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écologie - Page 249

  • Réduisons la demande pour sortir les Français de la précarité énergétique !

    Communiqué de la FNE


    Face à la forte demande générée par la période de grand froid que nous traversons, le modèle énergétique français a toutes les peines du monde à fournir l’énergie demandée et doit massivement recourir aux importations. Alors que la facture énergétique totale de la France a augmenté de 30% en 2011, il devient urgent d’engager les travaux de rénovation thermique et de sortir du « tout électrique ».


    Le modèle énergétique français n’assure pas notre indépendance


    A l’heure où la France doit importer massivement une partie de l’énergie consommée, la situation laisse perplexe quant à la sacro-sainte indépendance énergétique, chère à tous les nucléocrates. Dans une breve13150a.jpgdépêche AFP, Hervé Mignon de RTE a rappelé que le recours massif au chauffage électrique en France était la cause de notre thermo-sensibilité : chaque degré en moins a pour conséquence une consommation supplémentaire de 2300 MW en France contre 600 MW en Angleterre et 500 MW en Allemagne.

    Une facture énergétique de plus en plus salée…

    L’augmentation de la facture énergétique souligne la nécessité d’une réduction de la consommation d’énergie comme le demande FNE dans l’Appel des 3000 pour un contrat environnemental. D’un montant de 62 milliards en 2011, cette facture nationale, en augmentant de près de 14 milliards, fait un bond de 30% par rapport à 2010 et plombe un peu plus la balance commerciale française dont le déficit équivaut quasiment à la facture énergétique (70 milliards).

    La rénovation thermique et la sortie du « tout électrique », seuls moyens de lutter efficacement contre le gaspillage énergétique

    D’après la Commission de régulation de l’Energie, la facture d’électricité du consommateur va augmenter de 30% entre 2012 et 2016. Il devient urgent d’engager les travaux nécessaires pour diviser par quatre la consommation énergétique dans les bâtiments. La consommation des bâtiments en aberration-chauffage-electrique.gifFrance représente près d’un tiers de la facture énergétique. Les économies réalisées dans ce secteur vont, non seulement, diminuer notre empreinte carbone mais aussi considérablement alléger le poids de l’énergie dans le déficit de la balance commerciale. France Nature Environnement regrette l’attitude de l’Etat qui, face à la réussite des outils fiscaux incitatifs (éco-ptz / cidd) a fait marche arrière en décidant de raboter ces « niches fiscales » qui sont, en réalité, des investissements.

    Bruno Genty, président de FNE : « La rénovation thermique des bâtiments et les nouveaux modes de chauffage constituent une formidable source d’emplois d’un nouveau type, non délocalisables et à forte valeur ajoutée dans le secteur du bâtiment. Ils permettront tout à la fois de réduire la facture énergétique de nos concitoyens et les rejets de GES. En diminuant cette consommation, on crée les conditions favorables à la sortie progressive et inéluctable du nucléaire.»

  • Savigny : assemblée générale de l'association DSVA

    L'association "Défense Sud Vallée de l'Aisne" continue son combat contre la construction d'un barrage sur l'Aisne.

     

    Les "études complémentaires" sont en cours dans ce dossier, et la mobilisation des personnes concernées passe par leur information.

    Pour faire le point, des échanges auront lieu lors de la réunion du  samedi 11 février prochain.

    Voici la convocation, reprise du site de la DSVA

     

    En ce début d’année, nous devons nous réunir en Assemblée Générale ordinaire afin de faire le point sur les actions et les comptes de l’année 2011.
    Cela se fera donc le :
    11 FEVRIER 2012 à 14h30
    à la salle des fêtes de Savigny sur Aisne
    .    

    Cette AG requière la présence d’un maximum de personne afin d’assurer le quorum. C’est pourquoi, si vous ne pouvez pas vous joindre à nous ce jour-là, merci de transmettre votre « pouvoir » à un autre membre. Une simple phrase avec votre nom et votre signature suffit.

