 2 : Façades

     

    Mme BESANÇON Jocelyne 9, rue de Condé

     

    maisons fleuries, concours,vouziers


  • Assemblée générale d’Avenir d’Argonne à Clermont en Argonne

    Voici un compte-rendu de cette AG qui s'est tenue ce week-end.

     

    La matinée de ce samedi 26 novembre a été riche et bien remplie pour les 150 membres de l’association « Avenir d’Argonne » qui ont participé à l’Assemblée générale ordinaire de leur association présidée par Olivier Aymont toujours aussi enthousiaste !

    AG PNR Argonne 11.2011.JPGDepuis 2009, Avenir d’Argonne travaille au projet de création d’un parc naturel régional d’Argonne. L’objectif est ambitieux. Il exige beaucoup d’études et donc de travail. Olivier Aymont rappela dans son rapport moral que le projet de PNR constituait un formidable outil de développement pour l’Argonne. Il doit fédérer toutes les ressources, toutes les intelligences, toutes les compétences du territoire pour l’élaboration d’un projet de développement durable. « Le PNR ne s’impose pas, il se partage », par cette formule le Président résumait parfaitement l’esprit de la démarche engagée. Le rapport d’activités témoignait du travail accompli par les commissions patrimoine et territoire tout au long de l’année 2011 . Les premières orientations vers une Charte pour l’Argonne ont été formalisées. Elles constituent trois axes principaux :

    -préserver et valoriser le patrimoine argonnais sous toutes ses formes

    -favoriser le maintien des activités agricole en lien avec le territoire et favoriser une agriculture durable

    -mettre en œuvre l’éco valorisation de la ressource forestière

    Tout au long de 2012, la Charte va s’enrichir à travers une démarche partenariale que devrait piloter un chargé de mission dont l’embauche devient une priorité. Trois témoignages d’acteurs de terrain ont montré à l’assistance que des pistes sont déjà ouvertes en Argonne pour un développement durable. Le PNR devra s’en inspirer et les enrichir. Une universitaire vint présenter le rôle et les missions du comité scientifique qui accompagnera la démarche de projet de création du PNR.

    Le projet de budget 2012 prévoit le financement et le fonctionnement d’un poste de chargé de mission Yves Gorgeu - gauchet et Olivier Aymont.JPGpar deux subventions à hauteur de 27500 euros des deux régions Lorraine et Champagne-Ardenne.

    Des Ardennais ont été élus membres du conseil d’administration : Claude Ancelme, maire de Vouziers Frédéric Courvoisier adjoint ainsi que Francis Potron, maire de Bar les Buzancy. Il n’empêche que les Argonnais des Ardennes restent encore trop peu nombreux au sein de l’association « Avenir d’Argonne » et c’est vraiment dommage ! Que dire, que faire pour les convaincre que la démarche en cours est constructive, enrichissante, vitale pour l’Argonne ?

    A l’issue de l’assemblée générale, après quelques interventions de responsables des collectivités locales les plus importantes et un court débat avec l’assemblée, Yves Gorgeu, directeur d’études à Mairie-Conseil fit un brillant exposé présentant l’histoire des parcs naturels régionaux depuis leur naissance en septembre 1966 et définissant en quatre messages « la marque PNR » :

    -le « Nous », parc : qui fait du parc un territoire et non une structure de gestion. Le Parc doit être une aventure humaine partagée largement par tous les citoyens .

    -la signature du parc pour un développement durable doit se décliner dans touts les projets du territoire, au niveau des communes, des pays, des intercommunalités mais aussi dans les initiatives privées.

    -le souci constant du développement durable au point que la Charte soit reconnue Agenda 21

    -agir pour l’harmonie paysagère du territoire, défendre en quelque sorte la beauté du Pays.

    Yves Gorgeu n’a pas dissimulé que la démarche de création d’un PNR d’Argonne sera longue et exigeante. En concluant la matinée, Olivier Aymont a invité à la mobilisation des Argonnais.

  • Gaz de schiste : Total Insiste

    Suite aux  fortes réactions des associations et des populations concernées, le gouvernement a abrogé les permis d'exploitation qu'il avait accordés pour l'exploitation des gaz de schistes.

     

    Ces hydrocarbures sont devenus "rentables" depuis l'augmentation des prix de l'énergie, et ils intéressent donc les grands groupes pétroliers. La seule technique utilisée (la fragmentation hydraulique) provoque des dégâts  écologiques considérables. C'est l'argument principal des opposants aux gaz de schistes, qui ont donc réussi à se faire entendre, suite à des mobilisations larges en particulier dans le sud-est.

