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écologie - Page 244

  • Le combat continue à Notre Dame des Landes

    Communiqué commun des Alternatifs, de GA, de la FASE, du PG et du PCF 56 le 10 juillet 2012.


    Samedi 7 et Dimanche 8 juillet à démarré le 2ème Forum contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII). La FASE, le PG, les Alternatifs et GA se réjouissent de ce temps fort qui a permis de rencontrer de nombreux acteurs internationaux des résistances écologiques et sociales. Du Mexique, d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, de Finlande, du Royaume-Uni et de France, ils étaient nombreux pour prouver en cette période d’austérité et de crise que la convergence des luttes sociales et écologiques existe et qu’elle est la solution pour organiser résistance et actions contre le système capitaliste et productiviste.


    Comme dans la forêt de Khimky, près de Moscou, à Notre Dame des Landes, le combat continue contre Vinci.

    Après la longue lutte des grévistes de la faim, c’est maintenant une bataille juridique de plusieurs gpii-bd054.jpgannées qui s’engage. Car ici, personne n’est dupe de l’accord avec le nouveau gouvernement. Il faudra poursuivre les résistances engagées. Nous nous étonnons d’ailleurs qu’il n’y ait pas eu cette année la présence de dirigeants politiques d’Europe Écologie les Verts. Les contradictions se feraient-elles trop fortes ? Rappelons que l’année dernière, Cécile Duflot, actuelle ministre de Ayrault, s’était engagé publiquement à la tribune de Notre Dame des Landes à ce que « EELV ne participe jamais à un gouvernement qui soutienne le projet d’aéroport ». Les militants locaux ont su apprécier. Les organisations se sont donné rendez-vous fin août pour débattre et dresser des perspectives communes lors des Estivales du Front de Gauche et de l’Université d’Eté des Alternatifs.

    Elles souhaitent notamment que le Front de Gauche Antiproductiviste et Objecteur de croissance, issu de l’appel lancé par Paul Aries et Jacques Testart en soutien à la candidature de Jean Luc Mélenchon, puisse continuer à jouer un rôle dans la constitution d’un pôle d’écologie radicale à gauche.

  • Forêt : replanter sans se planter

    La gestion de la forêt n'échappe pas à la logique financière qui domine notre système économique.

    Nos forêts représentent pourtant beaucoup plus qu'une ressource de matière première. La FNE demande que sa gestion échappe à une logique uniquement "utilitaire" à travers des plantations massives d'essences rentables à court terme. Voici leur analyse et leurs demandes.


    A partir du 1er janvier 2013, la vente aux enchères des quotas d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le cadre du système européen d’échanges[1] fournira de nouvelles ressources financières à l’Etat. Au sein de la filière forêt-bois, certains souhaiteraient profiter de cette manne pour engager les forêts françaises dans un vaste programme de plantations. Au moment où l’interprofession France Bois Forêt et l’association interprofessionnelle France Bois Industrie, porte-paroles de la production forestière, présentent « un projet forêt-bois pour la France », FNE s’inquiète de voir le changement climatique devenir l’alibi de la plantation massive. Explications.


    Si le projet présenté par la filière forêt-bois rejoint de nombreuses propositions de FNE, il est regrettable qu’il conduise à instrumentaliser le changement climatique et l’ « enjeu carbone » pour réclamer l’adaptation brutale de la forêt aux besoins conjoncturels de l’industrie du bois ou subventionner certains secteurs. Cette vision renvoie à un discours dépassé qui considère que sans plantations, la forêt française serait menacée. Or, en France, nous avons la chance que la forêt se renouvelle principalement de façon naturelle, sans avoir à recourir à des plantations coûteuses et à la réussite incertaine. L’enrésinement réalisé au siècle dernier a conduit à des échecs caractérisés (essences inadaptées, pertes de biodiversité…) et « l’essence miracle » n’existe pas. Face au changement climatique, la mise en œuvre d’un programme massif de plantations constituerait une fausse solution.

