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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 779

  • Usagers de l'hôpital de Vouziers: Une AG de mise au point

     

     

    L'UCHV (Usagers du Centre Hospitalier de Vouziers) a tenu son assemblée générale hier à Vouziers.

     

    Cette association, fondée en 1994, a pour but la défense et la promotion du centre hospitalier dehôpital,vouziers,ghsa,loi hpst Vouziers. Elle est née dans les combats menés pour le maintien de la maternité et de la chirurgie à Vouziers. Ces services ont maintenant fermé, et le centre hospitalier local a fusionné avec le centre hospitalier de Rethel pour former le GHSA (groupe hospitalier Sud-Ardennes).

    Cette fusion avait été imposée et donnée comme nécessaire pour le maintien d'une activité en obstétrique et en chirurgie. Malgré tout la maternité de Rethel a fermé l'an dernier, et l'activité chirurgicale y semble menacée.

    Yvon Carles, le président de l'association, a présenté dans son rapport moral la situation actuelle.

    L'association qui avait siégé dans le conseil d'administration ne fait plus partie des instances locales : les informations sont parfois difficiles à obtenir.

    Pour le site de Vouziers, la réouverture du centre de planning familial est fortement souhaitée. L'ouverture de lits de chimiothérapie est demandée depuis des années pour soulager les patients qui doivent subir de lourds traitements et la contrainte de longs déplacements.

    L'association avait été mise en sommeil devant la situation locale et la démobilisation d'une partie des membres. L'UCHV adhère à la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité, et il a été rappelé que la loi "Hôpital patients santé territoires", loi Bachelot et la facturation à l'activité (T2A) mettent les hôpitaux devant des difficultés majeures pour équilibrer leurs budgets.

    Les finances du GHSA présentent un déficit de 2,2 millions d'euros, les instances fonctionnent mal et les normes incendie ne sont pas respectées à Rethel. C'est pour ces raisons que le directeur est partant et qu'un nouveau responsable avec une mission précise des tutelles va être nommé.

    Les personnalités présentes et le public ont pu s'exprimer.

    hôpital,vouziers,ghsa,loi hpstLe maire de Vouziers a tenu à rappeler son action pour la défense des services, et qu'il était à l'origine du vote d'un moratoire concernant la fermeture de la maternité de Rethel. Il a annoncé que la rénovation de l'EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) se fera à nombre de lits constants, la confirmation venant d'être donnée par les autorités de tutelle (ARS).

    Le Sous-préfet est intervenu pour rappeler que son pouvoir dans le domaine de la santé était réduit du fait de la création de l'Agence Régionale de Santé, dont le directeur est un préfet sanitaire. Il reste cependant compétent dans l'aménagement du territoire et continue d'avoir le rôle de représentant de l'Etat donc de tous les ministres.

    Il a donné l'exemple du service de radiothérapie de Guéret pour monter qu'une décision de fermeture pouvait être revue, si la population défend les services de son territoire et que les conditions techniques du fonctionnement sont réunies. Il a souligné que le service rendu à la population devait rester le critère essentiel de l'ouverture ou de la fermeture d'un établissement, en tenant compte de la sécurité et des coûts financiers.

    Des messages ont été lus venant de Michel Coistia et de Michèle Leflon, excusées pour cette assemblée.

    Plusieurs personnes dans la salle sont intervenues, dont la présidente du comité de défense de l'hôpital de Charleville qui a dénoncé la fermeture de l'hématologie et les menaces sur d'autres services pour cause de déséquilibre des finances.

    Les conversations se sont poursuivies de manière informelle, en buvant un verre offert par l'association.


     

  • Dimanche 1er mai 2011 : mobilisons-nous et participons aux manifestations unitaires

     

    Appel repris du blog du syndicat CGT du Conseil Général des Ardennes.


    Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.

    Les organisations CFDT - CGT – FSU – Solidaires – UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays200904301569_w350.jpg arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.

    Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

    En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.

     

    Partout participons aux manifestations unitaires pour :

     

    -Donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

    -Améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie. Faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes.

    -Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité.

    -Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants.

    -L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.

     

    Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.

     

    Nos organisations appellent tous les salariés, les chômeurs et les retraités à participer aux manifestations unitaires organisées dans toute la France

  • Vouziers ville propre

    Les habitants de Vouziers réclament souvent une ville propre, ce qui est bien entendu plus agréable que de voir des rues et des trottoirs souillés.

     

    La municipalité fait des efforts de nettoiement, et cela s'est particulièrement vu lors du de l'étape du circuit des Ardennes. Mais les employés communaux ne peuvent et ne doivent pas tout faire. La propreté des trottoirs est de la responsabilité des riverains.

    On remarque souvent du manque de civisme, en premier lieu avec l'éternel problème des déjections canines : ces chiens ont bien un maître qui en est responsable.

     De même devant les conteneurs à tri sélectif, les dépôts au pied des bennes se reproduisent souvent, avec parfois l'apport de matériaux qui n'ont rien à y faire.

