Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 781

  • Déchets nucléaires : jusqu'à quand ?

    Les déchets constituent le point faible de la filière nucléaire.

     

    Le retraitement est très loin de solutionner le problème, il nécessite des transports et suppose des aires de stockage sécurisées, qui n'existent pas.

    Les organisation anti-nucléaires, Greenpeace et le Réseau "Sortir du Nucléaire" en tête, profite de l'exposition médiatique pendant le transport pour faire passer le message sur les dangers de cette industrie d'Etat.

    Voici les premières actions menées contre le train nucléaire, qui doit aller en Allemagne, en passant par les Ardennes.

    Informations reprises du site le Parisien.fr

     

     

    Premier arrêt forcé pour le train de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne, 20 minutes après son départ. A quelques centaines de mètres avant la gare de Caen (Calvados), quatre militants se sont enchaînés à la voie.

    D'autres devraient suivre tout au long du parcours de ces 14 wagons dont 11 transportent 123 tonnes de déchets nucléaires retraités à l'usine de La Hague (Manche) ont quitté la gare de Valognes pour Gorleben, une commune du nord de l'Allemagne.

     

     Il s'agit du convoi «le plus radioactif qui ait jamais eu lieu», selon le collectif «Sortir du nucléaire».

    A 14h20, le départ s'était déroulé dans le calme  Valognes (Manche), sous le regard de quelques dizaines de manifestants écologistes qui avaient déployé une banderole disant, en français et en allemand, «déchets nucléaires, voie sans issue». «Nous ne sommes pas là pour empêcher le départ de ce train. Il faut que les déchets rentrent en Allemagne mais pas à Gorleben, qui un est un hangar inadapté. Personne n'a de solution pour les déchets», a précisé à Pascal Husting, directeur exécutif de Greenpeace , venu à Valognes avec le directeur de Greenpeace International, Kumi Naïdoo.

    Les ONG écologistes se sont procuré l'itinéraire - pourtant gardé secret - du convoi pour manifester au départ à la gare de Valognes et à différents points du parcours (à Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy et Strasbourg) et enfin à Gorbelen,  une ville de Basse-Saxe située presque à mi-chemin entre Hambourg et Berlin. Près de 30 000 personnes sont attendues à l'arrivée du train.

    1137503_cean.jpg


  • Ardennes : la mobilisation contre la réforme des retraites continue

    Les syndicats ardennais restent unis et combatifs.

     

    D'après les informations du blog de J-Ch Vanbervesseles, un conférence de presse des six syndicats photo_1233159260405-1-0_w350.jpgardennais s'est tenue ce jour. Ils appellent à continuer les actions contre la réforme des retraites de Sarkozy.Le prochain rassemblement est programmé ce samedi à Charleville.

     

    Voici l'état d'esprit des responsables syndicaux, toujours d'après le blog de J-Ch Vanbervesseles :

    Retenons quelques expressions significatives de la combattivité syndicale : " on lâche rien " (cfdt) , car "ce conflit restera dans la mémoire collective" (cgt) . "C'est une lutte contre des retraites de miséreux" (sud) , alors que Fo appelle à "un esprit de résistance pour l'abrogation de la loi" . Unsa et Fsu rappellent que le dialogue social "n'existe plus en France" , ce qui met en danger la démocratie . 

     

     

     

     

    SAMEDI 6 NOVEMBRE / RDV 10H PLACE DUCALE

    Le parcours sera le suivant : Place Ducale-Rue du Petit Bois-Avenue Forest-Rue Jean Jaurès-Rue Piétonne-Place Ducale.

  • Visite Hu Jintao en France. La défense d’intérêts économiques ne doit pas prendre le pas sur celle de la liberté d’expression

     

     

    Un communiqué d'Amnesty International

     

    Paris, le 4 novembre 2010 - A l’occasion de la visite de Hu Jintao, président de la République populaire de Chine, du 4 au 6 novembre 2010, le président Nicolas Sarkozy ne doit rien céder sur la question des violations de la liberté d’expression en Chine, mises en lumière par l’attribution du prix Nobel de la Paix à Liu Xiaobo.

    « Cette récompense ne peut avoir d’effets réels que si elle s’accompagne d’une pression internationale h-4-1757231-1288869112.jpgaccrue sur le gouvernement chinois afin qu'il libère Liu Xiaobo ainsi que les nombreux autres prisonniers d'opinion qui croupissent dans les prisons chinoises pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression » a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France.

    A la suite de la vague d’indignation internationale soulevée par la réaction du gouvernement chinois et au moment où la France s’apprête à prendre la présidence du G20 puis du G8, elle ne peut rester muette. Il est de la responsabilité du Président français de rappeler à son homologue chinois l’engagement auquel la Chine a souscrit en signant le Pacte International relatif aux droits civils et politiques garantissant, notamment la liberté d’expression.

