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écologie - Page 246

  • 20 ans de la directive « habitats » : Natura 2000 reste une chance à saisir pour les territoires !

    La directive européenne dite "Habitats" fêtera ses 20 ans ce lundi 21 mai 2012. Cette directive marque une étape fondamentale dans les politiques de préservation de la biodiversité, en créant notamment le réseau de sites naturels appelé "Natura 2000" qui intègre les zones désignées au titre de la directive européenne dite "Oiseaux" de 1979. A cette l'occasion, France Nature Environnement dresse un état des lieux marqué par le retard pris dans la mise en œuvre du processus « natura 2000 ». Pour FNE, une vraie dynamique est nécessaire. Elle passe par une valorisation de ces territoires ayant engagé une bonne gestion. Explications


    Des opportunités pour la préservation de la biodiversité et la reconnaissance des territoires !


    En créant un réseau écologique, Natura 2000 a posé le cadre d'une véritable politique de préservation de la biodiversité, programmative et évaluée, pour les espèces et les habitats naturels menacés et remarquables de l'Ouest du continent européen.

    Pour la mise en œuvre de Natura 2000, la France a choisi d'élaborer un plan de gestion, dénommé "Document d'Objectif", pour chaque site et de privilégier les démarches contractuelles avec les acteurs concernés. Ce processus est validé par un comité de pilotage réunissant les représentants des acteurs concernés et installé pour chaque site Natura 2000.

    Pour Serge Urbano, administrateur FNE en charge du dossier : "Ce dispositif de gestion contractuelle et de gouvernance était novateur lors de la mise en place de Natura 2000. Il continue d'être pertinent, car il permet d’associer tous les acteurs, notamment socio-économiques. Malheureusement, nous constatons avec amertume que peu de contrats ont été signés. Or ceux-ci sont non seulement un avantage pour la biodiversité mais permettent également de maintenir des activités. Pour FNE, ce constat appelle un bilan objectif et partagé pour redonner à Natura 2000 la place qui est la sienne, permettant de valoriser les territoires et de concrétiser une vraie dynamique".

    Un réseau inachevé


    Si, après d'énormes difficultés de mise en route, le dispositif Natura 2000 s'est finalement déployé en France, tous les problèmes ne sont pas résolus. Par exemple, tous les territoires éligibles à Natura 2000 n'ont pas été désignés, ce qui fait craindre un manque de fonctionnalité pour ce réseau écologique et une réponse inadaptée pour la biodiversité en mauvais état de conservation.

    Des sites dégradés


    Le respect de l'intégrité des sites Natura 2000 constitue également un enjeu majeur. En juillet 2011, FNE publiait une enquête, réalisée avec son mouvement associatif, qui montrait, même si elle n'était pas exhaustive, qu'au minimum 34,1 % des Zones de Protection Spéciales (ZPS - instituées par la directive "Oiseaux") et 19,1 % des Zones Spéciales de Conservation (ZSC - instituées par la directive "Habitats") étaient concernées par des dégradations ou étaient susceptibles de l'être.

    Vers une nouvelle dynamique ?

    FNE attend, qu’à l’occasion de ce vingtième anniversaire, une nouvelle dynamique soit relancée pour atteindre les objectifs de la directive, à savoir le maintien ou le rétablissement, dans un état de conservation favorable, des habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages d'intérêt communautaire.

    Pour Bruno Genty, président de FNE : "Natura 2000 mérite vraiment d'être mieux considéré car c'est un outil qui peut aider à réaliser la transition écologique tout en assurant le maintien d’un tissu économique et social dans les territoires. Nous demandons au président de la République et au nouveau gouvernement de relancer la dynamique pour que les 20 ans de la directive Habitats marquent un nouveau départ !"

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    La vallée de l'Aisne, site classé Natura 2000

    Photo DR


  • La transition écologique, c’est maintenant

    En ce lendemain d’élection, France Nature Environnement fonde des espoirs sérieux dans les engagements obtenus. Nous espérons que le futur président de la République saura se souvenir de ses engagements personnels pris pendant la campagne en matière d’environnement et l’exigence environnementale exprimée par son parti alors que celui-ci était encore dans l’opposition. Pour mémoire, les parlementaires socialistes ont voté la loi Grenelle I mais beaucoup ont déclaré que la loi Grenelle II n’allait pas assez loin à leur goût.

    L'environnement au cœur du Gouvernement

    hollande_actu.jpg" Notre ambition pour la transition énergétique et la transition écologique de l'économie sera portée au plus haut niveau par le président de la République et le Premier ministre qui sera directement chargé de la transition écologique. Mais chaque ministre devra avoir lui-même sa feuille de route en matière de transition écologique dans le domaine de sa compétence", a déclaré François Hollande, le 28 janvier 2012, lors du congrès de France Nature Environnement. Promesses bien entendues et pour lesquelles nous serons vigilants afin qu’elles n’engagent pas que ceux qui les ont écoutées...

