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  • "L'Union" "L'Ardennais" : le groupe Rossel met en place ses hommes et sa stratégie

    Le groupe belge Rossel a racheté  les journaux du pôle Champagne-Ardenne et Picardie au groupe Hersant qui connaissait de grosses difficultés financières.

    Le groupe belge compte bien restructurer à sa manière les titres achetés, et en faire des valeurs GroupeRossel.jpgrentables. Il a déjà mis ses hommes en place, à la tête des sociétés. Le site du groupe nous confirme que :

    "Dans le cadre de l'exécution des accords intervenus entre le Groupe Rossel et le Groupe Hersant Media le 28 décembre dernier, relatifs à l'acquisition par le groupe Rossel des activités de presse quotidienne régionale en Champagne-Ardenne et Picardie, les assemblées générales des différentes sociétés du pôle Champagne-Ardennes-Picardie (CAP) se sont tenues ce lundi 14 janvier afin de mettre en place les nouveaux organes de direction."

    (...)

    "L'ensemble de ces sociétés de la région Champagne-Ardenne sont aujourd'hui regroupées sous une seule et même société faîtière, ayant son siège à Reims et directement détenue par le Groupe Rossel."

    (...)

    "Le SA Journal l'Union, principale société de ce nouveau pôle CAP, sera présidée par M. Michel Nozière. Sa direction générale a par ailleurs été confiée à M. Daniel Hutier qui dirigera également les autres sociétés du pôle."

    Le journal "Le Monde" nous apporte un éclairage sur la stratégie du groupe :

    Le groupe belge, qui avait déjà failli reprendre les journaux du pôle CAP en juin 2012, n'a pas renoncé à le restructurer. "Il faut accompagner les mutations nécessaires dans le domaine social, souligne Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel. La France a pris du retard par rapport aux mutations qui ont eu lieu dans le nord de l'Europe."

    Les chiffres n'ont pas changé par rapport à juin 2012. Il s'agit toujours de supprimer 230 postes sur 620. "Ce qui change, c'est la façon d'y arriver, assure M. Marchant. Nous avons un peu plus de temps devant nous. Nous nous sommes donnés trois mois pour mener à bien les discussions avec les partenaires sociaux."

     Dans ce même article, Bernard Marchant, administrateur délégué (PDG) de Rossel, déclare : "Nous 1000970-Boa.jpgsommes une société familiale qui a toujours mis en avant son indépendance financière" . "Notre mode de fonctionnement est de nous développer par étapes successives, de digérer et de consolider nos acquisitions avant de croître"

    Nous voilà pleinement rassuré, nous n'avons pas affaire à des requins de la finance. La méthode employée s'apparente plus à celle du boa constrictor, mais est-ce vraiment une information rassurante ?

  • Le 15 mars, on expulse ?

    Communiqué LDH
    Comme chaque année, le 15 mars signifie la fin de la trêve des expulsions. Comme chaque année, c’est une date qui doit rappeler la nécessité d’une politique publique du logement qui traite à la fois l’hébergement d’urgence et le logement social.

     

    La LDH appelle :
    • à soutenir l’action du collectif des « Associations unies pour une autre politique du logement » lors du 17577_1_FR_370_260.jpgrassemblement, et de la conférence de presse du 13 mars, à 11 heures, place Edouard Herriot, à côté de l’Assemblée nationale ;
    • à participer à la manifestation du 16 mars, à 15 heures, à Paris, à République, à proximité de la rue du temple.

    Citoyens sans logement ou mal logés, vous avez des droits !

    Se loger et pouvoir se maintenir dans son logement est, pour chacun, une nécessité vitale. Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est un préalable indispensable à l’accès à une citoyenneté effective, combat permanent de la Ligue des droits de l’Homme.