    Le mouvement de défense des droits fondamentaux en Chine grandit mais les personnes qui tentent de dénoncer des violations des droits humains ou de critiquer des mesures gouvernementales s'exposent à de graves représailles. Les autorités ont souvent recours à des chefs d'inculpation tels que « mise en danger de la sécurité de l'État », « subversion de l'État » ou encore « séparatisme »

  • Justice sereine

     

     

    u4696_04.jpg

     

    Dessin du Canard Enchaîné

     

  • Liu Xiaobo, un prix Nobel emprisonné

    Un texte du groupe de travail "Chine " de la Ligue des Droits de l'Homme

     

     

    Les réactions des autorités chinoises à l’octroi du prix Nobel de la Paix au prisonnier Liu Xiaobo éclairent sur le fonctionnement du régime, sur sa force et sur ses faiblesses. Le 8 octobre, il n’était pas question de parler du prix Nobel : cinq minutes à peine après l’annonce norvégienne, l’information est sortie des réseaux ; même les grands hôtels et les bâtiments diplomatiques autorisés à recevoir les chaînes étrangères n’avaient plus accès à la B.B.C. ou à C.N.N. Certes, lors d’une conférence de presse le lendemain, la question ne pouvait être éludée, mais la protestation indignée du ministère des photo_1286516834868-2-0.jpgAffaires étrangères fut reportée vers les rubriques de moindre importance.

    Comme il fallait parler le moins possible de ce sujet brûlant, c’est l’ensemble des palmarès Nobel 2010 - scientifiques y compris - qui a disparu des portails Sohu, Ten Cent, Sina, Net ease. Il s’agissait donc, au risque du ridicule, de cacher aux Chinois ce que savait le monde entier. Un grand nombre de militants ont été interrogés, éloignés, détenus, menacés s’ils persistaient à répandre la nouvelle. Simultanément, les sites étrangers chinois qui relayaient l’information et s’en réjouissaient - Penclub indépendant, New Century News, Boxun, Charter 08, Canyu notamment - ont été attaqués par des virus informatiques, sans d’ailleurs grands résultats.

    Les officiels chinois se sont efforcés ensuite de discréditer le prix ou plutôt le jury qui l’avait décerné. Ce dernier, manipulé par l’Occident dans un relent de guerre froide, cherchait à imposer à la Chine ses conceptions de la démocratie ; en récompensant un criminel, il montrait son dédain pour le système judiciaire national ; ce n’était d’ailleurs pas la première fois et de citer les réactions acerbes de la presse soviétique lors de l’octroi du prix à Sakharov (1975). À coup sûr, une référence convaincante…

    La presse chinoise s’est trouvée quelques alliés : elle a rapporté des éditoriaux de journaux pakistanais et d’Arabie Saoudite ainsi que de l’agence russe Novosti pour affirmer que le Nobel de la Paix a perdu toute signification et dignité et qu’il est redevenu un instrument de la guerre froide. Elle a même trouvé un militaire norvégien pour qui le prix aurait dû revenir au gouvernement chinois en raison des multiples bienfaits qu’il dispense à la population.

    Ces manipulations de l’appareil d’information sont à la fois dramatiquement efficaces et dérisoires. D’un côté, la grande majorité de la population chinoise ne sait rien et ne veut rien savoir du prix Nobel de la Paix et de son lauréat ; elle ignore ou a oublié les centaines de morts de 1989, en plein centre de la capitale. Cette tragique ignorance organisée par le pouvoir explique une grande part de la passivité d’un peuple cantonné dans un rôle de figurant. Mais le pouvoir ne parvient pas à tout contrôler. Les reportages étrangers diffusés sur Arte montrent que les étudiants de Beijing étaient parfaitement informés et qu’ils disposaient donc des moyens de contourner la censure des médias. Au sein même du P.C.C., un ancien secrétaire de Mao Zedong, Li Rui, signataire d’une pétition de cadres retraités du parti en faveur de l’abolition de la censure, estime que l’octroi du prix aura des effets positifs car il éveillera les esprits à la nécessité des réformes.

    Mais l’octroi du Nobel de la Paix à Liu Xiaobo porte aussi à s’interroger sur les réactions extérieures et mp_main_wide_LiuXiaoboSupporters452.jpgsur leur extrême modération pour ne pas dire leur indigence, s’agissant des capitales occidentales. L’Europe, son opinion publique et ses gouvernements, ne parviennent pas à se mobiliser comme ils avaient fait avec succès en faveur des dissidents de l’Union soviétique. Ils ne voient pas que le mépris et la répression des dissidents nationaux s’accompagnent naturellement de mépris et d’une expansion agressive sur la scène internationale. Visiblement irrité par les critiques étrangères et les demandes de libération du lauréat, le Quotidien du peuple affirmait tout de go le 12 octobre : « Peu importent les craintes et les suspicions, l’expansion de la Chine ne peut être arrêtée et l’hégémonie occidentale va vers sa fin ».

