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actualités Ardennes - Page 95

  • Le 9 mars contre le nucléaire

    chaine2013-entete.jpg

     

    Voir le site d'organisation(cliquez ici)

     

    La chaîne suivra un axe principal entre la Défense et Bercy, relié à des grandes boucles dans le quartier de St Lazare et rive gauche. Cette chaîne formera des encerclements autour des lieux de pouvoir où se prennent les décisions sur le nucléaire.

     

    Différentes thématiques seront abordées sur les points de rassemblement, pour comprendre le rôle de chacune de ces institutions dans la politique nucléaire. Des animations et interventions auront lieu en lien avec ces thèmes.

     

    Chaque point de rassemblement est pris en charge par une ou plusieurs organisations membres de la plateforme.

     

    Départ en car depuis CHARLEVILLE MÉZIÈRES - 08logo-sdn.gif
    Via : RETHEL


    Lieu du rendez-vous : Place de l’hôtel de ville de Mézières
    Départ le :
    09/03/2013 à 08:00
    Retour le :
    09/03/2013 à 18:00 (arrivée prévue à : 20:30)
    Nombre de car(s) réservé(s) :
    1
    Tarif : 20 euros
    Infos complémentaires : portable communiqué ultérieurement.

    Les horaires et prix sont susceptibles de changer suivant le transporteur.
    Groupe/association : sortir du nucleaire Ardennes
    Contact pour réservation : Muriel MARTIN
    Tel : 0324320187

  • Chômage : tout près du "record"

    Ce jour sont publiés les chiffres du chômage, chiffres officiels de fin janvier 2013.

    Comme l'indique la DARES qui met en ligne ces chiffres, il faut les prendre avec une certaine prudence.  251830.jpgNous l'avons souvent dit, une variation sur un mois ne veut pas dire grand chose, des modifications administratives ou conjoncturelles pouvant influencer les résultas. Ainsi pour janvier un mode de calcul a changé, avec une probable influence à majorer la hausse. Mais celle-ci est cependant réelle et vient confirmer une tendance  qui existe depuis près de deux ans.

    Voici les chiffres nationaux :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 169 300 en France métropolitaine fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,4 % par rapport à fin décembre 2012 (+43 900). Sur un an, il croît de 10,7 %. Cette augmentation est en partie liée aux modifications des règles de gestion des radiations administratives. En l’absence de réforme, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A se serait établi à 3 148 200 en France métropolitaine fin janvier 2013, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de 0,7 % (+22 800). L’augmentation aurait été de 10,0 % sur un an.

    (...)

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C s’établit à 4 680 200 en France métropolitaine fin janvier 2013 (4 967 500 en France y compris DOM). Ce nombre est en hausse de 1,3 % (+60 800) au mois de janvier. Sur un an, il augmente de 9,8 %. En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C se serait établi à 4 656 200 en janvier 2013 en France métropolitaine, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de 0,8 % (soit +36 800). L’augmentation aurait été de 9,2 % sur un an.

     

    Nous en sommes donc à pratiquement 5 millions de chômeurs constatés, avec un rythme d'augmentation qui approche les 10 % l'an.

    Pour la région, les constats ne sont pas meilleurs. Voici les chiffres de la Dirrecte :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 69 308 en Champagne-Ardenne, fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,0 % par rapport à la fin décembre 2012 (+ 713). Sur un an , il croît de + 14,4 % . Cette évolution est en partie liée aux modifications des règles de gestion des radiations administratives. En l’absence de réforme de ces règles, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A se serait établi à 68 948 en Champagne-Ardenne fin janvier 2013, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de + 0,5 % (+353). L’augmentation aurait été de 13,8 % sur un an.

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de - 0,6 % à + 2,2 % en janvier 2013 par rapport à fin décembre : Ardennes (+ 1,3 %), Aube (+ 2,2 %), Marne (+ 0,7 %), Haute-Marne (- 0,6 %).

    (...)

    1783460277.jpgEn Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 34 609 fin janvier 2013. Ce nombre augmente de 2,6 % (+ 882) au mois de janvier (+ 5,9 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 103 917 en Champagne-Ardenne fin janvier 2013. Ce nombre est en hausse de 1,6 % (+ 1 595) par rapport à décembre 2012. Sur un an, il augmente de 11,4 %. En l’absence de réforme des règles de gestion des radiations administratives, le nombre de demandeurs d’empoi de catégorie A, B, C se serait établi à 103 498 en janvier 2013 en Champagne-Ardenne, soit une hausse par rapport à fin décembre 2012 de + 1,1 % (+ 1 176). L’augmentation aurait été de 10,9 % sur un an.

