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écologie - Page 262

  • Nucléaire dans les Ardennes : Chaux vive inquiétude.

    Le tremblement de terre au Japon a fait subir des dégâts majeurs à deux centrales nucléaires.

     

    Il est encore trop tôt pour savoir l'importance des conséquences de cette catastrophe, aussi bien dans les destructions "classiques" que dans le domaine nucléaire.

    chooz_site.jpgMême si chaque cas est particulier, il est clair que le discours sur la sécurité du nucléaire est gravement remis en cause.

    Il y a eu le cas particulier de Three Mile Island aux Etats-Unis en 1979 (niveau 5), le cas particulier de Tchernobyl en 1986 (niveau 7) et maintenant le cas particulier de Fukushima (niveau 4 pour le moment).

    Cela fait malgré tout beaucoup de cas particuliers en 30 ans, soit une période très brève à l'échelle de la vie sur terre ou même du passage à l'ère industrielle pour l'humanité.

    Il faut bien en tirer une conclusion générale : quelques soient les sécurités misent en place, un accident exceptionnel ne peut être prévu avec tous ses conséquences. Et la multiplication des centrales nucléaires ne peut qu'amener un jour ou l'autre à une situation de catastrophe imprévisible et incontrôlable.

    Il est situation où l'on regrette presque d'avoir eu raison avant que les décideurs prennent conscience des conséquences de leurs choix. Il est en effet tragique qu'un tel accident soit nécessaire pour ouvrir certains yeux, et encore plus inquiétant de voir certains ministres rester totalement aveuglés par leurs certitudes, notre ministre de l'industrie Eric Besson en tête.

     

    Notre (toujours très local) confrère L'Union-L'Ardennais consacre un dossier à cette catastrophe dans choozson édition de ce jour, avec un éclairage sur la situation dans les Ardennes.

    Est-ce vraiment le moment de faire de l'humour ? Ou bien est-ce notre confrère connaît mal le département ?

    Toujours est-il qu'il titre ses affichettes placardées devant les points de vente sur le cas de la centrale de "Chaux".

    On est heureux d'y apprendre que les autorités ne commentent pas un accident survenu à l'étranger (merci pour l'expertise). On y apprend aussi que les installations nucléaires sont différentes en France (encore un cas particulier, probablement).

    Mais le jour où la Meuse aura une crue exceptionnelle, avec la possibilité d'autres événements  contemporains (période de grand froid, avec prises d'eaux gelées, et problème de distribution d'électricité par exemple) que se passera-t-il ?

    En sachant toutefois que la catastrophe la plus probable est celle à laquelle on ne s'attend pas (chute d'un avion, attentat, ...) Souvenez-vous des batteries anti-aériennes après les attentats du 11 septembre.

    Encore merci à notre majorité départementale qui non seuleument  se montre contente d'avoir à gérer Chooz, mais en plus souhaite une deuxième centrale type EPR pour le Ardennes.

    Pour en revenir à la presse ardennaise, on peut conclure avec notre (à l'attention toujours vive) confrère que la chaux la moins dangereuse est la chaux éteinte.

     

  • Savigny : la mobilisation contre le barrage continue

    Ce samedi se tenait à la salle des fêtes de Savigny l'assemblée générale de la DSVA.08

     

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    Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes, et le nombre d'adhérents, bien qu'en baisse, montre que les habitants du secteur restent mobilisés. L'actualité récente moins aigue semble expliquer cette diminution des cotisants.

    écologie,vallée de l'aisne,barrage,savigny sur aisneLe président Franck Maillard a rappelé les actions et les temps forts de l'année passée.

    Il faut retenir de ces derniers mois la remise en question des conclusions de l'Entente Asine-Oise, qui regroupe les départements traversés par ces rivières, parmi lesquels se trouvent les Ardennes.

    Grâce aux arguments fournis par l'association, les choix de l'Entente ont été remis en question, en particulier sur l'implantation d'un barrage à Savigny.

    Les conclusions de l'expertise n'ont été connues qu'en janvier 2011.

