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actualités Ardennes - Page 98

  • L'Emploi coule : sans bouée, reste la méthode Coué

    Ce n'est même plus une surprise, tout le monde s'attendait à des mauvais chiffres pour l'emploi en avril 2013.

    Ces résultats viennent d'être rendus publics ce jour, et ils ne sont effectivement pas bons du tout.

    Le communiqué officiel déclare :

    " Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A s’établit fin avril 2013 à 3 264 400. Il augmente de 39 800 au mois d’avril (soit +1,2% sur un mois et +12,5% sur un an). Pour l’ensemble des demandeurs d’emploi catégories A+B+C, la hausse est aussi de +1,2% en avril (+58 100).

     Cette évolution s’inscrit dans le prolongement de la progression du nombre d’inscrits à Pôle emploi depuis 5regle-d-or-ou-methode-coue.jpg ans. Cette tendance négative se prolongera encore dans les prochains mois avant que nous ne parvenions, par la mobilisation de tous les acteurs et de tous les instruments, à inverser la courbe du chômage à la fin de l’année."

    Le ministère annonce donc une dégradation qui s'inscrit dans un processus qui dure depuis 5 ans et prédit une inversion dans les 6 mois à venir. Il faudrait pour cela un renversement rapide et important des indicateurs de l'activité économique, que rien ne laisse supposer actuellement. Cette "prophétie" tient  donc plus de la méthode Coué (je le veux donc ce sera ainsi) que d'une analyse des faits.

    Voici les chiffres de la Région et des Ardennes :

     

    Fin avril 2013, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 71 476 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 0,9 % par rapport à la fin mars 2013 (+ 665). Sur un an, il est en hausse de 15,8 %.

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 106 550, fin avril 2013. Ce nombre croît de 1,1 % (+ 1 158) au mois d'avril. Sur un an, il croît de 12,6%.


    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en avril 2013 par rapport à fin mars 2013 entre + 0,4 % et + 1,3 % : Ardennes (+ 0,5 %), Aube (+ 0,9 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 0,4 %).

    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en avril 2013 par rapport à fin mars 2013 entre + 0,9 % et + 1,8 % : Ardennes (+ 0,9 %), Aube (+ 0,9 %), Marne (+ 1,1 %), Haute-Marne (+ 1,8 %).
  • Le prochain ciné d'Attac 08: Mardi 28 Mai (rappel)

     

      Mardi 28 Mai 2013 20H00  
      Cinéma Métropolis | 6 rue de longueville à Charleville-Mézières |  
     

    Un débat aura à lieu à l'issue de la projection.

    Intervenant : Evelyne PERRIN
    Co-fondatrice des réseaux Stop-Précarité et Stop-Stress-Management
    Membre du Conseil scientifique d'ATTAC

     

    Recto-Jaquette-PutainUsineGaleriePhoto.jpg

     

    L'Histoire :


    Un monde est en train de finir où plus rien ne semble pouvoir continuer comme avant. Les bouleversements s’imposent à tous, l’avenir paraît incertain. Le pire est-il pour autant inévitable ? A travers l’évocation de leurs expériences, des jeunes travailleurs et chômeurs témoignent des méfaits d’une société qui formate les hommes et leur mode de vie. Ils engagent une réflexion sur la nécessité d’initier d’autres pratiques politiques et d’autres rapports sociaux que ceux induits par le salariat et le consumérisme. S’esquissent alors des perspectives de transformations sociales où l’utopie se substitue au réalisme mortifère.

     

    PUTAIN D’USINE

    Librement adapté du livre Putain d’usine de Jean-Pierre Levaray, le film s’attache à restituer son témoignage et celui de quelques-uns de ses collègues sur leur quotidien de salariés dans une usine chimique. En levant le voile sur les non-dits de la condition ouvrière, ils s’interrogent sur le sens de leur travail, sur les finalités du salariat et plus généralement sur les contradictions d’une société dans laquelle chacun, à des degrés divers, s’en ressent tout autant la victime que le complice involontaire.

