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Hydrocarbures de schistes : le Gouvernement reste buté sur la méthode

L'exploitation des hydrocarbures de schistes se fait par fracturation hydraulique.

Cette méthode a été interdite en France, ce qui n'empêche pas les compagnies pétrolières de poursuivre leurs pressions pour obtenir l'autorisation d'exploiter ces hydrocarbures. Pour Greenpeace, au-delà du procédé d'extraction, c'est la course aux énergies fossiles qu'il faut stopper.

Voici un extrait de leur aticle qui relate la rencontre des ONG avec le gouvernement :

 

Jean-Marc Ayrault et Delphine Batho ont réaffirmé, au cours de cette réunion, ce qui avait été mis à jour la semaine dernière. Pour les pouvoirs publics, c’est la méthode d’extraction des hydrocarbures de schistes, la fracturation hydraulique, qui pose un problème majeur. Et celle-ci restera interdite, tel que gaz-de-schiste-france.jpg?w=300l’a voté le parlement l’année dernière… Oui, mais. Pour le Premier ministre et la ministre de l’écologie, si une méthode d’extraction “propre” est découverte, alors l’exploitation des hydrocarbures de schistes sera certainement ré étudiée…

Greenpeace a donc réaffirmé sa position, qui ne changera pas : scientifique ou pas scientifique, exploration ou exploitation, commission de contrôle ou pas… pour Greenpeace, la question n’est pas là.
La question n’est pas de savoir si nous pouvons extraire proprement ces gaz et pétrole de schiste. Que ce soit le gaz dans le Larzac mais aussi le pétrole de schiste dans le bassin parisien.
Nous ne devons tout simplement pas aller chercher ces ressources fossiles si l’on veut vraiment lutter efficacement contre les changements climatiques.

La transition énergétique tant promise par le candidat Hollande pendant la campagne passe par le rejet pur et simple de tout projet d’exploration et donc d’exploitation des gaz et pétrole de schiste.
Ce serait un très mauvais signe de la part du gouvernement de vouloir ré ouvrir ce dossier d’une manière ou d’une autre. La pression doit être très forte de la part des groupes pétroliers et gaziers mais ce gouvernement doit tenir ses promesses et résister à ce lobbying.

Pour Greenpeace, la question ne doit pas tourner autour de l’unique question de la fracturation hydraulique mais bien de la vision qu’a ce gouvernement de la transition énergétique française ? Et pour nous, il n’y aura pas de transition énergétique si l’on se laisse la possibilité d’aller chercher ces ressources fossiles.

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