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enfouissement

  • Bure, un enfouissement qui se veut protecteur, mais pour combien de temps ?

    Le problème du devenir des déchets nucléaires est loin d'être résolu.

     

    Faute de possibilité de recyclage, certains pays ont choisi l'enfouissement en profondeur. C'est le cas de l'Allemagne, qui a opté pour d'anciennes mines de sel. Celles-ci devaient garantir une stabilité géologique et une absence d'eau. Hélas en quelques années une faille a laissé passé de l'eau et a créé une situation incontrôlable.

    Dans le bulletin de l'Association des Médecins Français pour la Prévention de la Guerre Nucléaire, on peut lire "l’office fédéral pour la radioprotection et la sûreté nucléaire (BfS), actuel propriétaire de la mine de sel épuisée Asse II (Basse-Saxe), a décidé de ramener à la surface les 126.000 fûts de déchets nucléaires qu’elle contient. La récupération des fûts devrait durer une dizaine d’années, et coûter au moins 2 milliards d’euros, selon une estimation du président du BfS, Wolfram Kônig. NordbertRôttgen, Ministre fédéral de I’environnement, soutient cette décision."

    En France, le site choisi se situe à Bure, dans la Meuse, où les conditions géologiques sont également bure-stop-g.gifprésentées comme idéales. Mais les déchets enfuis ont une durée de vie qui se chiffres en centaines de milliers d'années, et personne n'est capable de faire des prévisions à cette échéance. Les responsables semblent espérer que si un accident arrive, ce sera dans un délai suffisant pour que leur responsabilité ne puise être mise en cause.

    Un récent article du Courrier international revient sur l'existence du site de Bure, en voici la conclusion :

    Même après la désintégration des fûts, qui, selon l’Andra, devrait se produire dans quatre mille ans, la roche constituera une barrière imperméable. “Les calculs les plus prudents montrent que des radionucléides ne peuvent migrer sur plus de quelques mètres en un million d’années.”

    Mais ces assurances n’ont guère d’effet sur les opposants au projet. “Aucun géologue ne peut garantir qu’il n’y aura jamais d’infiltration d’eau dans les sites de stockage”, proteste Jean-Marie Brom, directeur de recherches en particules physiques au CNRS et militant antinucléaire bien connu.

    Une analyse des recherches sur les dépôts géologiques effectuée par Greenpeace a révélé plusieurs aléas scientifiques, dont une connaissance insuffisante des multiples interactions chimiques susceptibles de se produire, des doutes sur la précision des modèles informatiques sur le long terme et l’éventualité d’un séisme ou d’une perturbation du site durant la vie du dépôt.

    “Est-on vraiment en mesure d’affirmer que l’on en sait assez sur cette option d’enfouissement ?”, s’interroge Helen Wallace, la physicienne qui a rédigé le rapport pour Greenpeace. “Au stade actuel des connaissances scientifiques, cela revient à croiser les doigts en espérant qu’aucun problème ne se produise

  • Pied de cochon et cochonceté

    La ville de Sainte-Menehould est connue pour sa spécialité de pied de cochon.

     

    Le maire de la commune ne semble pas se satisfaire de cette compétence reconnue, et veut y ajouter une cochonceté. D'après notre (tout estpied%20de%20cochon.jpg bon chez lui, il n'y a rien à jeter) confrère "L'union", B. Courot, premier magistrat veut héberger les déchets radioactifs.

    Vous avez pu lire dans ce blog les épisodes précédents, qui ont vu deux communes de l'Aube, choisies par l'Andra,  renoncer à être candidates.

     

    Les jeux sont donc à nouveau ouverts, et le maire de Sainte-Menehould espère gagner le gros lot. Il pense que l'installation d'un centre d'enfouissement aménera un développement économique pour l'Argonne.

    Il n'a peut-être pas bien compris qu'une fois les travaux réalisés, cette activité ne pourra amener au maximum que quelques postes de travail .

     

    fut1.jpgPar contre, la radioactivité est faite pour durer, puisqu'il s'agit de déchets à longue vie. Les responsables de l'Andra eux-mêmes reconnaissent qu'il est impossible de garantir la stabilité de l'enfouissement pour des siècles : il suffit peut-être de dire que nous ne serons plus là pour voir les problèmes !