    Peut-être faudrait-il s’inquiéter quand un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies traite de criminels deux de ses prix Nobel de la paix (Liu Xiaobo et le dalai lama) et qu’il contraint à l’exil le futur prix Nobel de littérature, Gao Xinjian. Peut-être ne faudrait-il pas se contenter de rappeler l’importance des droits de l’homme comme ont fait les gouvernements européens et en particulier le gouvernement français. Le peuple chinois mérite mieux que cette compassion hypocrite et indulgente.

  • Ardennes : protestations contre le train de déchets nucléaires

    Nous vous avons annoncé le passage d'un train spécial le 5 novembre dans les Ardennes.

     

    Ce convoi doit transporter des déchets hautement radioactifs de France vers l'Allemagne. Tout au long du trajet, la mobilisation s'organise. Greenpeace et "Sortir du nucléaire" en particulier ont prévu des actions de sensibilisation et de protestation dans les principales villes traversées.

    Chistophe Dumont, sur le site de son groupe au conseil régional, appuie cette démarche et appelle à la mobilisation.

    Voici un extrait de son appel :

     

    Les déchets : cauchemar de l'industrie du nucléaire, cauchemar des générations à venir

    Castor-c397e.jpgQue ce soit à Bure où l'Etat et le lobby nucléaire forcent la main des populations pour enfouir des déchets hautement dangereux, à Soulaines, le plus grand centre de stockage de déchets nucléaires de surface au monde, où l'on entrepose depuis plusieurs années ces déchets ultimes mais pas inactifs, le dogme de l'énergie nucléaire hypothèque chaque jour un peu plus la sécurité des populations de la Région. Plus loin de nous, plusieurs hectares sur le site de La hague sont définitivement interdits à toute activité humaine avant plusieurs milliers d'années.

    Si l'Etat et les industries du nucléaire ont décidé de mettre délibérément en danger les populations, en pratiquant la désinformation, sous couvert de progrès économique, à coup de rétributions financières confortables aux localités contaminées, nous demandons, nous écologistes champardennais,  avec Sortir Du Nucléaire 08, qu'au moins les déchets restent sur les sites déjà atteints par cette modernité morbide et que les transports hautement dangereux cessent.

    C'est pourquoi nous serons mobilisés le week end du 6 novembre et proposerons des actions de protestation vigoureuse contre ce « train d'enfer ».

    Christophe DUMONT

  • Ardennes : passage des déchets radioacrifs

    Le retraitement des combustibles nucléaires entraînent des allers retours entre la France et l'Allemagne.

     

    Comme souvent dans les migrations entre ces deux pays, les Ardennes sont sur le trajet. D'autant que le convoi qui part de Normandie évite la Belgique et la Hollande qui se situent sur le trajet direct. Les gouvernements belge et hollandais verraient-ils un inconvénient au passage de ce train ?

     

    Voici des éléments communiqués par Greenpeace :

    "Le 5 novembre prochain, un train transportant des déchets radioactifs de très haute activité en provenance de l’usine Areva de La Hague quittera la gare de Valognes (Manche) à destination du centre d’entreposage intérimaire de Gorleben en Allemagne."

    "Ce convoi symbolise à lui seul la voie sans issue que représente le nucléaire : ce transport montre une nouvelle fois qu’aucune solution n’existe pour les déchets nucléaires. Nous n’en voulons plus à La Hague qui n’est pas un site de stockage. Mais le site d’entreposage intérimaire proposé par les allemands à Gorleben est totalement inadapté, il s’agit d’un hangar ! "

     

     

    carte_5-6_nov-da0ac.jpg

     

    Les Ardennes seront donc traversées de part en part, sur le trajet de la ligne Calais-Bâle.

    Le transport est programmé pour le 5 novembre et notre département serait concerné entre 4 h et 6 h du matin.

    Il nous semble que le risque d'un accident soit faible. Mais le convoi traverse des zones urbaines (Charleville en premier lieu), et un risque faible ne veut pas dire pas de danger. Plus ces transports se multiplieront , plus il y aura de probalilité qu'une défaillance ou un imprévu surviennent.

    La meilleure solution serait de ne plus produire des déchets nucléaires : il faut stopper le plus tôt possible les centrales en activité, et arrêter d'en construire de nouvelles.

    En attendant, il faut limiter au maximum le déplacement de ces produits dangereux, en les traitant et en les stockant au plus près des centrales.

     

    convoi-castor2.jpg