Ce n'était pas un poisson d'avril (02/04/2011)
Contrairement à ce que certains médisants ont affirmé en commentaire, la note d'hier sur Chooz n'était pas un poisson d'avril.
Il s'agissait d'un scénario de politique fiction, dont les responsables ardennais feraient bien de s'inspirer.
Voilà que maintenant le gouvernement veut tester la résistance des centrales face à des catastrophes majeures. Il serait temps d'y penser. Dans ce domaine il est inquiétant de devoir s'adapter en fonction d'accidents passés, ce qui laisse croire que la réflexion n'était pas complète au départ.
Mieux vaut tard que jamais pourrait-on dire, mais il semble difficile de tester la résistance d'une structure à un événement non connu.
Quelles hypothèses seront étudiées ? inondation majeure, froid exceptionnel, sécheresse inhabituelle, panne géante sur le réseau électrique, accident et chute d'un avion, attentat, .... ou combinaison de plusieurs de ces événements.
Il y aura pour les centrales nucléaires un "avant" et un "après" cette catastrophe dont on ne connaît pas encore toutes les conséquences sur les hommes et sur la nature.
On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Concernant l'avenir du nucléaire, nous attendons de pied ferme que les partisans du développement des centrales nouvelles nous donnent des gages sérieux sur leur sécurité.
19:42 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : centrale nucléaire, chooz | |
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Commentaires
L'hypothèse des saumons
Il ne faudrait pas négliger la remontée massive de saumons dans la Meuse avec le risque que ces poissons obstruent les systèmes de refroidisssement de la centrale et provoquent ainsi la fusion du coeur du réacteur.
Les saumons pour un coup de Chooz...qui y avait pensé avant la catastrophe?
Écrit par : coistia michel | 02/04/2011