L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 780
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Richesses d'Ardennes à Challerange
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Que la campagne est belle : journée du 14 mars
Billet du jour, Bonjour,
Aujourd'hui, après une matinée dédiée à mon travail, j'ai poursuivi ma tournée à la rencontre des électeurs de Vrizy.
Nous avons beaucoup parlé du délaissement du Vouzinois, en particulier parce qu’aucun projet de relance de l'activité n'est prévu par le Conseil Général. Ce Conseil Général privilégie les abords du « Y Ardennais », laissant le Vouzinois à l'abandon.
N'hésitez pas à consulter cet article:
Et ce n'est pas tout, la carte des travaux de voirie prévus pour l'année 2011 n'indique qu'un seul investissement dans notre secteur, un rond-point dans la zone du Blanc-Mont de Vouziers.
C'est une information parue dans la Semaine des Ardennes du jeudi 10 mars dernier. Il existe pourtant des travaux urgents à réaliser sur les routes de nos cantons.
J'ai rappelé que huit élus du Vouzinois siègent au Conseil Général, pour quel résultat ?
Nous devons avoir une quote-part du budget réservé à l'arrondissement du Vouzinois, et ce à la hauteur des taxes que les habitants du Vouzinois payent pour cette collectivité.
La journée fût aussi l'occasion de parler des transports scolaires, avec l'absence d'accompagnateurs/trices, et la non-gratuité du transport pour les lycéens.
Nous avons clôturé cette belle tournée par une réunion publique au foyer municipal. Cette réunion a permis de développer des pistes de solutions aux problèmes du transport en commun, car le fonctionnement actuel n'est pas adapté à notre mode de vie rural.
Le transport municipal peut permettre à une commune de gérer les déplacements (choix des horaires, choix de la journée) en fonction des besoins des personnes âgées des communes.
Un axe de réflexion est à mener au sujet de ce mode de transport proche des usagers.
Un stagiaire effectuant son stage à Sedan ou à Charleville devrait également voir son coût transport pris en charge par la collectivité.
Un travail de concertation autour de ces sujets pourrait être mené avec la population, les professionnels et les collectivités.
Nous nous devons d'adapter nos transports en commun aujourd'hui, à l'aube de futures augmentations du prix des carburants.
Par ailleurs, au sujet de l'abstentionnisme, je peux affirmer que le taux d'abstention est encouragé par notre code électoral. En effet, les personnes isolées qui ne sont pas mobiles et les nouveaux arrivants sont pénalisés par le système.
Notre pays pourrait s'occuper d'organiser plus efficacement les déplacements, les procurations et les inscriptions sur les listes électorales.
A bientôt,
Pierre
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Gaz de schiste: les autorisations de forage
Les projets d'exploitation de gaz de schiste dans notre sous-sol soulèvent bien des questions
Nous vous avons déjà informés du problème et des réactions qui se multiplient face à cette menace.
A titre d'information, nous publions ci-dessous la carte des titres miniers concernant les zones concernées par les recherches.
Voici également un point sur les dangers potentiels de ces forages, venant du ministère de l'écologie lui-même :
L’exploitation des gaz de schiste a deux conséquences potentiellement majeures pour l’environnement.
- La première est mondiale, la consommation de gaz participant à l’effet de serre et donc aux changements climatiques. L’effet varie suivant l’énergie à laquelle elle se substitue.
- La seconde conséquence est locale avec notamment des risques de pollution des nappes souterraines par manque d’étanchéité des forages (le risque étant aggravé pour le gaz qui est par nature éruptif par rapport aux huiles plus denses) et de pollution des sols (en cas de fuite des canalisations). La consommation d’eau est élevée (15 000 à 20 000 m3 par puits). L’implantation des machines à forer et des installations connexes peut émettre du bruit et avoir un impact important sur les paysages.
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Que la campagne est belle : journées du 11 et 12 mars
Bonjour,
J'étais vendredi à Vouziers et hier à Falaise (en photo ci-desous, Falaise vu de Bagot), deux journées qui se sont terminées par des réunions, d'où l'absence de news de campagne. (Il faut aussi se reposer de temps en temps !)
