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  • Le mur du SM : beaucoup de bruit…

    Communiqué LDH
    L’existence d’un panneau d’affichage situé au siège du Syndicat de la magistrature (SM), et dédié « aux cons » peut provoquer haussement d’épaules ou sourires selon qu’on soit ou non resté attaché à l’esprit potache.

    Mais elle ne saurait justifier ni la tempête médiatique, ni le flot de protestations pseudo effarouchées dont on nous abreuve ces derniers jours. Rappelons, pour mémoire, qu’il n’y a pas si longtemps, on a vu se cristalliser de grands mouvements de soutien à la publication de caricatures dont le goût et l’intention étaient fort discutables.


    On ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit d’un coup monté et calculé à propos d’un fait divers qui mur_des_cons_blog_2.jpgn’aurait jamais dû aller au-delà des salles de rédaction. D’évidence, les droites, y compris extrêmes, ont décidé de charger une organisation dont elles exècrent l’existence.

    Le torrent de commentaires outragés stigmatisant l’existence du panneau d’affichage controversé semble postuler que les juges n’auraient droit, même dans leurs locaux syndicaux, ni aux traits d’humour ni au mauvais esprit. Ce double interdit serait-il garant de la sérénité judiciaire ? On peut en douter. Ce qui ne saurait en revanche être mis en doute c’est le caractère attentatoire aux libertés syndicales de ces attaques.

    Il est, dès lors, parfaitement regrettable que la garde des Sceaux ait cru devoir y donner suite en saisissant le Conseil supérieur de la magistrature.

    La Ligue des droits de l’Homme exprime le vœu que cette affaire retourne là d’où elle n’aurait jamais dû sortir : un lieu privé où s’exerce la liberté individuelle, un local syndical où s’exerce la liberté d’expression. La LDH rappelle qu’il existe quelques autres enjeux sur le champ judiciaire tels que les peines planchers, la peine de sûreté, la justice des mineurs, la situation des prisons. Leur importance mérite qu’on ne s’en laisse pas distraire.

    Paris, le 30 avril 2013

  • Vers la suppression de 80 sous-préfectures !!!!

    Communiqué de Force Ouvrière

     

    Les lettres de cadrage du Premier ministre aux ministères poursuivent la rigueur imposée par la loi de finances 2013 et vont encore plus loin que le programme pluriannuel (2013-2015). Les 5 milliards d'euros d’économies supplémentaires pour 2014 s’ajoutent aux 4,5 milliards d'euros de dotations aux collectivités territoriales supprimées d'ici à 2015.


    Ces lettres interviennent après 6 ans de Révision générale des politiques publiques (RGPP), rebaptisée Modernisation de l'action publique (MAP) en 2012, ayant déjà entraîné des fermetures de services dans les hôpitaux (12%), de maternités (6%), de commissariats (12%), de gendarmeries (21%), de tribunaux (39%), de bureaux de poste (40%), de classes, d’écoles, de bases militaires, etc.


    Pourtant, cette rigueur renforcée et les «ambitieuses réformes structurelles» arrêtées vont notamment conduire à supprimer 30% des sous-préfectures et les Directions départementales interministérielles, le gouvernement mettant en œuvre deux missions spécifiques pour traduire cette désertification territoriale définitive de l’Etat.


    Cette saignée de l’intervention publique a conduit à la destruction de 400.000 emplois  publics dans les trois versants de la Fonction Publique depuis 2007. L’arrêt de la  commande publique aura un impact dévastateur sur l’activité et sur l’emploi privé, notamment en zones rurales. En restant enfermé dans cette «dictature de la dette», le gouvernement ne semble donc tirer aucune leçon de la crise et persiste dans des  analyses qui l’ont engendrée.


    La seule réponse crédible à la question des finances publiques est d’arrêter de véritables pistes redistributives selon une réforme fiscale d’ampleur remettant l’impôt sur le revenu au cœur du dispositif, en supprimant les niches fiscales anti-sociales et négatives pour l’emploi et en s’intéressant aux besoins publics et aux recettes fiscales nécessaires pour y répondre.


