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  • Zone franche, aide aux entreprises : quel bilan ?

    Alors que les entreprises licencient à tour de bras et que les fermetures d'usines s'accélèrent, la droite et le patronat dénoncent les charges qui pèsent sur les entreprises comme responsables de ces phénomènes.

    Pourtant nous avons déjà dénoncé à plusieurs reprises cette simplification abusive : il suffit de prendre l'exemple des Ardennes qui bénificient d'une zone franche, avec des charges pratiquement nulles pour les entreprises qui crééent des emplois. On ne peut vraiment pas dire que le chômage est moindre dans le département, il est même à un niveau élevé par rapport à ses voisins.

    Dans son blog, Jean-Charles Vanbervesseles revient sur un autre fait : les aides aux entreprises inutiles ou gaspillées. Des sommes importantes sont versées par les collectivités locales pour attirer des investisseurs : quel en est le retour pour les habitants du territoire ? Souvent dérisoire dénonce JCVB dans son blog

    En voici un extrait :

    Contrairement à certaines idées reçues, les "avances remboursables" pratiquées par la région pour "aider"rca2.jpg certaines entreprises, connaissent un taux de casse de plus en plus lourd :

    - de 900000 euros en 2010 , on passe à 1,8 millions en 2011, puis à 2,4 millions en 2012 !!! ....

    En effet , en tant que créancier non privilégié, la Région a très peu de chances de récupérer ses créances en cas de défaillance de l'entreprise emprunteuse : quid de la maîtrise des risques ? La Région a-t-elle les compétences pour se substituer aux banques est-ce sa fonction ? Qui décide des aides

    Pour le département des Ardennes par exemple, la mise en redressement de la Sa Drumel outillage risque de coûter 230000 euros aux contribuables, Jeantils Gillet a coûté 70313 euros, Ardenn metal 40000 euros ou encore ASCOTT'S 98500 euros ! .... à quand les créances Tecsom ou Cssa ?

  • FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT confirment leur opposition ancienne au projet de nouvel aéroport à NDDL

    Le rapport de 2007 cité par les partisans du nouvel aéroport était une expertise sur le projet de troisième aéroport parisien, commandée par FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT, et financée par la Direction Générale de l'Aviation Civile et l’ADEME. Ce rapport avait été rédigé par trois experts indépendants et libres de leurs propos. Critiquer les commanditaires sur la base de ce rapport pour tenter de diviser le mouvement associatif n'a donc aucun sens.

    FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT confirment leur opposition ancienne au projet de nouvel aéroport à NDDL, d'autant plus déterminée aujourd'hui que la crise économique et écologique ne cesse de s'aggraver.

    - L'aéroport existant de Nantes-Atlantique n'est ni dangereux ni saturé, et il est possible d'en réduire les nuisances sonores.

    - Les conséquences environnementales de la construction du nouvel aéroport seraient graves malgré une "intégration dans la trame bocagère" : artificialisation de terres agricoles, induction d'un trafic routier important démontrée par la surface prévue pour les parkings, encouragement à l'urbanisation périphérique.

    - Les prévisions de trafic ne sont pas réalistes et il est illusoire d'espérer que le nouvel aéroport offre des relations intercontinentales permettant d'"ouvrir le Grand Ouest sur le monde".

    - Enfin sa réalisation implique des coûts immédiats non comptabilisés (accès routiers, coût d'investissement et d'exploitation d'une éventuelle desserte ferroviaire) et, à plus long terme, des risques financiers pour la collectivité.

    Le projet est contradictoire avec la "transition écologique" et la préservation de la biodiversité souhaitées par le gouvernement, et avec la nécessité impérieuse d'économiser l'argent public et de prioriser l'amélioration des transports de la vie quotidienne. Il doit être abandonné.

    notre-dame-des-landes-aeroport-non.png

  • Assemblée générale de l'association de préfiguration d'un Parc Naturel Régional en Argonne

    La création d'un éventuel parc naturel régional n'est pas une mince entreprise, sutout sur un territoire à cheval sur deux régions.

     Une association a été crée en 2009 pour porter ce projet et défendre cette idée sur le territoire delogo_pnr.jpg l'Argonne. Les Ardennes étaient au départ un peu marginales dans cette association. Les choses semblent évoluer, en particulier avec l'adhésion récente de la 2C2A à l'association  qui est un signe positif.