    Dans ce domaine comme pour le bruit, il suffit de quelques personnes qui se comportent sans se soucier des autres pour nuire au grand nombre.

    Il n'y a pas que les particuliers qui se font remarquer : en se promenant le long de l'Aisne, avant l'écluse de Vouziers, on peut remarquer un énorme tas de détritus sur la rive droite qui s'amoncelle là depuis des mois. Merci pour la vue, sans parler des problèmes de pollution si près de la rivière. Il doit bien y avoir un responsable !

    vouziers,propreté

    Juste derrière, l'Aisne.

     

     

     

  • Vouziers : Cérémonie pour la libération des camps

    Le dernier dimanche d'avril est la date choisie pour commémorer la libération des camps de concentration.


    Cette année il s'agit du 66ème anniversaire , puisque les camps ont été libérés en 1945, à des dates différentes selon l'avancée des troupes alliées.

    A cette occasion les associations d'anciens déportés ont signé un texte commun, qui a été lu dans toutes les cérémonies organisées en France. Voici ce texte, qui rappelle que le combat pour les valeurs de démocratie et de tolérance est toujours d'actualité.

     

    Avril – Mai 1945, il y a 66 ans, s’ouvraient les portes des camps de concentration sous les coups de boutoir des forces alliées. Brutalement, apparut en pleine lumière la réalité d’un système d’oppression qui avait organisé scientifiquement la destruction d’êtres humains. Des milliers d’hommes et de femmes rescapés de ces camps d’extermination et de concentration, allaient témoigner, au nom de millions de morts et de disparus, du danger mortel que recélait un régime établi sur la négation des droits de l’être humain, par son avilissement et sa mort.

    Nous qui sommes les survivants de ce système, apportons aujourd’hui notre témoignage, en ces temps de tourmente où se confrontent des extrémismes étatiques ou religieux et les aspirations d’ouverture vers la démocratie et le simple respect des droits de l’homme.

    Nous tenons à affirmer notre conviction que ce rappel des luttes et des souffrances d’hier ne doit pas seulement consister en un regard apitoyé ou reconnaissant lancé sur un passé douloureux.

    Cette évocation ne saurait être dissociée des espoirs qu’aux jours sombres nous placions dans l’avenir, et que, aujourd’hui encore, nous entendons préserver et développer.

    En cette journée du souvenir de la déportation et des combats de la liberté, les hommes, les femmes et les enfants qui ont vécu ces événements dans leur chair et avec leurs yeux, appellent avec force leurs concitoyens à rester fermes dans la défense des valeurs de liberté, de démocratie, de tolérance et à ne jamais oublier que le monde se construit par la force de l’espoir et par la générosité des hommes, non par la force des dictatures.

    Ce message a été rédigé conjointement par
    * La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (F.M.D.),
    * La Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (F.N.D.I.R.),
    * La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (F.N.D.I.R.P.),
    * L’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus (U.N.A.D.I.F.),
    * L’Union Nationale des Déportés, Internés et Victimes de Guerre (U.N.D.I.V.G.)

     

     

    Voici quelques images de la cérémonie de Vouziers.

     

     

    libération des camps

    Sur le monument aux morts, la liste des Vouzinois déportés.

     

    libération des camps

    Les personnalités pendant l'appel des morts.

    libération des camps

    Une cérémonie officielle, mais avec une participation restreinte de la population.

     

     


  • Soutenez Politis.fr avec « J’aime l’info »

    Vous aimez Politis.fr et voulez soutenir un site d’information en ligne indépendant et engagé ? Grâce à la0-8-e0234.jpg toute nouvelle plateforme de dons pour la presse en ligne J’aime l’info, les internautes peuvent désormais participer au financement de reportages exclusifs, de projets spécifiques ou tout simplement contribuer au développement de Politis.fr, le site web de l’hebdomadaire Politis.

    Première proposition de la rédaction de Politis.fr, le financement d’un reportage en Amérique du Nord sur l’exploitation des gaz de schiste, dont l’extraction à plus de 1500 mètres sous terre pose de graves problèmes écologiques. La France, malgré un moratoire-prétexte de quelques mois, est désormais directement concernée par cette nouvelle course aux hydrocarbures (lire ici et ici). Témoigner sur ce qui se passe là-bas permettra d’alerter sur ce que nous risquons ici.

  • Leçons de Fukushima


    La LDH n’a jusqu’à aujourd’hui jamais pris position sur la question du recours à l’énergie nucléaire à des fins non militaires : les politiques publiques de l’énergie lui semblaient relever d’un champ d’appréciation dépassant les limites de son mandat.

     

    Mais il n’en va de même ni du respect de la démocratie dans la prise de décision en la matière, qu’il s’agisse de l’information des citoyens ou de la légitimité des décideurs réels, ni de la priorité à la sécurité sur toute autre considération, compte tenu des conséquences effroyables d’un accident nucléaire.

