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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 773

  • Liberté pour les cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof

    Communiqué de l’observatoire de la liberté de création
    Le régime iranien vient de commettre une ignominie de plus en condamnant le cinéaste Jafar Panahi à six ans de prison, à vingt ans d’interdiction « de réaliser des films, d’écrire des scénarios, de voyager à l’étranger ou de donner des interviews à des médias locaux ou étrangers », et Mohammad Rasoulof, jeune réalisateur qui travaillait avec Panahi, à six ans de prison.

    affiche-1.jpgL’Observatoire de la liberté de création dénonce vigoureusement cette atteinte qui ne s’en prend pas seulement aux œuvres, mais à leurs auteurs, et à leurs libertés fondamentales de créateurs et de citoyens, et exige que ces sanctions iniques soient immédiatement abrogées. Nul ne doit être privé de liberté pour ses opinions politiques, nul ne doit être privé de sa liberté de s’exprimer et de créer. Les droits de l’Homme doivent être universels.

    L’Observatoire de la liberté de création, qui représente notamment les auteurs de l’écrit, du cinéma, des arts plastiques, et les artistes interprètes, exprime sa totale solidarité aux deux cinéastes victimes de la dictature iranienne.

    Paris, le 21 décembre 2010

  • Vouziers et ses personnes âgées : ORPEA contre GHSA

     

    A Vouziers comme dans tout le pays, la population vieillit.

     

    Une partie  de ces personnes âgées devient  dépendante, et nécessite un lieu adapté pour finir sa vie.

    Les EHPAD (établissement d'Hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont conçus pour répondre à ce besoin. L'hôpital de Vouziers (site de Vouziers du GHSA) comporte un EHPAD qui est EHPAD-025eb.jpgdispersé sur plusieurs sites, et qui ne répond plus aux normes. Il est prévu depuis longtemps de le restructurer, mais aucun  projet n'aboutit. Il a été envisagé de construire un nouvel établissement près de la route de Sainte-Marie, mais le dossier a été abandonné.

    Les financeurs (dont le conseil général), attendent un nouveau projet de la part de la direction du GHSA, et ce depuis de longs mois.

     

    Pendant ce temps, le privé ne reste pas inactif. Le groupe ORPEA, spécialisé dans la construction et la gestion de résidence pour personnes dépendantes, a déposé un permis de construire pour Vouziers. Il prévoit de s'implanter à Condé, avenue Charles de Gaulle, en face des établissements Soplan Elevage.

    L'autorisation administrative est délivrée depuis le mois de janvier 2010, et il faudra compter 3 à 4 mois pour que le permis de construire soit accordé.

    Voici ci dessous l'arrêté conjoint, qui précise les capacités autorisées :

     

    Arrêté autorisant la création d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – résidence Orpéa à Vouziers
    Par arrêté conjoint de la Préfecture n° 8 et du Conseil Général n° 10-2010 du 14 janvier 2010
    Article 1er : L’autorisation de créer un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes d’une capacité de 84 lits et
    4 places est délivrée à la SA ORPEA pour une implantation sur la commune de Vouziers. Cette capacité est répartie comme suit :
    - 80 lits d’hébergement permanent dont 2 unités de 14 lits dédiés à la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés
    - 4 lits d’hébergement temporaire dédiés à la maladie d’Alzheimer
    - 4 places d’accueil de jour dédiées à la maladie d’Alzheimer.
    Article 2 : Cette autorisation est délivrée pour une durée de 15 ans et est subordonnée à :
    - la délégation par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) des financements des lits et places mentionnés à
    l’article 1
    - la réalisation du projet dans un délai de 3 ans, délai qui prendra effet à compter de la notification.
    - le résultat de la visite de conformité réalisée dans un délai de 2 mois avant la date d’ouverture.
    - le respect des conditions et caractéristiques du projet prévues dans la demande
    Son renouvellement sera subordonné au résultat de l’évaluation externe mentionnée à l’article L 312-8 du code de l’action sociale et
    des familles, dans les conditions prévues à l’article L 313-5 du dit code.
    Article 3 : L’établissement n’est pas habilité à recevoir des bénéficiaires de l’Aide Sociale.

     

    La société Orpea est une société en plein développement sur ce "marché" très porteur. Sa progression en chiffre d'affaire et en établissements gérés est impressionnante.

    Voici les chiffres donnés par le site du Figaro en mars dernier :

     

    Le groupe indique qu'il prévoit, pour les trois prochaines années, une croissance soutenue de son chiffre d'affaires. Pour 2010, il espère atteindre 960 millions d'euros de ventes, puis 1,1 milliard en 2011 et 1,225 milliard en 2012 «tout en maintenant une rentabilité solide, une croissance des agee.jpgcash-flows d'exploitation, et des ratios d'endettement maîtrisés».

