Dessin du Canard Enchaîné
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Dessin du Canard Enchaîné
Ce soir la séance du Conseil Municipal a été très technique, avec peu de débats.
Il s'agissait principalement de prendre en compte les démissions récentes, et de réorganiser l'équipe municipale en fonction des arrivées et départs.
Geneviève Cosson ( photo ci-contre) a décidé de quitter son poste d'adjointe, tout en restant membre du conseil.
Le maire a proposé pour la remplacer la candidature de Nathalie Cambier-Jonval, qui a été élue sans les voix de l'opposition municipale. Cette élection est donc une promotion rapide pour elle, qui siège pour son premier mandat au sein de l'assemblée.
Elle a remercié le maire et les conseillers de la confiance qu'ils lui montraient par ce choix. Elle a déclaré prendre conscience de l'importance de la tâche qui lui est donnée.
Par cette élection, la féminisation du bureau municipal se renforce. Nous vous avions indiqué que l'adjoint choisi serait un homme, car Ghislaine Jaquet avait été élue au conseil précédent, et la loi impose la parité parmi les adjoints.
Mais cette parité est comptée au moment de l'élection, par rapport à la liste présentée. Le fait d'avoir scindé l'élection en deux permet de ne pas avoir à constituer de liste, et donc de ne pas avoir à tenir compte du sexe des candidats : une manière habile de contourner l'esprit de la loi.
Les délégations des adjoints ont été redéfinies par le maire.
On note sans surprise que Ghislaine Jacquet reprend la délégation de G Cosson au affaires sociales.
Nathalie Cambier-Jonval ( photo ci-dessous) sera chargée de l'information. Il faut remarquer que les deux nouvelles seront aidées dans la mise en place de leur mission par les anciens titulaires des postes. Ceux-ci restent en effet membres du Conseil, et se sont engagés à favoriser le passage du relais à leurs successeurs.
D'une manière quasi obligatoire, les différentes commissions municipales et certaines représentations au sein d'instances diverses ont été modifiées.
Ces votes "techniques" ont été pris à l'unanimité.
Quelques autres points étaient inscrits à l'ordre du jour :
La Haute autorité de santé a publié un rapport certification du GHSA en mars 2010
Ce rapport est en ligne sur le site de l'HAS. Comme il comporte 278 pages, nous n'allons pas le commenter dans son intégralité.
Voici cependant un extrait, concernant la sécurité incendie.
Sur le site de Rethel, de nombreuses recommandations n’ont pas été suivies d’effet en raison de l’incertitude sur la destination des locaux. Selon que les locaux soient destinés à une activité médicale ou à une activité administrative ou de stockage, les mesures à prendre en matière de prévention du risque incendie sont différentes et leur impact financier peut varier de façon très importante. Or, des zones qui ont fait l’objet de réserves vont changer de destination dans le cadre du premier projet d’établissement. Il a donc été décidé, en accord avec le SDIS, de ne pas attribuer une haute priorité à ces secteurs dans le plan de remise aux normes.
En conséquence, les recommandations les concernant n’ont pas été traitées. La sécurité incendie n’est donc pas garantie et les installations ne sont pas conformes aux normes en vigueur. La configuration de certains locaux d’hospitalisation (couloirs et portes étroits) ne permet pas un transfert en urgence des lits. Suite à la visite du 24 février 2009, le rapport de la commission de sécurité incendie, transmis à l’établissement le 25 novembre 2009, proroge l’avis défavorable à une poursuite du fonctionnement.
Depuis 2001, l’établissement a continué à développer son activité sur ce site avec une autorisation verbale du maire
On s'interroge sur le fonctionnement d'un établissement avec un avis défavorable de la commission de sécurité incendie. Le maire de Rethel aurait donné malgré cela son autorisation verbale pour continuer l'activité du site. Espérons qu'il a bien conscience de la responsabilité qu'il prend.
Le passage du train de déchets nucléaire dans notre région a suscité beaucoup de commentaires.
Parmi ceux-ci, nous en avons retenu un, publié sur notre blog. Ce n'est pas une raison totalement suffisante pour le trouver intéressant. Mais il témoigne également de la confusion qui existe sur le sujet des dangers du nucléaire.
Pour être certain de ne pas dénaturer (ce serait le comble pour un écolo !) la pensée de son auteur, nous le reproduisons ici en entier.
Preuves scientifiques et affirmations mensongères : Les écolos prétendent que ce train est "20 fois plus radioactif que le taux naturel". Mais alors, quel taux de radioactivité ont-ils enregistrés près de ce convoi "tchernobylien" ? Un militant écolo l'a dit hier à la télévision : "15 microrems"... ce qui est exactement le taux de radioactivité NATURELLE en France !!! Des militants écolos peuvent donc prétendre n'importe quoi sans aucune preuve scientifique, et sans aucune remarque de la part des journalistes qui les interrogent... Demain ils nous diront que les patates sont radioactives.
