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actualités Ardennes - Page 96

  • Communiqué de presse Comité EELV Sedan-Vouziers

     

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    A Buzancy, le 6 février 2013,
    « Ecouter, regarder, apprendre puis mettre en oeuvre. Je sais faire. » Outre cette citation extraite d'un article du monde d'avril 2011*, nous retiendrons de M. Philippe-Pierre Cabourdin, l'une des missions qui lui incombe, en qualité de recteur :
    « animer la politique de concertation avec l'ensemble des partenaires du système éducatif (services d'État, collectivités territoriales, entreprises, associations et organisations socio-professionnelles) »**
    Force est de constater que cette mission fut remplie hier mardi 5 février 2013.
    Et même si les élus mandatés par la population ont dû forcer un peu l'animation de la politique de concertation, celle-ci n'a pas été vaine. Les collèges de Buzancy et de Le Chesne bénéficient officiellement d'un sursis d'un an.
    Le temps pour les parties prenantes de s'organiser et d'entamer une réelle étude, qui permettra d'analyser les solutions d'optimisation pédagogiques, de ressources et d'impacts sur les territoires concernés.
    Cette jurisprudence étant établie, et le manque de concertation admise de la part du recteur lui-même
    ; nous pensons légitime de remettre en question les méthodes employées par le DASEN.
    En effet, combien de décisions dans les Ardennes concernant les fermetures de sites ou de sections se font avec une concertation réelle ? Qu'en est-il de la fermeture de la section générale du lycée de
    Bazeilles ? ou encore des autres suppressions programmées (Givet, Liart, Château-Porcien) ?
    A l'origine le 20 novembre dernier de la mèche qui a allumé ce vent de contestations, et de prises de
    positions de l'ensemble de la classe politique locale, nous demandons à ce que la plus grande vigilance soit de mise et qu'une méthodologie de concertation soit définie et appliquée dans tous les cas de figures. Et cela dans le respect des principes qui fondent notre démocratie Républicaine.
    Oui, les citoyennes et les citoyens de l'Argonne Ardennaise savent encore ce que signifient les valeurs
    de solidarité, de respect et de responsabilité.
    Les parents d'élèves, le corps enseignant, les élèves et étudiants, les commercants et les professions
    libérales, les paysans, les syndicats et les élus ont montré le chemin de la concertation, et nous serons vigilants à ce que ce chemin aboutisse à une réelle optimisation positive des ressources publiques dans notre monde rural.
    Dès aujourd'hui nous allons proposer au Ministère de l'Egalité des Territoires et du Logement, à ce qu'un projet de loi soit élaboré afin de sauvegarder et de développer le service public en milieu rural.

    Nous proposons que les cantons de Buzancy et de Le Chesne soient cantons pilotes afin de démontrer que nous pouvons développer et tirer nos territoires vers le haut et au bénéfice de tous.
    Ruralement vôtre !


    Pour le Comité local EELV Sedan Vouziers Pierre POTRON, et Brice POTIER


    * http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2011/04/13/le-premier-recteur-sans-doctorat-temoigne_1507153_1473692.html
    ** http://www.ac-reims.fr/academie/le-recteur.html

  • Paroles de Recteur : la bourse ou la vie .

    La fermeture des collèges ruraux de Buzancy et  du Chesne aurait dû se passer sans trop de réactions, c'est du moins ce que devait penser le Dasen il y a quelques mois.

    Fort du soutien du Président du Conseil Général, espérant en une lassitude des populations locales, jouant sur les divisions existantes, il croyait avoir trouvé une fenêtre de tir idéale pour mener à bien ces fermetures programmées depuis des années. Les événements ne lui ont pas donné raison, et les réactions ont largement dépassé les prévisions des experts.