    Voici un extrait des statuts de l'association :

    L’objet de l’association Argonne Parc Naturel Régional a pour but de promouvoir la création d’un Parc Naturel Régional en Argonne par :

    la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine argonnais,


    • l’élaboration d’un projet de territoire reposant sur le développement durable visant :
        • -un développement économique et solidaire
        • -un développement coopératif, une équité sociale et territoriale
        • -un développement reposant sur la protection de l’environnement

         

    • la mobilisation des forces vives du territoire en vue de la constitution d’un diagnostic et d’un plan d’actions servant de support à la réalisation d’une charte et du classement de l’Argonne en Parc Naturel Régional

    L'assemblée générale aura lieu cette année à Grandpré, ce peut être l'occasion de découvrir cette association et pourquoi pas de rejoindre son combat.

    L'AG se déroulera le samedi 6 avril à partir de 9h 30, à la salle polyvalente (rue André Bastide)

  • Vouziers et son EHPAD : de dérobades en reculades.

    L'Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes de Vouziers présentes des caractéristiques particulières.

    Il comporte en effet plusieurs sites, qui se trouvent à l'intérieur ou à proximité du centre hospitalier. 6288799872_6da5485932.jpgCes différents bâtiments sont de conception ancienne et ne sont plus aptes à répondre correctement aux missions qu'ils doivent remplir : accueillir dignement les personnes âgées qui ne peuvent plus rester à leur domicile. Depuis des années, il est question de construire un nouvel EHPAD pour remplacer les structures actuelles. Mais on est allé de désillusions en désillusions, et aucun projet n'a abouti à une réalisation concrête.

    L'hôpital de Vouziers fait partie du GHSA, qui intègre également l'hôpital de Rethel. Ce regroupement avait pour objectif de créer un établissement de taille suffisante pour permettre le fonctionnement optimum des différents services. Hélas la maternité de Rethel vient de fermer, 15 ans après celle de Vouziers. La chirurgie n'existe plus sur le site de Vouziers, pourtant le bloc opératoire de Rethel a une "activité faible" de l'aveu même des directeurs actuels du GHSA.

    Ceux-ci s'expriment ce jour dans les colonnes de notre (convalescent) confrère "L'Union".

    On y apprend plein de choses intéressantes, de la part de ces deux directeurs en mission d'intérim. Ils ont été nommés pour tenter de remettre à l'équilibre les finances du GHSA, il semble que l'on en soit encore loin.

    Concernant l'EHPAD de Vouziers, on peut lire une phrase qui a le mérite de la franchise (!?) :

    "Comment voulez-vous envisager une opération immobilière aussi importante alors que le groupe hospitalier sud-Ardennes présente un bilan financier catastrophique et que le recours à l'emprunt est pratiquement interdit ?"

    Il semble donc que l'on ne puisse même pas envisager un plan de financement ; alors pour quand un début de travaux ? Sûrement pas pour bientôt. N'oublions pas qu'avec une situation financière pas meilleure, le GHSA a financé un bloc opératoire tout neuf à Rethel. Il ne faudrait se dérober à ses responsabilités en se cachant dans le trou budgétaire.

    Concernant le nombre de lits éventuellement ouverts, la reculade est en route.

    vue-aerienne-programme.jpgLa venue d'un service de soins médico-technique infirmiers (SMTI) qui pourrait recevoir les personnes dont l'état de santé demande des soins importants, est prétexte à remettre en cause le nombre de lits d'hébergement à Vouziers. L'ouverture de l'EHPAD privé d'ORPEA est également mise en avant pour une redéfinition du " bon niveau de capacité d'hébergement en lits dans le Vouzinois".

    C'est la première fois qu'une déclaration de responsables du GHSA met en concurrence l'EHPAD public et celui du privé. Ce discours est à l'inverse de celui tenu jusqu'alors dans ce domaine.

    Jusqu'où ira-t-on dans les renoncements et dans les faux-fuyants, et jusqu'à quand les personnes âgées du territoire devront attendre pour bénéficier le locaux d'hébergement corrects ?

  • Electrolux Revin : une lueur d'espoir ?

    Le groupe suédois Electrolux a validé les conclusions de la réunion qui s'est tenue à Paris le 11 mars.