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,9 % à + 2,1 % en janvier 2013 par rapport à fin décembre : Ardennes (+ 2,1 %), Aube (+ 2,1 %), Marne (+ 1,1 %), Haute-Marne (+ 0,9 %).


    Il ne faut ques les Ardennes se plaignent, elles ont la zone franche pour créer de l'emploi : encore merci à Jean-Luc Warsmann et à Benoit Huré pour ce dispositif qui se montre si efficace.

  • Le prochain ciné d'Attac 08 :Le Grand Retournement

     

    Le-Grand-Retournement.jpg

    Un film de Gérard Mordillat

       
       

    Avec François Morel, Jacques Weber, Edouard Baer, Patrick Mille
    D’après la pièce de Frédéric Lordon
    « D’un retournement l’autre. Comédie sérieuse sur la crise financière »

      Mardi 26 Mars 2013 20H00  
     

    Cinéma Métropolis | 6 rue de longueville à Charleville-Mézières

    Synopsis :

    C’est la crise, la bourse dégringole, les banques sont au bord de la faillite, le crédit est mort, l’économie se meurt… Pour sauver leurs mises les banquiers font appel à l’État. L’État haï est soudain le sauveur ! Les citoyens paieront pour que le système perdure, que les riches restent riches, les pauvres pauvres. Adaptée de la pièce de Frédéric Lordon cette histoire d’aujourd’hui se raconte en alexandrins classiques. C’est tragique comme du Racine, comique comme du Molière…

    Extrait de l'entretien avec G Mordillat :

    Le livre est paru en mai 2011. Entre-temps, la situation politique a changé. En avez-vous tenu compte ?


    Les acteurs, Frédéric Lordon et moi-même étions d’accord sur le fait qu’il n’y avait aucun réaménagement à opérer. Que ce serait une erreur de vouloir coller à l’actualité. La mise en cause de la politique néo-libérale d'un gouvernement de droite l’est encore aujourd’hui - et peut-être de façon beaucoup plus cruelle - sous un gouvernement de gauche. La force de l’analyse de Frédéric Lordon, c’est qu’elle traverse le temps. La critique que l’on peut faire aujourd’hui des institutions bancaires, de la Banque Centrale Européenne, de l'asservissement du politique à l’économie est tout aussi fondée qu'elle l'était il y a trois ans. La question qui se pose, et qui se posera à ceux qui verront le film en 2013 : comment se fait-il qu’un gouvernement socialiste élu par une majorité populaire poursuive une politique économique et financière au détriment absolu des intérêts de ses électeurs ?

  • Pourquoi poursuivre une mauvaise idée ?

    Les Ardennes, à l'exception du Rethelois et du canton de Machault, bénéficient d'un classement Bassin d'Emploi à Redynamiser (B.E.R).

    Un décret de février 2007 fixe les critères retenus pour être bénéficiaire de ce classement B.E.R :

    - le taux de chômage, au sens du Bureau international du travail, au 30 juin de l'année 2006 ;
    - la variation annuelle moyenne de la population sans double compte entre les recensements de 1990 et decarte-zone-franche.png 1999 ;
    - la variation annuelle moyenne de l'emploi total entre 2000 et 2004 telle qu'elle ressort des statistiques publiées par l'Institut national de la statistique et des études économiques.

    Malheureusement notre secteur répond à ces critères. Pour les entreprises, un investissement dans les Ardennes  entraîne une exonération des cotisations sociales, de l'impôt sur les sociétés, de CET et de taxes foncières pendant une durée pouvant aller jusqu'à 7 ans. Mais les résultats sont loin d'être présents. De Givet à Nouzonville, de Mouzon à Vouziers, en passant par Charlevillr ou Sedan il difficile de voir les unités industrielles ou les emplois créés!

    Le secteur de Rethel qui est en dehors du dispositif s'en sort plutôt mieux. Il serait temps de tirer le bilan de cette décision, dont le coût en perte de revenus pour l'état et les collectivités locales n'est pas supportable en face des résultats.

    Pourtant,  Benoit Huré souhaîte prolonger une nouvelle fois le dispositif (il devait se terminer le 31 décembre 2011, et a donc été prolongé de deux ans).