    L'Entente va donc revoir son travail, et de nombreux autres sites vont être à nouveau envisagés. Il faut savoir que ni l'expertise ni le département des Ardennes ne remettent en cause la nécessité d'un barrage dans le secteur. Il a été rappelé que ce barrage amenait des inconvénients ici pour préserver des zones urbanisées en aval, ou  éventuellement permettre d'urbaniser de nouvelles zones en périphérie parisienne.

    Le travail de Mr Theret a permis de démonter les arguments de l'Entente, mais il a rappelé que pour lui écologie,vallée de l'aisne,barrage,savigny sur aisnele combat s'entendait pour la préservation de toute la vallée. Si, à son avis, le site de Savigny a peu de chances d'être à nouveau retenu, il estime cependant qu'un autre site pourrait être validé : ce pourrait être Vandy, Voncq, ou un site plus en aval.

    Le combat est donc loin d'être terminé, et il a été rappelé qu'au-delà des arguments de sécurité, la question de la défense écologique de zones naturelles est posée.

    La vallée de l'Aisne est un site exceptionnel en France, une des rares vallées où la rivière est encore libre de vivre au gré des saisons et des crues.

    Des secteurs de cette vallée sont classés Natura 2000, et doivent être préservé à ce titre. La richesse de leur patrimoine écologique vaut bien la richesse du patrimoine industriel du département de l'Oise.

    A noter la présence de deux candidats aux prochaines élections  dans le canton de Monthois Le sortant écologie,vallée de l'aisne,barrage,savigny sur aisneThierry Deglaire qui a été élu en grande partie sur son opposition au barrage, et son opposant de droite Eric Haouy qui s'occupe de la commission nature de l'association.

    Il n'y a pas eu de passe d'armes entre les deux hommes, qui vont retrouver les électeurs dimanche prochain pour lea désignation du conseiller général du canton de Monthois.

  • La pollution de l'air dans les villes est nuisible pour la santé

    Ce que le bon sens laissait prévoir est confirmé par une étude scientifique

    Communiqué de la FNE
    Le lien entre pollution et maladies respiratoires est confirmé

    image.php?rep=pollution&fichier=circulation_automobile.jpgL’étude du programme établit clairement le lien entre la pollution de l’air et le développement de l’asthme chez les enfants. Elle confirme également le rôle de cette pollution en ce qui concerne les maladies cardiaques et pulmonaires chez les adultes. L’étude démontre clairement l’accroissement de ce type de maladies chez les sujets habitants à proximité d’une grande voie urbaine (10 000 véhicules / jour).

    Le fret et les transports en commun pour réduire la pollution

    Depuis de nombreuses années, France Nature Environnement insiste sur la nécessité de développer les transports en commun pour réussir à diminuer le parc automobile en circulation dans les grandes agglomérations. La réduction de la pollution passe également par une politique volontariste en ce qui concerne la place du fret. Celle-ci ne sera rendue possible que par le développement de plateformes de logistique urbaine améliorant considérablement la desserte des agglomérations, notamment par des véhicules de livraison électriques.

    Aménagement urbain : La nécessaire prise en compte du coût de la pollution

    Selon le communiqué de l’Aphekom, le respect strict de la valeur guide préconisée par l’OMS en ce qui concerne les niveaux moyens annuels de particules fines, permettrait un bénéfice d’environ 31,5 milliards d’euros (diminution des dépenses de santé, de l'absentéisme…).
    Pour José Cambou, responsable du dossier « Santé et environnement » pour France Nature Environnement : « Il est indispensable de tenir compte de cet enjeu économique aussi bien en ce qui concerne la révision prochaine de plans de déplacement urbain, l’élaboration des schémas régionaux climat-air-énergie que dans le cadre des futurs projets d’infrastructures linéaires. »

  • Un nouveau train de déchets radioactifs traverse la France

     

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"


    ALERTE TRANSPORT - 2 et 3 mars - train de déchets suisses de Valognes à Würenlingen

    Les 2 et 3 mars, trois conteneurs CASTOR transporteront des déchets suisses "traités" à l’usine Areva de La Hague jusqu’à Würelingen en Suisse. En France, ils traverseront la Manche, le Calvados, l’Eure, la Seine Maritime, l’Oise, la Somme, l’Aisne, la Marne, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.