    forêt,gestion des forêt, fne



    Valorisons d’abord l’existant

    FNE partage l’analyse selon laquelle le problème de la filière forêt-bois est bien celui des très grandes difficultés de l’outil de transformation national pour valoriser correctement le bois issu des forêts. Si une partie des fonds carbone devait être attribuée à la filière forêt-bois, cela devrait être au service de cet investissement dans l’avenir, au moyen d’un gigantesque effort d’adaptation économique, règlementaire et d’innovation, selon une vision de long terme, responsable et écologiquement viable. FNE ne peut que regretter que la filière n’accorde pas plus de 5 à 10% des moyens financiers de son projet à cet objectif pourtant primordial, quand elle propose de consacrer d’un tiers à plus de la moitié des fonds réclamés à la plantation et à la régénération assistée.

    Pour Hervé Le Bouler, responsable des politiques forestières nationales pour FNE : « l’utilisation d’une partie des fonds carbone doit s’inscrire dans le cadre général de la politique forestière que nous appelons de nos vœux : pérenniser le puits de carbone forestier, les forêts françaises étant jeunes d’un point de vue biologique, mieux valoriser la ressource existante et rémunérer les services écosystémiques, optimiser les usages du bois en donnant la priorité aux usages nobles et durables, soutenir la transformation locale des produits et favoriser une gestion concertée à l’échelle des territoires ».

    La recherche de l’équilibre délicat entre exploitation forestière et préservation de la biodiversité doit permettre l’émergence de projets à forte valeur ajoutée pour les territoires. FNE appelle ses partenaires de la filière forêt-bois française à s’investir collectivement afin que l’affectation possible d’une part des fonds carbone à la filière forêt-bois bénéficie en premier lieu à la gestion durable de la forêt.

    forêt,gestion des forêts, fne

    Photos de la forêt domainiale de La Croix aux Bois


  • Un boulanger bio sur le marché de Vouziers

    Un petit peu de pub, cela ne peut pas faire de mal, surtout quand c'est pour la "bonne cause".

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    Depuis un mois, un nouvel étal a pris place parmi les commerçants installés le samedi matin sur la place Carnot.

    Il s'agit de Jean-Marc Gobert de Cornay qui propose de la boulangerie bio traditionnelle. Cette offre était attendue semble-t-il, puisqu'il vend tout son stock avant la fin du marché.

    Il faut dire que le nombre de fournée qu'il peut produire dans une journée est limité, et que bien entendu il ne propose que des produits frais. Il utilise un levain traditionnel bio et la farine possède la même certification.

    Il est donc basé à Cornay, sous l'enseigne "L'île logique".

    Il propose une découverte de son travail les 28 juillet et 25 août, à partir de 16 heures pour une participation de 4€. Vous pourrez avoir des explications sur le pain au levain et sur l'utilisation du four à bois.

    Le 12 août, il sera possible de participer toute la journée à l'élaboration du pain, du pétrissage au défournement. Repas compris il vous sera demandé une participation de 55€ (5 personnes maximum, sur réservation au 03 20 71 21 11 ).

    Il ne vous reste plus qu'à goûter ses fabrications pour vous faire votre propre avis.

     

  • Fukushima : un « désastre créé par l'homme »

    Ce n'est pas l'homme qui a créé le tsunami, mais  le grave accident de Fukushima est bien la conséquence d'erreurs humaines.

    La commission d'enquête officielle vient de rendre son rapport définitif et il est accablant pour le gouvernement japonais, les agences de contrôle et l'entreprise Tepco en charge des centrales.

    « L'accident à la centrale nucléaire de Fukushima est le résultat d'une collusion entre le gouvernement, les agences de régulation et Tepco, et le manque de gouvernance de ces instances. »

    Actuellement le retour à la normale est loin d'être assuré. Il faut rappeler que des milliers d'hectares ont été contaminés et 150 000 personnes ont du évacuer la zone.

