Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

presse quotidienne

  • Maquette, qu'est-ce qu'elle a ma quête ?

    En quête de nouveaux lecteurs, L'Union change sa formule, tant sur la forme que sur le fond. La transformation touche en fait l'ensemble des titres régionaux que le groupe belge Rossel vient d'absorber. On assiste donc à une reprise en main qui vise à faire de ces titres des publications plus rentables.

    Sur le site de FR3, on apprend  des responsables de publication que " Pour imaginer cette nouvelle formule, vos journaux ont échangé pendant plusieurs mois avec leurs lecteurs. Quels (sic !) sont leurs attentes ? Que recherchent-ils ?

    • l'indépendance des contenus
    • l'innovation
    • être surpris
    • une lecture plus divertissante, plus agréable, plus moderne et pédagogique"

    Le but des journaux du groupe n'est pas uniquement de répondre à l'attente des lecteurs habituels, ils veulent "également conquérir un public plus jeune" explique Pascal Dejean, directeur général de l'Union de Reims, au journaliste de FR3 qui l'interroge. 

    En ce qui concerne la maquette, laissons à chacun le soin d'avoir son propre jugement.

    Lire la suite

  • "L'Union" "L'Ardennais" : le groupe Rossel met en place ses hommes et sa stratégie

    Le groupe belge Rossel a racheté  les journaux du pôle Champagne-Ardenne et Picardie au groupe Hersant qui connaissait de grosses difficultés financières.

    Le groupe belge compte bien restructurer à sa manière les titres achetés, et en faire des valeurs GroupeRossel.jpgrentables. Il a déjà mis ses hommes en place, à la tête des sociétés. Le site du groupe nous confirme que :

    "Dans le cadre de l'exécution des accords intervenus entre le Groupe Rossel et le Groupe Hersant Media le 28 décembre dernier, relatifs à l'acquisition par le groupe Rossel des activités de presse quotidienne régionale en Champagne-Ardenne et Picardie, les assemblées générales des différentes sociétés du pôle Champagne-Ardennes-Picardie (CAP) se sont tenues ce lundi 14 janvier afin de mettre en place les nouveaux organes de direction."

    (...)

    "L'ensemble de ces sociétés de la région Champagne-Ardenne sont aujourd'hui regroupées sous une seule et même société faîtière, ayant son siège à Reims et directement détenue par le Groupe Rossel."

    (...)

    "Le SA Journal l'Union, principale société de ce nouveau pôle CAP, sera présidée par M. Michel Nozière. Sa direction générale a par ailleurs été confiée à M. Daniel Hutier qui dirigera également les autres sociétés du pôle."

    Le journal "Le Monde" nous apporte un éclairage sur la stratégie du groupe :

    Le groupe belge, qui avait déjà failli reprendre les journaux du pôle CAP en juin 2012, n'a pas renoncé à le restructurer. "Il faut accompagner les mutations nécessaires dans le domaine social, souligne Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel. La France a pris du retard par rapport aux mutations qui ont eu lieu dans le nord de l'Europe."

    Les chiffres n'ont pas changé par rapport à juin 2012. Il s'agit toujours de supprimer 230 postes sur 620. "Ce qui change, c'est la façon d'y arriver, assure M. Marchant. Nous avons un peu plus de temps devant nous. Nous nous sommes donnés trois mois pour mener à bien les discussions avec les partenaires sociaux."

     Dans ce même article, Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel, déclare : "Nous 1000970-Boa.jpgsommes une société familiale qui a toujours mis en avant son indépendance financière" . "Notre mode de fonctionnement est de nous développer par étapes successives, de digérer et de consolider nos acquisitions avant de croître"

    Nous voilà pleinement rassuré, nous n'avons pas affaire à des requins de la finance. La méthode employée s'apparente plus à celle du boa constrictor, mais est-ce vraiment une information rassurante ?

  • "L'Union" prépare sa révolution : bientôt le grand soir

    C'est en tout cas l'histoire qui se raconte dans les milieux "bien informés"

     

    La presse quotidienne régionale est en phase de concentration, le profit étant lié à une taille minimum. Le groupe Hersant qui possède "L'Union-L'Ardennais" regroupe plusieurs titres quotidiens. Mais ces publications sont  situées aux quatre coins de l'Hexagone et même outre-mer. Il est difficile dans ces images?q=tbn:ANd9GcSh2OslAGkXuqqRhZ9vARy6s618wdAgtSj-8xLIEHEoRVWJli4QdTe_MJsRTAconditions de mettre en commun des moyens techniques ou humains.

    Le groupe Hersant s'est endetté et a été pénalisé par la crise, en particulier dans les titres gratuits qui dépendent totalement des recettes publicitaires. Il cherche donc un partenaire sous l'oeil du gouvernement qui souhaite garder un contrôle plus ou moins direct des journaux : en période pré-électorale cela a encore plus d'importance.

    Le groupe pressenti édite le journal "Le Soir" de Bruxelles et "La Voix du Nord" à Lille. Cette association créerait un grand groupe et signe la fin des petits quotidiens de proximité en province. Comme toute opération de ce genre des "économies d'échelle " sont attendues. Traduction en clair : des postes vont sauter et des licenciements sont à prévoir.

    Voici un extrait du "Monde" à ce sujet :

    Le Groupe Hersant Médias (GHM), lourdement endetté, pourrait bientôt passer sous le contrôle du groupe de presse belge Rossel, selon une information de RTL. Une réunion a eu lieu, lundi 10 octobre à Bercy en présence des représentants des deux groupes et des banques créancières pour étudier ce rapprochement. Une nouvelle réunion, vendredi 14 octobre, devrait permettre de conclure un accord entre les deux parties, selon Presse News, qui aboutirait à la création d'une holding détenue à parité par GHM et Rossel.(...)

     

    Le comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) de Bercy a fortement encouragé GHM à trouver un partenaire. Cette opération s'est faite sous l'oeil vigilant de l'Elysée, très attentif au devenir de la presse régionale. Selon RTL, Bercy aurait demandé aux banques de GHM de renoncer à 125 millions d'euros de dettes.