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actualités Ardennes - Page 98

  • Collèges ruraux : la mobilisation a payé, le recteur recule.

    Après des semaines de lutte, la tension était montée à son paroxysme ces derniers jours.

    Le succès incontestable de la manifestation de Buzancy samedi dernier a constitué le point d'orgue des actions menées par les défenseurs des collèges de Le Chesne et de Buzancy. Le niveau de mobilisation atteint, l'écho rencontré par ce combat localement et bien au-delà ont donné à la lutte une autre dimension. Le Dasen avait jusque là pris les choses de haut, regardé ces ruraux avec mépris et imposé ses directives prises à l'aune de ses propres certitudes.

    L'histoire a donc pris une dimension départementale, voire nationale. Certains commençaient à marcher sur des oeufs. L'intransigeance montrée par le Dasen ne permettait plus d'espérer un dialogue constructif entre lui et ses opposants. A ce stade, il devenait urgent de siffler un temps mort, de prendre une respiration, de "laisser du temps au temps".

    Une réunion élargie

    Ce mardi matin, une réunion réunissait à Charleville le Préfet, le Recteur, le Dasen et une très largele chesne,buzancy,collèges ruraux,dasen,fermeture collège palette d'élus locaux et nationaux. Après la manifestation de Buzancy, les opposants à la fermeture avaient réussi à faire admettre que le maximum de monde puisse être présent.

    Il y avait donc beaucoup de maires du secteur (plus de 30), le Président de la 2C2A, 4 conseillers généraux, le sénateur, le député, pour faire face aux autorités représentant l'Etat.  Le Dasen n'avait plus la part belle, d'autant que la présence du Recteur (son supérieur hiérachique) lui enlevait toute autorité. D'ailleurs c'est le Recteur qui a été au centre des discussions avec les élus du secteur.

    Ceux-ci ont mis la pression pour avoir une réponse simple : les sites menacés fermeront-ils à la rentrée 2013 ? En demandant une large concertation (qui aurait dû être mise en place au préalable), ils ont obligé le Recteur à admettre qu'elle était indispensable. Et pour organiser un vrai diagnostic du territoire, prendre l'avis de chacun et faire des propositions consensuelles, il fallait laisser le temps nécessaire.

    Finalement le Recteur a admis que les Conseils d'Administration des collèges ne pouvaient se prononcer maintenant. Il a déclaré publiquement qu'aucun site ne serait fermé à la rentrée 2013.

    Une victoire tactique, et un succès à confirmer.

    le chesne,buzancy,collèges ruraux,dasen,fermeture collègeDu côté des opposants on est bien entendu très heureux et soulagé de ce dénouement. Le couperet à une fois de plus failli tomber, mais le bourreau a du reporter sa tâche.

    Malgré tout rien n'est acquis, si ce n'est ce report. Il va falloir être vigilant dans la mise en place des commissions, travailler d'arrache-pied pour préparer les arguments. C'est un combat aussi difficile que celui qui  vient de se dérouler, car il va se situer sur le terrain de l'adversaire. Question manifestation et mobilisation, le Dasen jouait petit bras, fuyant les rencontres délicates. Sur les dossiers, les chiffres et les projections d'avenir, le Dasen ou son successeur pourront compter sur toute leur administration.

    Ce travail de commission devrait s'étaler sur plusieurs mois, et il ne faudra rien lâcher. In fine, chacun aura ses arguments et c'est une décision politique qui sera prise. Quelle sera l'ambiance politique localement et nationalement après les élections municipales de 2014 ? La réponse à cette question est probablement  la clef de la décision finale.

     

  • Grève à Chooz, la faute à Greenpeace ?

    Les agents de protection de la centrale nucléaire de Chooz ont entamé un mouvement de grève.

    D'après le site " A la pointe de la Gauche", le mouvement est  la conséquence d'un "mécontentement très fort de certains agents de la centrale nucléaire réclamant davantage de personnel pour une meilleure sécurité du site." Le blog du Parti de Gauche de la pointe de Givet ajoute "Afin de faire entendre leur revendication à leur hiérarchie, ils ont donc mis en place très tôt ce matin un barrage filtrant dont l'impact a été d'autant plus important, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, que démarrait aujourd'hui l'arrêt de tranche du réacteur n° 1."

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    La direction demande plus de vigilance pour la protection du site, mais ne semble pas décidée à augmenter le personnel nécessaire à cette tâche.

