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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 781

  • Azote: une pollution qui coûtera cher

    Une évaluation récente menée par 200 experts issus de 21 pays européens différents* démontre que les excès de l'azote causent de sérieux problèmes en matière d'environnement et de santé. Par ailleurs, leur coût économique représente le double des bénéfices agricoles résultant des fertilisations azotées.

    Réaction de FNE.

    Les coûts cachés de l'azote

    v-7-1051423-sm.jpgSelon le rapport, 10 millions d'européens sont exposés à des taux de concentration en azote qui dépassent les seuils de potabilité réglementaire et se révèlent donc dangereux pour la santé. D'autre part, en se volatilisant, une partie des fertilisations azotées contribue largement aux émissions des gaz à effet de serre et favorise des concentrations importantes en ozone. Ces effets néfastes sont responsables de troubles respiratoires. De plus, ils coûtent cher : les experts évaluent entre 150 et 735 euros par personne et par an le coût des menaces causées par la concentration en azote sur l'environnement et la santé.

    Pour Lionel Vilain, conseiller technique agriculture de FNE : " L'excédent d'azote n'est plus seulement un problème environnemental ou sanitaire, il devient un problème économique. "

    Changer de modèle agricole

    FNE rappelle que l'élevage industriel et les cultures intensives de céréales sont responsables en grande partie des excès d'azote constatés sur plus de la moitié du territoire métropolitain : en plus des fertilisations minérales pour les cultures, l’azote est massivement importé par l’élevage industriel qui dépend du tourteau de soja, un aliment très riche en azote. La prolifération des algues sur le littoral découle d’excédents structurels de lisier et de fientes induits mécaniquement par l’élevage hors sol.

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE : " Il faut maintenant prendre le problème à bras le corps : réduire l’utilisation d’engrais dans les cultures, lier davantage l'élevage au sol, mais aussi remettre en cause nos habitudes alimentaires. En effet, nourrir 9 milliards d’humains ne pourra se faire demain sans réduire notre consommation en produits animaux. "

  • Ardennes : l'intercommunalité en question

    La loi impose  désormais que chaque commune intègre une structure intercommunale.

     

    La mise en place de ces collectivités s'est faite au départ sous le régime du volontariat. Enfin pas toit à fait, puisque Vouziers s'était retrouvée faire partie d'une communauté de communes sans le vouloir : Constatant  le manque de projets communs et de volonté de travailler dans le même sens, les élus de la majorité du conseil municipal avaient refusé d'intégrer la structure. La ville n'a rejoint la communauté de communes que plus tard, sur la base d'un plan de développement économique pour le territoire, qui n'a finalement pas vu le jour.

    Les communes ne vont avoir de marge de manœuvre : c'est le préfet qui va proposer une nouvelle découpe, intégrant donc les communes isolées et regroupant les petites intercommunalités.

    Pour le Sud-Ardennes, peu de changements sont à prévoir. En particulier dans le Vouzinois, toutes les communes sont regroupées, et la taille de la 2C2A est suffisante pour ne pas lui intégrer d'autres communes.

    Dans le nord, la situation est plus délicate, en particulier autour de Charleville et dans la vallée de la Meuse.

    Revin constitue un point particulièrement délicat. La commune souhaite être rattachée à la pointe, cephilippevuilque.jpg que refuse les membres de la communauté de communes. Le maire de Fumay, membre du PS s'oppose au maire de Revin lui aussi membre du PS, car le premier explique qu'il faudrait une communauté de projet pour travailler dans une même collectivité. Le député maire de Revin tient à être membre d'une communauté de communes qui a des moyens financiers importants grâce à la centrale de Chooz.

    C'est le préfet des Ardennes qui va trancher, mais on peut être certain que la décision prise ne pourra satisfaire tout le monde. Comment des gens qui ne veulent pas cohabiter pourront-ils  faire vivre la démocratie dans une collectivité imposée ? Pour la 2C2A, l'intégration forcée de certaines communes laisse encore des traces.

    On voit que les antagonismes ne sont pas que politiques, ils tiennent aussi au contexte historique et aux particularités géographiques et sociologiques : ces éléments sont souvent constitutifs d'une identité locale et ne disparaissent pas si facilement, même après des années de travail en commun.

  • Vouziers : le conseil municipal vote le budget à l'unanimité

    La séance de ce soir a été inhabituellement longue, car le conseil avait un ordre du jour chargé.