    Pour rendre effectif le droit à un logement de qualité pour tous :

    Nous demandons un moratoire des expulsions locatives sans relogement. La mise en œuvre de procédures, beaucoup plus systématique, traduit un durcissement qui provoque des drames humains inacceptables, qui bouleverse les conditions d’existence des plus fragiles. Ces expulsions viendront grossir les rangs des personnes à la rue et sollicitant le 115 (les demandes ont augmenté de 29 % par rapport à janvier 2012 et 55 % n’obtiennent pas de places d’hébergement).
    Nous dénonçons l’augmentation constante des loyers et des charges locatives.
    Nous demandons la revalorisation des aides au logement.
    Nous demandons que des dispositifs de protection contre les expulsions, et de régulation pour encadrer la liberté des loyers, soient effectifs dans la prochaine loi sur le logement.
    Nous dénonçons le désengagement de l’Etat et des collectivités territoriales, dans l’absence de priorité donnée, dans le budget de l’Etat, à la production de logements locatifs sociaux et « très sociaux », nécessaires aux plus modestes.
    73817717.pngNous dénonçons la poursuite d’une politique du logement qui, depuis quarante ans, pratique une politique d’avantages fiscaux en faveur d’investisseurs privés qui entretiennent un marché immobilier financiarisé, générateur de profits, par l’exploitation cynique d’un besoin fondamental auquel personne ne peut se soustraire sans mettre en péril son existence même.
    Nous demandons une politique de l’urbanisme capable de lutter contre l’étalement urbain, facteur à usage intensif de l’automobile, d’isolement social, de gaspillage des sols, par la promotion d’un habitat dense qui garantisse la qualité de la forme urbaine et de l’espace public, avec une politique foncière publique forte.
    Nous demandons le développement de nouvelles procédures de concertation qui permettent, en amont des projets, de donner réellement la parole aux habitants.

    La LDH considère que l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires nécessaires pour mettre fin à la crise du logement doit être l’œuvre d’un service public du logement et de l’urbanisme, sous la responsabilité de l’Etat et la participation décentralisée des citoyens aux décisions.

    Paris, le 11 mars 2013

  • Le Japon, d'Hiroshima à Fukushima

    Le Japon qui a connu deux fois l'explosion d'une bombe atomique sur son territoire, en garde une marque indélébile dans la conscience collective.

    Pourtant le pays s'est tourné il y a quelques dizaines d'années vers l'énergie nucléaire pour assurer une grande partie de son approvisionnement en énergie électrique. Cette utilisation pacifique du nucléaire ne semblait pas poser de problèmes, dans ce pays très développé et possédant la maîtrise des hautes technologies. On peut alors imaginer le traumatisme considérable causé par l'accident de Fukushima.

    Sous la pression de la population, la totalité des centrales nucléaires a stoppé sa production. Actuellement seules deux centrales ont repris une production, alors que 50 unités étaient en service avant la tragédie de Fukushima. Les Japonais continuent à s'opposer très nombreux au retour du nucléaire civil, et des manifestations importantes ont eu lieu pour le deuxième anniversaire de Fukushima.

    En voici un compte-rendu repris du site de radio canada:

    Près de deux ans après la catastrophe de Fukushima au Japon, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Tokyo samedi pour exiger l'abandon de l'énergie nucléaire.

     

    Les protestataires, parmi lesquels des résidents de Fukushima et le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe, demandaient au premier ministre Shinzo Abe d'ordonner le démantèlement de toutes les centrales nucléaires au pays.

     

    Le gouvernement actuel prône le redémarrage des réacteurs dont la sécurité aurait été établie, alors que le gouvernement précédent, dirigé par Yoshihiko Noda, avait promis d'abandonner l'énergie nucléaire vers 2030.

     (...)

     La manifestation - qui a réuni 15 000 personnes selon les organisateurs - a eu lieu deux jours avant le deuxième anniversaire du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 qui ont fait 19 000 morts et provoqué une catastrophe nucléaire à la centrale Fukushima Daiichi.

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    En cette date anniversaire, Greenpeace fait le point sur la situation de la centrale détruite:

     

    À Fukushima, deux ans après, le cauchemar nucléaire est toujours en cours

     

    La situation de la centrale n’est que stabilisée aujourd’hui. L’incident nucléaire, lui, est toujours en cours. Tepco, l’opérateur de la centrale dévastée par le tsunami ne sait toujours pas à quel point les coeurs des réacteurs ont été endommagés.

