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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 775

  • Démocratie

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    Dessin du Canard Enchaîné

     

  • L'Aide Médicale d'Etat doit être maintenue

    L'Aide Médicale d'Etat est un dispositif qui permet aux plus démunis parmi les étrangers de recevoir le minimum de soins nécessaires.

     

    Des restrictions existent déjà à son utilisation, en particulier pour interdire aux malades de venir directement en France pour se soigner.

    Malgré tout le gouvernement veut en restreindre encore l'accès, en particulier en faisant payer un droit 58625363.pngd'entrée. S'adressant à des personnes en grande détresse, une contribution financière est un obstacle qui ne peut être franchi. Les sénateurs ont entendu les arguments des associations, qui privilégient la santé publique et celle des personnes par rapport à une rentrée d'argent très modeste pour le budget de l'Etat. Tout n'est pas joué, puisque le ministre veut annuler ce choix du sénat en commission paritaire.

     

    Communiqué commun Ciss, Fnars, ODSE, Uniopss
    Le 4 décembre, les sénateurs ont voté contre le démantèlement de l’aide médicale d’Etat (AME). Ils sont allés à l’encontre du vote de l’Assemblée nationale du 2 novembre dernier.

    Dès juillet 2010, plus de 900 organisations, rassemblées au sein du CISS, de la FNARS, de l’ODSE et de l’UNIOPSS, se sont mobilisées pour défendre l’AME qui permet aux étrangers les plus précaires -qui ont moins de 634 euros par mois pour vivre- d’accéder aux soins.

    Nos organisations, se félicitent que les sénateurs, tous groupes politiques confondus, aient pris la seule décision raisonnable du point de vue de la santé et des finances publiques.

    Les ministres concernés ont soutenu les restrictions votées au Parlement et le Premier ministre vient de demander aux parlementaires de la Commission mixte paritaire, qui doit trancher le 13 décembre, d’ignorer le vote des sénateurs.

    Le gouvernement est prêt à passer en force au mépris de l’accès aux soins et de la santé publique, pour faire adopter son projet contre l’aide médicale d’Etat.

    Nous demandons aux députés et aux sénateurs de la Commission mixte paritaire de défendre le texte adopté par le Sénat.

  • Sites industriels à risque : qui va payer ?

    Depuis l'accident d'AZF à Toulouse, on a pris conscience de la dangerosité de certaines installations.

     

    Le risque zéro n'existe pas, et il s'agit surtout de pouvoir évaluer les dangers et de proposer des solutions préventives.

    usine_azf_toulouse_46_8874b.jpgUne telle démarche était prévue dans le "Grenelle de l'environnement", mais faute d'engagement financier de l'état, tout est remis en question. Le gouvernement veut assimiler les aides prévues pour des travaux de prévention à des niches fiscales, et souhaite en réduire le montant. Comme si on décidait d'habiter près d'un site dangereux afin de payer moins d'impôts.

    La FNE qui participait aux commissions qui travaillaient sur le sujet, s'indigne de ce reniement et suspend sa participation.

    Voici sa position (extraits) :

     

    L’Etat se désengage

    L’après AZF voyait hier son aboutissement avec le vote, par les sénateurs, du montant d’un crédit d’impôt destiné à inciter ces habitants à aménager leurs habitations pour qu’elles résistent à un accident majeur. De 40 % de la facture totale des travaux depuis le Grenelle 2, le gouvernement fraîchement constitué et le Parlement l’ont réduit, d’abord à 15 % à l’Assemblée, puis à 25 % au Sénat. Les riverains, ainsi abandonnés, sont condamnés à payer une facture qui peut facilement atteindre 15 000 euros par foyer.

    (...)