    Voici un extrait d'un communiqué daté du 15 février 2013 de l'agence News Press " il faut encore la faire connaître aux décideurs économiques, et cela demande de la patience entre le temps d'information et celui de la prise de décision ferme pour une implantation dans les Ardennes.

    Les entreprises ont peu de temps pour monter leur projet, puisque le dispositif du BER doit s'éteindre à la fin de l'année.

    D'où la demande du président Huré de le prolonger pour que les efforts de promotion du dispositif et des Ardennes portent leurs fruits !"

    Si les entreprises ne sont pas au courant au bout de 6 ans, on peut s'interroger sur les capacités de communication du Conseil Général.

    L'échec de ce dispositif est lié à des problématiques bien plus complexes qu'un simple retard de communication. Pour de multiples raisons, les Ardennes n'ont pas réussi à s'adapter aux mutations macro-économiques : on pourrait écrire des livres à ce sujet.

    On peut cependant tirer une conclusion évidente de cette tentative ratée : la baisse du coût du travail n'est pas la solution miracle qui va créer de l'emploi, ni dans les Ardennes ni ailleurs.

  • Collèges : âge tendre et langue de bois.

    Dans notre note du 07 février, nous avons soulevé le problème des moyens à mettre à disposition des collèges pour permettre la poursuite du fonctionnement des sites existants.

    Nous nous sommes dès ce moment inquiété de la dotation qui devait être fournie par le recteur pour les collèges multisites. Nous avions écrit dans cet article :"Pour fonctionner à la rentrée, les sites ont besoin de moyens suffisants. Et le recteur ne s'est à aucun moment engagé à les fournir. Les conseils d'administration vont devoir répartir les dotations du recteur pour organiser la rentrée 2013/2014. Sans moyens suffisants, il n'est pas possible que les deux sites soient maintenus".

    La dotation horaire est le nerf de la guerre, puisqu'elle donne les nombres d'heures d'enseignement allouées aux établissements. Il en découle un nombre de professeurs et un nombre de classes possibles par collèges.

    Depuis 2001, cette dotation horaire est "globalisée" ce qui revient à pénaliser les multisites. Dans une question écrite, André Chassaigne, député communiste du Puy de Dôme interrogeait le ministre sur les difficultés à venir.

    Il écrivait "l'attribution d'une dotation horaire globalisée unique entraînerait automatiquement des dotations horaires en forte baisse, puisque calculées sur une prise en compte globalisée des effectifs par division. Il l'interroge sur les préconisations qu'il pourrait donner pour lever cette inquiétude en garantissant une prise en compte spécifique de la dotation horaire de chaque site."

    age-tendre-et-tetes-de-bois.jpgLa réponse du ministère vaut son pesant de cacahouètes en matière de langue de bois:

    "L'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, propose une organisation, qui, si les effectifs d'élèves le permettent, peut comporter le maintien sur chaque site de tous les niveaux de formation. Il répartit en conséquence les dotations horaires globalisées, dans le cadre de sa responsabilité départementale dans la gestion des moyens des collèges. Les autorités académiques peuvent également envisager, à l'instar de l'organisation des sections d'enseignement général et professionnel adapté et des sections d'enseignement professionnel, la possibilité administrative de maintenir pour chaque site son code propre du Répertoire national des établissements (RNE) pour permettre notamment aux élus au conseil d'administration d'avoir une vision facilitée de la structuration de la dotation horaire allouée au collège multisites, et à l'administration d'optimiser la gestion des personnels, notamment en matière de mouvement et de compléments de service."

    Suite aux nombeuses protestations qui ont suivi les projets de fermeture de Buzancy et du Chesne, le Recteur a reculé en mettant en place des commissions de réflexion et en accordant un sursis aux deux sites. C'est du moins ce que tout le monde a entendu lors de la réunion du 05 février.

    Personne n'a entendu lors de cette réunion que le Recteur mettrait les moyens nécessaires à cette organisation. En appliquant mécaniquement la dotation horaire globalisé, le Recteur sait parfaitement ce qu'il fait : il rend impossible le maintien du fonctionnement des multisites , sur la base de ce qui existait jusqu'alors.

    Le conseil d'administration du collège Vouziers- Le Chesne était réuni hier, et il a été mis devant cette impossibilité de fonctionnement. Le CA a refusé de voter cette dotation et sa répartition, mais il n'a pas le pouvoir de l'augmenter.

    Les parents d'élèves avaient été au courant de ce problème, et avaient alerté notamment le député.