    Total, le géant pétrolier ne baisse pas si facilement les bras. Il annonce qu'il va attaquer l'Etat, considérant que son offre de recherche et d'exploitation n'utilisait pas la méthode de fragmentation.

    Nous avions dénoncé à l'époque la faiblesse de la loi qui interdit une technique sans la définir précisément, ouvrant la voie à tous les contournements. C'est dans cette brèche que Total essaye de passer en force. Il affirme que son permis ne fait pas référence à la technique interdite. Mais celle-ci ne connaît pas d'alternative à l'heure actuelle, et Total n'explique de manière crédible la façon dont il pense s'y prendre.

    Ce dossier reste explosif du fait des sommes qui sont en jeu, et la vigilance reste nécessaire dans les mois et années à venir. Les associations ne s'y trompent pas, et n'ont pas baissé la garde depuis l'adoption de la loi interdisant la fragmentation hydraulique.

     

     

    pieges-geologiques-S-2.jpg

     

    Voici ce qu'écrit Total à ce sujet sur son site :

     

     

    Les gaz de schistes (« shale gas »)

    Il s’agit là de ressources de gaz naturel contenues dans des roches mères argileuses et très peu perméables. La combinaison de plusieurs techniques (forage horizontal, fracturation hydraulique) permet de créer artificiellement la perméabilité nécessaire pour produire le gaz. Les récents progrès ont conduit à une baisse des coûts des techniques utilisées, rendant ainsi cette approche économique, en particulier en Amérique du Nord.

    Partenaire de la compagnie américaine Chesapeake sur l’ensemble de ses permis dans le bassin du Barnett Shale (Etats-Unis) depuis 2009, nous avons étendu nos positions sur les gaz de schiste (shale gas) par l’acquisition de  permis d’exploration en Europe et en Argentine.

  • Le transport à haut risque de la France vers l'Allemagne avancé d'une journée

    Communiqué de presse commun  du réseau " Sortir du Nucléaire" avec SUD-RAIL

     



    Train+et+d%25C3%25A9chets+irradi%25C3%25A9s.jpgUn transport de déchets nucléaires extrêmement radioactifs va à nouveau traverser la France d'Ouest en Est, ainsi qu'une partie de l'Allemagne, exposant ainsi les populations et les agents SNCF au risque nucléaire. Initialement prévu ce jeudi 24 novembre, le départ du train depuis le terminal ferroviaire de Valognes est avancé d'une journée par AREVA et la SNCF pour tenter d'éviter la mobilisation d'ampleur, actuellement en préparation. Le convoi devrait donc quitter Valognes le mercredi 23 à 14h36. Les deux trajets envisagés par les autorités à partir d'Amiens restent inchangées, le convoi pourrait prendre la direction nord vers Arras ou la direction sud vers Reims. Onze conteneurs transporteront 301 fûts de déchets de très haute activité « retraités » à l’usine Areva de la Hague (Manche).


    Tchernobyl roulant : l’Europe à nouveau sous la menace d'un convoi nucléaire à haut risque

    L’inventaire officiel de radioactivité de ce transport s’élève à 3756,5 péta becquerels (Pbq), soit 3,75 milliards de milliards de becquerels de becquerels. A titre de comparaison, ce convoi transportera donc plusieurs fois la radioactivité émise lors de la catastrophe de Tchernobyl  Eparpillée dans l’environnement, la radio- toxicité potentielle  de ce convoi suffirait à empoisonner l’ensemble de l’espèce humaine


    Des protections insuffisantes pour transporter les déchets extrêmement radioactifs

    Les colis de déchets radioactifs vont être transportés dans des emballages blindés (les castors HAW 28 M) mais les exigences de sûreté de ce transport imposées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) sont notoirement insuffisantes pour résister aux hypothèses d’accidents et d’attaques les plus graves.

    Ainsi un déraillement du convoi radioactif dans un tunnel à deux voies, suivi d’une collision par un traincastoraffichetravailFiniLeger.jpg chargé de matières inflammables qui prendrait feu, pourrait conduire à la dispersion des déchets radioactifs . Un feu d’hydrocarbures atteint près de 1 200°C en une vingtaine de minutes ; dans un tunnel, il peut monter jusqu’à 1 600°C et durer des heures. Or l’emballage des déchets vitrifiés est conçu pour résister à un feu de 800°C pendant 30 minutes. De même les emballages ne résisteraient pas à certaines attaques terroristes ou à un crash d'avion de ligne. Enfin, ce convoi doit s’arrêter plusieurs fois sur des triages dont l’état des voies de service est l’occasion de nombreux déraillements. Ce convoi dépassera les 2000 tonnes et un écartement de voie n’est pas à exclure. Loin de vouloir être alarmistes, nous pensons que ces hypothèses doivent être envisagées puisque pas moins de 5 % des accidents sont plus graves que les scénarios envisagés et que la catastrophe de Fukushima a démontré que l’impensable pouvait arriver.