Nous étions donc vendredi dans le quartier Drouot et rue Verte à Vouziers, où nous avons rencontré beaucoup de personnes âgées qui se préoccupent de l'avenir des soins dans le Vouzinois.
Nous nous sommes rendus compte que les vécus concernant les soins hospitaliers dans les Ardennes, ne rassurent pas du tout sur la qualité des soins fournis par les hôpitaux ardennais.
Il en ressort des conditions indignes de prise en charge, comme ce grand-père qui a été mis dans un ancien local à balai qui faisait office de chambre à Rethel.
Ou cette personne qui après deux jours à Charleville a été renvoyé chez elle sans qu'aucun examen ne soit réalisé, seules des ordonnances lui indiquaient alors d'aller à Courlancy pour les examens !
Je termine ce catalogue sur l‘obligation de verser en liquide 300 € à un chirurgien opérant la cataracte à Charleville, au mépris de toutes les réglementations fixant les honoraires.
Dans ce contexte les Vouzinois et les Ardennais , qui constituent une population vieillissante, sont malmenés. Il n'est donc pas étonnant de lire que notre espérance de vie soit en régression.
Nous ne méritons pas ce traitement, et nous devons de dénoncer systématiquement ces dérives ! Et je me fais fort d'être le porte-voix dont nous avons besoin.
Je serai dimanche après-midi à Falaise.
A bientôt,Pierre
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Nucléaire dans les Ardennes : Chaux vive inquiétude.
Le tremblement de terre au Japon a fait subir des dégâts majeurs à deux centrales nucléaires.
Il est encore trop tôt pour savoir l'importance des conséquences de cette catastrophe, aussi bien dans les destructions "classiques" que dans le domaine nucléaire.
Même si chaque cas est particulier, il est clair que le discours sur la sécurité du nucléaire est gravement remis en cause.
Il y a eu le cas particulier de Three Mile Island aux Etats-Unis en 1979 (niveau 5), le cas particulier de Tchernobyl en 1986 (niveau 7) et maintenant le cas particulier de Fukushima (niveau 4 pour le moment).
Cela fait malgré tout beaucoup de cas particuliers en 30 ans, soit une période très brève à l'échelle de la vie sur terre ou même du passage à l'ère industrielle pour l'humanité.
Il faut bien en tirer une conclusion générale : quelques soient les sécurités misent en place, un accident exceptionnel ne peut être prévu avec tous ses conséquences. Et la multiplication des centrales nucléaires ne peut qu'amener un jour ou l'autre à une situation de catastrophe imprévisible et incontrôlable.
Il est situation où l'on regrette presque d'avoir eu raison avant que les décideurs prennent conscience des conséquences de leurs choix. Il est en effet tragique qu'un tel accident soit nécessaire pour ouvrir certains yeux, et encore plus inquiétant de voir certains ministres rester totalement aveuglés par leurs certitudes, notre ministre de l'industrie Eric Besson en tête.
Notre (toujours très local) confrère L'Union-L'Ardennais consacre un dossier à cette catastrophe dans
son édition de ce jour, avec un éclairage sur la situation dans les Ardennes.
Est-ce vraiment le moment de faire de l'humour ? Ou bien est-ce notre confrère connaît mal le département ?
Toujours est-il qu'il titre ses affichettes placardées devant les points de vente sur le cas de la centrale de "Chaux".
On est heureux d'y apprendre que les autorités ne commentent pas un accident survenu à l'étranger (merci pour l'expertise). On y apprend aussi que les installations nucléaires sont différentes en France (encore un cas particulier, probablement).
Mais le jour où la Meuse aura une crue exceptionnelle, avec la possibilité d'autres événements contemporains (période de grand froid, avec prises d'eaux gelées, et problème de distribution d'électricité par exemple) que se passera-t-il ?
En sachant toutefois que la catastrophe la plus probable est celle à laquelle on ne s'attend pas (chute d'un avion, attentat, ...) Souvenez-vous des batteries anti-aériennes après les attentats du 11 septembre.
Encore merci à notre majorité départementale qui non seuleument se montre contente d'avoir à gérer Chooz, mais en plus souhaite une deuxième centrale type EPR pour le Ardennes.
Pour en revenir à la presse ardennaise, on peut conclure avec notre (à l'attention toujours vive) confrère que la chaux la moins dangereuse est la chaux éteinte.
