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  • Chasse : un répit pour les alouettes

    Publié par "Reporterre" le 24.10.2022.

    La chasse traditionnelle aux alouettes n’aura duré que quinze jours. Vendredi 21 octobre, le Conseil d’État a suspendu quatre arrêtés ministériels autorisant la chasse de l’alouette des champs au moyen de pantes (filets horizontaux) ou de matoles (cages tombantes). Ces quatre arrêtés ministériels avaient été publiés au Journal officiel le 7 octobre.

    Comme elles l’avaient déjà fait en 2021, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et l’association One Voice, qui milite pour les droits des animaux, ont immédiatement réagi en introduisant un recours en urgence pour demander la suspension des autorisations.

    S’appuyant sur la directive oiseau de 2009, les deux associations estiment que ces pratiques de piégeage sont « illégales et moyenâgeuses », indique la LPO dans un communiqué de presse. Le problème de ces techniques de chasse réside avant tout dans le fait qu’elles ne sont pas sélectives, c’est-à-dire que d’autres oiseaux protégés peuvent être accidentellement pris dans les filets ou dans les cages.

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  • Des femmes ardennaises remarquables, conférence le 18 novembre au CPR

    Le vendredi 18 novembre à 20 heures au CPR rue de l’Agriculture, plusieurs conférenciers de « Terres ardennaises » présenteront des femmes qui ont servi de nobles causes dans les Ardennes ou y ont pratiqué des activités remarquables.

    L’ASPV à travers cette soirée rend un hommage général aux femmes.

     

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    Sommaire
    Femmes résistantes

    - Lidia Collin-Alessi-Anghini (Marie France Barbe)
    - Marie Hélène Cardot Jacquemin (Marie France Barbe)
    - Marguerite Fontaine (Robert Pascolo)
    - Cécilia Gazanaire (Guy Patoureaux)
    - Eva Thomé (Marie France Barbe)
    - Léa Quatreville Millet (Sylvie Laverdine)
    Pacifistes et féministes
    - Hélène Brion (Alain Chiron)
    - Jeanne Mélin (Jacques Lambert)
    Femmes dans la guerre ou dans les guerres
    - Marie Louis Dromart Grès (Guy Lépine)
    - Mireille Miltsztayn (Mireille Miltsztayn)
    Pionnières
    - Yvonne Dauby (Jacques Lambert)
    - Yvonne Edmond Foinant (Claire Hugerot)
    - Monique Gentil Drapier (Jean Pierre penisson)
    - Marguerite Lebrun Nivoit (Claire Hugerot)
    - Elisabeth Lion (Claire Hugerot)
    - Alexandrine Pommery Mélin (Françoise Parizel)
    - Geneviève Robida (Jean Pierre Pénisson)
    - Andrée Viénot Mayrish (Marie France Barbe)
    Artistes
    - Jeanne Marie Darré (Jacques Lambert)
    - Elisabeth de la Mauvinière (Sylvie Laverdine)
    - Marie Madeleine Petit Falaize (Sylvie Laverdine)
    - Marguerite Sarazin (Sylvie Laverdine)
    - Edmée Schmittel Nicaise (Sylvie Laverdine)
    - Henriette Tirman (Françoise Parizel)
    Tableaux généalogiques par Alain Chapellier

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  • Une débâcle anglaise

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    Dessin de Chapatte pour "Le Temps"

  • La justice annule des arrêtés interdisant les distributions de repas et d’eau aux personnes en exil

    « Une victoire pour la solidarité à Calais ». Treize associations saluent la décision de justice annulant des arrêtés qui « compliquaient considérablement la possibilité pour ces populations précaires d’accéder à des biens de première nécessité ».

    Par une décision prise le 12 octobre, le tribunal administratif de Lille a annulé trois des arrêtés préfectoraux interdisant les distributions gratuites de repas et d’eau à certains endroits de Calais et de ses alentours. Il s’agit d’une victoire pour les actrices et acteurs solidaires des personnes en situation d’exil à la frontière franco-britannique.

    Cette décision porte sur les arrêtés concernant la période du 1er octobre au 12 janvier 2020, qui ont été renouvelés quasiment tous les mois jusqu’en septembre 2022. « À travers eux, ce sont entre 300 et 1500 personnes en situation d’exil bloquées à la frontière qui sont ciblées au quotidien et parmi elles, des mineurs non accompagnés, des familles, des femmes seules et des hommes isolés en situation particulièrement précaires », réagissent dans un communiqué treize associations de solidarité dont le Calais Food Collective, l’Auberge des migrants ou encore la Cimade [1].

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  • La sécurité sociale de l’alimentation reconnue comme solution à la précarité alimentaire

    Dans un avis voté [1] hier, le Conseil national de l'alimentation (CNA) fait de la sécurité sociale de l'alimentation une solution à la précarité alimentaire. Le CNA appelle à son expérimentation.

    illustration_video_SSA.pngTout au long du processus de construction de cet avis, la Confédération paysanne et de nombreuses organisations, qui portent le projet de sécurité sociale de l'alimentation(SSA) ont œuvré et convaincu le CNA qu'il fallait une réponse systémique à la précarité alimentaire. La CNA soutient la mise en place d'une démocratie alimentaire, fondement de la SSA. La Confédération paysanne se félicite de cette ouverture et du résultat d'un travail de deux ans pour aboutir à cet avis ambitieux, sérieux et responsable.