    Acheminés en camion de La Hague à Valognes, ils quitteront le terminal ferroviaire de Valognes, dans la Manche, à 14h06, pour rejoindre celui de Würenlingen en Suisse. Puis ils seront à nouveau transférés par la route jusqu’au Zwilag (centre d’entreposage).

     

    - Communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire" et Sud Rail, 28 février 2011



    SUIVI DU CONVOI (2 mars 20111)

    Le train a bien quitté le terminal ferroviaire de Valognes (Manche) aux alentours de 14h

    Caen : 15h14
    http://www.youtube.com/watch?v=SFQIOp14p8A

    Sotteville-les-Rouen : 17h45 avec 15min d’avance

    A 19h15, le train est signalé avec 30 min de retard, un problème d’aiguillage ayant été constaté entre Sotteville et Amiens

  • OGM : Ouvrir le débat n'est pas déplacé

    Communiqué de la FNE

     

     

    A l'ouverture du salon de l'Agriculture, le chef de l'Etat a commenté la campagne de communication de France Nature Environnement, la qualifiant de "particulièrement déplacée ".

    Bruno Genty, président de FNE : " Est-il possible dans ce pays d'ouvrir le débat sur les questions agricoles sans que l'on nous reproche d'opposer les français les uns aux autres ? Il n'est pas déplacé de demander la mise en œuvre complète des engagements " agriculture " du Grenelle. Les OGM, les pesticides et les algues vertes constituent autant de risques sanitaires et environnementaux qui concernent l’ensemble de nos concitoyens."

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    Provoquer le débat...pas la rupture

    La campagne de France Nature Environnement, quelles que soient les interprétations dont elle peut faire l’objet, ne poursuit pas un objectif de rupture avec le monde agricole Cette campagne s’attaque aux excès de l’agriculture industrielle.
    Au-delà des images choc, les idées affichées ne sont pas nouvelles et sont portées par l’association depuis de nombreuses années. Malgré les crispations que cette campagne peut susciter chez certains agriculteurs, FNE entend poursuivre le dialogue engagé avec les représentants d’une profession qu’elle ne veut pas stigmatiser. La réaction de plusieurs grandes organisations agricoles nous rendent optimistes quant à la poursuite du dialogue.

     

     

     

    De l’oxygène pour le Grenelle de l’agriculture

    S’il y a un fait reconnu, c’est bien notre implication dans la concertation menée à l’occasion du Grenelle de l’environnement. Porteuse de nombreuses propositions, notamment en ce qui concerne l’agriculture, France Nature Environnement n’a jamais renoncé à l’élaboration d’un compromis qui, même en nous obligeant à revoir certaines de nos exigences à la baisse, a permis d’obtenir des avancées pour l’environnement. Mais depuis plus d’un an, la mise en œuvre des engagements " agriculture " est en panne.

     

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    Réinventer le modèle agricole

    France Nature Environnement a parfaitement conscience de la détresse économique à laquelle est confronté un grand nombre d’agriculteurs. La compétitivité de notre modèle agricole doit s’appuyer sur les objectifs du Grenelle de l’environnement. La mise en place de nouvelles pratiques donne aux agriculteurs l’occasion unique de mettre fin à un modèle ne profitant qu’à une minorité d’entre eux et laissant la grande majorité sur le bord de la route.

    A titre d’exemple, l’arrêt des importations d’OGM pour l’alimentation du bétail est une demande qui va dans le sens d’une meilleure défense des produits issus des terroirs et donc des intérêts économiques du pays.