    Le démentèlement des centrales va prendre des dizaines d'années, l'homme ne pouvant intervenir directement tellement la radioactivité reste élevée près des centrales.

    Pour nous rassurer, on a entendu en boucle l'argument suivant : ce n'est pas un accident nucléaire, c'est un tsunami qui ne peut pas se produire en France.

    On peut admettre que la probalité d'un tsunami est très faible dans notre pays. Mais les failles mises en avant par le rapport japonais touchent aux mesures de sécurité et à la gestion de l'accident. Pour une autre cause initiale, nos centrales seraient-elles mieux préparées ?

    On peut en douter quand on sait que l'accident de Fukushima a obligé l'autorité de sûreté nucléaire française à revoir son jugement sur toutes les centrales et à demander de lourds travaux de mise en conformité.

    Ce qui veut dire que des failles importantes existaient et continuent d'exister et que les autorités ne sont pas capables d'anticiper.

    L'exemple type est le manque d'un poste de commandement opérationnel, qui devrait être autonome et protégé en cas d'accident grave : personne ne l'avait demandé avant Fukushima.

    Les auteurs du rapport écrivent :« La commission a relevé une ignorance et une arrogance impardonnable pour toute personne ou toute organisation travaillant dans le domaine du nucléaire. Nous avons découvert un mépris pour la sécurité du public. »

    Bien entendu cela s'applique au Japon, pays sous-développé et peu habitué aux technologies avancées. Il est certain que cela n'est pas concevable en France.

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  • Quand il y a un loup (en cage), il y a du flou.

    Le Parc Argonne Découverte, s'est appelé initialement Nocturnia.

    Ce nom à coucher dehors avait été trouvé par un bureau spécialisé, aussi performant que celui qui avait prouvé par A+B que l'établissement serait financièrement équilibré en quelques saisons. Avec comme slogan "la nature la nuit", de nombreux visiteurs potentiels avaient compris qu'il fallait venir à la tombée du jour pour profiter du site. En quelques années Nocturnia est devenu un gouffre financier et une pomme de discorde au sein de la communauté de communes qui le gère.

    En désespoir de cause un tournant stratégique a été validé il y a 3 ans. L'arrêt de l'exploitation était impossible, car cette décision obligeait à rendre des subventions tout en remboursant des emprunts devenus inutiles.

    Il a donc été validé de faire des investissements nouveaux, dont le parc à loups et le hamac à bonds. Le pari a été fait de relancer ainsi la fréquentation du site. Effectivement depuis deux ans, le nombre de visiteurs augmente rapidement, et le déficit de fonctionnement devient tolérable pour la 2C2A.

    De nouveaux investissements sont décidés ou programmés pour les années à venir, dont une refonte de la scénographie du bâtiment principal, et l'installation de nouveaux animaux (ours, rapaces,...).

    Alors tout va bien ? La naissance de louveteaux fait la une de nombreux médias, et laisse espérer de nouveaux visiteurs.

    Il reste à donner un sens à tout ceci. Le sauvetage financier a pris le pas sur le reste, et la finalité de l'équipement se dilue dans ces différents centres d'intérêt.

    La présentation d'animaux sauvages en captivité se justifie-t-elle, quand l'espèce n'est pas menacée etandré qu'elle ne nécessite pas de mesure de protection ?

    Comment le PAD prend sa place au sein des structures du territoire qui travaillent pour l'environnement ?

    Il n'est pas possible d'éluder ces questions au nom de l'unique nécessité budgétaire.

    André Théret, bien connu dans le secteur, en particulier pour ses positions de défenseur de la vallée de l'Aisne, nous a fait parvenir un texte que nous publions in extenso ci-dessous.

     

     

     

    LOUP, y es-tu ? Combien rapportes-tu ?