  • Amnistie sociale : la position de Christophe Léonard

    Le PS a fait voter à l'assemblée le renvoi en commission de la loi d'amnistie sociale, ce qui correspond le plus souvent à la mise aux oubliettes.

    Lors de ce débat, Christophe Léonard, député des Ardennes a fait une intervention que nous reproduisons ici d'après la transcription du site "nosdeputes.fr".

    Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, chers collègues, la proposition de loi portant amnistie des faits commis à l'occasion de mouvements sociaux et d'activités syndicales et revendicatives, que nous examinons ce matin, a été adoptée par toute la gauche au Sénat le 27 février dernier, par 174 voix pour et 171 voix contre.

    En vertu du préambule de notre Constitution, qui permet à chaque citoyen de défendre ses droits et intérêts par l'action syndicale, mais aussi de participer à la détermination des conditions de travail et à la gestion des entreprises, comme de l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, selon lequel « la loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires », cette proposition de loi a pour objectif de rendre justice à celles et ceux qui, dans un contexte d'extrême tension sociale, se sont exprimés pour faire respecter leurs droits fondamentaux.

    amnistie sociale,ps,christophe leonardBien sûr, j'entends les arguments de ceux pour qui voter ce texte reviendrait à donner un permis de dégrader en toute impunité. Mais alors, qu'ils exigent parallèlement la même sévérité envers les patrons voyous, comme ce repreneur américain qui, dans les Ardennes, après avoir dépecé les ateliers Thomé-Génot et laissé 300 salariés sur le carreau, vit aujourd'hui des jours heureux à Los Angeles, alors qu'il a été condamné par le tribunal correctionnel de Reims à cinq ans d'emprisonnement, cinq ans d'interdiction de gérer et 20 millions d'euros de dommages et intérêts pour abus de biens sociaux et banqueroute.

    Les condamnations prononcées en première instance dans les Ardennes à l'encontre de huit manifestants lors de la grève du 28 octobre 2010 contre la réforme des retraites doivent être regardées et analysées à l'aune de cette incapacité judiciaire d'obtenir l'extradition de ce ressortissant américain. Relaxées en appel, ces huit personnes sont actuellement dans l'attente de l'examen du pourvoi en cassation initié par le parquet général.

    Alors, qu'entend-t-on par violence sociale ? Vitrines cassées ou familles brisées ?

    Le « deux poids, deux mesures » judiciaire existe bel et bien, selon que vous êtes puissant ou misérable.

    Dès lors, s'il n'est pas question d'autoriser quelque impunité que ce soit, d'un côté ou de l'autre, il est en revanche nécessaire, pour notre démocratie, d'équilibrer les deux plateaux de la balance judiciaire.

    D'autant que, sous la majorité précédente, les autorités ont délibérément pris le parti de judiciariser toute action syndicale et revendicative, pour mieux les museler.

    Souvenons-nous de Nicolas Sarkozy durant la dernière campagne présidentielle, et de ses attaques répétées contre « les corps intermédiaires qui font écran entre l'État et le peuple ».

    Ce texte a par conséquent le mérite de nous interpeller sur les réponses à apporter aux questions légitimes des salariés victimes de la guerre économique.

    Il est en effet impératif pour notre République de trouver des réponses à la situation d'impunité dans laquelle se trouve l'ancien patron des ateliers Thomé-Génot, et de résoudre le paradoxe des temps judiciaires auquel sont confrontés les ex-salariés de l'entreprise Ardennes Forge à Nouzonville. Ils vont prochainement recevoir la visite des huissiers, à la suite de la réformation en appel pour absence de travail dissimulé du jugement des prud'hommes qui leur avait alloué des dommages et intérêts. Mais parallèlement, une procédure judiciaire est en cours contre leur ancien chef d'entreprise pour travail dissimulé. Concrètement, ce sont des montants individuels de l'ordre de 12 000 à 20 000 euros qu'ils doivent aujourd'hui rembourser à l'Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés – AGS – alors qu'il est incontestable que la plupart de ces femmes et hommes n'ont pas retrouvé d'emploi et connaissent une situation de forte précarité professionnelle et financière.