Eh oui, les patates sont radioactives ! Leur activité est estimée à 150 Becquerels (source lpsc).
Encore faut-il savoir que le Becquerel, unité de radioactivité correspond à une désintégration d'un atome par seconde, et représente donc une dose très petite.
Par exemple, l'unité employée auparavant, le Curie correspondait à l'activité d'un gramme de Radium, soit 37 milliards de Becquerels.
On peut dire qu'un kilo de cendre de charbon correspond à 2000 Becquerels, et un kilo de déchets nucléaires de haute activité à 10.000 milliards de Becquerels.
C'est pour cela que l'on peut écrire que le passage du train nucléaire représentait plusieurs fois Tchernobyl.
Sans vouloir imposer une leçon sur la physique nucléaire (nous n'en avons ni les compétences, ni l'envie), il est important de savoir qu'il existe d'autres unités qui mesurent l'effet de la radioactivité sur les êtres vivants. Cette mesure est beaucoup plus intéressante, car elle marque le niveau de danger réel.
Pour prendre une comparaison, on peut avoir de l'eau bouillante ou une cheminée chez soi, et ne pas se brûler. Mais un simple biberon trop chaud peut causer des lésions très graves à un nourrisson.
Il existe donc le Rem ou le Sievert (plus récent) pour mesurer l'effet de la radioactivité sur les tissus vivants.
Pour contredire une deuxième fois l'auteur du commentaire repris plus haut, il n'existe pas une mesure unique de radioactivité naturelle en France. Celle-ci varie au minimum du simple au triple, selon les régions, élevée dans les régions granitiques et volcaniques, faible dans les plaines du bassin parisien.
En fonction du sol où l'on se trouve et de l'éloignement de la source et de la durée de la mesure près du train, on peut donc avoir un rapport très variable des deux chiffres.
Notre contradicteur a cependant raison sur un point, il n'existe pas d'étude scientifique valable sur l'effet des petites doses de radiation : ce qui permet d'écrire parfois n'importe quoi sur le sujet, mais pas spécialement de la part d'écologistes.
Une chose est sûre, le passage du train a permis de remettre en lumière les dangers du nucléaire.
Au vu de l'histoire récente, et compte tenu du nombre de centrales en exploitation, il serait ridicule de nier les dangers de cette industrie.
Et n'oublions pas qu'elle produit des déchets qu'il faut transporter, mais surtout qu'il faut stocker en sécurité pour des centaines de milliers d'années ! Quelle garantie peut-on avoir à cette échéance ?
Finalement, il y avait un plan B pour le convoi de déchets nucléaire.
La mobilisation était importante, et le train avait déjà été bloqué à Caen. Les autorités ne voulaient surtout pas faire durer l'exposition médiatique, et donner une image négative de l'industrie nucléaire. Le train a donc été dévié par Reims et Chalons, pour finalement passer la frontière à Stasbourg. Mais les gros ennuis ont commencé en Allemagne, où des dizaines de milliers d'écologistes sont mobilisés.
Ils ont réussi à ralentir considérablement le convoi, qui n'arrivera au plus tôt que lundi à sa destination : un entrepôt de stockage. Cette forte mobilisation montre le renouveau du mouvement anti-nucléaire allemand, qui reprend vigueur en particulier depuis l'annonce de la prolongation de la durée d'utilisation des centrales atomiques existantes.
Des militants de Greenpeace suspendus sous un pont au passage du train
La vie municipale se poursuit tranquillement en ces temps agités.
La mobilisation contre la réforme des retraites, le passage d'un train de déchets nucléaires n'empêchent pas les mises à jour nécessaires au sein de l'assemblée vouzinoise.
La démission de Geneviève Cosson de son poste d'adjoint entraîne l'élection d'un conseiller au sein du bureau municipal, afin de la remplacer.
Le Maire en profite pour inscrire à l'ordre du jour la réorganisation des représentants du conseil dans différentes instances, mise à jour rendue indispensable par les derniers changements survenus au Conseil Municipal.
Les autres points devraient être traités assez rapidement, il est donc probable que cette réunion ne s'éternisera pas trop tard dans la soirée.
Si vous voulez en être témoin, venez assister au conseil qui est ouvert au public . En cas d'impossibilité, lisez " L'An Vert" dans les heures qui suivront la levée de séance, vous aurez accès au compte rendu qui, à défaut d'être le meilleur, reste le plus rapide disponible sur Vouziers, .
Photo M C pour L'An Vert (D.R.)
En tête du cortège se trouvait une forte délégation des "Delphi" qui viennent d'apprendre la fermeture de leur entreprise à l'horizon 2012.
Ils subissent la crise persistante du secteur automobile, avec les délocalisations pour la recherche du plus grand profit. La création de la zone franche de Jean-Luc Warsmann pour les Ardennes marque à nouveau son peu d'efficacité à retenir ou à créer des emplois.
Pour voir la réacrion des ouvriers, aller sur le site de la CGT de Delphi.