    La mobilisation très forte a donc abouti à la réunion du 5 février à Charleville où le Recteur a repris la main. Il y a bien un recul tactique puisque le communiqué du Recteur affirme : "On ne touche pas aux 4 sites à la rentrée 2013" mais il ajoute dans la même phrase "et on ne s’interdit pas de faire évoluer l’organisation des multi-sites, pour cette même rentrée, si les groupes de travail mis en place montrent qu’il y a un intérêt pour la réussite des élèves". Notons que le comité de pilotage des 3  groupes de travail sera mis en place par le Dasen (neutralité garantie !).

    Dans ce communiqué, on lit plus loin :"L’objectif de cette rencontre ? Rétablir le dialogue entre les élusphilippe_pierre_cabourdin_large.jpg locaux et les autorités académiques concernant les projets de regroupement des collèges multi-sites Buzancy-Grandpré et Vouziers-Le Chesne." Il est donc évident que pour le recteur la réflexion doit porter sur le regroupement des multi-sites, en langage clair la fermeture d'un des sites. (Comment regrouper deux unités, si ce n'est en une seule ?).

    Le recteur a également pris la parole au 12/13, le journal régional de FR3 le 06 février dernier. (Voir le site de FR3).

    Il y affirme qu'il n'a pas changé d'avis, puisqu'il n'a jamais été question de fermer un collège. Pour lui, il s'agit uniquement de sites, preuve de sa vision administrative des choses, de son mépris ou de sa méconnaissance des réalités du terrain. Pense-t-il que les élèves  de Buzancy ou du Chesne vont dans un site ou dans collège ? Qui croit-il persuader en laissant croire qu'une fois le "site" fermé, il restera un collège dans ces cantons ?

    Il continue à trahir sa pensée en dénigrant les collèges actuels (taille de Buzancy, résultats et coût de Vouziers- Le Chesne).

    Voila pour la parole officielle, mais il y probablement pire dans le non-dit.

    recteur,collèges ruraux,fermeture collègePour fonctionner à la rentrée, les sites ont besoin de moyens suffisants. Et le recteur ne s'est à aucun moment engagé à les fournir. Les conseils d'administration vont devoir répartir les dotations du recteur pour organiser la rentrée 2013/2014. Sans moyens suffisants, il n'est pas possible que les deux sites soient maintenus. Le Recteur espère-t-il voir les CA saborder un site faute de dotation horaire suffisante, et faire ainsi la preuve de la justesse de son point de vue ?

    Au moyen-âge, les détrousseurs de grand-chemin laissaient à leurs victimes un choix difficile "la bourse ou la vie ?". Le recteur a laissé en vie les sites des collèges de l'Argonne, sous la pression des événements. Va-t-il essayer de remporter la bataille en fermant les cordons de la bourse? Les propositions qui seront faites au prochains CA des collèges donneront la réponse à cette question.

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    Collège rural d'Argonne

  • Collèges ruraux : la mobilisation a payé, le recteur recule.

    Après des semaines de lutte, la tension était montée à son paroxysme ces derniers jours.

    Le succès incontestable de la manifestation de Buzancy samedi dernier a constitué le point d'orgue des actions menées par les défenseurs des collèges de Le Chesne et de Buzancy. Le niveau de mobilisation atteint, l'écho rencontré par ce combat localement et bien au-delà ont donné à la lutte une autre dimension. Le Dasen avait jusque là pris les choses de haut, regardé ces ruraux avec mépris et imposé ses directives prises à l'aune de ses propres certitudes.

    L'histoire a donc pris une dimension départementale, voire nationale. Certains commençaient à marcher sur des oeufs. L'intransigeance montrée par le Dasen ne permettait plus d'espérer un dialogue constructif entre lui et ses opposants. A ce stade, il devenait urgent de siffler un temps mort, de prendre une respiration, de "laisser du temps au temps".

    Une réunion élargie

    Ce mardi matin, une réunion réunissait à Charleville le Préfet, le Recteur, le Dasen et une très largele chesne,buzancy,collèges ruraux,dasen,fermeture collège palette d'élus locaux et nationaux. Après la manifestation de Buzancy, les opposants à la fermeture avaient réussi à faire admettre que le maximum de monde puisse être présent.