    Pour une démocratie modernisée

    François Hollande a également annoncé vouloir instaurer "une Conférence environnementale à 5 collèges (Etat, Collectivités, ONG, Syndicat patronal et syndicats de salariés) + 1, celui des parlementaires, dotée d'un agenda environnemental qui déterminera chaque année des priorités, pour mettre le dialogue environnemental au niveau du dialogue social».

    Cet engagement va également dans le sens de « l’Appel des 3000 pour un Contrat environnemental», la plateforme de proposition de FNE, en dépassant l’unique temps fort pour instaurer un dialogue permanent. Il s’agira de caler rapidement le calendrier et les modalités de gouvernance de cette conférence pour la rendre opérationnelle, éviter l’ « usine à gaz » et en faire un véritable outil démocratique d’aide à la décision publique.

    Changer pour s’en sortir par le haut

    Les engagements environnementaux du candidat socialiste sont nombreux : examen systématique de l'ensemble des subventions défavorables à l'environnement, soutien à la recherche et l'innovation pour une agriculture durable, réduction de moitié de l'artificialisation des sols, isolation de 600 000 logements anciens chaque année.... Autant de chantiers à mettre en œuvre au plus vite pour qu’ils bénéficient aux français de plus en plus précarisés et fragilisés par la crise économique environnementale et sociale.

     

    Bruno Genty, président de FNE « Bien que le programme de François Hollande ne nous semble pas suffisamment ambitieux d’un point de vue environnemental, nous avons pris acte d’un certain nombre d’engagements importants, qui créent les bases d’avancées concrètes. Nous serons très attentifs à leur mise en œuvre et nous participerons à leur appropriation par les citoyens. En agissant dès aujourd’hui, l’environnement sera un levier. Attendre, ce serait le transformer en obstacle».

  • Plus aucune centrale nucléaire en activité au Japon : un exemple à méditer !

    À partir du 5 mai 2012 à 16 h (23 h au Japon), avec la fermeture du réacteur de Tomari (sur l’île d’Hokkaido), le Japon ne comptera plus aucune centrale nucléaire en activité. Cet état est peut-être provisoire, mais l’archipel aura au moins apporté la démonstration qu’un pays industrialisé peut techniquement se passer de cette énergie en un an et quelques mois.


    Maintenir un Japon sans nucléaire : le bras de fer entre le gouvernement et les populations

    À la suite du tremblement de terre du 11 mars, plusieurs centrales nucléaires japonaises ont été mises à l’arrêt ; tout au long de l’année, d’autres ont été arrêtées pour maintenance. La population et les nonmerci-japanese.jpgautorités locales s’opposent à leur redémarrage, car elles sont conscientes du risque qui continue de planer sur le Japon – un nouveau séisme ravageur n’est pas à exclure dans les prochaines années, et la situation à la centrale de Fukushima Daiichi reste très préoccupante, bien loin de toute « reprise de contrôle » contrairement à ce que voudrait faire croire Tepco, en particulier en ce qui concerne la piscine du réacteur n°4 [1]. .

    Avec l’arrêt de Tomari, le Japon pourra enfin dire au revoir au nucléaire… même si cet arrêt risque d’être provisoire. Déjà, le gouvernement prévoit de remettre en fonctionnement deux réacteurs de la centrale d’Ohi, dans la préfecture de Fukui, bien que ceux-ci n’aient pas fait l’objet de travaux pour améliorer leur sûreté. Le Premier Ministre espère pour cela obtenir l’approbation des autorités locales d’ici juillet prochain. C’est sans compter sur l’opposition de la société civile japonaise. Plusieurs militants mènent actuellement une grève de la faim devant la centrale d’Ohi et le Ministère de l’Industrie pour que le Japon reste sans nucléaire ; parmi eux, des moines, des femmes de Fukushima, et des intellectuels comme le reporter indépendant Satoshi Kamata, un des initiateurs de la pétition internationale « Adieu au nucléaire ».

    Un Japon sans nucléaire, ça peut marcher !

    Pour justifier le redémarrage des centrales, le gouvernement et les opérateurs électriques prétextent une pénurie d’électricité imminente, les consommations les plus importantes ayant lieu l’été. Selon le gouvernement japonais, le déficit pourrait atteindre 9 % lors des pics de consommation d’électricité ; selon Kepco (Kansai Electric Power, la société qui exploite la centrale d’Ohi), il pourrait même avoisiner les 16 % dans la région du Kansai. Cependant, pour les associations, ces chiffres ne tiennent pas compte des économies d’électricité réalisables. Pour Aileen Mioko Smith, porte-parole de l’ONG Green Action Japan, les firmes surestiment la consommation estivale à venir et le Japon pourrait passer l’été sans réacteurs et sans pénurie, avec même un supplément d’électricité de 3,5 % [2] !