     

    Jeudi 28 juin, je regarde le journal télévisé régional : le présentateur nous annonce la naissance de 8 louveteaux dans l'enclos à loups du parc Argonne Découverte d'Olizy-Primat.

    Un bandeau "ECOLOGIE" apparaît en bas de l'écran.

    La soigneuse nous fait part de son émotion et la directrice du centre se félicite de la réussite commerciale de cette opération. Le nombre de visiteurs a triplé depuis l'arrivée des loups

     

    C'est une opération commerciale qui peut se justifier quand on connaît le niveau des déficits accumulés depuis la création de NOCTURNIA en 2005. Nécessité fait loi…

    Les contribuables de la communauté de communes de l'Argonne Ardennaise peuvent dire merci aux loups. On les a privés de leur liberté pour faire baisser les impôts locaux.

     

    Ce qui est par contre inadmissible, c'est de tenter de faire passer cette opération commerciale pour une action écologique. C'est proprement scandaleux. Ces 8 jeunes loups sont condamnés à vivre en captivité toute leur vie. Ils vont grossir le stock de loups qui s'échangent financièrement entre parcs privés ou publics au niveau européen. Une affaire de gros sous.

    Il devrait être obligatoire de stériliser les adultes qui vivent dans ces parcs ce qui mettrait fin progressivement à ces internements abusifs d'animaux sauvages que l'on expose pour gagner de l'argent, comme on montrait les ours au siècle dernier.

     

    Lorsque l'initiative d'enfermer des loups, la référence des espèces sauvages, vient deandré personnes ayant un très haut niveau d'études en écologie, il faut leur demander de clarifier leur position. Le territoire naturel d'une meute de loups atteint en moyenne 100 000 hectares.

    Au niveau scientifique, les études menées sur une meute vivant dans un enclos de 2 hectares n'ont aucun intérêt scientifique, au niveau de l'éthologie de cette espèce.

    Il faut préciser que la population de loups n'est pas menacée de disparition et doit même être régulée en Europe du Nord et au Canada.

     

    De nombreux ardennais, des chasseurs mais aussi des agriculteurs, des éleveurs, sont régulièrement mis en cause au nom des principes écologiques. Ils ont, eux aussi, le droit et le devoir de dénoncer l'utilisation d'animaux sauvages pour un but purement commercial.

     

    Ceux qui dénoncent, à juste titre, l'élevage des poulets en batterie n'ont pas le droit d'enfermer des animaux sauvages dans des cages (2 hectares pour une meute de loups, c'est une cage…)

     

    Plusieurs associations de défense de l'environnement existent dans le Vouzinois. On y trouve aussi à Boult-au-Bois un centre de recherches, bien équipé pour faire du radio-pistage, où des scientifiques étudient le comportement des animaux sauvages dans leurs milieux naturels.

     

    Il est bizarre de constater que les responsables de ces organismes n'ont pas émis la moindre réserve sur le maintien de loups en captivité dans un enclos près de chez eux…

     

    BIZARRE, vous avez dit BIZARRE…

     

     

    André THERET

    30 juin 2012

  • Interdiction du Cruiser : victoire pour les abeilles et FNE

    Le Ministre de l’agriculture a confirmé ce jour sa décision d’interdire le Cruiser sur colza. FNE se félicite de cette décision et demande de poursuivre sur cette dynamique en interdisant toute la famille des néonicotinoïdes, ces insecticides qui – comme le Gaucho – sont dangereux pour les abeilles.


    Une première victoire dans un combat de longue haleine

    Depuis son autorisation en enrobage des semences de maïs en 2008, FNE n’a cessé de se battre contre le Cruiser, cet insecticide devenu tristement célèbre en raison du danger qu’il représente pour les abeilles. En plus du plaidoyer auprès du Ministère de l’agriculture, FNE avait lancé une large pétition, une campagne d’affichage dans le métro et plusieurs actions en justice.