    Pour le Docteur Jean-Claude Marian, PDG d'Orpea, le groupe va continuer «sa dynamique de développement au rythme d'environ 3.000 lits par an, tant par création de nouveaux établissements, via l'obtention d'autorisations supplémentaires dans le cadre des appels à projets, que par des acquisitions ciblées. En effet, en France, comme dans les autres pays européens d'implantation du groupe, il existe toujours un potentiel considérable lié au vieillissement de la population, et une offre notoirement insuffisante.»

    Orpea disposait en mars 2010 d'un réseau d'établissements répartis sur 300 sites en Europe pour 28.073 lits, dont 22.892 lits en France sur 252 sites, le reste disséminé entre l'Espagne, la Belgique, l'Italie et la Suisse.

    Le titre Orpea à la Bourse de Paris grimpait de 2,79% à 31,35 euros vers 9h05 ce mercredi.

     

    Optimisme pour Orpea, pessimisme pour le GHSA, le match tourne largement à l'avantage du privé.

    A qui la faute ?

  • Mediator : tirer les leçons de l'affaire

    Le maintien du Mediator comme antidiabétique jusqu'en 2009 en France provoque un vrai scandale.


    Ce médicament était utilisé très largement de manière détournée comme coupe-faim, ce que personne ne pouvait ignorer, ni le laboratoire Servier, ni les autorités sanitaires. Il appartient à une classe de médicaments, les dérivés d'amphétamines, qui était reconnue dangereuse depuis plusieurs années. Une alerte à été donnée dès 1998 par 3 professeurs de médecine de la sécurité sociale, d'autres voix s'étaient également élevées pour son interdiction.

    Devant cet échec évident des mécanismes d'alerte, les responsables de l'époque (Martine Aubry, Bernard Kouchner) disent ne rien avoir su. C'est possible mais inquiétant.

    Martin Hirsch était directeur de cabinet de Kouchner à l'époque. Il dit n'avoir pas non plus avoir eu connaissance du problème.

    Il ajoute "C'est effectivement gravissime, il faut peut-être maintenant interdire purement et simplement le démarchage des médecins par les laboratoires pharmaceutiques, par les visiteurs médicaux", a-t-il dit en prônant aussi l'interdiction du financement de la formation continue des médecins par les laboratoires pharmaceutiques.


    SarkozyServier.jpgLe problème ne se résume pas aux relations entre les médecins et les laboratoires pharmaceutiques, même s'il y a beaucoup à faire en ce domaine. Il faut aussi se poser la question des liens entre les laboratoires pharmaceutiques et le pouvoir politique. Le docteur Servier, président du laboratoire du même nom (qui commercialisait le Mediator) est très proche de la majorité actuelle. Il a été décoré en 2009 de la plus haute distinction française. Voici un extrait du site du labo :

    Le Docteur Jacques Servier vient d’accéder à la plus haute distinction de l’Ordre National de la Légion d’Honneur. Le  Président de la République Française, Monsieur Nicolas Sarkozy, a, par décret en date du  31 décembre 2008, élevé à la dignité de Grand’ Croix le Dr Jacques Servier.

    Cette exceptionnelle distinction vient récompenser les éminents services rendus à la France et son rayonnement scientifique.

     

    Ces liens se retrouvent également dans la rédaction de la récente "loi Bachelot". Celle-ci, loin d'écarter les labos de la médecine de terrain, les introduit auprès des malades. Leur influence auprès des médecins va donc être complétée par leur présence dans des programmes d'éducation sanitaire. Ceux-ci sont souhaitables dans des pathologies chroniques, pour lesquelles le malade doit jouer un rôle actif dans les choix et suivis thérapeutiques.

    Mais la loi Bachelot prévoit que les laboratoires pourront financer ces programmes. On va donc se retrouver dans le même cas que la formation continue des médecins : une des parties prenantes sera à la fois sujet du programme (comment prendre un traitement, quels effets secondaires, combien de temps traiter, etc. ...) et partenaire financeur de ce programme. Comme conflit d'intérêt, on ne peut guère faire mieux. C'est courir tout droit vers d'autres scandales, pour lesquels personnes n'aura bien sur été au courant.

    Voici l'article de la loi Bachelot sur le sujet :

    « Art.L. 1161-4.-Les programmes ou actions définis aux articles L. 1161-2 et L. 1161-3 ne peuvent être ni élaborés ni mis en œuvre par des entreprises se livrant à l'exploitation d'un médicament, des personnes responsables de la mise sur le marché d'un dispositif médical ou d'un dispositif médical de diagnostic in vitro ou des entreprises proposant des prestations en lien avec la santé. Toutefois, ces entreprises et ces personnes peuvent prendre part aux actions ou programmes mentionnés aux articles L. 1161-2 et L. 1161-3, notamment pour leur financement, dès lors que des professionnels de santé et des associations mentionnées à l'article L. 1114-1 élaborent et mettent en œuvre ces programmes ou actions.