     

    images?q=tbn:ANd9GcRYFifjRCIe-8e3xhnfIulBPWfw5W66ju1pI-De7IsUb2f0nQeKnwLa contradiction entre la lutte contre le réchauffement climatique et la dangerosité de toute exploitation nucléaire ne simplifie pas le débat, mais nous interroge sur les niveaux de garantie des droits à la vie et à la protection de la santé face, d’une part, au risque nucléaire et, d’autre part, à la menace climatique à moyen terme. Ce débat appellera mûre réflexion et échanges approfondis, compte tenu de notre attachement à des impératifs contradictoires, et du caractère vital de l’enjeu.

    Mais point n’est besoin d’attendre d’avoir tranché la question de fond pour réagir au drame de ce printemps 2011.

    Alors que tant de gouvernants et d’experts ont menti au moins par omission sur la gravité de la catastrophe de Tchernobyl, glosé sur l’insécurité dans la centrale ukrainienne, alerté sur la même impéritie dans la centrale bulgare de Kozlodui, cette fois c’est dans la troisième puissance économique de la planète, mondialement réputée pour sa modernité technologique, que l’imprudence atteint un niveau non moins sidérant.

    Des imprudences au drame On a installé plus de cinquante réacteurs nucléaires dans un pays touché par plus de mille séismes en 2010, et où les tsunami sont si fréquents que c’est ce terme japonais que l’on emploie dans toutes les langues du monde. On a implanté les centrales en bord de mer sans avoir prévu l’hypothèse d’une vague postsismique de dix mètres de haut, alors qu’on en a connu au même endroit qui avait dépassé vingt-huit mètres. Et, de l’aveu confondant des autorités européennes, ce n’est qu’après la catastrophe que l’on va évaluer les incidences des risques sismiques sur la résistance des centrales à un accident majeur.

     

    Faut-il ajouter que Fukushima Daini, comme toutes ses pareilles au Japon, est une affaire privée gérée par le premier exploitant nucléaire commercial du monde, et qu’en 2007 les dirigeants de Tepco avaient été convaincus de dissimulation fautive d’un incident grave affectant le même site ? Faut-il rappelercentrale-de-fukushima-les-six-reacteur-1019591.jpg qu’un sismologue japonais, qui avait prévu en 2007 exactement ce qui vient de se passer, a été écarté de ses fonctions ? La leçon terrible de ce nouveau drame, c’est que si la bureaucratie et la rusticité technologique avaient pesé lourd à Tchernobyl, la privatisation et la priorité à la profitabilité, alors même que la vie de trente-cinq millions de Tokyoïtes (habitant à moins de deux cent cinquante kilomètres de la centrale) est en jeu, n’ont pas mieux pris en compte la sécurité des habitants ni leurs droits à l’information et au débat démocratique… Quand il en était encore temps.

    L’avenir énergétique en question Certes, le niveau de mensonge de la « communication » gouvernementale française semble avoir diminué depuis quinze ans. Mais on a entendu la présidente d’Areva soutenir, près d’une semaine après le début de l’accident, que celui-ci n’était pas une catastrophe… Et, de même qu’en Allemagne, on ne mangeait pas en 1986 les salades qui restaient officiellement sans danger de notre côté du Rhin, le contraste reste frappant entre la chancelière allemande (qui estime que le plus tôt sera le mieux pour sortir du nucléaire) et les gouvernants français actuels (qui affirment tranquillement que le maintien du recours massif au nucléaire ne mérite même pas un débat sérieux).

     

    Comment ne pas constater à quel point les fautes humaines amplifient les conséquences des risques naturels ? Comment ne pas dénoncer l’inversion des priorités entre sécurité civile et profit qui, au Japon, va se payer de décennies de souffrances et d’angoisses pour des millions de personnes images?q=tbn:ANd9GcQEflfPz08tQIEToomr2fUCm9eublFZ_uHG6ib0BjT-GJ-yLbnapeut-être ? Mais aussi, en France cette fois, l’arrogance aveugle de gouvernants qui refusent aux citoyens toute légitimité pour questionner, s’informer, débattre sur la garantie même de leur survie ? Comme si, décidément, ce qui va de soi dans les autres démocraties européennes se heurtait à la nature d’un régime dans lequel la « France d’en bas » doit faire confiance à un monarque éclairé par d’infaillibles et « experts » conseillers…

     

    Il ne sera pas simple de décider de l’avenir énergétique de l’humanité, et tout particulièrement de celui de notre pays. Mais cet avenir doit être débattu et décidé démocratiquement, ce qui n’a jamais été le cas jusqu’à présent. Alors que nous approchons d’échéances décisives, les citoyens ont le droit de connaître les projets de ceux qui solliciteront leurs suffrages, pour pouvoir décider eux-mêmes du monde qu’ils laisseront aux générations futures. Prenons au sérieux le « développement durable », en français comme en japonais.

     

    Jean-Pierre DUBOIS, président de la LDH