    Celui-ci a interpellé le Recteur en ces termes :

    ardennes,recteur,buzancy,fermeture collège,dasen,le chesne"En ce qui concerne les collèges, lors de la réunion du mardi 5 février dernier, en présence de Monsieur le Préfet des Ardennes, a été défini un processus de travail avec votre engagement du maintien des sites du Chesne et de Buzancy à la rentrée 2013.

    Vous avez d'ailleurs convenu qu'aucune évaluation de ces collèges multisites n'avait été effectuée.

    Or hier soir, Monsieur le Directeur Académique est allé rencontrer les parents d'élèves du Chesne. Il leur a expliqué que la dotation horaire qu'il accordera pour la rentrée 2013 ne permettra pas la poursuite du fonctionnement des deux sites, en contradiction avec les engagements pris jeudi.

    Que se passe-t-il ?"

    On peut tirer plusieurs conclusions de tout cela :

     - La disparition des multisites est programmée depuis plusieurs annnées, la dotation horaire globalisée organisant légalement cette disparition (au fait, qui a voté ce texte ?)

     - Le Recteur et le DASEN mettent en place localement cette orientation, on ne peut leur en vouloir, c'est leur fonction.

    - Le repli tactique du 5 février ne change rien à la volonté de fermer les sites, et tous les moyens seront bons pour y arriver (ruse, gain de temps, division des opposants, ...).

    Tant qu'une volonté claire et forte ne se sera pas manifestée au niveau ministériel, les représentants du ministre dans les territoires ne modifieront pas leur point de vue.

    Leur analyse aussi bien que leur but sont clairs: pour eux il faut fermer les "petits" collèges.

  • Meteo : comprenne qui pourra

    Voici le bulletin de vigilance émis par Météo France et le bulletin d'information diffusé par le Conseil Général des Ardennes.

    Quelle logique relie ces deux bulletins ?

    Météo France  (émis le dimanche 10 février à 22H) :

    Situation actuelle :
    Il neige de la Champagne Ardennes à la Franche-Comté et sur une grande moitié est de la Bourgogne. 2555855_IDE-AlerteMeteo-10-02-13-13h-01.jpgUne ligne de précipitation plus intense s'étend de Chalons en Champagne à Dole. À l'avant les neiges sont assez faibles. Cette ligne se déplace vers le nord-est avec une vitesse estimé de 50 km/.
    Evolution prévue :
    Sur les Ardennes, l'est de la Haute-Marne, la Lorraine, une grande partie est de la Haute-Saône, l'est du Doubs et sur le Territoire de Belfort, sous des températures restant négatives, la neige qui a commencé à tomber en soirée, va devenir plus forte en milieu de nuit, au niveau de la ligne plus active , des intensités de 2 à 4 cm/heure seront alors observées, mais la durée du phénomène dépassera rarement l'heure. Puis les chutes de neige vont redevenir plus faibles, voire s'arrêter en fin de nuit ; la couche de neige maximale en fin de nuit sera souvent comprise entre 5 et 10 cm, parfois un peu plus ; les conditions de circulation risquent d'être délicates dès le 2° partie de nuit et le resteront en matinée de lundi

    Conseil Général des Ardennes :

    Newsletter-hivernale-la-lettre-d-information-sur-les-conditions-de-circulation-des-transports-scolaires..jpgLe transport scolaire sera assuré pour le lundi 11 février 2013

    Au vu des prévisions faites par Météo France, le Conseil général des Ardennes assurera le transport scolaire des élèves demain lundi 11 février 2013.

    Cependant, les conducteurs restent les seuls juges des situations sur le terrain pour effectuer les circuits de transport scolaire en toute sécurité. Ainsi, en cas de perturbations locales importantes, certaines dessertes pourraient ne pas être assurées.

    La plus grande prudence est bien entendu de rigueur si vous devez prendre la route.

  • La bataille du lycée de Bazeilles

    Ils ont laché sur les collèges, ils lacheront sur Bazeilles

     

    « Les collèges du Vouzinois épargnés en 2013 », voilà ce que nous avons lu dans la presse du mercredi 6 février. « Le recteur a accepté de surseoir aux fermetures pour la rentrée 2013, et de mettre en place des commissions avec des enseignants, parents, élus, pour mener une vraie évaluation des multisites», a expliqué Bruno Deswaene, maire de Sy. Voilà encore ce que nous avons pu trouver dans l'article qui relatait le coup de force des élus en préfecture.