     

    Depuis la fin de l’année 2011, le refroidissement des réacteurs est enfin stabilisé grâce à l’injection d’eau douce froide, et non plus par de l’eau de mer qui augmente les risques de corrosion. Cet arrêt à froid, permet de limiter les rejets dans l’environnement par les fuites du confinement. Mais la situation reste très complexe dans la centrale, et les incidents se sont multipliés depuis : “fuites de circuit d’eau, pertes temporaires de refroidissement, départs d’incendies, découverte de corps étranger dans les pompes de refroidissement“, peut-on ainsi lire dans un bilan établi par l’IRSN.

     

    La tâche à accomplir dans la centrale sinistrée reste monumentale : une fois les piscines vidées de leur barres d’uranium, il faudra ensuite au moins une dizaine d’années pour retirer les combustibles dégradés dans les trois réacteurs. Le démantèlement total de toutes les installations de Fukushima Daiichi prendra au moins entre 30 et 40 ans.

    (...)

    Nous ne pouvons pas rendre aux habitants de Fukushima ce qu’ils ont perdu, mais nous pouvons nous lever, tous ensemble et s’assurer que plus personne n’aura à subir et à souffrir d’une catastrophe nucléaire et de ses conséquences. Jamais. Nulle part.

  • Deux ans après Fukushima: le soleil a accompagné les antinucléaires à Paris.

    La chaîne humaine pour sortir du nucléaire civil et militaire s'est tenue ce samedi à Paris, avec une participation de manifestants venus de la région.

    Le rassemblement des antinucléaires à Paris a réuni 20000 manifestants qui ont constitué deux chaînes humaines. Les 50 Ardennais et Marnais ont intégré la chaîne de Bercy qui a ceinturé  le ministère des finances. Une seconde chaîne humaine encerclait le quartier de la Défense jusqu'à la place de la Bastille.Sous un chaud soleil,ces deux chaînes colorées et animées , affichaient et criaient les slogans du réseau Sortir du nucléiare "Nucléaire, non Merci! Fukushima, plus jamais ça!

    Les manifestants venus de toute la France ont exprimé leurs revendications dans une ambiance chaleureuse qui leur a valu la sympathie des Parisiens. La fermeture des centrales nucléaires de trente d'age et plus a été souvent réclamée.

    La manifestation s'est conclue par un moment de forte émotion en hommage aux victimes japonaises de Fukushima.Des guirlandes de grues, symboles du Japon, ont été confectionnées en origamis de papier plié et accrochées tout au long du parcours des chaînes humaines.Les manifestants se sont dispersés après le concert festif donné place de la Bastille.

    Les antinuclaires par cette manifestation pacifique et chaleureuse ont montré de belle façon leur détermination et leur volonté de Sortir de l'âge du nucléaire

     

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  • Syrie : l'armée syrienne utilise des bombes à sous-munitions contre Alep. Pourquoi le monde reste-t-il passif ?

    Communiqué d'Amnesty International

    Dans un hôpital de campagne, que je ne nommerai pas pour des raisons de sécurité – trop de ces centres de soins ayant déjà été bombardés – Abdo al Dik, un petit garçon de sept ans présentant de profondes lacérations à l’abdomen et au torse tremblait comme une feuille et gémissait de douleur.

    Donatella Rovera, principale conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise, témoigne sur sa mission actuelle dans le nord de la Syrie, au cours de laquelle elle a pu constater les dégâts désastreux occasionnés par des bombes à sous-munitions larguées par l’armée de l’air syrienne sur des zones résidentielles densément peuplées.

    Des membres de sa famille venaient à peine de récupérer le corps de son frère Nizar, âgé de trois ans, afin de l’inhumer. Un autre frère, Subhi, huit ans, était toujours porté disparu à 18 heures.

    Dans la même chambre d'hôpital, Mustafa Ali, six ans, blessé par des éclats à la tête, au cou et aux épaules, était allongé dans un lit. Il était seul et attendait qu’un membre de sa famille vienne le chercher. Il m’a dit qu’il rendait visite à des parents quand la frappe aérienne a eu lieu ; un voisin a déclaré que ceux-ci avaient été grièvement blessés et qu’il ignorait s’ils avaient survécu.