    Merci de venir nombreux.
    Le président

    Franck MAILLARD.

     

    dsva,vallée de l'aisne

    L'Aisne à Savigny



  • Rethel : AG de Nature et Avenir

    l’Assemblée Générale de Nature et Avenir se tiendra le
    samedi 28 janvier 2012
    au théâtre Louis-Jouvet de Rethel
    à 14 heures.


    Le thème en sera « L’extraction des gaz de schiste
    dans les Ardennes et les risques encourus » et sera
    présenté par Pierre POTRON de No Gazaran 08.


    campagne-d-information-sur-les-gaz-de-schiste-par-andre-caille.jpg


  • Leucémies et centrales nucléaires : que dit l'étude de l'INSERM ?

    La publication d'une étude de chercheurs sur le nombre de cas de leucémies chez les enfants qui vivent près des centrales nucléaires a fait naître de nombreux commentaires.

     

    Cette étude a été menée par une équipe de l'INSERM, et peut être considérée comme sérieuse car ni la façon dont elle a été réalisée ni ses résultats ne sont contestés, que ce soit par les pro ou les anti-nucléaires.

    Inserm.jpgLes résultats ont été publiés en anglais (voir ici), et sont donc assez difficiles à étudier, d'autant qu'il ne s'agit pas d'un article "grand public".( voir la note de l'INSERM)

    Ce qui fait que beaucoup de commentaires se basent sur la dépêche de l'AFP, qui ne reprend qu'une partie du document.

    Une première lecture rapide du texte original fait apparaître que les gros titres de la presse ne reflètent pas l'essentiel  des conclusions des auteurs du travail.

    La vision que l'on a, au survol des articles de presse et des commentaires, est une augmentation des leucémies, liée aux centrales nucléaires.

    En fait, si l'on considère cette étude comme valable, il faut  voir ce qu'elle décrit vraiment.

    • Pour la période 1990-2007 qui est celle de l'étude, il n'y a pas d'augmentation des cas de leucémies près des centrales (24 cas observés, alors que dans population comparable on devrait en trouver 21 , différence trop faible pour avoir un sens).
    • Cette durée a été scindée , pour étudier deux périodes :

              -2002-2007 où il y a une augmentation

               ( 14 cas observés pour 7,4 attendus)

              -1990-2001 où il y a une diminution       

              ( 10 cas observés pour  13,6 attendus)

    L'augmentation du nombre de leucémies ne porte donc que sur une faible partie de l'étude (6 ans sur 17 ). Le nombre de cas (peu élevé) ne peut pas donner une forte certitude dans l'analyse statistique.

     

    En dehors des chiffres, les auteurs donnent leur avis sur les causes de l'augmentation des cas constatés entre 2002 et 2006. Pour eux, cette hausse n'est pas reliée aux rejets des centrales et ce pour plusieurs raisons:

    • Ils considèrent que ces rejets sont trop faibles pour avoir une incidence réelle, en particulier en fonction de la radioactivité naturelle.
    • Ils trouvent que les cas de leucémies près des centrales ne sont pas plus importants dans les zones où les rejets prédominent.

     

    Les auteurs demandent donc des études complémentaires, car ils estiment que cette augmentation doit être confirmée par des études à plus grande échelle. Ils réfutent un lien entre les leucémies observées et le rejets des centrales nucléaires.

    Cette étude pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. En particulier elle n'ajoute rien à laarchive-darek-szuster.jpg recherche des causes des leucémies, qui sont probablement multiples (génétiques, environnementales, infectieuses ?,...)

    Elle ne remet pas en cause la dangerosité des centrales, en particulier en cas d'accident, et ne se penche pas sur le transports et le stockage des déchets. Elle porte sur une période de 17 ans, mais les effets génétiques des radiations peuvent apparaître bien au-delà.