    Force Ouvrière réaffirme que les services publics doivent, plus que jamais, être renforcés pour combattre la pauvreté et les inégalités grandissantes et répondre aux besoins sociaux.
    Ils sont, à travers l’action publique et les investissements qu’ils permettent, source de croissance, au même titre que l’augmentation des salaires pour relancer la consommation.
    Mettre la République en tête des priorités impose de sortir de l’austérité

    sous-préfecture

    La Sous-préfecture de Vouziers (photo DR)

     

     

    Pétition à l'initiative de FO

     

    Avec la  réforme de la carte des sous-préfectures, plusieurs d’entre elles pourraient être supprimées. Or, si elles assurent une proximité de l’Etat en particulier dans le contexte économique et social, avec leurs suppressions, les usagers et les communes seront laissés pour compte dans cette crise sans précédent. Avec la disparition des sous-préfectures, les élus, quant à eux, seront bien obligés pour être entendus d’obtenir l’écoute ou le soutien d’interlocuteurs forcément éloignés des réalités du terrain.

    Si vous êtes déterminés à conserver votre sous-préfecture (avec les emplois correspondants) et votre attachement aux services qu’elle rend au quotidien, n'hésitez pas à signer la pétition en ligne.

  • Message des déportés : un appel à la vigilance

    Le dernier dimanche d'avril est la date choisie pour commémorer le souvenir des victimes et héros de la déportation.


    La libération des camps s'est étalée sur plusieurs semaines, avant la capitulation allemande de mai 1945. C'est pour cela que ce jour a été retenu et qu'il ne correspond pas à un anniversaire précis.

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    Les autorités civiles et militaires étaient donc rassemblées ce matin devant le monument aux morts, en présence d'un nombre restreint de Vouzinois.

    La liste des morts en déportation a été lue, puis la flamme du souvenir a été ranimée par le représentant des anciens combattants.

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    La cérémonie s'est poursuivie par la "Marseillaise" et le "Chant des Marais" joués par l'Harmonie Municipale de Vouziers. Le "Chant des Marais". Cet hymne officieux de la déportation a été composé par des détenus  du camp de concentration de Börgermoor en Basse-Saxe.

    Ensuite le message des associations de déportés a été lu. Il insiste cette année sur l'actualité et la crise, afin que la vigilance empêche que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets

    Voici le texte dans son intégralité :

    Il y a 80 ans, le nazisme triomphait. Hitler imposait son pouvoir en Allemagne dans l’indifférence quasi générale des démocraties et entraînait le monde dans un conflit qui prit fin en 1945 après des années de terreur, par la victoire sur le nazisme.

    C’est alors que les déportés survivants revinrent des camps de concentration et d’extermination.

    Nous avons le devoir, au nom de nos camarades disparus, de rappeler ces évènements qui ont ponctué notre histoire.

    Tant que nous pourrons prendre la parole, nous devons dire aux générations nouvelles que c’est surtout dans les moments de crise que resurgissent les discours antidémocratiques, xénophobes, racistes et antisémites, dans lesquels elles doivent discerner les thèses de ceux qui ont exterminé les juifs d’Europe, massacré les Tziganes, déporté et fusillé les Résistants.

    Aujourd’hui, il est essentiel qu’elles reconnaissent, dans d’autres discours, les vociférations d’Adolf Hitler et la voix soumise de Philippe Pétain. Ainsi averties, pourront-elles combattre le danger s’il se présente.

    Nous lançons aujourd’hui, un appel à la vigilance, au respect de l’être humain, de sa dignité et du droit à la différence. Ce message que nous adressons aux jeunes générations se veut partie prenante de la construction de l’avenir.


    Pour terminer la cérémonie, les personnalités ont salué et remercié les porte-drapeaux présents.

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  • Bourse aux plantes : une idée qui prend racine.

    Le FJEP-CS de Vouziers organise depuis quelques années des bourses aux plantes qui se tiennent dans les allées du jardin Beluriez (derrière la Mairie).

    Si l'idée cette manifestation a germé il y a quelque temps, on peut constater que le projet s'est bien développé, et attire un public de plus en plus nombreux.

    Le principe est d'amener des plantes, arbustes, graines ... et de les échanger entre passionnés ou avec de simples amateurs. L'argent n'a pas sa place lors de cette bourse et la récompense vient de l'échange réalisé ou du don qui verra se multiplier une de ses boutures.

    Le temps presque clément a permis que la bourse se déroule à l'extérieur, en profitant du cadre printanier du jardin situé entre le FJEP et la Mairie.