    170883_Child_injured_by_a_cluster_bomb_in_Aleppo.jpgDans une autre pièce, Fahad, un garçon de neuf ans dont la vilaine plaie à la jambe gauche avait été causée par des éclats, répétait inlassablement : « Papa, je ne veux pas mourir, je veux rentrer à la maison. » Il avait cependant eu de la chance car sa blessure était relativement bénigne par rapport à celles des autres enfants que j’ai vus sur place.

    Il faut protéger les civils durant les conflits armés : Demandez la protection des civils syriens SIGNEZ

    Ces enfants sont quelques-unes des victimes de bombes à sous-munitions larguées vendredi 1er mars au matin sur un lotissement densément peuplé de la ville d’Alep.

    Cette attaque a fait au moins 19 morts et plus de 60 blessés – nous ne connaîtrons pas le nombre définitif de victimes avant plusieurs jours, car certaines familles ont fui la zone de craintes que les frappes ne continuent. Les personnes les plus grièvement blessées ont été évacuées vers des hôpitaux en Turquie, et les autres sont soignées dans divers hôpitaux de campagne autour de la ville. Un grand nombre des victimes sont des enfants qui jouaient dans les ruelles et jardins de ce lotissement.

    L’attaque a eu lieu vers 11 h 30. Je suis arrivée à Alep peu après et me suis rendue dans cette zone – le quartier de Masaken Hanano, à l’est du centre-ville. C’était bien pire que ce que les premières informations ayant circulé ne le laissaient entendre.

    Des bombes larguées à l’aveugle sur des zones résidentielles densément peuplées

    L’armée de l’air syrienne a largué neuf bombes RBK de fabrication soviétique – contenant chacune jusqu’à 150 sous-munitions – au milieu d’un vaste quartier résidentiel. J’ai trouvé une bombe à huit mètres de la porte d’entrée d’un des immeubles ; trois dans un petit jardin entre les bâtiments ; une sur un toit ; deux dans un petit espace vide séparant des immeubles ; une au milieu d’une ruelle ; et encore une dans un autre jardin.

    J’ai également trouvé des projectiles non explosés (petites bombes) partout : sur les toits des immeubles ; 2013-02-19T134913Z_1_APAE91I12E400_RTROPTP_2_OFRWR-SYRIE-ALEP-ROQUETTES-20130219.JPGsur les trottoirs, et dans les ruelles et jardins séparant les bâtiments. Des membres de groupes d’opposition armée qui contrôlent la zone ont rapidement rempli un sac avec les petites bombes non explosées éparpillées partout. Les murs des immeubles étaient criblés d’éclats, et on pouvait voir çà et là des trous à l’endroit où les petites bombes meurtrières avaient pénétré avant d’exploser à l'intérieur de certains logements.

    Noura, une jeune femme de 20 ans que j’ai rencontrée dans un des hôpitaux, m’a dit qu’elle avait été blessée dans son appartement. Sa sœur, qui était à ses côtés, m’a demandé : « Pourquoi le monde reste-t-il passif alors que nous continuons à nous faire bombarder tous les jours, même chez nous ? »

    Je n’avais pas de réponse.

    Ceux qui ordonnent ces attaques aveugles incessantes – notamment lorsque des bombes à sous-munitions interdites à l’échelon international sont utilisées – et les pilotes qui effectuent les frappes savent qu’ils tueront et mutileront des enfants et d’autres civils qui n’ont rien à voir avec le conflit.

    Il faut également qu’ils sachent qu’ils auront un jour des comptes à rendre pour ces crimes de guerre.

  • Votre avis les intéresse, profitez-en !

    Un cabinet d'étude réalise actuellement une enquête sur les besoins en services publics sur le territoire de la 2C2A.

    Après s'être adressé aux élus et à différents organismes locaux, le cabinet d'étude interroge actuellement les habitants du secteur .

    Cet état des lieux et des besoins doit déboucher à "un schéma des services, qui esquissera un maillageSchema-services-enquete-540px.jpg du territoire cohérent et efficace". Il reste à savoir de quels moyens disposera la communauté de communes pour mettre en application les préconisations de cette étude.