    Le Figaro cite les déclarations de Laurent Mervaille, délégué CGT du site de Chooz : "Depuis les intrusions de Greenpeace (dans les centrales de Nogent-sur-Seine dans l'Aube et de Cruas dans la Drôme) en décembre 2011, les agents de la protection subissent une plus grande pression sans pour autant voir leur effectif augmenter".

    En plus d'une augmentation des effectifs, le syndicat réclame une augmentation des salaires. Il y a actuellement 30 agents en charge de la sécurité, la CGT en demande 5 de plus. Ces agents travaillent en complémentarité avec le peloton de gendarmerie affecté à la centrale.

    Les déclarations du responsable syndical laissent entendre que l'action de Greenpeace a ouvert les yeux de la direction sur des failles de sécurité. Manifestement cela n'a pas servi à leur faire ouvrir une ligne budgétaire pour recruter des personnes nécessaires à cette mission de sécurité.

  • Buzancy : mobilisation réussie contre la fermeture des collèges

    Les opposants à la fermeture des collèges ruraux avaient décidé de faire de ce samedi une grande journée de manifestation.

    Ils ont gagné leur pari, et montré au Dasen (le représentant du ministère dans le département) que la partie était loin d'être terminée.

    Plusieurs centaines de personnes se sont concentrées sur Buzancy, venant principalement du canton mais aussi du canton voisin de Le Chesne. Pour celui-ci, la menace de fermeture du site local du collège est identique.

    La question du collège dépasse largement le cadre de l'Education Nationale, c'est pourquoi le thème de survie du monde rural a été beaucoup abordé. Ce qui explique également que la mobilisation ait touchée bien au-delà des parents d'élèves et des enseignants. C'est toute une population qui s'est sentie injustement attaquée par la décision du Dasen. Le peu de concertation (c'est un euphémisme) dont a fait usage M. Dutot, le Directeur en question, a augmenté la colère des habitants concernés.

    Les maires des communes qui dépendent de ces collèges ont menacé de présenter leur démission collective si le projet devait aboutir.

    Une entrevue avec le président du Conseil Général (qui a la compétence pour les collèges) et avec le supérieur hiérarchique du Dasen, le recteur de l'académie de Reims a été demandée. Un tel recours semble indispensable, le dialogue avec le Dasen paraissant impossible au stade actuel de l'évolution de la situation.

    Voici des images de cette manifestation (clichés de notre journaliste-photographe, droits réservés pour un usage commercial).

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    Le cercueil en tête de cortège.

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    La jeunesse également mobilisée.

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    Devant la Mairie de Buzancy.

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    Des banderoles nombreuses et une manifestation combative.

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    C'est pas de l'amour, c'est de la rage!

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    Les jeunes ruraux solidaires.

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    La prise de parole du maire de Bar, à ses côtés le maire de Buzancy.

     

     

  • Chômage : stabilité en France, hausse dans les Ardennes

    Les chiffres du chômage pour décembre 2012 viennent d'être publiés ce soir.

    Voici ce que la DARES donne comme chiffres :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 132 900 en Franceimages?q=tbn:ANd9GcSFdObTH3rTTSMusCDbApENnmTHgzbU8XvBSqOQwwsL9cPKMG4oJJC9ZdC6Lg métropolitaine fin décembre 2012. Ce nombre est stable par rapport à la fin novembre 2012 (+0,0 %, soit +300). Sur un an, il croît de 10,0 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 494 700 en France métropolitaine fin décembre 2012. En décembre, le nombre de ceux de catégorie B est en baisse de 0,9 % (+8,9 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C augmente de 1,8 % (+4,7 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 627 600 en France métropolitaine fin décembre 2012 (4 917 500 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+10 200) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 8,8 %.

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, il faudra confirmer cette tendance dans les mois à venir, et c'est loin d'être gagné. Les indicateurs ne sont pas passés au vert, et par exemple le nombre de chômeurs de plus de 50 ans et celui de chômeurs de longue durée augmentent. Même la communication officielle reste discrète, ce qui confirme que ces chiffres auront du sens si la confirmation vient des mois suivants.

     

    Pour la région, les tendances sont plus difficiles. La DIRECCTE Champagne-Ardenne publie ses résultats :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 68 839 en Champagne-Ardenne, fin décembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 742) par rapport à la fin novembre 2012 (+ 14,0 % sur un an).

     

    image_72198275.jpgEn Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 33 712 fin décembre 2012. Ce nombre diminue de 1,1 % (- 380) au mois de décembre (+ 3,3 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 102 551 fin décembre 2012. Ce nombre croît de 0,4 % (+ 362) au mois de décembre (+ 10,2 % sur un an). En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,2 % par rapport à fin novembre 2012 (+ 8,8 % en un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 0,6 % à + 1,7 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,7 %).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,1 % à + 0,6 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,4 %), Aube (+ 0,1 %), Marne (+ 0,6 %), Haute-Marne (+ 0,1 %).