    A la fin de la matinée, les tables de présentation étaient toutes vides, chacun repartant chez soi avec ses nouvelles découvertes végétales. Il ne reste plus aux jardiniers venus de Vouziers et d'ailleurs qu'à faire pousser leurs trouvailles dans leur nouvel environnement.

    vouziers,fjep, bourse aux plantes

  • Energie: pour le Medef et les entreprises, surtout ne rien changer et aller dans le mur…

    Communiqué de Greenpeace

    Qui a entendu parler du débat sur la transition énergétique ? Tout laisse à penser que le gouvernement préfère qu’il reste confidentiel. La participation citoyenne est faible et éparse. Et les citoyens s’en plaignent. C’est un des membres du comité de pilotage qui le dit .

     

    Pour les entreprises le traitement est différent… Et certaines en profitent !
    Une offensive a récemment été lancée, d’abord par la voix de Laurence Parisot pour le Medef mercredi puis via le groupe de contact des entreprises de l’énergie lors d’une plénière du débat. Au menu, un ensemble de propositions pour tenter d’imposer leur vision au sein du débat sur la transition énergétique.

    Une priorité : ne rien changer
    Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises sous couvert d’une soi-disant compétitivité du modèle du tout nucléaire français, voilà ce que ces entreprises poussent. Et que font-elles de la promesse de François Hollande de réduire à 50% le nucléaire dans le mix électrique d’ici 2025 ?
    Cette démarche va au moins avoir le mérite d’apporter une réponse à une question que beaucoup de Français se posent : qui va décider de l’avenir énergétique de la France ? Le Président de la République au nom de l’intérêt général ou les lobbies obsédés par le mythe du nucléaire ?

    La prolongation : un pari insensé pour l’économie et pour la sûreté

    Nous n’avons aucune idée des coûts futurs de la prolongation, certainement plus élevés que ce R%C3%A9acteurs-nucl%C3%A9aires-en-Belgique-300x199.jpgqu’annonce EDF. Avec les surcoûts futurs liés à la sûreté post-Fukushima ou à la prolongation, ce sera toujours plus d’investissements, jamais moins.
    Prolonger le parc nucléaire français c’est prendre des risques croissants. Les centrales françaises ont 27 années de fonctionnement en moyenne, et jusqu’à parfois 12 années de plus si on compte l’âge des premiers bétons comme aux Etats-Unis. Conçues pour fonctionner 30 ans, les effets de leur vieillissement sont visibles dès 20 ans. La cuve ou l’enceinte de confinement sont par exemple deux pièces majeures ni réparables ni remplaçables. Le Président de l’ASN le disait lui-même récemment lors d’une audition devant l’OPECST. Le directeur de l’IRSN le confirmait lors d’un déplacement ce mardi 24 avril.

    Et l’ASN dans l’histoire ? En misant sur la prolongation des centrales françaises, ces entreprises remettent en cause l’indépendance de l’Autorité de Sureté Nucléaire. Autorité qui est encore loin d’avoir validé les propositions d’EDF concernant les travaux de sûreté post-Fukushima. Et qui peut aussi s’opposer au cas par cas à l’extension de la durée de vie des réacteurs au-delà de 30 ans.

    D’autres voix s’élèvent
    Toutes les entreprises sont-elles si unies derrière la position très défensive et conservatrice défendue par Madame Parisot et certains membres du groupe de contact ? Elles n’ont pas le même intérêt à une vraie transition énergétique. Certaines entreprises défendant des énergies alternatives, à savoir FEE, AFPG, Enerplan, FNB, Amorce, Club Biogaz ATEE se sont désolidarisées des 12 propositions.

    Une vraie transition est possible… Et indispensable !
    Les alternatives compétitives et socialement avantageuses existent face au tout nucléaire. La France a un choix à faire. Il faut être lucide : développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique n’est pas compatible avec le maintien du tout nucléaire. Greenpeace publiait et apportait au débat sur l’énergie dès février son scénario de transition énergétique. Les experts du débat, le gouvernement l’ont lu et jugé sérieux. Espérons qu’ils s’en inspirent

    Investir dans la transition énergétique, c’est investir avant tout dans les renouvelables et préparer la fermeture des centrales plutôt que de les prolonger.