    Le cabinet d'étude va aller au devant d'un échantillon de la population, mais il est aussi possible de répondre de manière spontannée. Le site de la 2C2A nous y invite :

    La 2C2A et le cabinet IAD réalisent actuellement un état des lieux des services publics et au public, afin de proposer un schéma d'organisation des services.

    Du 4 au 15 mars, une enquête est organisée auprès de la population. L'objectif est de faire participer au moins 300 habitants de l'Argonne Ardennaise. Il est donc possible que des enquêteurs vous sollicitent sur des lieux publics.

    Vous pouvez aussi répondre à l'enquête par vous-même, et la renvoyer par email ou la déposer aux services de la 2C2A
    Télécharger le fichier (Word - 180 Ko)

    Plus d'informations 

    Ce travail tombe au moment où des petits collèges sont menacés et où le GHSA se débat dans des difficultés financières qui font craindre de nouvelles disparitions de services.

    Il est difficile de lister tous les services disparus ces dernières années (gare SNCF, tribunal, bureaux EDF et GDF, lycée professionnel,...) mais il y a beaucoup à écrire sur cette évolution qui enlève petit à petit des forces vives au territoire.

    Alors à vos plumes, que chacun s'exprime et fasse connaître ses besoins en services publics.

  • Fukushima : le temps ne fait rien à l’affaire…

    Communiqué de la FNE

    Deux ans après, la contamination générée par la catastrophe de Fukushima suit son cours. On voudrait croire qu’une période de deux ans, c’est suffisant pour effacer les traces d’une catastrophe. Quand celle-ci est nucléaire, deux années équivalent à deux heures…


    Les conséquences de Fukushima, passées sous silence

    Deux ans après Fukushima, on n'entend plus beaucoup parler de la vie au quotidien de tous ceux qui ont dû quitter pour toujours leurs maisons, de ceux qui ont choisi d'y rester en tentant désespérément de nettoyer tous les jours une contamination qui revient régulièrement car les forêts toutes proches sont contaminées et qu'on ne sait pas décontaminer une forêt. On ne parle pas non plus de tous les agriculteurs qui se sont suicidés devant l'impossibilité de poursuivre leur métier. Sous la pression forcenée du gouvernement central, deux réacteurs ont été remis en route. Le coût total de cette catastrophe n'est pas encore connu, mais de toute façon, elle sera intégralement à la charge des citoyens.

    La transition énergétique ne passe pas par le nucléaire

    Alors que nous menons en France un débat sur la transition énergétique, alors que l'IRSN vient d'évaluer ce que nous coûterait un accident majeur avec fusion du cœur et alors que l'EPR n'en finit pas de faire exploser la facture et d’accumuler les retards, certains tentent encore de nous faire croire que l'énergie nucléaire est une énergie d'avenir. Pour FNE, il est urgent d’anticiper la fin de la production nucléaire.

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    Une chaîne humaine pour encercler les lieux de pouvoir

    Pour toutes ces raisons, FNE apporte son soutien à la réalisation d’une chaîne humaine, le 9 mars prochain en région parisienne, pour y encercler les lieux de pouvoir. Bien sûr, le siège de la société AREVA sera concerné par cette manifestation. Rappelons qu’AREVA, qui avait osé dire, au moment de la catastrophe, qu'il n'y aurait pas eu de problème si les japonais avaient construit un EPR, prépare aujourd’hui un convoi de MOX pour le japon, probablement celui-là même qu'elle comptait lui envoyer quelques jours après le 11 mars 2011. Il semblerait que l’éthique soit un concept inconnu du monde nucléaire.

    Bruno Genty, président de FNE : « faut-il rappeler que la France est la dernière des quatre nations les plus nucléarisées au monde à ne pas avoir connu de catastrophe majeure ? Pourquoi la France attend-t-elle cette catastrophe pour changer son fusil d’épaule ? Non seulement, l’énergie nucléaire fait peser une lourde menace sur les populations mais en plus, elle ne permet pas, contrairement à ce que crient ses plus farouches partisans, de proposer une électricité à bas coût. De manière plus probante que le discours d’un écologiste, l’augmentation régulière de la facture devrait finir de convaincre les citoyens les plus sceptiques que la seule solution réside dans les économies d’énergie. »

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