    Nous sommes en présence d'un sujet qui concerne les enfants, le nucléaire, les leucémies : cet ensemble est particulièrement sensible et se prête à des présentations où le sensationnel domine le rationnel. Il semble qu'il existe assez d'arguments solides (et récents ) pour combattre le nucléaire. Il n'est pas nécessaire de monter en épingle des données qui posent des questions, mais n'apportent pas d'arguments supplémentaires pour démontrer les dangers du nucléaire.

     

  • Total pollueur mais pas payeur


    Le groupe Total, une des plus importantes sociétés françaises, s'est fait une spécialité d'échapper aux taxes et impôts.

    Il est vrai qu'il bénéficie des conseils de fiscalistes qui ont pour métier de "frauder légalement", et qu'il peut aussi compter sur l'appui de nombreux hommes politiques avec lesquels il a établit de solides liens.

    Dans l'article que nous reproduisons ci-dessous, la FNE rend compte des exonérations dont profite Total.

     

    Total est une entreprise qui génère des milliards de bénéfices chaque année. On sait également que, grâce au système fiscal très favorable du bénéfice mondial consolidé, cette multinationale du pétrole n’a pas versé, en 2010 , un centime à l’Etat français au titre de l’impôt sur les sociétés1. Un bel exemple de redistribution et de responsabilité sociétale ! Or, par un tour de passe-passe de la loi de images?q=tbn:ANd9GcRJob97wG4WkEaErMz37sXFtn12tz0CgmYxKG0MqSEBe_vI-KrBGgfinances 2012, Total vient d’être de nouveau exonérée d’un autre versement : la TGAP. Explications.

    La loi de finances exonère de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) les installations autorisées à injecter des effluents industriels dans la structure géologique (Crétacé 4000) de la région de Lacq (Pyrénées-Atlantiques).

     

     En effet, depuis plusieurs dizaines d'années, des effluents et déchets chimiques sont injectés dans le sous-sol béarnais dans un ancien site gazier géré par Total. Total stocke donc en sous-sol des déchets chimiques et à ce titre, la direction des douanes qui prélève la TGAP avait demandé l’an dernier à Total le versement d’arriérés de la TGAP due au titre de ce stockage (plusieurs millions d’euros).

    Bien entendu, les juristes de Total avaient fait un recours devant le TGI de Paris pour éviter ce paiement. Le tribunal, par jugement du 8 avril 2011, avait bien condamné Total à payer 4 438 692€ à l’Etat.

     Bruno Genty, président de FNE : " le gouvernement et les députés viennent d’effacer par l’article 22 de la loi de finances cette jolie dette, qui aurait pourtant abondé de façon utile le budget de l’Etat en ces temps de crise. "

    Dans son « Appel des 3000 Pour un contrat environnemental », FNE propose à tous les candidats aux élections présidentielles et législatives d’élargir l’assiette de la TGAP et de supprimer progressivement tous les abattements qui concernent cette taxe. FNE est également favorable à la création d’une taxe dissuasive sur les activités très polluantes qui concernera ce type d’installations et dont l’assiette évoluera dans le temps afin de faire disparaître la pollution.

  • Nucléaire : pour quelques milliards de plus.

    L'Autorité de Sûreté Nucléaire vient de rendre son rapport "post Fukushima".

     

    Ce rapport vient d'une agence nommée par le gouvernement, et son objectivité peut être largement mis en doute. Cependant plusieurs enseignements peuvent être retirés de ce rapport.

     

    images?q=tbn:ANd9GcTK0yrbttNzNZ3_NVPWH6RyVDmQgyNr9NV694EpSDBB9vKB58PeEn premier lieu, notons qu'il arrive après plusieurs dizaines d'années d'exploitation de sites nucléaires en France. Il semble donc que tous les responsables successifs (politiques ou industriels) ne se soient pas posés ces questions de base sur la sécurité des installations nucléaires. Il est plutôt inquiétant de constater que cette remise en cause n'existe que parce que l'accident de Fukushima est arrivé.

    A moins que certains, qui avaient bien pris conscience des dangers, aient préféré ne rien dire et laisser fonctionner les centrales.