    Si le groupe confirme son intention de quitter le site ardennais, il a pris des engagements qui donnentel3.jpg un peu d'air aux ouvriers du site ardennais. Electrolux maintiendrait la production à Revin jusqu'à l'arrivée d'un repreneur. Mais tous n'ont pas confiance dans la parole des dirigeants d'Electrolux. Et aucune garanti n'existe sur les intentions d'un éventuel repreneur. Beaucoup d'incertitudes donc, dans ce dossier dont l'issue positive est vitale pour Revin et son bassin d'emploi, où la situation économique est plus que préoccupante.

    Voici le communiqué de presse du ministère du redressement productif :

    Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif a présidé le 11 mars 2013, à Bercy, une table ronde réunissant les élus du territoire, les représentants de l’Etat, les représentants du personnel et les dirigeants européens du groupe Electrolux, pour faire le point du projet «niVer», dédié à la recherche de pistes de solutions industrielles internes pour le site de Revin (Ardennes)
    Après un cycle de réunions de terrain, animées par le Préfet des Ardennes et de réunions à Bercy conduites sous l’égide des cabinets des Ministres du Redressement productif et du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, cette réunion a clôturé la période de 3 mois, retenue pour mener à bien ce projet.
    A l’issue de cette table ronde, au cours de laquelle ont été présentées les conclusions du projet «niVer», la Direction d’Electrolux s’est déclarée confiante dans sa capacité à trouver, avec ses salariés, une solution viable pour le site de Revin.
    Dans cet esprit, les engagements suivants ont été pris par la Direction d’Electrolux, afin de permettre la continuité d’une activité industriellesur le site de Revin:
    · Electrolux qui souhaite rechercher un repreneur industriel pour l’usine de Revin, s’engage à ne quitter le site qu’à l’issue de sa reprise effective.
    D’ici là, la production du modèle « Top loader » de machine à laver le linge, produit phare du site, sera poursuivie à Revin.
    · Parallèlement, les deux nouveaux produits « haut de gamme», la hotte aspirante et le chauffe-eau, issus des travaux du projet niVer, seront industrialisés et mis en production dans les meilleurs délais, par Electrolux

    Le Ministre a souligné les efforts réalisés et a salué l’implication exemplaire de tous dans le cadre du projet niVer. Il a invité les partenaires sociaux à poursuivre le dialogue engagé pour trouver un accord autour dumaintien d’une activité durable sur le site de Revin.
    Le principe d’une nouvelle table-ronde, à Bercy, dans les 2 mois, a été retenu, afin de prendre connaissance du projet industriel d’Electrolux pour le site de Revin.

  • Arctique 2 – Industrie pétrolière 0

    Un communiqué de Greenpeace

    La série d’échecs spectaculaires vécus par Shell au large de l’Alaska n’est pas passée inaperçue dans les sièges sociaux des compagnies pétrolières. La société d’État norvégienne Statoil en a apparemment tiré des leçons, et prévoit de ralentir ses activités dans les eaux de l’océan Arctique sous juridiction américaine.

     

    Les compagnies pétrolières reculent

    En septembre 2012, Christophe de Margerie, PDG de Total déclarait : “Les industriels devraient70616_120827-588x400.jpg s’abstenir de chercher du pétrole dans ces eaux car les risques liés à l’environnement y sont trop élevés. Une marée noire au Groenland serait un désastre“. Relativisons. Pour Christophe de Margerie, le désastre cité est un désastre d’image pour la compagnie pétrolière française, une inquiétude de réputation pour Total.

    Fin février, le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé qu’il renonçait pour cette année à faire des forages en Alaska, où il assure toutefois vouloir reprendre ses activités “à l’avenir”. “Notre décision de faire une pause en 2013 va nous donner du temps pour nous assurer que tous nos équipements et nos effectifs sont prêts“, a commenté Marvin Odum, président de Shell Oil Company, cité dans le communiqué. Ce moratoire doit durer au moins jusqu’en 2014.
    Nous voulons que Shell renonce définitivement à l’Arctique. Les autorités américaines peuvent prendre cette décision, et peuvent suspendre les permis. Aidez nous à les convaincre, en écrivant à Barack Obama !

