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l'union

  • La population de Vouziers a-t-elle vraiment augmentée ?

    Dans son article publié le 27 décembre dernier, l'Union rapporte et commente les chiffres de la population publiés par l'Insee. Le titre est clair : "La Marne gagne des habitants, les Ardennes et l’Aisne se dépeuplent". Pour chaque département faisant partie de la zone de diffusion du journal, une carte avec les principales communes est proposée. Pour les Ardennes, toutes les communes perdent des habitants, sauf Givet et Vouziers. Notre commune se détache même nettement, avec +1,4 % d'inscrit sur cette publication.

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    Trop beau pour être vrai ? Malheureusement oui, car le rédacteur de l'article a mal interprété la publication de l'Insee. Comme nous l'avons indiqué dans notre note du 27 décembre, le tableau de l'Insee est difficilement compréhensible.

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  • Presse : La Voix du Nord montre la voie ?

    Le groupe belge Rossel est propriétaire de plusieurs titres en Belgique, dont le plus connu est " Le Soir".

    Depuis plusieurs années, il s'est implanté en France, en particulier en zone frontalière. Le groupe a racheté La Voix du Nord qui est le troisième quotidien régional français.

    Plus récemment, il fait l’acquisition de L'Union-L'Ardennais. Vous avez pu vous rendre compte de l'évolution de ces titres qui sont en situation de monopole dans notre secteur.

    Comme toutes les entreprises, le groupe Rossel  cherche à gérer de manière rentable son activité. Sur le site du groupe, on peut lire cette affirmation : "Par contre, le groupe Rossel est engagé dans un processus de centralisation continue de ses fonctions de « support » (informatique, comptabilité, finances, achats, etc.) afin de pouvoir chaque fois que possible, dégager des synergies économiques et/ou opérationnelles."

    C'est ainsi qu'un vaste plan social vient d’être mis en place à La Voix du Nord. La direction justifie ce plan par une baisse de la diffusion, et veut développer la version numérique. Les salariés du journal s'inquiètent de la suppression possible de 178 postes.

    Cette décision peut nous interroger sur l'avenir à plus ou moins long terme des titres locaux. Voici un extrait du journal "Les Echos" sur ce plan social.

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  • "L'Union" "L'Ardennais" : le groupe Rossel met en place ses hommes et sa stratégie

    Le groupe belge Rossel a racheté  les journaux du pôle Champagne-Ardenne et Picardie au groupe Hersant qui connaissait de grosses difficultés financières.

    Le groupe belge compte bien restructurer à sa manière les titres achetés, et en faire des valeurs GroupeRossel.jpgrentables. Il a déjà mis ses hommes en place, à la tête des sociétés. Le site du groupe nous confirme que :

    "Dans le cadre de l'exécution des accords intervenus entre le Groupe Rossel et le Groupe Hersant Media le 28 décembre dernier, relatifs à l'acquisition par le groupe Rossel des activités de presse quotidienne régionale en Champagne-Ardenne et Picardie, les assemblées générales des différentes sociétés du pôle Champagne-Ardennes-Picardie (CAP) se sont tenues ce lundi 14 janvier afin de mettre en place les nouveaux organes de direction."

    (...)

    "L'ensemble de ces sociétés de la région Champagne-Ardenne sont aujourd'hui regroupées sous une seule et même société faîtière, ayant son siège à Reims et directement détenue par le Groupe Rossel."

    (...)

    "Le SA Journal l'Union, principale société de ce nouveau pôle CAP, sera présidée par M. Michel Nozière. Sa direction générale a par ailleurs été confiée à M. Daniel Hutier qui dirigera également les autres sociétés du pôle."

    Le journal "Le Monde" nous apporte un éclairage sur la stratégie du groupe :

    Le groupe belge, qui avait déjà failli reprendre les journaux du pôle CAP en juin 2012, n'a pas renoncé à le restructurer. "Il faut accompagner les mutations nécessaires dans le domaine social, souligne Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel. La France a pris du retard par rapport aux mutations qui ont eu lieu dans le nord de l'Europe."

    Les chiffres n'ont pas changé par rapport à juin 2012. Il s'agit toujours de supprimer 230 postes sur 620. "Ce qui change, c'est la façon d'y arriver, assure M. Marchant. Nous avons un peu plus de temps devant nous. Nous nous sommes donnés trois mois pour mener à bien les discussions avec les partenaires sociaux."

     Dans ce même article, Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel, déclare : "Nous 1000970-Boa.jpgsommes une société familiale qui a toujours mis en avant son indépendance financière" . "Notre mode de fonctionnement est de nous développer par étapes successives, de digérer et de consolider nos acquisitions avant de croître"

    Nous voilà pleinement rassuré, nous n'avons pas affaire à des requins de la finance. La méthode employée s'apparente plus à celle du boa constrictor, mais est-ce vraiment une information rassurante ?