    Il est également impératif de permettre aux salariés qui perdent leur emploi suite à un abus de bien social de se constituer partie civile contre le responsable fautif de l'entreprise, et donc de corriger l'état actuel de notre droit qui n'y voit aucun préjudice direct. En juillet 2012, la cour d'appel de Reims a ainsi rejeté toutes les demandes de dommages et intérêts des cent trente-trois salariés licenciés par l'entreprise Lenoir et Mernier LCAB, située à Bogny-sur-Meuse, alors que leur ancien PDG a été condamné pour malversation, emplois fictifs, banqueroute, recel et abus de biens sociaux.

    Enfin, il faut renforcer et sécuriser les procédures de contrôle de la solidité financière des repreneurs d'entreprises de façon à éviter les patrons voyous.

    Je suis convaincu que ce texte doit être encore débattu et enrichi, c'est pourquoi je ne voterai pas la motion de rejet proposée par le groupe UMP. En revanche, son renvoi en commission peut être un temps supplémentaire de travail utile et nécessaire, à la condition qu'il ne s'agisse pas d'un de profundis tactique, mais au contraire d'une main tendue, arrimée à un calendrier politique sérieux et responsable.

    À ce stade de notre discussion générale, je veux faire confiance à la sincérité de la démarche proposée.
  • Rappel d'événements locaux

    Attigny : réunion publique projet éolien citoyen Chagny-Bouvellemont-Jonval

     

    Le projet éolien citoyen de Chagny-Bouvellemont-Jonval a pour finalité la production d’une électricité verte maîtrisée par des acteurs du territoire. La participation financière est ouverte à tous : particuliers, associations, collectivités, entreprises ... Venez comprendre les enjeux de ce projet et vous informer sur les modalités de participation.

    Développé par Enéole, il s’agit du premier Parc éolien citoyen de la Région Champagne Ardenne ! Ce projet a pour vocation : la production d’une électricité verte consommée localement et la création de richesses locales (dynamique locale, emplois, outil pédagogique).

    La production des 3 éoliennes du parc alimentera l’équivalent de la consommation en électricité spécifique de 1 600 ménages, soit 18 % des foyers du territoire.

    Le projet de Chagny-Bouvellemont-Jonval a été retenu par Energie Partagée, comme projet citoyen. Vous pouvez donc investir personnellement dans ce projet !

    Venez participez à la réunion de présentation qui se tiendra à

    Attigny

    le jeudi 16 mai de 18h30 à 20h30

    Espace Info->Energie de l’ALE

    23A, rue André Dhôtel (Pôle des Vieux Moulins)

    Eolien_CBJ_re_duit-2.jpg

    Le prochain ciné d'Attac 08

     

      Mardi 28 Mai 2013 20H00  
      Cinéma Métropolis | 6 rue de longueville à Charleville-Mézières |  
     

    Un débat aura à lieu à l'issue de la projection.

    Intervenant : Evelyne PERRIN
    Co-fondatrice des réseaux Stop-Précarité et Stop-Stress-Management
    Membre du Conseil scientifique d'ATTAC

    Recto-Jaquette-PutainUsineGaleriePhoto.jpg

     

       
       
  • Salon "Le biogaz au coeur de nos fermes" édition 2013, 26 et 27 avril

    L’ALE 08 et la Chambre d’Agriculture des Ardennes organisent la 3 ème édition du salon "Le biogaz au coeur de nos fermes", qui aura lieu les 26 et 27 avril prochains au GAEC Forget à Vivier-au-Court (08).