    En ce début mars, c’est au tour de la compagnie Statoil d’appuyer sur le bouton “pause”. On pourrait espérer que cette décision résulte des préoccupations environnementales du gouvernement norvégien. Et que ce moratoire s’étendra à la haute mer et ne se limitera pas aux eaux territoriales de l’Alaska. Ce n’est malheureusement pas le cas : Statoil va continuer à effectuer des forages au large de la Norvège, et elle s’implantera bientôt dans les eaux de l’océan Arctique bordant la Russie, où elle agira en partenariat avec Rosneft…

    Mais Rosneft détient le (bien triste) record absolu des déversements de pétrole sur la terre ferme en régions nordiques. Cette société d’État russe possède un bilan catastrophique en matière d’environnement, et ses ravages gâchent la vie de milliers de personnes. Voir notre page : Glace Noire : déversements de pétrole en Russie – Une crise sans fin.

     

    POLAR_openspace-04c.jpg


    Sauver l’Arctique, c’est aider le climat dans son ensemble

    Alors que cette année, un nouveau rapport du GIEC devrait souligner, une fois de plus, l’urgence à changer drastiquement de cap, Greenpeace continuera de mobiliser les citoyens et les décideurs sur la protection de l’Arctique.

    Au mois d’avril prochain, Greenpeace organisera une expédition au pôle Nord, pour immerger sous la glace une capsule contenant les noms des 2,7 millions de personnes qui sont devenues des défenseurs de l’Arctique sur savetharctic.org.

  • Une étape essentielle pour relancer l'éolien en France

    Les nouveaux projets éoliens sur le territoire de la 2C2A semblent actuellement au point mort.

    Des éoliennes de grande taille devaient être implantées à la limite ouest de la communauté, avec uneolienne a.JPG prolongement vers le Rethelois. Ce projet prévoit  l'implantation d’un total de 47 éoliennes sur le territoire des communes de La Neuville-en-Tourne-à-Fuy, Juniville, Bignicourt, Hauviné, Cauroy, Ville-sur-Retourne et Mont-Saint-Remy. Mais le ministère de la défense bloque la dernière autorisation, à cause d'un problème de radar lié à la défense aérienne. Le ministère réserve sa réponse et voudrait obtenir la construction d'un nouveau radar pour compenser le brouillage occasionné par les éoliennes.

     

    Sur le plan national, des avancées ont lieu sur le dossier des implantations d'éoliennes, l'agence locale de l'énergie en fait état :

    L’Assemblée nationale a adopté le 11 mars en lecture définitive la proposition de loi concernant la tarification progressive de l’énergie et les mesures relatives à l’éolien. Ce texte comprend notamment plusieurs dispositions de simplification essentielles pour l’avenir de la filière éolienne. Cependant, France Energie Eolienne reste vigilante sur le raccordement des parcs éoliens au réseau électrique et sur l’arrêté tarifaire.

    La loi ‘Brottes’ adoptée définitivement lundi soir par le Parlement, qui porte également sur un bonus-malus sur la facture d’énergie, supprime la « règle des cinq mâts » instaurée dans la loi Grenelle 2, soit 5 éoliennes minimum pour tout projet d’implantation. La version adoptée par les députés ouvre la possibilité d’implantation d’une seule éolienne. « Dans les régions Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie, plus de 50 % des projets en cours de développement en 2010 avaient dû être stoppés à la suite de l’adoption de la règles des 5 mâts », indique le SER (syndicat des Energies Renouvelables).

    La loi supprime également les Zones de développement de l’éolien (ZDE) qui « se superposaient avec les Schémas régionaux Climat Air Energie », indique la FEE (Fédération Energie Eolienne).

    FEE et SER avertissent néanmoins que le tableau ne sera complet que si « l’incertitude qui persiste sur le tarif d’achat du KWh éolien », qui n’incite par les banques à investir dans de nouveaux projets, est levée. Contesté par un collectif anti-éolien, l’arrêté ministériel établissant le « tarif d’achat » de l’électricité éolienne terrestre, c’est-à-dire le prix fixé par l’Etat auquel EDF doit acheter le courant produit par le vent, est menacé d’annulation en justice. En janvier, la ministre de l’Energie Delphine Batho avait assuré que le gouvernement assurerait leur « sécurité juridique ». En février, Jean-Louis Bal, Président du SER, avait averti que la France manquerait ses objectifs de développement des énergies renouvelables pour 2020, dont la part dans son système énergétique doit être portée à 23 %, à moins d’efforts supplémentaires pour « redresser la barre », et avait estimé que la tendance actuelle conduirait entre 17 % et 18 %.