  • Pas de miracle pour L'Union

    Le journal de la région est la propriété du groupe Hersant, qui traverse de grosses difficultés financières .

    Des négociations ont été engagées pour la vente des différents titres du groupe, et le groupe belge Rossel était un des candidats au rachat. Le groupe possède de nombreux titres en Belgique (dont "Le Soir") et aussi en France (La voie du Nord ).

    image_73853074.JPGCette vente ayant échoué, le groupe Hersant dont l'endettement serait de 200 millions d'€ n'a pas réussi à trouver une autre issue. Il cède donc ses biens "par appartement" c'est à dire en  plusieurs lots.

    Le groupe Rossel ne semble pas devoir débourser une grosse somme pour cette acquisition, étant donnés la dette existante et les investissements à faire.

    Sur le plan social, Rossel envisagerait 220 départs pour un effectif actuel de 619 salariés : des départs "volontaires" pour la majorité des cas, mais tout dépend de ce que l'on considère comme volontaire.

    Dans un communiqué, le groupe Rossel confirme cet achat qui renforce sa place prépondérance enRossel_logo_1575%E2%80%86%C3%97%E2%80%86460.jpg Belgique et dans le nord de la France. Il y écrit " le pôle CAP est remarquable pour le taux de pénétration que ses journaux ont avec le temps réussi à atteindre dans leurs territoires. Ces titres constituent avec certitude des canaux essentiels d’information pour leurs habitants et de communication publicitaire pour les acteurs économiques".

    Mettre sur le même plan la fonction d'information et la communication publicitaire en dit long sur les valeurs défendues par le groupe.

    On peut toujours se rassurer en voyant que L'An Vert n'est toujours pas racheté, d'ailleurs sa valeur est largement au-dessus des possibilités du groupe Rossel, tout en fonctionnant sans recettes publicitaires !

    Quelque soit l'avenir réservé à notre (désormais belge) confrère, souhaitons que les employés actuels ne soient pas les  premières victimes de ce rachat.

  • Hersant-Rossel : la désunion

    En grande difficulté financière, le groupe Hersant cherche à vendre ses journaux.

    L'Union-L'Ardennais font partie des titres qui doivent trouver un repreneur sous menace de liquidation judiciaire. Dans notre article du 15 juin dernier, nous vous avons fait état des difficultés rencontrées par le groupe belge Rossel qui s'est porté repreneur.

    Depuis les choses n'ont pas progressée. On apprend ce jour par un communiqué du groupe Rossel qu'illogo-groupe-rossel.ashx "se retire du projet de rapprochement (..), obligé de constater que les conditions nécessaires à la faisabilité du plan d'affaires qui le sous-tendaient n'ont pu être réunies".

    Les conditions nécessaires consistent en particulier dans l'acceptation de plus de 200 départs pour les employés des titres locaux, sur 640 qui sont actuellement en poste.

    Le groupe Hersant en rajoute une couche, en accusant les syndicats qui refusent tous ces licenciements d'être responsables de l'échec de la reprise. Voici un extrait de leur communiqué :""gâchis industriel" uniquement imputable, selon elle, aux syndicalistes "irresponsables et coupables" de la CGT-Filpac".

    image_74454672.jpgLa décision du groupe Rossel fait monter la pression, et c'est bien là le but recherché. Il s'agit de faire craquer les employés et d'isoler le syndicat en le rendant responsable de la situation. Comme si la politique menée par Hersant et les exigences de Rossel n'étaient pas l'essentiel du problème. Que des syndicalistes défendent jusqu'au bout le maintien d'un maximum d'emploi est bien le moins que l'on puisse attendre en cette période de chômage.

    Il y a bien une part de bluff dans l'attitude de Rossel, mais dans cette partie de poker seuls les salariés sont sûrs d'y perdre. Est-ce que ce sera un peu ou beaucoup, nous le saurons prochainement.

    Il certain par contre que la pressse quotidienne régionale va s'en trouver fortement modifiée, elle qui avait déjà vécue le passage du journal local au rang de petite entité au sein du puissant groupe Hersant.


  • l'Union vendu

    Certains anciens se souviennent encore des slogans qui fleurissaient comme le muguet en mai 68.

    Les manifestants qui  passaient devant le siège de L'Union, place d'Erlon, criaient "L'Union torchon" tean-1627.preview.jpg(pour la rime) ou "L'Union vendu", pour dénoncer la façon dont le journal rendait compte des événements.