     

    Nous rappelons ici que ce choix ne peut être validé qu'au niveau d'un territoire, et que pour notre part nous nous opposons totalement à cet enfouissement, là ou ailleurs.

  • Non à l'enfouissement des déchets nucléaires

    16 associations de la Région Champagne-Ardenne et de l'est de la france lancent une pétition contre l'enfouissement des déchets nucléaires. Vous pouvez la signer en ligne avec le lien qui est dans le texte .

     

    Qui veut d’une poubelle radioactive souterraine ?

    Cela fait 30 ans que l’industrie électronucléaire, avec l’appui du gouvernement, cherche à enfouir ses déchets radioactifs dans le sous-sol, et 30 ans que les habitants des régions concernées s’y opposent et réclament un débat global. Les Etats-Unis viennent de stopper les travaux de stockage géologique des déchets radioactifs les plus dangereux (M.H.AVL) à Yucca Moutain (Nevada), site jumeau de Bure. Les expérimentations malheureuses "d’enfouissement expérimental de déchets faiblement radioactifs” dans la mine de sel d’Asse (Allemagne) en passe de s’effondrer, pourraient remettre en question le projet de Gorleben, qui devait recevoir les déchets hautement radioactifs... Pourquoi la France s’entêterait-elle à imposer l’empoisonnement programmé des sous-sols, contre la volonté d’une majeure partie des citoyens et l’avis de divers experts scientifiques ?

    medium_Bure.JPGLa quasi totalité des 3115 communes contactées en 2008 pour l’accueil d’un site d’enfouissement de déchets nucléaires dits FAVL (faiblement radioactifs à vie longue) ont refusé de se porter candidates, et l’ont fait vivement savoir. Restent en lice quelques communes, qui, coïncidence hasardeuse ou pilotée, se situent dans l’Est de la France, là où se trouvent déjà le très controversé chantier d’enfouissement de BURE (55) et les sites d’entreposage de déchets radioactifs de Soulaines et Morvilliers (10).

    C’est parce que de nombreux habitants de ces départements concernés (Aube, Haute-Marne, Marne, Meuse, Meurthe et Moselle, Moselle, Vosges), ont pris conscience que transformer leur région en immense dépôt radioactif n’est pas un projet d’avenir, mais un piège inéluctable, qu’ils interpellent ce jour le gouvernement pour exiger un moratoire sur l’enfouissement des déchets nucléaires, de toutes catégories. Ils posent également une question essentielle : pourquoi continuer à produire ces déchets, si l’on ne sait pas les gérer ? Ils réclament un véritable débat national sur la politique énergétique, préalable indispensable à ce qu’un programme de gestion des déchets nucléaires déjà produits rezo.gifpuisse être élaboré, indépendamment de tout intérêt industriel.

    Une pétition est organisée avec les soutiens de : Réseau Sortir du nucléaire, CRIIRAD, Greenpeace, Amis de la Terre, Agir pour l’Environnement. La pétition est mise en ligne sur www.dechets-nucleaires-ne-pas-enfouir.org Diverses manifestations sont prévues dans les semaines à venir, dont une marche de Bure à Chooz, du 13 au 26 avril 2009.

  • Enfouissement des déchets nucléaires : le débat continue

    Notre(pas encore enterré) confrère "L'Union" rapporte les débats que continue de susciter le projet d'enfouissement des déchets nucléaires . Dans la région, aucune communes des Ardennes n'a répondu positivement, mais dans la Marne plusieurs ont fait acte de candidature .

    La proximité du centre de Bure dans la Meuse fait qu'il existe localement un mouvement d'information indépendant de l'Andra, agence qui gère ces problèmes pour le gouvernement .(voir le site de Bure ).

    Au sein de conseils municipaux qui ont voté pour accueillir éventuellement un centre d'enfouissement, le débat n'est pas clos. Ainsi à Maurupt, il anucleaire-tue-avenir.gif été décidé de consulter les habitants par référendum. C'est une bonne chose, mais comme il a été dit au conseil municipal, cela aurait pu être fait avant de prendre position . Le vote de confirmation parmi les élus a donné 7 "pour" et 6 "contre", ce qui laisse présager un scrutin serré pour la population de la commune marnaise. (vote prévu le 29 mars)

    A trois kilomètres de là, à Pargny sur Saulx, un débat a eu lieu à l'initiative des opposants. Une centaine de personnes ont assisté à cette soirée pour entendre des arguments qui étaient absents dans les documents officiels : tout à été fait pour présenter sous un jour favorable ce projet qui engage un territoire pour des centaines de milliers d'années.