  • Athée, révolutionnaire et toujours d'actualité

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  • Paroles de Dasen : des voeux à la réalité

    A l'occasion de la cérémonie des voeux de la nouvelle année, le DASEN (Directeur Académique des Services de l'Education Nationale) a prononcé un beau discours.

    Il a en particulier déclaré : "L’échange et le dialogue sont les fondements qui nous permettront, à l’aube de cette nouvelle année, de rassurer et de mettre en œuvre, avec l’appui de nos nombreux partenaires, les innovations nécessaires pour assurer à chaque élève un parcours personnalisé qui le mènera sur la voie de sonBuzancy.jpg accomplissement d’élève et de citoyen. "

    Ce qui ne l'empêche pas de faire exactement le contraire dans la gestion de son territoire de compétence, c'est à dire le département des Ardennes.

    Il a décidé que certains collèges devaient fermer dès la rentrée prochaine, Le Chesne et Grandpré. Cette décision a été prise sans "l'échange et le dialogue" dont se prévaut M. Dutot. A moins qu'il ne considère que de répéter à plusieurs reprises son argumentaire devant différentes assemblées puisse être assimilé à un dialogue et à un échange.

    Au-delà de la forme, sa décision ne prend pas en compte la dimension structurante d'un collège dans un canton rural. On peut avoir toutes les batailles de chiffres que l'on veut sur les résultats scolaires, sur les dotations horaires, sur les temps de transport , etc ...

    250px-08_Arrondissement_de_Vouziers.pngMais une chose est certaine, la fermeture d'un collège signe souvent la disparition du dernier équipement structurant d'un canton. Dans un territoire très fragile comme l'Argonne, les conséquences à moyen et long terme peuvent être majeures. Le DASEN parle d'adapter les équipements à la démographie. Dans sa bouche, cela veut dire que la baisse de population justifie les fermetures. Il est nécessaire de porter un regard plus large sur notre Argonne, de faire une analyse globale des problèmes locaux. Il devient alors certain que le raisonnement s'inverse : la faiblesse (démographique, économique, structurelle,..) de l'Argonne nécessite le maintien d'équipements de base ( enseignement, santé, commerces,...).

    Pour le DASEN, les échéances approchent, et il s'exprime d'une manière qui laisse entendre que les choses sont tranchées. Ce n'est pourtant pas le cas, et les opposants montent en puissance.

    Récemment la section de Vouziers du PS s'est exprimée : "Face à la menace des fermetures de collèges de Le Chesne, Buzancy et Grandpré la Section du Parti Socialiste de Vouziers apporte son soutien à tous ceux qui s'opposent à l'éventuel projet de fermeture de ces sites. 

    (..)Nous ne pouvons adhérer à cette logique qui a pour conséquence de creuser encore davantage les inégalités entre les villes et les campagnes en favorisant la mise en concurrence des territoires entre eux. Plus que jamais en ces temps de crise, nous devons défendre un esprit de solidarité et affirmer notre opposition à la mise à mort de territoires affaiblis par une vision purement technocratique et court-termiste."


    Le groupe Europe Ecologie les Verts demande le soutien de C. Duflot, dans une lettre adressée à sa ministre de l'égalité des territoires : "Nous vous sollicitons pour vous inviter à déclarer officiellement que ces fermetures d’établissements ou de sites scolaires (...). Nous souhaiterions donc qu’il en soit ainsi et qu’un engagement écrit soit pris pour respecter dans tous les cas de figures la volonté des acteurs locaux et l’existence de ces établissements ou sites scolaires.

    Dans l’attente d’une réponse de votre part et d’un soutien officiel et publique sur ces questions avant 1er février prochain, nous restons à votre entière disposition pour répondre à toutes vos questions."

    Les opposants ne se contentent pas d'écrire, ils agissent aussi. Un groupe "Facebook" a été créé.

    Les élus locaux et les parents d'élèves se mobilisent. Les parents d'élèvent de Buzancy viennent de relancer leur association. Ils viennent de publier un appel :

     

    Association des parents  des écoles de Buzancy

     

    IMPORTANT

    CONTRAIREMENT AUX AFFIRMATIONS DU DASEN

    RIEN N’EST DECIDE !