    Plus de 40 ans plus tard , l'expression est à prendre au sens propre. Le groupe Hersant qui est le propriétaire de nombreux journaux, dont l'Union, connaît de grosses difficultés financières. Il doit vendre des titres, et l'Union serait racheté par un groupe belge (Rossel).

    Cette reprise devrait s'accompagner de nombreux licenciements, plusieurs centaines dans notre secteur.

    Voici un extrait de la lettre du syndicat CGT à François Hollande, sur ce sujet. Etant donné le nombre de plans sociaux qui devraient être lancés prochainement, le prochain gouvernement va avoir du pain sur la planche.

    (...)

    Nous avons accepté, sous l’égide du ministère du Travail, d’entrer en négociations avec un repreneur a priori sérieux, le groupe Rossel-La Voix du Nord, qui, ce 9 mai, se proposait d’exposer son plan de reprise devant tous les syndicats, invité qu’il était par le groupe Hersant.


    Las, l’affaire semble tourner cours, du fait de l’entêtement du groupe Hersant à ne parler que de licenciements massifs :
    113 à Paris Normandie et Presse Havraise ;
    270 à L’Union et en Champagne Ardennes Picardie.
    Le tout avant de connaître le sort réservé à Nice Matin et à La Provence.
    De plus, fait inédit dans la presse, Philippe Hersant a pris soin de déposer le bilan du pôle normand, dans l’attente d’une issue qui soit favorable à la couverture de ses dettes par la décision d’un tribunal de commerce du Havre, qui devrait se prononcer le 21 juin. Tribunal dont nous doutons de la compétence en matière d’information.


    Nous nous adressons à vous pour que vous bloquiez les licenciements massifs qui nous menacent, pour que les titres soient mis hors de portée de manoeuvres financières douteuses, pour qu’une négociation réelle et sérieuse se tienne entre Hersant, le repreneur Rossel et les syndicats dans les délais les meilleurs sous l’égide du gouvernement.


    Des assemblées vont se tenir dans tous les titres de presse en région, car nous sommes tenus par le peu de sérieux et la brutalité du groupe Hersant de recourir à la mobilisation.
    Nous espérons compter sur votre prompte action pour sauver les journaux, l’information qu’ils véhiculent et nos emplois qui y sont consacrés.


    Recevez, Monsieur le Président, l’expression de notre détermination sans faille dans l’attente ardemment souhaitée de votre intervention.

  • "L'Union" prépare sa révolution : bientôt le grand soir

    C'est en tout cas l'histoire qui se raconte dans les milieux "bien informés"

     

    La presse quotidienne régionale est en phase de concentration, le profit étant lié à une taille minimum. Le groupe Hersant qui possède "L'Union-L'Ardennais" regroupe plusieurs titres quotidiens. Mais ces publications sont  situées aux quatre coins de l'Hexagone et même outre-mer. Il est difficile dans ces images?q=tbn:ANd9GcSh2OslAGkXuqqRhZ9vARy6s618wdAgtSj-8xLIEHEoRVWJli4QdTe_MJsRTAconditions de mettre en commun des moyens techniques ou humains.

    Le groupe Hersant s'est endetté et a été pénalisé par la crise, en particulier dans les titres gratuits qui dépendent totalement des recettes publicitaires. Il cherche donc un partenaire sous l'oeil du gouvernement qui souhaite garder un contrôle plus ou moins direct des journaux : en période pré-électorale cela a encore plus d'importance.

    Le groupe pressenti édite le journal "Le Soir" de Bruxelles et "La Voix du Nord" à Lille. Cette association créerait un grand groupe et signe la fin des petits quotidiens de proximité en province. Comme toute opération de ce genre des "économies d'échelle " sont attendues. Traduction en clair : des postes vont sauter et des licenciements sont à prévoir.

    Voici un extrait du "Monde" à ce sujet :

    Le Groupe Hersant Médias (GHM), lourdement endetté, pourrait bientôt passer sous le contrôle du groupe de presse belge Rossel, selon une information de RTL. Une réunion a eu lieu, lundi 10 octobre à Bercy en présence des représentants des deux groupes et des banques créancières pour étudier ce rapprochement. Une nouvelle réunion, vendredi 14 octobre, devrait permettre de conclure un accord entre les deux parties, selon Presse News, qui aboutirait à la création d'une holding détenue à parité par GHM et Rossel.(...)

     

    Le comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) de Bercy a fortement encouragé GHM à trouver un partenaire. Cette opération s'est faite sous l'oeil vigilant de l'Elysée, très attentif au devenir de la presse régionale. Selon RTL, Bercy aurait demandé aux banques de GHM de renoncer à 125 millions d'euros de dettes.