    Et nous alors ? Et Bazeilles dans tout ça ? Et si on imaginait la même chose pour notre grand lycée ? Et si on nous donnait le temps de voir « Le Pôle d'Excellence en Hôtellerie » fonctionner comme un vaisseau amiral avec à ses côtés la section d'enseignement général rétablie au complet avec sa filière ES, juste le temps de vérifier que l'ambitieux pari du DASEN tient le pavé ? Et si, à nous aussi on permettait de mettre en place des commissions avec des enseignants, parents, élus ? Et si nous aussi on refusait cette concertation « menée avec un pistolet sur la tempe », comme l'a si bien imagé Bruno Deswaene ?

    Pour Bazeilles, tous les élus nous suivent. Nous avons vu ceux qui étaient dehors avec nous. Ils bazeilles, lycée,fermeture lucéesortent et mènent la lutte à nos côtés. Nous avons été reçus par ceux qui restent à l'intérieur et qui nous engagent à mener la lutte de l'intérieur.

    Le Président de la Communauté de Communes du Pays Sedanais, Didier Herbillon, voit dans le rétablissement de la filière ES au lycée de Bazeilles (disparue depuis 2003) un argument digne de ce nom. Avec une offre de parcours la plus complète qu'il soit, les parents voient le lycée de Bazeilles comme un « lycée complet ». C'est ce que nous revendiquons.

    Le Conseiller Général du Canton de Sedan-Est, Christian Apothéloz, tout comme le Président de la Région, ne voit pas comment la section de l'enseignement général gênerait le déploiement de la « Grande Voilure » du Pôle d'Excellence en Hôtellerie. Nous revendiquons cette mixité de parcours, si chère à Vincent Peillon, notre ministre de l'Education Nationale.

    Pour nos enfants, nous continuons de revendiquer le droit à un lycée à taille humaine permettant un enseignement polyvalent fait dans de bonnes conditions. Nous exigeons que notre avis soit pris en compte au même titre que nos impôts. Nous continuons de lutter pour que la concertation soit réelle. Pour nos enfants qui sont notre avenir et parce que nous nous devons de les chérir, nous continuons de nous battre pour un service public de proximité et de qualité. Le territoire que nous habitons se trouve littéralement pillé. L'organisation mécanique et précise de ce pillage ne doit trouver aucun complice local. Mais nous avons eu la preuve que cette complicité n'existe pas ici.

    Et si nos élus à nous menaçaient eux aussi de démissionner comme dans le Vouzinois ? Et si nos élus à nous préparaient une motion prévoyant leur démission si une large concertation n'était pas mise en place ?

    Bazeilles, c'est un élément d'un tout que l'on cherche à désintégrer. Bazeilles, ça va avec Le Chesne, ça va avec Buzancy, ça va avec Château-Porcien, ça va avec Liart, ça va avec Signy-Le-Petit, ça va avec Givet, ça va avec Revin, ça va avec les Ardennes, ça va avec la proximité, avec la réalité de notre si cher département, avec le maintien de ce qui fonctionne très bien. Bazeilles ça va avec le respect et la dignité.

    Ca ne va pas avec le mépris. Le DASEN doit nous écouter, doit nous entendre. C'est un devoir. Le passage en force est la solution la plus monstrueuse qui soit. Et là, force est de constater que nous assistons à un mépris total et affiché de notre avis.

    Nous résistons. Nous tenons. Nous refusons ce poison qu'on veut nous faire avaler en nous le faisant passer pour un remède miracle à tous nos maux.

    A Bazeilles, nous exigeons le retrait de l'INACCEPTABLE transfert de la section d'enseignement général... A court terme c'est le départ de cette section... A long terme, et nous sommes bien meilleurs visionnaires que le DASEN, étant donné que nous vivons sur ce territoire depuis toujours et que nous assistons au « Grand Dépouillement Organisé », c'est la mort assurée du lycée tout entier... Est-ce cela que vous voulez pour nous ? Faire mourir à petit feu de façon magistralement orchestrée ce qui nous caractérise le plus ? Pour aplanir toute particularité territoriale ? Pour faire dans les Ardennes ce qui se pratique partout de façon dangereuse et nauséabonde ?

    Alors, tous dehors ! Tous debout ! Tous ensembles !

    DEHORS, DEBOUT, ENSEMBLE !

     

    Les parents d'élèves du lycée de Bazeilles.