    Il faut aussi se souvenir de la réaction de Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré que la catastrophe de Fukushima était liée uniquement au tsunami, et n'avait donc rien à voir avec la situation française. On sait maintenant que des erreurs de conception et des erreurs humaines ont aggravé les conséquences du tremblement de terre. Et c'est bien sur ces faiblesses,qui se retrouvent dans toutes les centrales, que tente d'agir l'ASN par les préconisations de son rapport.

     

    En second lieu, on peut retenir que l'ASN ne juge pas utile la fermeture de centrales "dans l'immédiat".

    Mais elle demande des travaux et des mesures considérables, chiffrés à plusieurs dizaines de milliards d'euros. Le président de l'ASN déclare : "Nous imposons des mesures qui se traduisent par des investissements massifs. Si des exploitants, EDF ou un autre, jugent que ce qu'on demande est tellement onéreux, à eux de voir si l'exploitation en vaut encore la peine".

    Il ne prend donc pas la décision de fermer une centrale, mais laisse aux exploitants la responsabilité de le faire.

    Pour la centrale  de Fessenheim, la plus vieille installation encore en service, l'ASN avait déjà demandéimages?q=tbn:ANd9GcT84OOLAxb3ymejSdlYBSP4nMYyp_zaCNEVoIk-nYcWRYLYolTXdg la construction d'un radier sous le bâtiment. Cette modification importante de la structure générait déjà un surcoût considérable. Avec les nouvelles mesures préconisées, le maintien en activité de Fessenheim devient encore plus problématique.

     

    En conclusion, les "experts indépendants" n'ont pas pris toutes leurs responsabilités. Ils notent bien des failles de sécurité, demandent des mesures très coûteuses pour y remédier, mais ne se prononcent pas clairement sur la viabilité économique à terme des centrales françaises.

    Nous sommes plus que jamais au pied du mur pour le nucléaire. Même avec la mise en place des préconisations nouvelles, le risque zéro n'existera pas.

    Et le modèle économique "énergie nucléaire pas chère" vient de prendre une sacrée claque !

    Va-t-on investir des milliards dans ces centrales, ou enfin avoir une politique alternative d'économie d'énergie et de développement de ressources renouvelables .

  • Incinérateur de Givet : les Wallons disent non

    Le projet d'incinérateur de Givet entre dans une phase décisive avec l'enquête d'utilité publique.

     

    Le Préfet des Ardennes va devoir autoriser ou pas cette implantation, en tenant compte des résultats de cette consultation.

    PID_$812991$_f2d1a994-176c-11e1-a29a-8e911e79f629_original.jpg.h170.jpg.280.jpgLes diverses collectivités territoriales du secteur doivent donner leur avis motivé. Cela n'a pas été le cas à Givet, pourtant concerné au premier chef, où le Maire et la majorité municipale ont refusé de se prononcer. Ils se sont réfugiés derrière la complexité des expertises, pour laisser les services de l'État décider à la place des citoyens et de leurs représentants. Un bien curieuse vision de la démocratie, et une bien belle marque de manque de courage. D'autant qu'au sein de la communauté de communes, un avis favorable a été voté avec des réserves sur les conséquences sanitaires du projet. Et parmi les votants on retrouve des délégués de Givet qui sont aussi au conseil municipal de la ville.



    Nos voisins belges sont également intéressés par cette possible implantation, car les conséquences économiques et écologiques du projet ne seront pas stoppées par la frontière.

    Dans une lettre au Préfet des Ardennes, le ministre wallon de l'Environnement donne son point de vue. Et Philippe Henry (photo ci-dessous) a une opinion négative, qu'il motive dans ce courrier.