    Ce salon, récompensé par le prix spécial SNCF du concours régional "Gauby-Lagauche" pour son édition 2010, se veut être celui des porteurs de projets. L’édition 2013 est un évènement labellisé "transition énergétique".

    arton383-ef13c.jpgAprès les éditions de 2007 au GAEC du Château et 2010 au GAEC Oudet, l’ALE08 et la Chambre d’Agriculture des Ardennes organisent l’édition 2013 du salon "Le biogaz au coeur de nos fermes" les 26 et 27 avril 2013, sur l’exploitation agricole du GAEC Forget à Vivier-au-Court (08). En joignant leurs compétences respectives et leurs réseaux de diffusion dans le monde agricole et celui des EnR, les deux structures souhaitent un évènement de portée nationale, rassemblant les porteurs de projets et les professionnels de la filière.

    Au programme :

    Une quinzaine de conférences laissant une large place à des agriculteurs disposant d’un bon retour d’expérience ;

    Des exposants, professionnels de la filière, réunis pour proposer leurs compétences aux porteurs de projets ;

    Des visites d’installations de méthanisation dont certaines ont bénéficié d’extension de puissance.

  • Rapport 2012 : l'ASN souffle le Chooz et le froid

    L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a publié hier son rapport annuel sur les risques liés au nucléaire civil et sur les mesures prises pour les limiter.

    Après avoir lu attentivement les 542 pages du rapport, nous pouvons vous en donner un apperçu significatif. Il concerne notre centrale ardennaise, celle qui se situe au milieu d'un parc naturel.

    L'ASN se dit globalement satisfaite du fonctionnement des centrales de notre pays. Il faut relativiser ASN-Logo_0.jpgson jugement puisqu'elle disait la même chose avant l'accident de Fukushima. Puis après celui-ci elle a exigé des mesures importantes et très coûteuses pour renforcer la sécurité des centrales françaises. On ne craint pourtant pas un tsunami chez nous, mais des faiblesses majeures ont été mises en évidence. En particulier la gestion d'une crise grave nécessite des équipements spécifiques et sécurisés et ces équipements n'existaient pas.

    Reste qu'un accident est par définition imprévu, et que les 542 pages du rapport analysent le passé et le présent mais sont bien incapable d'écrire un scénario qui se déroulerait dans un avenir plus ou moins proche. Un accident grave est en général la rencontre de trois éléments : une installation ou un site dangereux, une gestion humaine qui reste toujours faillible et  un événement imprévu ou mal anticipé.

    main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=237&g2_serialNumber=2Pour Chooz nous avons déjà l'installation, la gestion humaine et ses incertitudes il ne reste plus qu'à espérer qu'un événement exceptionnel n'arrive pas à un mauvais moment.

    En ce qui concerne cette gestion humaine, l'ASN est sévère avec le site de Chooz. Voici le paragraphe consacré à la centrale :

    Centrale nucléaire de Chooz

    L’ASN considère que les performances du site de Chooz concernant la sûreté nucléaire, la radioprotection, la maintenance et l’environnement rejoignent globalement l’appréciation générale des performances que l’ASN porte sur EDF.

    L’ASN considère cependant que le site de Chooz a régressé en matière de rigueur d’exploitation et note une recrudescence d’erreurs de lignages des installations et de planification des essais périodiques. L’exploitant de Chooz B devra porter une attention particulière à ces deux points en 2013. L’ASN note néanmoins que le site n’a pas connu d’arrêt automatique de réacteur en 2012 et n’a rencontré qu’une seule sortie de domaine de fonctionnement autorisé.

    L’ASN considère également que la maîtrise des activités de maintenance n’a pas suffisamment progressé, notamment dans la préparation des activités et la qualité des analyses de risques. L’arrêt du réacteur 2 pour visite partielle a été marqué par une prolongation notable compte tenu des dégradations constatées sur la visserie interne des groupes motopompes primaires.

    L’ASN a constaté quelques progrès concernant la disponibilité des dispositifs de surveillance de l’environnement et une meilleure gestion de la station de traitement à la monochloramine des effluents de refroidissement ; ces progrès sont néanmoins masqués par le rejet incontrôlé d’acide sulfurique en Meuse, lié à une maintenance insuffisante de certains matériels et d’équipements contribuant à la protection de l’environnement.