     

    Malgré le peu de débats, il aura fallu trois heures pour passer en revue tous les points prévus.

    Avant le vote du budget, les comptes administratifs 2010 ont été approuvés à l'unanimité. Le budget a été étudié en parallèle, ce qui est assez logique puisqu'il comporte les mêmes chapitres et  les mêmes articles articles.

    conseil municipal,budget,vouziersDans sa présentation, le Maire a insisté sur la rigueur de gestion, en particulier dans le fonctionnement et en ce qui concerne les investissements sur la volonté de tenir le rôle de ville centre où il fait bon vivre.

    C'est Françoise Cappelle, première adjointe, en charge des Finances qui avait la charge de présenter les chiffres.

    En fonctionnement, le budget s'équilibre en dépenses et en recettes à 5 207 000 euros.

    En investissement, l'équilibre se fait à 3 537 383 euros. Les deux gros dossiers prévus sont la halte-garderie et l'aménagement du champ de foire (plus les travaux sur les réseaux en eau pluviale)

    La présentation a fait l'objet d'une remarque de F Lallemand qui ne la trouvait  pas assez claire et qui lui semblait peu pratique.

    Malgré tout ces budgets ont été adoptés à l'unanimité. Ils ont été présentés avec la prise en compte d'une augmentation des taux d'imposition de 2,50%. Les nouveaux taux ont également été votés à l'unanimité.

    Dans sa conclusion, le Maire a insisté sur la difficulté croissante à préparer ce budget. En particulier cette année des réformes importantes se mettent en place, et les services de l'Etat eux-mêmes ont bien du mal à répondre aux questions soulevées par tous ces bouleversements.

    Ce texte a amené F. Lallemand à s'indigner devant le peu de perspectives mises en avant dans cette conclusion. Il est vrai que le Maire avait présenté ces thèmes en amont et qu'il ne les avait pas repris en conclusion : de là à trouver matière à polémique..., il fallait avoir envie de se faire entendre.

    Dans les délibérations rattachées au budget, le conseil a voté (presque toujours unanimement) les conseil municipal,budget,vouzierssubventions aux associations, les tarifs de l'Accueil collectif de mineurs (centre aéré d'été), les tarifs de la garderie et du restaurant scolaire et celui des dérogations scolaires.

    Le café de Condé cessant son activité sans repreneur, la ville a fait l'acquisition de la licence IV qui lui appartenait. Cette licence restera ainsi à Vouziers et pourra être revendue ultérieurement.

    Le dossier de l'aménagement du champ de foire a été présenté dans ces grandes lignes, afin de pouvoir demander les subventions. Cette présentation a entraîné un débat assez riche, preuve que les conseillers s'intéressent à cet équipement. Le Maire a indiqué que le dossier sera prochainement débattu devant le conseil.

     

    En affaires générales, la directrice des services a présenté le rapport d'observation de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la SEAA. La ville de Vouziers a fait appel à cet organisme entre autres pour l'aménagement du lotissement "La Garenne".

    Le règlement de l'accueil collectif de mineurs a été approuvé, il servira de texte de référence pour son fonctionnement.

    Enfin, deux motions ont été adoptées :

    Une sur la mise en œuvre d'un programme de développement en faveur des Ardennes, motion en lien avec la fermeture d'Idéal Standard à Revin.

    Une deuxième présentée par F Courvoisier-Clément demandant l'abrogation des autorisations des forages pour la recherche de gaz de schistes dans la région, et l'interdiction générale des permis d'exploration et d'exploitation  de ces gaz en France.

    conseil municipal,budget,vouziersCes textes ont été approuvés à l'unanimité, sauf par Fabien Lallemand qui a voté contre le deuxième.

    Pour lui, il faut laisser la priorité au débat national et ne pas s'exprimer avant que les députés aient tranché la question : c'est une assez curieuse conception de la démocratie et du débat citoyen. Il est vrai que l'opposition ayant voté tous les budgets, il pouvait y avoir une certaine frustration à ne pouvoir exprimer une position opposée à celle du Maire et de son équipe. Fallait-il pour autant faire feu de tout bois, au risque de ne pas paraître crédible ?

     

  • Un bateau français pour Gaza, une vague de mobilisations


    Communiqué de la Plateforme des ONG pour la Palestine et du Collectif national pour une Paix juste entre Israéliens et Palestiniens


    Grâce à une mobilisation populaire sans précédent, dans quelques semaines maintenant, le bateau français pour Gaza prendra la mer pour rejoindre la Flottille de la Liberté II.