    En effet, l'aide alimentaire n'a pas vocation à devenir pérenne puisque c'est une aide d'urgence. Or, elle est aujourd'hui un rouage essentiel du système agro-industriel et alimentaire.

    La réponse systémique qu'apporte la SSA[2] permet de prendre en compte le revenu paysan, les choix citoyens sur la manière de produire l'alimentation et la nécessité d'un accès universel à une alimentation choisie.

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  • Héritage thatchérien, baisses d’impôts, aides mal distribuées et mal financées : l’austérité qui vient au Royaume-Uni

    Extraits de l'article du CADTM publié le 5 octobre par Maxime Perriot


    Désignée le 6 septembre 2022, Liz Truss, la nouvelle Première ministre du Royaume-Uni, tire sa légitimité des seul·es 172 000 adhérent·es du parti conservateur . Cet « électorat », majoritairement âgé et riche, a voté pour un programme de baisses d’impôts et de dérégulation de l’économie britannique. Comme pour les rassurer, la nouvelle Première ministre a annoncé, peu après son élection, qu’elle n’était pas là pour « distribuer des subventions » . Dans le même temps, le nouveau Chancelier de l’Échiquier , Kwasi Kwarteng, définissait l’objectif principal du gouvernement de la façon suivante : « Stabilité monétaire et discipline budgétaire à moyen terme » . Tout cela n’a rien de surprenant de la part d’une nouvelle Première ministre qui prend pour modèle Margaret Thatcher. Cette dernière avait violemment durci les conditions nécessaires pour organiser une grève au Royaume-Uni, la première souhaite augmenter le pourcentage minimum de présence des membres d’un syndicat lors de la consultation officielle qui précède une grève . Liz Truss veut également qu’un service minimum soit assuré sur les infrastructures nationales comme le train ou les bus quand il y a une grève, ce qui permettrait de casser les grèves en toute légalité . Néanmoins, les ardeurs néolibérales de la nouvelle Première ministre ont été rapidement freinées par un premier échec : une marche arrière spectaculaire sur les premières mesures annoncées.

    Du jamais-vu : Liz Truss annonce des cadeaux fiscaux aux plus riches et fait marche arrière dix jours plus tard

    Le 23 septembre 2022, Liz Truss annonce un plan combinant aides mal distribuées aux ménages britanniques pour faire face à l’inflation (détaillé plus bas) et baisses majeures d’impôts pour les plus riches. L’objectif du gouvernement était le suivant : ramener le taux d’imposition de 45% à 40% pour les contribuables dont les revenus dépassent 150 000 livres sterling (soit 171 452 euros) . Une baisse d’impôts représentant 1,5% du PIB, du jamais-vu depuis 50 ans. Dix jours plus tard, face à la colère des syndicats, des mouvements sociaux, de l’opposition travailliste et face à la panique des marchés financiers provoquant la chute de la livre sterling et la hausse des taux d’emprunt de l’État ,

    la Première ministre annonce un recul sur les baisses d’impôts offertes aux plus riches. En effet, les marchés financiers ont paniqué en voyant la hausse des dépenses et la baisse des recettes publiques, anticipant une forte augmentation de la dette publique. Même le FMI, qui n’est pas du genre à s’offusquer des mesures favorisant les riches, s’est publiquement inquiété des annonces portées par Liz Truss et Kwasi Kwarteng, craignant un « accroissement des inégalités » . Ce recul spectaculaire et extrêmement rare, surtout durant les premiers jours au pouvoir d’une Première ministre, vient fragiliser Liz Truss, qui avait reconnu que sa politique favoriserait les plus aisé·es [. Malgré tout, la locataire du 10 Downing Street a annoncé qu’elle n’avait pas renoncé à diminuer le niveau de taxation des plus riches  . Pour comprendre cet épisode, revenons à présent sur l’arrivée au pouvoir de Liz Truss, du contexte de son élection à ses premières mesures, en passant par les conséquences à attendre de sa politique.

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  • Mettons fin au scandale des enfants à la rue

    logo_CAU_square.svgCertains impératifs humains n’ont pas de couleur politique. Nous, enseignants, parents d’élèves, associations, citoyens, parlementaires, appelons à tout faire pour que plus aucun enfant ne dorme à la rue dans notre pays.

    Au début de l’année 2022, 1 000 enfants se voyaient chaque soir opposer un refus par le 115 faute de places d’hébergement pour la nuit même, et renvoyer vers la rue, un squat, un bidonville ou un porche d’immeuble. Ce chiffre terrible est passé à 1 600 à la rentrée scolaire, puis à 2 000 aujourd’hui. Cette situation est intolérable.

    Ces enfants vivent et grandissent dans des environnements non propices à leur développement et à leur bien-être, et rencontrent de nombreuses difficultés à voir leurs droits fondamentaux respectés, en particulier le droit à l’éducation ou à la santé. Épuisement, dégradation de l’état de la santé, développement de troubles de la santé mentale, retard de motricité, malnutrition, perte de confiance, difficultés à faire ses devoirs, changements d’école à répétition voire déscolarisation… : les conséquences de la précarité résidentielle sont tous les matins sous nos yeux.

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