    Il y avait donc beaucoup de maires du secteur (plus de 30), le Président de la 2C2A, 4 conseillers généraux, le sénateur, le député, pour faire face aux autorités représentant l'Etat.  Le Dasen n'avait plus la part belle, d'autant que la présence du Recteur (son supérieur hiérachique) lui enlevait toute autorité. D'ailleurs c'est le Recteur qui a été au centre des discussions avec les élus du secteur.

    Ceux-ci ont mis la pression pour avoir une réponse simple : les sites menacés fermeront-ils à la rentrée 2013 ? En demandant une large concertation (qui aurait dû être mise en place au préalable), ils ont obligé le Recteur à admettre qu'elle était indispensable. Et pour organiser un vrai diagnostic du territoire, prendre l'avis de chacun et faire des propositions consensuelles, il fallait laisser le temps nécessaire.

    Finalement le Recteur a admis que les Conseils d'Administration des collèges ne pouvaient se prononcer maintenant. Il a déclaré publiquement qu'aucun site ne serait fermé à la rentrée 2013.

    Une victoire tactique, et un succès à confirmer.

    le chesne,buzancy,collèges ruraux,dasen,fermeture collègeDu côté des opposants on est bien entendu très heureux et soulagé de ce dénouement. Le couperet à une fois de plus failli tomber, mais le bourreau a du reporter sa tâche.

    Malgré tout rien n'est acquis, si ce n'est ce report. Il va falloir être vigilant dans la mise en place des commissions, travailler d'arrache-pied pour préparer les arguments. C'est un combat aussi difficile que celui qui  vient de se dérouler, car il va se situer sur le terrain de l'adversaire. Question manifestation et mobilisation, le Dasen jouait petit bras, fuyant les rencontres délicates. Sur les dossiers, les chiffres et les projections d'avenir, le Dasen ou son successeur pourront compter sur toute leur administration.

    Ce travail de commission devrait s'étaler sur plusieurs mois, et il ne faudra rien lâcher. In fine, chacun aura ses arguments et c'est une décision politique qui sera prise. Quelle sera l'ambiance politique localement et nationalement après les élections municipales de 2014 ? La réponse à cette question est probablement  la clef de la décision finale.

     

  • Grève à Chooz, la faute à Greenpeace ?

    Les agents de protection de la centrale nucléaire de Chooz ont entamé un mouvement de grève.

    D'après le site " A la pointe de la Gauche", le mouvement est  la conséquence d'un "mécontentement très fort de certains agents de la centrale nucléaire réclamant davantage de personnel pour une meilleure sécurité du site." Le blog du Parti de Gauche de la pointe de Givet ajoute "Afin de faire entendre leur revendication à leur hiérarchie, ils ont donc mis en place très tôt ce matin un barrage filtrant dont l'impact a été d'autant plus important, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, que démarrait aujourd'hui l'arrêt de tranche du réacteur n° 1."

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    La direction demande plus de vigilance pour la protection du site, mais ne semble pas décidée à augmenter le personnel nécessaire à cette tâche.

    Le Figaro cite les déclarations de Laurent Mervaille, délégué CGT du site de Chooz : "Depuis les intrusions de Greenpeace (dans les centrales de Nogent-sur-Seine dans l'Aube et de Cruas dans la Drôme) en décembre 2011, les agents de la protection subissent une plus grande pression sans pour autant voir leur effectif augmenter".

    En plus d'une augmentation des effectifs, le syndicat réclame une augmentation des salaires. Il y a actuellement 30 agents en charge de la sécurité, la CGT en demande 5 de plus. Ces agents travaillent en complémentarité avec le peloton de gendarmerie affecté à la centrale.

    Les déclarations du responsable syndical laissent entendre que l'action de Greenpeace a ouvert les yeux de la direction sur des failles de sécurité. Manifestement cela n'a pas servi à leur faire ouvrir une ligne budgétaire pour recruter des personnes nécessaires à cette mission de sécurité.

  • Buzancy : mobilisation réussie contre la fermeture des collèges

    Les opposants à la fermeture des collèges ruraux avaient décidé de faire de ce samedi une grande journée de manifestation.