    Quand on leur présente des arguments, les populations locales sont interessées et se sentent concernées.

    Comment sur un sujet si important a-t-on pu demander aux communes de s'engager sans véritable débat contradictoire ?

    Manifestement la tentative de passage en force ne se passe si bien que cela pour l'Andra. Les compensations financières annoncées apparaissent de plus en plus pour ce qu'elles sont : un moyen de masquer les véritables enjeux et de ne pas parler des risques de ce projet .

  • déchets nucléaires: Soulaine dit non

    Le refus de Soulaine

    jeudi 9 octobre 2008

    Nuclear%2520Champagne.jpgSoulaine (10), qui recèle déjà un centre de stockage de déchets nucléaires ; Soulaine, enfant chéri de l’Agence nationale pour la gestion des champagne-mapdéchets radioactifs (Andra) exhibé en modèle de réussite… Eh bien, Soulaine a dit « non », à l’unanimité de son conseil municipal, à l’Andra, qui recherche fiévreusement des communes d’accueil pour son futur centre d’enfouissement de déchets radioactifs dits de « faible activité à vie longue ». Et malgré les alléchantes promesses de retombées financières. C’est une claque pour l’Andra, estime le Réseau sortir du nucléaire, et un signe fort pour toutes les municipalités qu’elle a approchées.

    (Extrait de "Politis")

  • déchets nucléaires

    Notre(incontournable) confrère "L'Union" consacre un dossier à l'enfouissement des déchets nucléaires et à la recherche par l'Andra d'un site pour réaliser ce stockage . Parmi les communes pressenties, certaines se situent dans le Vouzinois. Le responsable de l'Andra (agence illustration_mg.jpgchargée de gérer les déchets nucléaires) déclare en parlant de leur méthode d'approche des communes :

    "Elle est, au contraire, transparente et progressive" . Quand on sait que le site allemand de Asse connaît des ennuis dramatiques et que les responsables ont caché la réalité, on doute que leurs collègues français soient plus sincères en cas de problèmes .

    Ce responsable ajoute :

    "Et si on considérait, au contraire, que l'Est peut devenir filière d'excellence en matière de gestion des déchets. Et si ces déchets participaient eux aussi à l'aménagement du territoire !"  Si pour lui, c'est ce type de filère d'excellence que l'on mérite et ce genre d'aménagement du territoire que l'on nous propose : non, merci !

     

    En rappel sur la situation en Allemagne, et les manipulations d'informations des responsables du nucléaires, voici un extrait du"Monde" de ce jour :

    Des révélations sur une série d'incidents survenus dans un site d'enfouissement expérimental de déchets radioactifs relancent en Allemagne la polémique sur le stockage de déchets nucléaires.

    Mardi 2 septembre, le ministre social-démocrate de l'environnement, Sigmar Gabriel, a présenté un rapport sur l'état de la mine d'Asse en Basse-Saxe, qui confirmait l'existence de risques plus importants et plus anciens que ceux connus jusqu'à présent.

    Entre 1967 et 1978, 126 000 fûts de déchets moyennement et faiblement radioactifs ont été stockés dans cette ancienne mine de potasse et AtommuellMorsleben,templateId=large__blob.jpegde sel. Or, dès le début, les employés ont observé des écoulements de saumure dans les cavités de la mine.

    L'exploitant, le centre Helmholtz pour la santé et l'environnement de Munich (HMGU), avait reconnu l'existence de tels écoulements mais seulement à partir de 1988.

    Avec un débit de 12 m3 par jour, ce ruissellement menace la stabilité de la mine. Pire, au contact des fûts dont certains seraient endommagés, des fluides se sont chargés de radioactivité. L'autorité de surveillance, l'office des mines de Basse-Saxe (LBEG), avait connaissance de cette situation depuis plusieurs années mais ne l'a rendu publique qu'en juin.