    Greenpeace a publié récemment le « portrait robot » des 5 centrales et des 20 réacteurs qui devraient être fermées en priorité :
    Voir la liste des centrales

     


  • Vouziers : Assemblée Générale du FJEP-Centre Social

    Ce soir, l'Assemblée générale du FJEP-Centre Social de Vouziers se déroulait dans la  grande salle du CPR qui était pleine pour cette occasion.

    Cet annuel temps fort associatif comporte différents rapports : d'activité, financier et moral. Le déroulement de l'assemblée n'a pas échappé à ce schéma, sauf que le rapport moral s'est appuyé sur le nouveau contrat de projet avec la CAF pour présenter une vision à moyen terme du développement de l'association.

    Le directeur, Franck Voluer a fait un tableau rapide mais complet des différentes activités que comporte le FJEP. On retiendra la diversité de l'offre, avec des évolutions d'année en année en fonction des opportunités existantes. A noter aussi la forte augmentation des adhérents( qui sont plus de 400), preuve de la vitalité de l'association.

     

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    Le rapport financier présenté par le trésorier, Thierry Chartier, fait apparaître une situation saine, ce qui a été confirmé par le commissaire aux comptes et l'expert comptable de l'association.

    C'est la présidente, Marie-Christine Géant qui a présenté le rapport moral et d'orientation, basé comme nous l'avons dit sur le nouveau contrat de projet qui vient d'être signé avec la CAF.

    fjep-cs,assemblée générale,vouziersLe lien social reste le noyau central qui sous-tend toutes les activités proposées par le FJEP. Celui-ci a cependant l'ambition de s'ouvrir sur l'extérieur et de développer des activités "hors les murs" que ce soit dans les quartiers de Vouziers ou en dans les communes de la 2C2A.

    A la suite de ces rapports, les différentes personnalités présentes ont pris la parole.

    Le Maire de Vouziers est revenu sur le problème des locaux mis à disposition par la commune : la taille du bâtiment est depuis plusieurs années insuffisante. L'accessibilité est également une difficulté majeure. Un récent diagnostic a été fait par un cabinet spécialisé, et le Maire a déclaré qu'il n'y avait pas de possibilité de mettre aux normes le bâtiment. Il a ajouté qu'il n'avait pas d'autre proposition de local à présenter actuellement. Faudra-t-il étudier la construction d'un local neuf ?

    Frédéric Mathias vice-président de la 2C2A représentait la communauté de communes. Il a déclaré que la collectivité qui couvre l'Argonne Ardennaise n'avait pris la compétence "sociale", mais qu'elle aidait déjà financièrement le FJEP. Il a souhaité que  les citoyens poussent les prochains représentants des communes dans la 2C2A à prendre plus en compte le rôle du FJEP sur le territoire.

    Jean-Luc Warsmann le député de la circonscription a clôturé ces prises de parole. Il a salué le travail effectué par les professionnels et les bénévoles de la structure. Il va chercher une solution pour un financement manquant sur une demande de subvention perdue, qui était attendue par le FJEP.

    C'est l'atelier cuisine qui avait préparé les petits fours proposés à tous les participants, avec le verre de l'amitié qui marquait la fin de cette Assemblée Générale.

  • Chômage : un chiffre record...très provisoire !

    Les chiffres officiels du nombre de demandeurs d'emploi  en mars viennent d'êrte publiés.

    La hausse continue à un rythme important et le "record " vient même d'être battu. Il est encore plus inquiétant de constater que la tendance ne connaît aucun fléchissement. L'objectif d'inversion des courbes pour fin 2013 semble de plus en plus un souhait répété qui n'en fait pas une prévision crédible. Le seul moyen  de créer de l'emploi avec la politique menée actuellement est la croissance de l'économie. Celle-ci est au point mort, voire en marche arrière. Comment espérer alors voir les choses évoluer à moyen terme ?

    Voici les chiffres officiels :

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits

    en catégorie A augmente de 1,2 % par rapport à fin février 2013

    (+ 11,5 % en un an)

     

     Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,7 % par rapport à fin février 2013 (+ 9,8 % en un an).

     

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits

    à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 70 811 fin mars 2013.

    Ce nombre augmente de 1,4 % (+ 995) par rapport à la fin février 2013

    (+ 15,4 % sur un an).

     

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A

    varie de - 1,1 % à + 2,3 % en mars 2013 par rapport à fin février :

    Ardennes (+ 1,5 %), Aube (+ 1,2 %), Marne (+ 2,3 %), Haute-Marne (- 1,1 %)

     

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