    Ils ont gagné leur pari, et montré au Dasen (le représentant du ministère dans le département) que la partie était loin d'être terminée.

    Plusieurs centaines de personnes se sont concentrées sur Buzancy, venant principalement du canton mais aussi du canton voisin de Le Chesne. Pour celui-ci, la menace de fermeture du site local du collège est identique.

    La question du collège dépasse largement le cadre de l'Education Nationale, c'est pourquoi le thème de survie du monde rural a été beaucoup abordé. Ce qui explique également que la mobilisation ait touchée bien au-delà des parents d'élèves et des enseignants. C'est toute une population qui s'est sentie injustement attaquée par la décision du Dasen. Le peu de concertation (c'est un euphémisme) dont a fait usage M. Dutot, le Directeur en question, a augmenté la colère des habitants concernés.

    Les maires des communes qui dépendent de ces collèges ont menacé de présenter leur démission collective si le projet devait aboutir.

    Une entrevue avec le président du Conseil Général (qui a la compétence pour les collèges) et avec le supérieur hiérarchique du Dasen, le recteur de l'académie de Reims a été demandée. Un tel recours semble indispensable, le dialogue avec le Dasen paraissant impossible au stade actuel de l'évolution de la situation.

    Voici des images de cette manifestation (clichés de notre journaliste-photographe, droits réservés pour un usage commercial).

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    Le cercueil en tête de cortège.

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    La jeunesse également mobilisée.

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    Devant la Mairie de Buzancy.

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    Des banderoles nombreuses et une manifestation combative.

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    C'est pas de l'amour, c'est de la rage!

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    Les jeunes ruraux solidaires.

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    La prise de parole du maire de Bar, à ses côtés le maire de Buzancy.

     

     

  • Chômage : stabilité en France, hausse dans les Ardennes

    Les chiffres du chômage pour décembre 2012 viennent d'être publiés ce soir.

    Voici ce que la DARES donne comme chiffres :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 132 900 en Franceimages?q=tbn:ANd9GcSFdObTH3rTTSMusCDbApENnmTHgzbU8XvBSqOQwwsL9cPKMG4oJJC9ZdC6Lg métropolitaine fin décembre 2012. Ce nombre est stable par rapport à la fin novembre 2012 (+0,0 %, soit +300). Sur un an, il croît de 10,0 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 494 700 en France métropolitaine fin décembre 2012. En décembre, le nombre de ceux de catégorie B est en baisse de 0,9 % (+8,9 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C augmente de 1,8 % (+4,7 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 627 600 en France métropolitaine fin décembre 2012 (4 917 500 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+10 200) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 8,8 %.

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, il faudra confirmer cette tendance dans les mois à venir, et c'est loin d'être gagné. Les indicateurs ne sont pas passés au vert, et par exemple le nombre de chômeurs de plus de 50 ans et celui de chômeurs de longue durée augmentent. Même la communication officielle reste discrète, ce qui confirme que ces chiffres auront du sens si la confirmation vient des mois suivants.

     

    Pour la région, les tendances sont plus difficiles. La DIRECCTE Champagne-Ardenne publie ses résultats :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 68 839 en Champagne-Ardenne, fin décembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 742) par rapport à la fin novembre 2012 (+ 14,0 % sur un an).

     

    image_72198275.jpgEn Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 33 712 fin décembre 2012. Ce nombre diminue de 1,1 % (- 380) au mois de décembre (+ 3,3 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 102 551 fin décembre 2012. Ce nombre croît de 0,4 % (+ 362) au mois de décembre (+ 10,2 % sur un an). En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,2 % par rapport à fin novembre 2012 (+ 8,8 % en un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 0,6 % à + 1,7 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,7 %).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,1 % à + 0,6 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,4 %), Aube (+ 0,1 %), Marne (+ 0,6 %), Haute-Marne (+ 0,1 %).

  • Athée, révolutionnaire et toujours d'actualité

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