    Admirez l'hypocrisie totale : les programmes ne peuvent être ni élaborés ni mis en oeuvre par le laboratoires pharmaceutiques, (...) toutefois ces entreprises peuvent prendre part aux actions(...), notamment par leur financement.

    Il ne fait pas de doute que ces entreprises vont payer par pur amour du prochain, sans aucunement chercher à protéger leurs intérêts.


    Les liens entre le pouvoir politique et les milieux économico-financiers sont multiples, ils sont encore plus forts et nombreux sous Sarkozy.

    L'Etat ne peut plus jouer son rôle de garant impartial de l'intérêt général. Dans le domaine de la santé, les conséquences seront d'autant plus graves que les laboratoires pharmaceutiques prendront place non seulement près des médecins et pharmaciens, mais aussi auprès des malades eux-mêmes.

  • Ardennes : huit manifestants arrêtés

    La mobilisation contre la réforme des retraites a été massive dans les Ardennes.

     

    Les cortèges ont été très fournis et dynamiques, sans débordements. Lors de la manifestation du 28 octobre, la colère avait monté d'un cran face à l'intransigeance du gouvernement.

    articleumpardennes.jpgC'est ce jour là que la vitrine de l'UMP de Charleville a été brisée par des participants au cortège. Les syndicats organisateurs de la manifestation n'avaient pas approuvé cette action. Cependant on peut comprendre que l'exaspération pousse à des gestes de violence, qui dans ce cas n'ont cependant pas touché des personnes.

    Deux mois après, la police lance une opération massive et spectaculaire, comme si on avait affaire à une bande de dangereux récidivistes. Si les auteurs ont été identifiés, il aurait été très simple de les convoquer, ils ne vivent pas dans la clandestinité.

    Mais il y a un message à faire passer : l'UMP doit être défendue, et les manifestants sont des délinquants en puissance.

    Les syndicats organisateurs des journées de cet automne ne se sont pas trompés : ils dénoncent la disproportion de la réaction policière, et appellent à la solidarité militante.

    Le procès est prévu pour le 27 janvier, les inculpés peuvent compter sur de nombreux soutiens pour remettre ces événements dans le contexte du moment, et refuser de voir criminaliser les mouvements sociaux.

  • Vouziers : un conseil municipal constructif

    Hier soir s'est déroulée une séance du conseil municipal, la dernière de l'année 2010.

     

    Plusieurs points qui relèvent des finances ont été abordés en premier.

     

    • La validation des subvention pour les actions relevant du Contrat Educatif Local (C E L). La question se pose du maintien de ce dispositif pour les années prochaines, l'Etat se désengageant de sa part.
    • La répartition des aides pour les vacances vouzinoises a été approuvée.
    • De même pour les aides passant par l'OMS pour les associations sportives.
    • Deux subventions ont été votées : Une pour le Noël des enfants les plus défavorisés (leur nombre CM.12.2010 007.jpgest en hausse). L 'autre subvention est accordée à l'association Cht'Argonos pour l'organisation de St Nicolas en ville. Il a été rappelé que l'an dernier une subvention exceptionnelle avait été votée dans ce cadre, et que l'exceptionnel n'avait pas vocation à se représenter tous les ans.
    • La répartition des récompenses pour le concours des maisons fleuries a été approuvée. Un long débat s'est déroulé, concernant l'opportunité de ces récompenses, et la forme qu'elles devaient prendre. Ce débat a finalement été renvoyé en commission.
    • Une délibération budgétaire modificative a été prise, pour des aménagements d'ordre technique.
    • Le solde des comptes avec le SIVOM a été approuvé. Le syndicat ne s'occupera plus de la voirie pour la ville, celle-ci récupère donc la part des cotisations versées et non utilisées.
    • Un compte avec une entreprise qui est en liquidation a été soldé.
    • Le conseil a autorisé le Maire a engager des dépenses dans la limite du quart des sommes de l'année précédentes, pour la partie de l'année 2011 qui précède le vote du budget.
    • Dans le même état d'esprit, afin que ces associations puissent assurer leur fonctionnement en début d'année, une avance de subvention a été votée au CCAS, aux Tourelles et au FJEP-Centre-Social.
    • Les Tarifs 2011 ont été approuvés, avec une hausse de 2 % et quelques arrondis.
    • La convention avec la 2C2A concernant la piscine a été votée, elle devrait l'être également par cette collectivité le 23 décembre.