    AZF n’aura servi à rien

    Le 21 septembre 2011 marquera les 10 ans de la catastrophe de Toulouse. Depuis ce drame, toute une politique, déjà très en retard, a été menée pour identifier, scénariser ces accidents technologiques et définir les zonages. Des millions de données, des centaines de réunions, de cartes, etc.. L’étape suivante reste la traduction concrète de tout ce travail d’étude par la conduite des travaux dans les maisons. Pour Marc Sénant, coordinateur du réseau risques industriels à FNE : « Beaucoup de propriétaires vont s’y opposer, ou ne pourront tout simplement jamais trouver l’argent nécessaire. Une très grande partie de cette politique risque de rester sur le papier, c’est très grave pour la sécurité de ces populations. »

    France Nature Environnement, au regard de cette décision, a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre sa participation à l’instance nationale de suivi des Plans de Prévention des Risques Technologiques et du groupe de travail « Grenelle » créé en 2009 pour améliorer le mécanisme de financement des travaux.
    FNE appelle l’ensemble de ses associations membres concernées par les PPRT à s’opposer à leur approbation.
    Enfin, FNE demande à l’association AMARIS (Association des élus des communes SEVESO) d’appeler ses membres maires de communes à ne pas approuver les PPRT tant que le système de financement reste en l’état.

  • Ardennes : des chiffres qui interrogent.

     

    L'évolution de la démographie est un  élément fondamental pour l'avenir des territoires.


    Toute décision à moyen et long terme demande des chiffres de population prévisionnels pour être validée. On n'envisage pas de réseau de transport, d'équipement de santé, de zone industrielle ou même d'équipement de loisir sans connaître le nombre de personnes qui pourront les utiliser.

    C'est pourquoi l'INSEE vient de publier une étude sur la population des régions en 2040.

    A cette date la France devrait compter 73 millions d'habitants, si les tendances actuelles se maintiennent.

    Et en 30 ans, peu de choses peuvent bouger en ce domaine, puisque les femmes en âge d'avoir des enfants en 2040 sont déjà nées pour la plupart (étant donné l'âge moyen des grossesses, qui est de 29 ans).

    Cette augmentation de population est très inégale dans les régions. Une seule affiche une diminution de population, la Champagne-Ardenne. Ce résultat est conforté par les chiffres réels mesurés dernièrement.

    L'étude montre que la région devrait perdre des habitants par migration vers d'autres régions, mais aussi par un solde de croissance naturelle négatif (naissances moins décès). Ceci est nouveau, car jusqu'alors le solde naturel était positif, le départ de la région expliquant la perte de population.

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    Si on détaille les données, le tableau est encore plus noir pour les actifs  et les jeunes. L'INSEE écrit :

    Chez les 20-59 ans, qui concentrent l’essentiel des ressources de main-d’œuvre, la baisse des effectifs atteindrait 13 % en Lorraine et même 17 % en Champagne-Ardenne. C’est la conséquence de leur dynamique démographique d’ensemble, mais aussi de leur déficit migratoire chez les jeunes, qui, les années passant, se répercute sur les tranches d’âge plus élevées. Pour les moins de 20 ans, dans ces deux régions, les baisses respectives seraient supérieures à 10 %.

    Une dynamique négative se met donc en place, dont on voit les résultats potentiels à 30 ans et dont on imagine une projection encore plus négative pour la suite. Comment une région qui ne renouvelle pas ses classes d'âge pourrait-elle espérer croître, ou simplement se maintenir démographiquement ? Par une immigration massive d'autres régions ou de l'étranger ? Difficile de penser que le dynamisme économique local puisse attirer en masse des chercheurs d'emploi.

    Cette étude pose donc de sérieuses questions sur l'avenir de la Champagne-Ardenne, et encore plus sur celui de notre secteur qui est un des moins peuplés et des plus fragiles de la région.

    Il faudrait une étude plus fine pour mesurer l'impact sur le Vouzinois, mais cela ne pourrait être mieux que pour l'ensemble de la région.