    Près de 1 400 actions ont été organisées dans toutes les villes et campagnes de France : sur les marchés, dans les cinémas, dans les salles des fêtes, la campagne « Un bateau français pour Gaza » bat son plein. En organisant des festivals, des concerts ou des rassemblements publics…la société française lance un message à la société palestinienne : « ensemble, nous briserons le blocus ».

    En France, des milliers de citoyens ont décidé de manifester leur solidarité au peuple palestinien parimages?q=tbn:ANd9GcSwU5gxSK8y_4qZXxMD9_i4-Ly3b5PPthv2_j0zRkbtHGvgXwkO des dons pour que cette initiative devienne réalité : plus de 300 000 euros ont été récoltés à ce jour, 90% provenant de dons individuels.

    Une des plus importantes actions citoyennes internationales en solidarité avec la Palestine se construit désormais pour dénoncer et lever le blocus de Gaza, punition collective à l’origine d’une situation humanitaire grave et de l’enfermement de toute une société. Les Nations unies viennent de montrer que l’« allègement » décidé par le gouvernement israélien n’a pas modifié fondamentalement la situation et qu’ « Israël doit entièrement lever le blocus »

    C’est la dernière ligne droite pour le bateau français. Toutes celles et ceux qui ont apporté leur soutien pour envoyer un bateau français pour Gaza sont invités à proposer un nom pour ce bateau qui les représentera et à lui permettre de parcourir les derniers kilomètres qui le séparent de la bande de Gaza.

    Rendez-vous sur le site internet : www.unbateaupourgaza.fr

    Paris, le 11 avril 2011.

  • Gaz de schiste : il y a urgence .... à favoriser l'UMP

    L'Union pour la Majorité Présidentielle n'a plus que le titre comme union (Borloo et le Parti Radical quittent le navire). Quand à la majorité, elle doit culminer entre 25 et 30 % . Reste encore le présidentiel, enfin pour quelques mois, après l'été 2012 sauf miracle....

     

    Dans cette configuration, tout est bon pour tenter de sauver les meubles. Il devient difficile de défendre l'exploitation de gaz de schiste, devant les révélations récentes (Gazland) et la mobilisation qui prend de l'ampleur, en particulier là où les premiers forages devaient débuter. Lors de la récente campagne cantonale, le candidat que nous avons présenté a fait un important travail d'information sur le danger de voir des forages de ce type en Argonne.

    Maintenant que tout le monde semble contre, il faut savoir qui va tirer les marrons du feu. Le PS a fait4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$d2ikj9mh1f3czzdh06bkp6jtmh60fus.jpeg en premier une proposition de loi pour interdire les forages d'exploitation du gaz de schiste, suivi de Borloo qui les avait autorisés en tant que ministre, puis a été déposée une proposition de loi de l'UMP.

    D'après le site metrofrance, le gouvernement utiliserait la procédure d'urgence pour favoriser la proposition de l'UMP :

    Y a-t-il eu un effet "Gasland"? Alors que le docu choc de Josh Fox est sorti en salle la semaine dernière, le Premier ministre aurait décidé, selon Les Echos, de faire passer en procédure d'urgence la proposition de loi de Christian Jacob (UMP) visant à interdire l'exploration et l'exploitation de gisement de gaz et huile de schiste sur le territoire français. Le texte pourrait alors être débattu le 10 mai.

    Trois propositions de loi
    Cette procédure permettrait à la proposition de loi UMP d'être examinée en premier, alors que deux autres textes avaient été présentés sur le sujet, d'abord par le Parti socialiste, puis par Jean-Louis Borloo, ex-ministre de l'Environnement. La proposition de loi socialiste devait être discutée le 12 mai.

     

    Nous sommes devant un problème sérieux, qui a été dissimulé pendant des mois par le gouvernement, et voilà que l'urgence apparaît, non pas sur les dangers du procédé, mais pour passer devant le PS et Borloo : C'est petit et mesquin, et cela montre bien la façon de fonctionner de l'UMP et du gouvernement.