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Savigny : la mobilisation contre le barrage continue
Ce samedi se tenait à la salle des fêtes de Savigny l'assemblée générale de la DSVA.08
Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes, et le nombre d'adhérents, bien qu'en baisse, montre que les habitants du secteur restent mobilisés. L'actualité récente moins aigue semble expliquer cette diminution des cotisants.
Le président Franck Maillard a rappelé les actions et les temps forts de l'année passée.
Il faut retenir de ces derniers mois la remise en question des conclusions de l'Entente Asine-Oise, qui regroupe les départements traversés par ces rivières, parmi lesquels se trouvent les Ardennes.
Grâce aux arguments fournis par l'association, les choix de l'Entente ont été remis en question, en particulier sur l'implantation d'un barrage à Savigny.
Les conclusions de l'expertise n'ont été connues qu'en janvier 2011.
L'Entente va donc revoir son travail, et de nombreux autres sites vont être à nouveau envisagés. Il faut savoir que ni l'expertise ni le département des Ardennes ne remettent en cause la nécessité d'un barrage dans le secteur. Il a été rappelé que ce barrage amenait des inconvénients ici pour préserver des zones urbanisées en aval, ou éventuellement permettre d'urbaniser de nouvelles zones en périphérie parisienne.
Le travail de Mr Theret a permis de démonter les arguments de l'Entente, mais il a rappelé que pour lui
le combat s'entendait pour la préservation de toute la vallée. Si, à son avis, le site de Savigny a peu de chances d'être à nouveau retenu, il estime cependant qu'un autre site pourrait être validé : ce pourrait être Vandy, Voncq, ou un site plus en aval.
Le combat est donc loin d'être terminé, et il a été rappelé qu'au-delà des arguments de sécurité, la question de la défense écologique de zones naturelles est posée.
La vallée de l'Aisne est un site exceptionnel en France, une des rares vallées où la rivière est encore libre de vivre au gré des saisons et des crues.
Des secteurs de cette vallée sont classés Natura 2000, et doivent être préservé à ce titre. La richesse de leur patrimoine écologique vaut bien la richesse du patrimoine industriel du département de l'Oise.
A noter la présence de deux candidats aux prochaines élections dans le canton de Monthois Le sortant
Thierry Deglaire qui a été élu en grande partie sur son opposition au barrage, et son opposant de droite Eric Haouy qui s'occupe de la commission nature de l'association.
Il n'y a pas eu de passe d'armes entre les deux hommes, qui vont retrouver les électeurs dimanche prochain pour lea désignation du conseiller général du canton de Monthois.
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C'est bon pour le moral
Ce soir se tenait à Vouziers la réunion de campagne de Pierre Potron.
Plus de trente personnes avaient fait le déplacement pour écouter le candidat aux prochaines élections cantonales. Un beau succès, surtout comparé à la fréquentation des réunions semblables aux élections précédentes.
En introduction, Michel Coistia a résumé l'histoire du groupe Ecologie Solidarité de Vouziers, ses valeurs et engagements présents et passés.
Il a présenté Pierre Potron et les représentants des organisations qui soutiennent sa candidature.
Sylvain Dalla Rosa pour le PCF, Christophe Dumont pour Europe Ecologie -Les Verts ont expliqué le sens de leur présence et de leur appel à voter pour Pierre Potron.
Yvette Lambert n'ayant pas pu être présente, c'est un membre de la direction du parti de Gauche des Ardennes qui exprima la position de son groupe : il appelle à faire élire Pierre Potron.
Notre candidat pris ensuite la parole pour faire quelques constats sur la situation de notre canton et sur la manière dont il est considéré.
Puis il a fait des propositions concrètes pour sortir le territoire de la situation où les politiques l'ont conduit.
Un échange riche s'est poursuivi avec la salle, avec des questions et des propositions pratiques, qui ne se sont pas arrêtées aux prochaines échéances électorales : il y a quelque chose à faire pour notre secteur et bien au-delà du 27 mars.
Les discussions se sont poursuivies tardivement, autour d'un verre de jus de pomme et en mangeant une part de tarte au sucre.
Ce fut une soirée à la fois conviviale et instructive, et surtout encourageante pour la poursuite de la campagne.