    Aujourd’hui, un mois après avoir annoncé son intention de le faire, le Ministre confirme l’interdiction du Cruiser sur colza. Cette décision repose sur un nouvel avis de l’ANSES montrant l’effet de ce produit sur les abeilles, et intervient après avoir reçu l’avis de la société Syngenta, productrice de l’insecticide.

    Pour Claudine Joly, chargée du dossier à FNE : « C’est une première victoire. Le colza étant la première plante mellifère de France, l’interdiction sur colza était la première des priorités, nous nous félicitons de cette décision qui marque un tournant dans la lutte contre les fléaux qui menacent les pollinisateurs. »

    Aller plus loin pour sauver les pollinisateurs

    FNE rappelle que le Cruiser n’est malheureusement pas autorisé que sur colza. Le maïs, la betterave et le pois sont aussi concernés.FNE rappelle également qu’au-delà du Cruiser, c’est globalement toute la famille des néonicotinoïdes, dont fait partie le fameux Gaucho, qui doit être réévaluée, comme le recommande l’ANSES.

    res_visuel-cruiser-picto.jpgPour Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles : « En attendant la réévaluation européenne des néonicotinoïdes, nous recommandons d’appliquer le principe de précaution et d’interdire tous les pesticides à base de néonicotinoïdes, qui sont dangereux pour les abeilles. L’utilisation généralisée des insecticides en enrobage de semences représente un danger pour la biodiversité dans son ensemble. »

    FNE rappelle que la survie de 80% des espèces végétales dépend directement de la pollinisation par les insectes. Pour sauver les pollinisateurs, l’interdiction des insecticides les plus dangereux est une priorité, mais il faut voir au-delà en réduisant de moitié l’usage des pesticides d’ici 2018, en diversifiant les cultures dans les champs et en recréant, dans les exploitations agricoles, des espaces de « nature » comme les haies, bosquets, bandes fleuries…

  • Fukushima : taux de radioactivité record

    Il y a des records dont on se passerait bien volontiers

    Ainsi la radioactivité mesurée à Fukuschima se trouve être bien supérieure à ce qui était attendu. Le taux atteint ne permet pas à des ouvriers de travailler sur le site, la dose annuelle admissible serait atteinte en quelques secondes. Cela veut dire que le démantélement ne pourra se faire qu'avec l'aide de robots. Les techniques ne sont pas validées, et il faudra des dizaines d'années pour venir à bout du chantier. Et encore, à condition qu'il n'y ait pas de complications imprévues, ou un nouveau tremblement de terre (en quarante ans, c'est plus que probable).

    Tepco la compagnie qui gère le site est ruinée par les indemnisations qu'elle doit verser, et se trouve incapable de financer le chantier de démolition, ainsi que les nouveaux investissements rendus nécessaires pour produire l'électricité au Japon.

    Elle vient d'être nationalisée, le capitalisme triomphant se range sous l'aile de l'Etat en cas de grosses difficultés.

    Voici un extrait de l'article de "La Presse" du Canada :

    516180-enregistrement-tels-niveaux-radiations-dix.jpgL'enregistrement de tels niveaux de radiations, dix fois supérieurs à ceux relevés dans les deux autres réacteurs, 2 et 3, très endommagés aussi, s'expliquerait selon Tepco par le fait que le combustible qui a fondu dans le réacteur N° 1 est plus abîmé que dans les autres unités du site.

    Le combustible qui se trouvait dans les coeurs de ces trois réacteurs, sur les six que compte la centrale Fukushima Daiichi, a fondu en raison de la perte de l'alimentation électrique et des fonctions de refroidissement à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 qui ont dévasté la centrale.

    Ces réacteurs, de même que le N° 4 dont le coeur était vide au moment de l'accident, doivent être démantelés, une tâche extrêmement complexe qui devrait nécessiter 40 ans de travaux et le développement de nouvelles techniques.