    Jean-Claude Bévillard, responsable du dossier Agriculture : " Il faut s’engager de façon volontaire pour la réduction des pesticides et l’interdiction des plus dangereux, arrêter l’importation des ogm pour l’alimentation animale et étiqueter la viande " sans OGM ". Dans l’immédiat, il ne faut plus autoriser la moindre extension du cheptel dans les zones affectées par les algues vertes et réduire de 40%, les effluents à la mer d’ici 2014. Il faut un redéploiement des aides publiques pour que l’argent aille vers les agriculteurs qui s’orientent concrètement vers des pratiques compatibles avec ces objectifs. "

    " La mise en œuvre des avancées " agriculture " du Grenelle passe par la mobilisation et la responsabilisation du monde agricole, de l’agro-alimentaire, de la grande distribution, des élus locaux, régionaux et nationaux, et des consommateurs. " conclut Bruno Genty.

  • Incinérateur de Givet : des questions, pas réponses.

    Communiqué de Europe -Ecologie Les Verts

    Pourquoi l’Ademe et la région ne financeront pas l’étude sur l’incinérateur de Givet


    Ce lundi 14 février, la commission permanente du conseil régional de Champagne-Ardenne a décidé d’annuler la subvention de 30.000 euros pour la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur l’implantation d’une unité de production de combustibles issus de déchets décidée le 9 juillet 2007, au motif que le bénéficiaire, la S.A.R.L. Paperpower, n’a pas respecté l’objet de l’opération ni le cahier des charges techniques.
    Le projet : une usine doit être construite route de Philippeville à Givet produisant, à partir de déchets de papeterie un combustible qui serait ensuite brûlé pour produire de l’électricité et de la chaleur. Pour cela, 250.000 tonnes de déchet par an seraient nécessaires : 3 fois la quantité de déchets produits par les ardennais.
    Ce projet suscite des inquiétudes des deux côtés de la frontière. Pour Christophe Dumont, Conseiller Régional et co-animateur du comité local Europe Ecologie de Charleville-Ardennes, il incarne le modèle de ces investissements réputés verts très en vogue, mais qui posent question tant par leur contenu que par l’itinéraire de leurs promoteurs.
    Un collectif de citoyens givetois du nom de vigilance pose depuis plusieurs mois des questions aux autorités locales, questions relayées par les députés wallons et fédéraux et le ministre wallon de l’environnement Philippe Henry relatives à la provenance des déchets, à la composition exacte des déchets et du combustible fabriqué, à la quantité et à la nature des rejets à la sortie des cheminées.
    pollution2_H2QC6K_0.JPG.jpgLa société BIOENERGIE VAL DE MEUSE et la SARL PAPERPOWER porteuses du projet sont toutes deux dotées d’un capital de 2 euros, avec à leur tête Evert Jaarsma, homme d’affaires hollandais.
    En 2003, l’industriel développe, déjà avec le bureau d’études BIALCO le projet « bioénergie Val d’Adour » (Hautes-Pyrénées) identique au projet bioénergie Val de Meuse, sauf qu’il s’agissait de déchets végétaux et qu’il se situait à Maubourguet dans le sud de la France qui n’aboutira pas, le maire refusant de proroger le permis de construire.
    Bien que ni Bialco, ni Paperpower, ni Bioénergie Val-de-Meuse n’aient déposé leurs comptes en 2008 et 2009, les sociétés se lancent dans le projet de Givet appâtées par la labellisation « grenelle de l’environnement » qui entraîne pendant 20 ans un tarif de rachat de l’électricité par l’état doublé par rapport au tarif habituel qui ferait rêver nos agriculteurs qui se lancent dans la méthanisation.
    Aujourd’hui c’est l’ADEME qui pose des questions, sans réponse des promoteurs du projet, sur l’origine des déchets, ou alors la société répond que ces renseignements sont confidentiels. Ce qui amène la Région à ne pas verser la subvention destinée aux études
    Les questions sans réponse et les zones d’ombre du dossier ainsi que les antécédents de ses promoteurs ainsi que sa situation au coeur du futur parc naturel des Ardennes devraient entraîner, pour le groupe local Europe Ecologie Les Verts de Charleville-Ardennes le retrait de ce projet en l’état.