    Ces réserves son faites par une agence d'Etat dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'est pas classée dans les opposants au nucléaire. On se demande ce qu'aurait pu trouver une inspection indépendante des pouvoirs publics.

  • Un député du Parti Socialiste à Vouziers

    Rassurons d'emblée les partisans de Jean-Luc Warsmann, celui-ci est toujours l'élu de la troisième circonscription des Ardennes. Ce qui n'interdit pas à Christophe Léonard, député de la deuxième circonscription, de venir à Vouziers pour rencontrer les militants locaux et tenir une réunion publique.

    Les deux élus, comme tous les députés, représentent la Nation toute entière et leur mandat ne se limite pas à la circonscription qui les a portés à l'Assemblée.

    Après avoir échangé avec les militants de la section de Vouziers, c'est au CPR que Christophe Léonard tenait sa réunion publique. Une trentaine de personnes étaient présentes dans la salle, ce qui peut paraître comme une participation modeste. Il est vrai que si l'actualité est particulièrement riche (enfin ... disons particulièrement dense), il n'y a pas d'échéance électorale à court terme.

    Christophe Léonard a été élu en juin 2012 et exerce donc son premier mandat depuis moins d'un an.

    Il a débuté son propos par une explication de son rôle au parlement. Il n'est pas évident pour unvouziers,ps,député,léonard,christophe léonard nouvel arrivant de faire sa place au sein de l'Assemblée comme à l'intérieur de son groupe parlementaire. Christophe Léonard appartient naturellement au groupe SRC (Socialiste, Républicain et Citoyen pour ceux qui l'aurait oublié), mais il tient à garder son indépendance de jugement. Ainsi il a voté contre deux textes importants : le traité européen et l'accord national interprofessionnel devenu projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi. Ces deux manifestations de liberté n'ont pas forcement été appréciées par le président du groupe, Bruno Le Roux.

    Christophe Léonard a affirmé qu'il était de sa responsabilité de se battre pour ses idées et de défendre ses convictions.

    Après ces propos liminaires, un échange a eu lieu avec les personnes présentes dans la salle.

    La politique de rigueur et l'accord national interprofessionnel ont suscité des échanges qui laissaient parfois paraître des désaccords internes au PS.

    Sur une question portant sur les valeurs de la Gauche, Christophe Léonard a répondu qu'il défendait le non cumul des mandats, qu'il ferait la transparence sur  l'utilisation  des fonds liés à  sa réserve parlementaire et sur ceux de l'indemnité de frais de mandat ( l’IRFM s’élève à 6412 euros par mois et a pour vocation de permettre aux députés « de faire face aux diverses dépenses liées à l’exercice de leur mandat qui ne sont pas directement prises en charge ou remboursées par l’Assemblée ». Elle est distincte de l’indemnité parlementaire qui est de 7100,15 euros brut par mois et de l’enveloppe dédiée à la rémunération des collaborateurs qui se monte à 9138 euros par mois).

    Les problèmes locaux ont été à peine évoqués, mais ce n'était pas l'objet de la réunion. Le problème de l'organisation de la semaine scolaire a cependant été débattu.

    Si cette réunion a permis à quelques uns de découvrir le nouveau député des Ardennes, elle laisse cependant un goût d'inachevé.  A aucun moment une perspective  d'avenir n'a été clairement présentée, pas plus qu'une proposition de mobilisation forte.

    Cela tient probablement à un positionnement mal défini de cette réunion :

    Bilan de l'élu ? Au bout de 10 mois c'est un peu  tôt et assez difficile.

    Remobilisation des militants ? Fallait alors tenir une réunion publique ?

    Soutien à une campagne nationale ? Le PS est plutôt contraint à "faire le gros dos" dans le contexte actuel.

    Pour juger pleinement de l'efficacité de Christophe Léonard en tant que député et de sa capacité à mobiliser localement, il faudra probablement une autre visite vouzinoise pour l'élu de la Pointe.