    De plus, contrairement à ce qui a été prétendu auparavant, des combustibles nucléaires ont également été stockés à Asse. Enfin, l'exploitant n'a pas agi conformément aux normes et standards qui s'appliquent face à de tels risques. "On a retenu des informations sur les infiltrations", a fustigé le ministre de l'environnement.

    En réaction, le gouvernement fédéral a transféré la surveillance du site à l'office fédéral pour la protection contre les radiations, qui dépend du ministère fédéral de l'environnement.

    Cette décision, qui confère à Asse le même statut qu'un site de stockage de déchets hautement radioactifs, doit être entérinée par le conseil des ministres d'ici à la fin de septembre. Berlin doit également présenter un projet de fermeture de la mine d'ici à la fin de l'année.

     

  • dechets nucléaires

    Vouziers étant une des communes qui était potentiellement visée pour recevoir un site d'enfouissement de déchets nucléaires, l'An Vert relaie l'initiative du réseau" sortir du nucléaire":

    ¬ Samedi 27 septembre 2008 : Journée nationale d’initiatives contre l’enfouissement des déchets radioactifs

    logoAndra1.jpg3115 communes menacées dans 20 départements : Ardennes, Aube, Aveyron, Cher, Eure, Indre, Lot, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Bas-Rhin, Seine-Maritime, Somme, Tarn-et-Garonne, Vosges.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à participer samedi 27 septembre 2008 à plusieurs rassemblements et actions [1] organisés par les différents Collectifs ou associations mobilisés contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs, projet mené par 800px-ANDRA_bloc_laboratoire-2004-09.svg.pngl’Andra (Agence nationale pour le gestion des déchets radioactifs) sur mission du gouvernement.

    Ainsi, 3115 maires ont été récemment contactés par l’Andra qui agit ainsi dans le dos des habitants et, par ailleurs, dans l’opacité : malgré des milliers de demandes téléphoniques [2], l"Andra refuse toujours de rendre publique la liste des 3115 communes menacées. C’est sûrement cela la "transparence nucléaire".

    L’Andra a fixé au 31 octobre la date limite de réponse pour les maires, mais de nombreuses collectivités territoriales ont d’ores et déjà voté des motions refusant la venue des déchets radioactifs.

    En 2000 déjà, l’Etat avait tenté de trouver des sites granitiques pour enfouir des déchets nucléaires et s’était heurté à une mobilisation citoyenne d’une ampleur exceptionnelle. Une mobilisation est à nouveau nécessaire pour empêcher tout projet d’enfouissement et pour faire connaître aux citoyens la vérité sur les dangers causés par les déchets radioactifs [3].

    En particulier, les citoyens ne doivent pas se laisser abuser par la terminologie trompeuse utilisée par les promoteurs de l’industrie nucléaire. En l’occurrence, les déchets sont dits "à faible activité et à vie longue" (FAVL) mais :
    - tout comme l’uranium dit "appauvri", les déchets "faiblement radioactifs" sont extrêmement dangereux et posent de graves
    Manif-Anti-Uranium-3juin2006-MTLRLe%2520Choix1.jpgproblèmes de santé publique.
    - l’expérience a montré que des déchets encore plus dangereux sont souvent glissés parmi les déchets "faiblement radioactifs". Il faut aussi noter que à Asse (Allemagne), 126 000 fûts contenant des déchets faiblement ou moyennement radioactifs - et donc comparables aux déchets aujourd’hui "offerts" par l’Andra - ont été entreposés dans une mine de sel déclarée "géologiquement stable depuis 70 millions d’années" et "quasi imperméable". Or la mine de Asse est aujourd’hui inondée, et la contamination radioactive menace gravement les nappes phréatiques :
    LogoSDN.jpgune véritable catastrophe est en cours.

    Une fois de plus, les déclarations rassurantes des "experts" ont été démenties par la réalité.

    [1] La liste des rassemblements, avec les lieux et horaires, sera diffusée sous peu.

    [2] Une action téléphonique collective est organisée depuis juin par le Réseau "Sortir du nucléaire" vers le numéro vert de l’Andra : 0 800 000 150

    [3] Le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse un document de 12 pages titré "Déchets nucléaires : le casse-tête"