  • Photovoltaïque : énergie renouvelable en danger de disparition

    La position de la FNE sur le photovoltaïque


    FNE réitère son soutien aux énergies renouvelables

    Seule alternative possible pour limiter les émissions de GES et faire face à la pénurie et au renchérissement des énergies fossiles, les énergies renouvelables sont incontournables pour tout développement soutenable de nos sociétés. Les caractéristiques de ces énergies : renouvelables, peu émettrices de CO2, décentralisées et présentant moins de risques technologiques et d'impacts que tout autre mode de production, les rendent plus qu’intéressantes.

    Néanmoins, il convient de signaler que :
    - Les énergies renouvelables doivent se montrer exemplaires d’un point de vue environnemental et, en particulier, en ce qui concerne la prise en compte de la biodiversité ;

    - Le développement des énergies renouvelables doit absolument être accompagné d’un très fort renforcement de la maîtrise de la consommation et de l’efficacité énergétique.

    Une électricité à consommer sur place

    La production aléatoire d'électricité (éolien et photovoltaïque) sollicite directement les réseaux. Si l'impact est aujourd'hui encore très faible pour l'éolien en France et négligeable pour le photovoltaïque, les expériences étrangères montrent qu'il faut s'en préoccuper en amont.

    photovoltaique-ardoise.jpgPour FNE, les énergies renouvelables doivent être utilisées le plus localement possible. La priorité doit être portée sur les installations de petites et moyennes puissances, près des lieux de consommation, voire pour le photovoltaïque sur les bâtiments qui l'utilisent en direct. Ceci a pour avantage de limiter le recours aux réseaux et de favoriser l’autonomie énergétique des territoires.

    La priorité doit être donnée au photovoltaïque sur bâti

    Les à-coups de la réglementation voyant les prix de rachat fluctuer au gré d'ajustements pour le photovoltaïque et qui ne s’est jamais vu pour l’énergie nucléaire, condamnent le bon développement de la filière. FNE demande une stabilisation des conditions de raccordement et de rachat pour une durée suffisante permettant aux investisseurs de disposer d'une visibilité suffisante pour développer leurs projets, planifier leur amortissement.. Concrètement, la sortie de crise doit stabiliser les conditions pour les quatre à cinq années à venir en prévoyant la décroissance régulière du prix de rachat.

    La priorité au bâti par rapport aux centrales au sol

    Pour FNE, les centrales au sol sont celles qui posent le plus de problèmes. Ces très grandes centrales, au-delà de 20 à 30 hectares, n'ont pas leur place dans des milieux de qualité, qu'ils soient agricoles, forestiers, naturels ou formant des écosystèmes intéressants avec des espèces protégées. Il existe en France de très nombreux lieux qui pourraient a priori accueillir de telles centrales (sous réserves des études d’impacts) : des sites dégradés, des sites proches d'usines SEVESO seuil haut, des lieux déjà imperméabilisés comme les toitures de parkings ou encore, des friches industrielles…

    Les installations sur le bâti, qu’il s’agisse des bâtis individuels, collectifs ou les grands entrepôts, doivent avoir la priorité par rapport aux installations au sol. Elles combinent plusieurs avantages : pas d'utilisation des sols, utilisation directe de l'électricité produite, implication des particuliers qui sont plus attentifs à leur consommation d’électricité, possibilité par les « grandes toitures » d'avoir des surfaces assez importantes…

    Pour Bruno Genty, président de FNE : « il faut impérativement redresser la filière photovoltaïque, indispensable pour notre stratégie énergétique. Le retard s'accumule aussi sur le développement de l'éolien offshore. Dans le même temps, on voudrait creuser des milliers de puits de gaz de schistes, lancer de nouvelles centrales nucléaires ?! Il faut d'urgence sortir de ce schéma qui nous conduit dans l'impasse et construire dès à présent l'alternative à un modèle dépassé servant les intérêts d'un très petit nombre, contre l'intérêt collectif ».