    AFIN DE LUI PROUVER NOTRE DETERMINATION,

    NOUS NOUS RETROUVERONS

     

    LE MERCREDI 23 JANVIER 2013

    14H30 SOUS SES FENETRES

    (Inspection académique de Charleville)

     

    Un départ de la place deBuzancy

     en bus (gratuit) et covoiturage

    est prévu à 13h30

     

    PARENTS, ELEVES, HABITANTS ET ELUS,

    MOBILISEZ-VOUS  POUR :

     

    NOS ENFANTS !

    NOTRE QUALITE DE VIE !!

    NOTRE CANTON !!!

     

    PROUVONS-LEUR QUE NOUS SOMMES ENCORE

    MAITRES ET ACTEURS DE NOS DECISIONS.

     

    NE NOUS LAISSONS RIEN IMPOSER !

     

    Comme on le voit, la décision que souhaite prendre le DASEN est importante pour l'avenir des cantons ruraux. La mobilisation prend forme, l'affrontement sera frontal tant les positions sont opposées. Au final, c'est une décision politique qui sera prise. Les soutiens  du DASEN au ministère le lâcheront-ils ? Les opposants feront-ils assez de bruit pour se faire entendre en haut lieu ? Le dénouement se rapproche et chacun affûte sa stratégie.

  • Mardi 22 janvier, ciné d'Attac 08 : "Tous au Larzac"

    «Pour la terre qui fait vivre, contre les armes qui tuent. La résonance universelle de ce qui est ainsi affirmé dans ce lieu singulier.
    L’ambiance prophétique qu’on y ressent quant à l’humanité à promouvoir. Oui, l’expérience des luttes du Larzac joue un rôle très particulier dans notre mémoire.

    Elle ouvre les coeurs à une émotion communicative. C’est comme si elle nous incitait à aborder avec plus de confiance et plus de détermination les défis vécus comme graves. De l’humanisme dont cette expérience porte la marque nous savons que nous avons plus que jamais besoin.»


    Stéphane Hessel
    Texte tiré de la préface du livre : Le Larzac s’affiche - Solveig Letort,
    Stéphane Hessel, Louis Joinet
    © Éditions du Seuil.

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    ACTUALITÉ DU LARZAC


    Ce film est une donc une invitation à porter un regard neuf sur les années 70, qui ont vu toute une génération tenter de mettre en pratique les rêves de mai en prolongeant une insurrection qui leur avait laissé le goût amer de l’inachevé. Je voudrais que cette histoire, on puisse s’en nourrir pour regarder notre monde, ici et maintenant. Ce qui a caractérisé les luttes de cette période, n’est pas, comme on l’a dit parfois, le dogmatisme gauchiste, mais au contraire une incroyable liberté d’invention et de ton, une fierté, une insolence, une imagination sans bornes.


    Cette capacité à inventer des moyens inédits de se défendre collectivement nous fascine car elle semble faire défaut aujourd’hui, ou tout au moins souffrir sous le boisseau des structures mentales anciennes, des modes médiatiques, de la résignation et du découragement aussi. Dans cette mesure, le Larzac nous parle de nous aujourd’hui.


    Il y a dans cette histoire matière à rêver d’une société où il est possible de dire non à l’inacceptable, où il est possible d’imaginer ensemble, où l’individu trouve sa place dans une communauté vivante qui ne fait pas de lui un simple exécutant de décisions prises forcément au-dessus de lui.


    Il ne s’agit pas là de proposer un modèle, l’histoire ne repasse pas les plats. Rien n’est transposable, le monde va si vite. Quant aux “modèles” qu’on a prétendu nous faire suivre naguère, ils ont fait faillite, quand ils ne se sont pas terminés en bain de sang. Il s’agit modestement, à travers le récit d’une lutte longue et terrible, de laisser monter en nous la petite musique de la connivence, de vibrer avec les acteurs, de craindre avec eux, de rire avec eux, de s’immiscer dans l’intimité d’un groupe qui invente. Ils l’ont fait, c’est donc possible ?


    S’il y a une actualité du Larzac, c’est là qu’elle se trouve à mes yeux. Dans ce que cette histoire peut remuer en nous, dans la force subversive dont elle est porteuse.
    À chacun d’en faire, ou non, son miel.

    Christian Rouaud (réalisateur du film)

     

    Mardi 22 Janvier 2013 20H00

    Cinéma Métropolis | 6 rue de longueville à Charleville-Mézières

     

    Un débat aura à lieu à l'issue de la projection.

    Intervenant : Gilles Lemaire,

    membre du conseil d'administration d'Attac France

    militant des comités Larzac dans les années 1972-1981