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écologie - Page 144

  • Au conseil municipal de Vouziers : chiroptères et gallinacés

    Qu'y a-t-il de commun entre une chauve-souris et une poule ? Au moins un point, être à l'ordre du jour du Conseil municipal qui s'est tenu ce soir dans la grande salle de la mairie de Vouziers.

    Une convention a été validée avec l'association ReNArd (Regroupement des Naturalistes Ardennais) pour préserver l'habitat de chauves-souris. Un certain nombre d'entre elles ont trouvé refuge dans deux portions d'une ancienne conduite enterrée sur le territoire de Chestres. On sait que ces animaux nocturnes voient leurs lieux d'hibernations disparaître petit à petit. Ces tunnels doivent donc être préservés. C'est le but de la convention, qui va permettre d’installer des grilles aux extrémités de ces conduites abandonnées. Les chiroptères seront ainsi protégées, à moindre coût pour la commune puisque l'association supportera une partie des frais engendrés par ces mesures de protection. Yann Dugard  a souligné que cette  action s'inscrivait dans le cadre de la mission écologique de la collectivité.

    L'arrivée de 70 000 volailles sur le territoire de Sugny est beaucoup moins écologique. L'installation industrielle est déjà existante, et ses propriétaires souhaitent l’agrandir. Ils sont dans la même logique que la porcherie de Lefficourt (7 000 porcs) ou le poulailler de Saint-Morel ( 40 000 poulets). L'épandage des fientes se fera sur des parcelles situées dans notre secteur, dont une sur le territoire de Vouziers. C'est pour cela que le Conseil Municipal était amené à donner son avis ce soir. Avec un vote contre et 9 en abstention, l'assemblée a voté favorablement pour ce projet. Nous voila bien loin de la mission écologique de la commune. Le bien-être des Vouzinois  n'a pas représenté un argument suffisant pour la majorité des conseillers , que ce soit pour les nuisances olfactives (parcelle d'épandage à l'ouest de la commune, avec les vents dominants qui amèneront les odeurs vers les habitations), ou pour le choix économique qui tourne le dos à l'agriculture paysanne et aux circuits courts.

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  • Glyphosate : vous en reprendrez bien pour 5 ans ?

    Communiqué de FNE le 27.11.2017

    Après de nombreux rebondissements, le verdict est tombé ; le glyphosate a été ré-autorisé pour 5 années supplémentaires. Cette molécule chimique est l’herbicide le plus utilisé à travers la France, l’Europe et le monde. Son usage massif rend la situation extrêmement préoccupante pour l’avenir : dangereux pour l’environnement, cancérigène pour les animaux, probablement pour l’Homme, perturbateur endocrinien… l’Europe a raté le coche de la santé environnementale et décide de bafouer le principe de précaution. Si la bataille pour interdire immédiatement cette molécule s’achève, France Nature Environnement reste mobilisée pour que l’agriculture se désintoxique du glyphosate.

    agriculture-1359862_1920.jpg?itok=x6w47KmAFrance Nature Environnement salue la position de la France au cours des âpres négociations sur la sortie du glyphosate. Malheureusement, et malgré la forte mobilisation de la société civile, le Gouvernement n’a pas réussi convaincre les 18 Etats membres qui ont voté pour le texte de la Commission européenne : une réautorisation du glyphosate pour 5 ans.

    Pour Carmen Etcheverry, chargée de mission chez France Nature Environnement, « cette proposition de la Commission européenne n’apporte rien de plus qu’une simple prolongation de l’autorisation et c’est intolérable. Il n’y aura donc pas de plan d’accompagnement des agriculteurs pour sortir de leur dépendance au glyphosate. Les cinq ans s’écouleront et nous n’aurons toujours pas d’alternatives à proposer à notre agriculture ».

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  • Mega-cratère de la cote 108 : la science a tranché.

    L'association pour la Sauvegarde du Patrimoine du Vouzinois ( ASPV ) organisait vendredi 17 novembre une conférence sur la géographie de la guerre 14-18. Pierre Taborelli, de l'université de Reims porte un regard neuf avec les outils les plus modernes sur les traces de ce conflit centenaire. Il termine une thèse sur "les conditions géographiques et l'organisation spatiale de la zone de front durant la Grande Guerre en Champagne-Ardenne".

    En fait, il étudie en géographe les bouleversements liés à la Grande Guerre, en partant de la réalité du front durant le conflit, jusqu'aux traces encore perceptibles aujourd'hui.

    La salle du CPR s'est révélée trop petite pour le nombre de personnes intéressées par cette soirée. Le conférencier s'est montré passionné et passionnant, illustrant son propos d'images et d'exemples très concrets. Sa zone d'étude couvre l'ancienne région Champagne-Ardenne, qui a financé une partie du projet.

    On a ainsi appris que le méga-cratère de Berry-au-Bac ne date pas de 1915, comme il était couramment indiqué jusqu'à maintenant. Il résulte de l'emploi de 60 à 70 tonnes d'explosif, dans la guerre des mines qui s'est déroulée lors de la stabilisation du front, en particulier entre 1915 et 1918. Le méga-cratère de Berry-au-Bac, mesure 76 mètres de diamètre, et a une profondeur de 22 mètres. Le travail des chercheurs a permis de dater sa création à 1918, lors d'une des dernières grandes offensives dans ce secteur.