    Nos responsables locaux ne peuvent pas répondre par l'éternel "on a des atouts, arrêtez de vous lamenter tout le temps". Il ne s'agit pas de se plaindre, mais de constater une situation et son évolution probable. Et les décisions à prendre devront tenir compte de ce constat, qu'il fasse plaisir ou pas.

     

  • Conférence Palestine

    Mardi 7 décembre à 18h30 

    à la Villa Douce, 9 bd de la Paix à Reims   

    La résistance populaire non-violente en Palestine

     


     Par Bernard Ravenel 

    Historien, journaliste, Président de la Plateforme des ONG pour la Palestine et Président d'honneur de l'AFPS.

     


    Depuis des années, face à la fermeture politique totale du pouvoir israélien, face à la poursuite de la Non-violence-en-Palestine.jpegcolonisation et à la permanence de l'occupation militaire, les Palestiniens ont décidé des formes nouvelles de lutte pour leur libération nationale : ce qu'ils appellent la résistance populaire non-violente avec ses différentes formes. Le succès - ou la défaite - de ce mouvement pèsera dans l'avenir non seulement en Palestine, mais aussi en Israël et d'une manière générale sur la logique de guerre au Moyen-Orient qui peut déboucher sur une catastrophe pour tous les peuples de la région. On mesure donc la signification et l'importance que représente l'engagement de soutenir ce choix opéré par des secteurs importants de la société palestinienne qui reconstruit ainsi le mouvement national de libération de son pays. 

    Entrée libre 

  • Petites nouvelles du Blog

    Voici quelques information sur L'An Vert, votre blog ( plus ou moins) préféré.

     

    Depuis plus de trois ans, ce blog vous informe au quotidien sur l'actualité vouzinoise et ardennaise. Sa raison d'être reste de faire connaître les valeurs écologiques et de solidarité, qui sont celles du groupe canard vert.jpglocal qui a créé ce journal à Vouziers autour de Raymond Goury.

    Le résultat de ce travail peut se mesurer à la place occupée dans les moteurs de recherche :

    L'An Vert (ou Lanvert) sont très bien placés sur Google, Yahoo ou Bing : en page 1 et souvent en numéro 1 ou 2. Cela facilite bien sûr la recherche, et permet aux différents articles d'être répertoriés par d'autres sites.

    On peut regretter que lanvert n'apparaisse pas sur Baidu, le moteur de recherche chinois, mais cela nous laise une marge de progression importante, dès que nous aurons intéressé quelques centaines de millions de Chinois à l'actualité du Vouzinois.

    Ce classement dépend aussi de vous, en fonction des liens qui sont crées vers le blog. Un des moyens de promouvoir le blog est aussi de s'abonner au flux RSS (voir la méthode en cliquant ici) et même en se réabonnant puisqu'un lien récent a plus de poids qu'un ancien.

    On mesure aussi le succès par le nombre de passages quotidiens. Voici les chiffres qui nous sont donnés par notre hébergeur :

    Moyenne des passages quotidiens sur les trois mois de septembre, octobre et novembre

    2008 : 116

    2009  : 211

    2010 : 321

     Vous multipliez par 30 ou 31 pour les passages mensuels.

    Voici donc des nouvelles positives, mais vos remarques et critiques peuvent encore améliorer la présentation de l'An Vert : n'hésitez pas !

  • Vouziers : marché de Noël associatif

     

    Le décor était de circonstance à l'intérieur comme à l'extérieur du FJEP.

     

    Les flocons de neige qui sont tombés ce jour sur la ville s'intégraient parfaitement au thème de la journée.

    L'inconvénient de ce temps hivernal a été la difficulté de circulation qui a en découragé certains parmi les exposants et les visiteurs.

    Dans les salles du FJEP Centre Social, on pouvait découvrir le travail de sections de cette association, ainsi que d'autres associations invitées. Cette exposition valorise les activités pratiquées le long de l'année, et la vente permet de faire un peu de bénéfice pour les projets à venir.

     

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    La grande salle du FJEP redécorée pour la circonstace.