    Cette fermeture définitive des réacteurs pourrait constituer le point de départ pour une politique énergétique d’avenir pour le Japon. Ainsi, selon une étude récente de Greenpeace, un Japon sans nucléaire en 2012 pourrait d’ici 2020 produire 43 % de son électricité à partir des énergies renouvelables, et réduire de 25 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, respectant ainsi ses objectifs internationaux.

    La suite sur sortirdunucléaire.org


     

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  • Nucleaire : le danger principal viendra de ...

    Un militant de Greenpeace a réussi à survoler la centrale du Bugey ce matin, démontrant l'insuffisance de la protection aérienne pour les centrales nucléaires.

    Comme  l'écrit Greenpeace, "Ce survol illustre la vulnérabilité des sites nucléaires français face à la menace d’une attaque aérienne. Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales ! "

    Il est consternant de constater que, dans ce domaine très sensible, les autorités réagissent souvent après coup, et n'anticipent pas tous les accidents possibles. On a vu après Fukushima l'agence de sûreté nucléaire exiger des travaux importants de mise en sécurité des installations françaises. A Fessenheim, construit en zone à risque de séisme, il faudrait installer un radier sous la centrale, ce qui représente un coût considérable. On est consterné de voir qu'il a fallu un drame au Japon pour sécuriser des centrales qui fonctionnent depuis des décennies. Les tremblements de terre ne sont pourtant pas des inventions nouvelles.

    Greenpeace met l'accent sur une autre faiblesse, la chute provoquée ou accidentelle d'un avion sur le dôme d'une centrale. Souvenez-vous après les attentats du 11 septembre des batteries anti-aériennes avaient été installées à Chooz. Ce point faible est repertorié, mais les responsables ne veulent pas le reconnaître et en tirer les conclusions qui s'imposent.

    Les responsables d'EDF affirment qu'aujourd'hui les sécurités ont bien fonctionnée, car le militant a été rapidement arrété. Le but n'était pas de ne pas se faire repérer, au contraire. Par contre il vient d'être démontré qu'un survol de la zone "sécurisée" est possible et à partir de là de nombreuses failles peuvent être ouvertes.

    Sur une installation aussi complexe qu'une centrale nucléaire, le risque zéro ne sera jamais possible. Une erreur humaine, une défaillance technique, une malveillance ou un attentat, un phénomène naturel inhabituel, ou la combinaison de plusieurs de ces éléments, comment serait-il possible de se prémunir contre tout cela ?

    Si cela est également vrai pour toutes les installations conçues et pilotées par l'homme, aucune autre ne présente les mêmes dangers en cas d'accident.

    Faut-il rappeler qu'après Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, nous ne sommes plus dans le fantasme de quelques illuminés, mais dans une dure réalité.

    Après les USA, l'ex URSS et le Japon, faudra-t-il attendre un accident de ce niveau en Europe avant que nos dirigeants décident enfin de sortir du nucléaire.

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    © Lagazeta / Greenpeace

  • Les Ardennes se mettent à l’écoconstruction

    Information reprise de l'ALE 08

    Un mouvement de fond serait il en train de s’emparer des Ardennes ? Nous recensons de plus en plus d’écoconstruction dans le département et de plus en plus d’ardennais se tournent vers les matériaux locaux et naturels pour leur rénovation.


    Qu’elles soient passives ou basse consommation, les maisons performantes en matériaux naturels et locaux poussent aussi dans les Ardennes. Ce mouvement a été largement impulsé par des autoconstructeurs qui ont très tôt compris l’intéret des matériaux écologiques (sains, durables, performants et respectueux de l’environnement) et qui ont retroussé leurs manches pour réaliser des maisons exemplaires.

    Des artisans ardennais proposent d’ores-et-déjà la mise en oeuvre de béton de chanvre, d’enduitsP1010021-865d7.jpg naturels terre ou chaux ou encore la pose d’isolants naturels (ouate de cellulose, laine de chanvre ,fibre de bois...). Certains sont spécialisés dans la rénovation écologique du bâti ancien, d’autres proposent la construction de maisons ossature bois. L’ALE met à disposition les listes des entreprises sur simple demande.

    Côté matériaux, les Ardennes ne sont pas mal loties, la dernière fabrique de terres colorantes de France, le Moulin à couleur, est installée à Ecordal et exporte des pigments naturels dans le monde entier. Une alternative intéressante pour la décoration intérieure, en alternative aux peintures chimiques et aux enduits synthétiques qui polluent l’intérieur de nos logements.