    Des travailleurs SNCF dangereusement exposés

    Une fois de plus, sur ce convoi, ni les conducteurs, ni les agents de manœuvre ne seront équipés de dosimètres individuels, contrairement aux forces de police présentes dans le train. Avec ce transport très hautement radioactif compris dans les 500 trains de déchets radioactifs qui traversent la France chaque année, les cheminots sont réellement exposés et pour certains peuvent dépasser la dose limite annuelle. Tant que la SNCF ne fera pas une réelle évaluation des risques, le syndicat SUD-Rail appelle tous les agents pouvant intervenir sur ce train à exercer leur droit de retrait.

    Un transport sans assurance réelle

    Si la radioactivité de ce transport se dispersait à cause d’un accident ou d’un attentat, Areva serait quasiment déchargée de toute responsabilité. La responsabilité financière maximale d’Areva est limitée à 22,9 millions d’euros . Qui peut croire qu’un accident impliquant une telle radioactivité coûterait aussi peu ? Ce transport roulera donc quasi sans assurance réelle.

    Une seule issue : sortir du nucléaire

    Ce transport a pour seule raison d’être une transaction commerciale entre Areva et les industriels nucléaires allemands, qui ont envoyé ces déchets en France pour s'en débarasser provisoirement. En outre, il fait peser sur la tête des populations une véritable épée de Damoclès et expose l’Europe entière au risque de contamination radioactive.

    image_65739954.jpgAujourd'hui, le parc nucléaire français produit chaque année plus de 2 convois similaires de déchets vitrifiés aussi ingérables que dangereux, pour des durées extrêmement longues. Poursuivre dans cette voie en léguant des déchets radioactifs aux générations futures et en les transportant sur de si longues distances est totalement insensé. Il est urgent de sortir du nucléaire et il existe des alternatives crédibles au nucléaire, reposant sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables, qui ne demandent qu'à être mises en oeuvre.

    Plutôt que de jouer à des paris hasardeux en attendant l'accident, les responsables politiques français devraient plutôt arrêter les transports de déchets et s'engager immédiatement pour la sortie du nucléaire.


    Informations, trajets et horaires:
    http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-La-Hague-Gorleben

     

  • Et si on mettait l’argent ailleurs que dans nos poubelles ?

    Communiqué de la FNE


    Du 19 au 27 novembre 2011 aura lieu la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD) dans les 27 pays de l’Union européenne. C’est l’occasion pour les associations de protection de la nature et de l’environnement de convaincre les citoyens que l’augmentation du poids de nos poubelles, qui en augmente le coût de traitement, n’est pas inéluctable. Cependant, mobiliser les citoyens n'est pas chose facile quand la majorité des parlementaires tarit chaque année un peu plus le financement des actions de réduction des déchets .


    Plus d’une centaine d’actions associatives en France métropolitaine et d’outre-mer

    De la réduction des emballages en magasin au troc de livres en passant par des projets pédagogiques en écoles, les associations ne manquent pas d’idées pour montrer ce qu’il est possible de faire pour réduire ses déchets. Ces « petits gestes » peuvent sembler symboliques mais mis bout à bout, ils permettraient de réduire notre production de déchets d’au moins 150 kg / habitant et par an.

    La croissance du volume de déchets à traiter et des coûts de gestion n’est pas inéluctable

    sacspoubelles.jpgLe Grenelle de l’environnement avait mis en place une taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) qui s’applique aux déchets entrant dans les incinérateurs ou les centres d’enfouissement techniques. Le produit de cette taxe devait être intégralement reversé à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) pour financer la politique prioritaire « déchets », donc principalement la réduction à la source, puis le recyclage. Depuis le Grenelle, les parlementaires votent abattement sur abattement réduisant la portée de la TGAP tandis que l’ADEME ne tient pas ses engagements.

    Pour Pénélope Vincent-Sweet, pilote du réseau déchets de France Nature Environnement : « La croissance de la production de déchets et des coûts de traitement liés , dénoncée par FNE et les associations de consommateurs, n’est pas inéluctable. » Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement, « La réduction à la source des déchets, comme la sobriété énergétique, demande un investissement de départ et au final tout le monde est gagnant. La crise ne doit pas servir d'excuse pour se désengager de la lutte contre le gaspillage, lui même source d'endettement. »