    Pierre Taborelli et ses collaborateurs ont particulièrement étudié le système des tranchées. Celles-ci sont très fortement liées au conflit 1914-1918, période dans laquelle le front a peu bougé pendant de très longs mois. Ces tranchées mettaient en partie les combattants à l'abri des tirs, en particulier d'artillerie. L'année 1914, avec sa guerre de mouvement et donc des déplacements à découvert pour les troupes, a été très meurtrière avec des journées terribles (plus de 500 000 morts entre août 1914 et janvier 2015).

    Les tranchées sont apparues progressivement, à partir du simple trou individuel jusqu'au réseau le plus complexe. Il y a eu 10 000 Km de tranchées et de boyaux sur le 90 Km de front situés en Champagne-Ardenne. Les réseaux étaient le plus souvent constitués de 4 lignes, permettant le repli en cas d'attaque ennemie.

    Si les traces sont encore bien perceptibles en zone forestière, du moins au sol, elles sont parfois presque totalement effacées en zone cultivées. Dans ces deux situations, des techniques modernes (utilisant avion et ordinateurs puissants) peuvent permettre de retrouver les localisations des différents ouvrages. Les cartes militaires de l'époque complètent et confirment ces investigations.

    En plus de l'intérêt historique, ces travaux ont des implications actuelles. Ils sont très utiles lors de grands chantiers, en permettant de guider les travaux de terrassement en fonction des zones de combats. (zone Farman à Reims).

    De nombreux obus chimiques n'ayant pas explosé, la localisation précise des secteurs les plus bombardés permet de définir des zones à risques de pollution des nappes phréatiques.

    Une soirée très enrichissante grâce à un conférencier qui a su faire la liaison entre un travail universitaire et une vulgarisation attrayante, et faire également le lien entre les bouleversements créés par le conflit et les conséquences encore perceptibles de nos jours.

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  • Conseil municipal de Vouziers le 28/11/2017

    Le conseil municipal de Vouziers se réunira le mardi 28 novembre 2017 à 19 heures dans la grande salle de l'hôtel de ville.

    Ordre du jour :

    Adoption du Procès-Verbal du 31 octobre 2017.

    Affaires générales

    • Demandes de subventions au titre DETR
    • Convention ReNARD (Regroupement des Naturalistes ARDennais)logo-renard-orange-gris.png
    • Avenant CEJ (Contrat Enfance Jeunesse) - Ludothèque

    Affaires financières

    • FREE : convention d’implantation

    Affaires d’urbanisme

    • Enquête publique du 9 octobre au 8 novembre 2017

     

     

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  • Non au poulailler de Saint-Morel

    Ce samedi était organisée une manifestation contre l'implantation d'un poulailler industriel à Corbon(écart de Saint-Morel).

    Les manifestants venaient principalement de la commune visée par cette installation, et ils ont tenu leur rassemblement entre 9 h et 12 h. Le froid un peu vif n'a pas freiné leur détermination, et on peut estimer à une soixantaine de personnes qui sont passées à un moment ou un autre devant la Sous-préfecture de Vouziers.

    Une délégation, menée par Thierry Deglaire, le maire de la commune, a été reçue en Sous-préfecture.

    Les habitants craignent principalement les nuisances sonores et olfactives liées à ce projet, ainsi que d'autres atteintes à leur environnement (circulation). Un pisciculteur installé à proximité dénonce le risque pour son entreprise qui nécessite un approvisionnement d'eau de qualité.

    Cette nouvelle mise en place d'une installation d'agriculture industrielle pose la question du choix de développement voulu pour notre territoire. On est à l'opposé d'une agriculture paysanne qui repose sur le respect de l'environnement et des consommateurs, et  qui n'entre pas dans la course au gigantisme et à la rentabilité avant tout.

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  • COP23 : le rendez-vous manqué d’Emmanuel Macron

    Publié le 17 novembre 2017 par Greenpeace

    Un certain leadership climatique aurait dû émerger à la COP du Pacifique, les dirigeant-e-s devant répondre à l’urgence climatique et transformer les systèmes énergétiques et les modèles agricoles de leur pays. Pour ceGP0STR9EX_PressMedia2-220x148.jpg qui est de la France, Emmanuel Macron a manqué ce rendez-vous, en se limitant à n’être que l’acteur d’un jeu de dupes sur le climat.

    Au sortir de la COP23, la crédibilité de la France est entachée sur la scène internationale de la lutte contre les dérèglements climatiques. « En recyclant des annonces qui s’apparentent davantage à desmesurettes, Emmanuel Macron n’a pas été à la hauteur des enjeux discutés lors de cette COP Pacifique », résume Sarah Fayolle, chargée de campagne climat à Greenpeace France.

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  • La Hulotte : le numéro 106 arrive ...

          Le Lierre

            • Pour quelle raison le Lierre adore-t-il le Merle et déteste-t-il le Pigeon ramier ?
            • Tout le monde sait que le Lierre peut monter dans un arbre –mais peut-il en redescendre ?
            • Le Lierre "bourreau des arbres" : info ou intox ?
            • Bébé-Lierre traîne parfois 30 longues années en forêt, sans jamais réussir à grimper dans un arbre : qu'est-ce qui l'en empêche ?
            • Certains laboratoires sont prêts à signer un contrat avec le Lierre. Sur quoi lorgnent-ils ?

            Dans son numéro 106, la Hulotte vous révèle les secrets extraordinaires de la plus étonnante liane de France.


            36 pages, 108 dessins

            › Commander le numéro 106 de la Hulotte

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