    Toutes ces affaires financières ont été approuvées à l'unanimité des votants, sans contestation particulière (en dehors des prix des maisons fleuries dont nous parlons plus haut, avec 3 abstentions). Ces dispositions avaient été étudiées en commission des finances.

    •  Un dernier pont concernait l'approbation du plan de financement pour le projet "Petite Enfance", rue de l'Agriculture.

    Pour l'aménagement du rez de chaussée, 732 000 euros sont prévus, avec 129 000 euros d'autofinancement de la ville.

    Ci-dessous un aspect de ce que devrait être ce bâtiment dans quelques mois.

     

    CM.12.2010 015.jpg

     

     

    Le plus significatif était à venir, et concernait les affaires foncières.

    Le conseil a étudié la promesse de vente d'un terrain de 15 670 m², situé au lieu-dit Les Marizys.

    C'est la SEAA qui se porte acquéreur, avec le projet de construire un"éco quartier".

    Dans cette zone seraient construit une trentaine de logements, avec une partie en collectif, une partie en pavillons.

    Ce terrain fait partie des réserves foncières de la ville, qui l'avait payé 6,50 francs du m². L'estimation des domaines est de 5,20 euros du m².

    L'acheteur souhaitant un prix de 1 euros/m², le Maire proposant 3 euros/m². C'est ce prix qui a été approuvé par le conseil, après débat. Il a été fait remarquer que les sociétés qui proposaient ce genre d'aménagement retiraient un bénéfice certain de l'opération.

    Le maire a rappelé que l'aménagement d'un lotissement par la ville au lieu-dit "La Garenne" avait côuté cher aux finances municipales.

    Il a été rappelé par ailleurs que d'autres communes proches proposaient des terrains à construire à des prix très bas, et que la ville ne pouvait pas se permettre de voir partir à sa périphérie tous les nouveaux arrivants.

    Malgré tout, il a été souligné que ce type d'aménagement par des sociétés privées aboutissait à un prix de terrain élevé pour les acheteurs (voir le lotissement de Syrienne).

     

    CM Vouziers 12.2010 020.jpg

    Sur le cliché ci-dessus, vous avez un aperçu de l'implantation du nouveau quartier.

    A gauche se situe le carrefour de la rue Jean Moulin et de l'allée des Hameaux du Blanc -Mont.

    A droite, on se situe au bout de la rue de Sainte-Marie, en haut de la butte. La zone couvre donc cette portion d'espace, avec comme indiqué sur le plan un secteur locatif social, un secteur pavillonnaire et un secteur collectif.

    Les caractéristiques du quartier ont été présentées lors d'une commission plénière, l'ensemble n'a pas été repris lors du conseil.

    3 abstentions venant de l'opposition municipale sont à noter.

    Nous reviendrons ultérieurement sur les spécificités de ce projet.

     

    En affaires foncières, un deuxième point concernait la vente à Citroën d'un terrain pour y transférer son garage. L'établissement devrait être implanté près de la station Leclerc, au rond-pont d'entrée de ville . Un terrain de 3823 m² doit être vendu au prix de 8,90euros le m².

     

    Le conseil s'est terminé sur des affaires de personnel, plutôt d'ordre technique.

     

     

     

  • Rafale ou Mirage

    u4703_04.jpg

    Dessin du Canard Enchaîné

     

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  • Sur une pente glissante

    La 2C2A tente de sortir depuis plusieurs années de la position délicate dans laquelle elle se trouvait.

     

    Finances en berne, projets bloqués, direction contestée, on constatait il y a quelque temps que la 1262975510.jpgcommunauté de communes de l'Argonne ardennaise faisait du sur-place : cela patinait dans les rouages, et plus rien n'avançait.

     

     

    Tout n'est pas réglé, mais un souffle d'optimisme semble faire redémarrer les mécanismes. Les finances sont beaucoup moins préoccupantes, Nocturnia perd son image négative (les 2 choses sont liées), la validation du pôle d'excellence rurale peut déboucher sur des réalisations intéressantes. L'équipe dirigeante est donc confortée, l'opposition devenant très diluée.

     

    Francis Signoret  et son entourage n'ont manifestement pas voulu prendre le risque de remettre leur collectivité sur une pente glissante. Ils ont prudemment annulé le conseil de communauté qui devait se tenir ce soir. Il est vrai qu'avec les conditions climatiques, on aurait pu retrouver en fâcheuse posture si ce n'est la  totalité de la 2C2A, tout du moins un certain nombre de ses délégués lancés sur les routes verglacées.

    Le conseil est donc reporté à la semaine prochaine, il faudra bien voter les tarifs avant la fin de l'année.