    Les agriculteurs s’y mettent aussi, accompagné par Ecoterritoire, un groupe de 10 cultivateurs a testé la culture du chanvre sur 10 ha en 2011. La récolte satisfaisante les conduit naturellement a prolongé l’expérience, les Ardennes devraient voir émerger d’ici peu une filière de production de chanvre pour la construction.

    Le futur est quant à lui assuré par les centres de formation et les lycées professionnels qui intègrent de plus en plus dans leurs parcours des modules liés a l’écoconstruction. L’ALE 08 propose à cet effet des interventions sur la construction performante et écologique aux professionnels en devenir.

    L’ALE 08 organisera des visites de maisons exemplaires et peut mettre en lien les personnes pour la réalisation de chantiers participatifs. Faites vous connaitre pour être tenu au courant. De même, si vous avez connaissance d’un projet intéressant, n’hésitez pas à nous contacter.

    Des fiches de réalisations exemplaires sont téléchargeables ci-dessous.

    Document(s) à télécharger

     

    ossature bois en enduits naturels

    Ossature bois et étanchéité

    Paille et ossature bois

  • Chernobyl day : du 26 au 29 avril, des actions partout en France pour sortir du nucléaire

    Entre le 26 et 29 avril prochain, des dizaines d’actions pour la sortie du nucléaire auront lieu dans toute la France, à l'appel du Réseau "Sortir du nucléaire". Quatre jours pour un seul objectif : en commémorant les deux catastrophes nucléaires de Tchernobyl et Fukushima, rappeler les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite.

    Le 26 avril, juste entre les deux tours de l’élection présidentielle, la catastrophe de Tchernobyl entrera dans sa 27ème année. Il y a quelques jours, le réacteur n°2 de la centrale de Penly en Seine-Maritime a connu un incendie et une fuite très inquiétants...(1) Pourtant, le nucléaire et la problématiquebanderole-fukushima2-ff28d.png énergétique sont les grands absents de la campagne présidentielle.

    En mars dernier, 60 000 personnes se sont donné la main pour former une immense chaîne humaine entre Lyon et Avignon. Mais la chape de plomb du lobby nucléaire continue de peser sur les médias et sur la campagne. En commémorant l’anniversaire de la afficheA4-vignette.jpgcatastrophe de Tchernobyl, qui intervient quelques semaines seulement après celui de Fukushima, le Réseau "Sortir du nucléaire" n’a qu’un objectif : rappeler à tous, et notamment aux deux derniers candidats en lice pour les Présidentielles, les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite. Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça !

    À cette occasion, des actions auront lieu partout dans le monde. En France, du jeudi 26 au dimanche 29 avril, le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne des journées d’action sur l’ensemble du territoire. Plus de 75 évènements sont d’ores et déjà prévus en France, mais des dizaines sont encore en cours de programmation. Nous vous invitons à les consulter sur notre site : www.chernobyl-day.org/actions et comptons sur votre relai durant ces quatre jours de mobilisation antinucléaire !

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  • Japon : Faut-il remettre en service les centrales nucléaires ?

    Après la catastrophe de Fukushima, rien ne sera jamais plus pareil dans le Japon nucléaire.

     

    4highres_00000402774870.jpgLe pays avait déjà payé un très lourd tribut au nucléaire, suite au bombes lâchées sur Hiroshima et Nagasaki. Malgré le sentiment de rejet ressenti par la population pour tout ce qui touche au nucléaire, de nombreuses centrales ont été installées dans le pays. 54 centrales ont été construites et elles représentaient 28 % des besoins en énergie du pays. Après la catastrophe de Fukushima, elles n'ont pas redémarré après les arrêts techniques de maintenance. : les populations et les élus locaux s'y sont opposé. Le gouvernement veut rouvrir deux centrales pour assurer le fonctionnement de la climatisation dans les mois d'été. Il se veut rassurant sur la sécurité, mais sa parole et celle des compagnies d'électricité ne sont plus crédibles.

    Voici un commentaire du journal "Le Matin" de Suisse :

    Le complexe atomique d'Oi est exploité par la compagnie Kansai Electric Power qui est actuellement privée de l'ensemble de ses réacteurs nucléaires. Selon elle, elle risque de souffrir d'une insuffisance de courant de 20% cet été au moment des pics de consommation si une partie de ses installations ne sont pas relancées.

    «Des études indépendantes montrent qu'il n'y aura pas de pénurie d'énergie», a pour sa part réagi Wakao Hanaoka, un militant de Greenpeace Japon.

    Les réacteurs 3 et 4 d'Oi avaient respectivement été stoppés en mars 2011 et juillet 2011 pour entretien de routine, obligatoire tous les treize mois. Ils n'avaient pu être réactivés après les délais habituels d'inspection, le précédent gouvernement, de Naoto Kan, ayant imposé une nouvelle batterie de tests de résistance.