    En voici de larges extraits :



    Il me semble important d'insister sur le fait que les rejets atmosphériques sont caractéristiques de la composition du combustible solide et que les caractéristiques Philippe-Henry-ministre-wallon-de-l-Environnement-.jpgde l'APIC dépendent des caractéristiques de la matière première {«refus»). Je m'inquiète dès lors des conclusions auxquelles aboutit l'étude d'incidences environnementales. En effet, la caractérisation de la matière première («refus») réalisée dans l'étude pose problème par une forme de non représentativité des résultats d'analyse. Il résulte de cela que la caractérisation de l'APIC, source des rejets atmosphériques n'est pas effectuée de manière certaine. Il existe donc un risque qu'il est opportun de ne pas courir que les techniques de traitement des gaz de combustion soient insuffisantes pour assurer le respect des normes légales applicables en matière de rejet.

    Par ailleurs, une seule analyse des gaz de combustion du combustible solide a été effectuée et la manière dont cet APIC a été produit n'est pas explicitée. Il existe donc des doutes quant à la précision de cette analyse et quant au crédit qu'il est possible d'accorder à celle-ci.

    Les impacts négatifs des rejets atmosphériques ne sont pas appréciés de manière suffisamment précise dans la demande.

    Au-delà de ces objections techniques qui, à elles seules, suscitent l'inquiétude, ce projet qui serait localisé à une encablure de la Wallonie me préoccupe au plus haut point tant en raison des risques liés aux émanations et à la pollution qui y est liée qu'en ce qu'il pourrait détourner des filières de recyclage traditionnelles des flux importants de déchets compte tenu du dimensionnement des installations.

    Le principe de précaution auquel je suis particulièrement attaché voudrait que ce type d'exploitation ne puisse être autorisé s'il existe des doutes raisonnables quant aux conséquences environnementales. Or, à l'analyse du dossier, ces doutes sont présents !

    En matière de politique des déchets, ce projet ne s'inscrit pas parfaitement dans la logique de hiérarchisation quant aux modes de gestion émanant de la directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 à laquelle l'ensemble des États membres de l'Union sont soumis.

    En matière de politique énergétique, l'acheminement d'un flux important de déchets vers une unité de « valorisation » par cogénération sans préciser la nature de l'utilisation de la chaleur produite ne semble pas un gage d'efficience.

    Je crains enfin l'impact négatif d'un tel projet sur l'attrait touristique que représentent nos régions respectives de part et d'autre de la frontière.

    Au vu de ces éléments et comme par ailleurs exprimé dans le cadre de l'enquête publique par les diverses communes wallonnes riveraines du projet, je vous fais part de mon souhait de voir ce projet frontalier refusé, tant par ma crainte des impacts sur les populations riveraines que par souci de protection globale de l'environnement et de respect par les autorités des principes de base du développement durable.



    Auparavant, des collectivités et des citoyens belges s'étaient exprimés. La RTBF en fait le compte-rendu :

    Près de 500 avis négatifs ont été remis à Hastière, à Houyet et à Beauraing ainsi qu'au moins trois pétitions. A Doische et Dinant, la mobilisation était un peu moindre mais beaucoup de Belges ont passé la frontière pour contester. Givet a ainsi reçu des centaines d'avis opposés, dont 3/4 seraient belges.

    C'est la crainte de pollution, l'absence d'avantages côté belge et les risques potentiels pour la santé avec les fumées qui mobilisent les riverains. La semaine dernière, des médecins généralistes locaux s'étaient déjà déclarés défavorables au projet.



    images?q=tbn:ANd9GcTglgwQVDAzsWyJbalhEwJ7GSC4jeesZuRkjL0sG37OdcWmc4MfTout projet,en particulier de cette taille, comporte des avantages et des inconvénients. Pour celui-ci, les conséquences négatives sur l'environnement apparaissent nettement l'emporter sur les avantages économiques possibles. Souhaitons que le Préfet prenne en compte les avis exprimés, d'autant que les oppositions sont d'origines diverses et sont  solidement motivées dans leur argumentation.

    La validation récente du parc naturel régional, qui englobe la pointe de Givet, donne encore plus de force au rejet de cette implantation. Elle se ferait dans une zone que les services de l'Etat viennent de reconnaitre comme riche d'un patrimoine naturel à préserver.