  • Le vrai coût du nucléaire

    Communiqué de la FNE


    EDF demande à l’Etat d’augmenter le prix de l’électricité de 30% en 5 ans. Principale raison de cette nouvelle hausse : EDF doit investir dans un parc nucléaire vieillissant, les chantiers du futur EPR et le centre de stockage de déchets à Bure s’avèrent beaucoup plus onéreux que prévu. Alors que le géant de l’électricité française reconnait lui-même que les prix de l’électricité en France sont sous-estimés, France Nature Environnement analyse les coûts réels de l’énergie nucléaire. Enquête.


    Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « la terrible catastrophe de Fukushima imagea un impact très important dans le monde entier. Plus rien ne sera jamais comme avant pour l’industrie nucléaire qui est désormais obligée d’admettre qu’elle se trouve dans une impasse. On ne peut plus prendre un tel risque et assumer un coût économique et humain pharaonique pour satisfaire 2,5% de la consommation mondiale d’énergie. »

    Avec sa demande de forte augmentation des tarifs d’électricité en France, EDF admet implicitement que les prix actuels de l’électricité sont en dessous de ses coûts réels. C’est une première. Le mythe de l’électricité nucléaire pas chère s’écroule et illustre la vulnérabilité de notre système énergétique. La question qui se pose désormais est : quel est le coût réel du nucléaire ?

    Prendre en compte tous les coûts liés au nucléaire

    Contrairement aux idées reçues l’énergie nucléaire coûte cher et pour calculer son vrai prix il faut prendre en compte tous ses coûts : recherche et développement, extraction et importation d’uranium, exploitation, entretien, transport par des lignes THT, déchets, sécurité, risques, le démantèlement, l’assurance… Tout cela avec des effets limités sur le marché de l’emploi.

    Nucléaire, combien ça coûte ?

    • Dès 1999, le rapport de Jean-Michel Charpin, Benjamin Dessus et René Pellat chiffrait le coût pour la recherche et le développement ainsi que pour l’exploitation des centrales françaises entre 418 et 446 milliards d’euros.

    • Le coût de construction d’une centrale est aussi démesuré que difficile à estimer. La preuve avec les chantiers EPR en Finlande et à Flamanville qui accusent tous les deux de 2 à 3 ans de retard, avec un prix qui est passé de 3,3 milliards à plus de 5 milliards d’euros pour la centrale de Flamanville. En tout (pour Flamanville et la Finlande) Areva a provisionné 2,6 milliards d'euros à cause des retards. Immobilisations qui s'ajoutent aux 423 millions de pertes d'Areva en 2010.

    • Il faut ajouter à cela un coût de démantèlement chiffré à 63 milliards d’euros par la Cour des Comptes (rapport de 2005) qui s’inquiète du manque de provisions financières d’EDF et d’Areva pour couvrir ces dépenses.
    • Le combustible, uranium importé essentiellement du Niger – ce qui n’assure ni l’indépendance énergétique, ni la durabilité – coûte également cher. Son coût global a tendance à augmenter – le coût de l’uranium du Niger a doublé en 2008 - à cause de sa raréfaction et des conditions difficiles d’exploitation aggravées par la menace terroriste et les enlèvements des salariés d’Areva.
    • A cela s’ajoute le coût de l’entretien qui augmente avec le vieillissement des centrales et qui fait augmenter le coût de l’assurance. C’est la raison pour laquelle la centrale de Fukushima au Japon n’était plus assurée depuis août 2010. Son exploitant, Tepco, ayant jugé le tarif proposé par l’assureur « trop excessif ». Les assureurs rechignent à prendre ce risque seuls et sont obligés de se regrouper pour tenter de le couvrir.

    images?q=tbn:ANd9GcQ2m--AUGeEYqOsE1ujcZtGyL4OfJatyI0i4gwzCfLTTYbNeqOh4g• Le coût du transport par des lignes THT de l’électricité produite par les centrales et les pertes d’énergie pouvant aller de 10 à 20% des capacités énergétiques lors du transport longue distance alourdissent également la facture.

    • Le stockage des déchets devra être assuré pendant toute la durée de leur radioactivité (100 000 ans). Aucune solution n’existe actuellement et les tentatives sont extrêmement coûteuses : le prix du centre de stockage profond à Bure est passé de 15 milliards à plus de 35 milliards d’euros en quelques années.

    • Restent encore à estimer les coûts des indirects ou externalités négatives : radioactivité, pollutions des sols et de l’eau, risques pour la santé… couverts par l’argent du contribuable. Sans oublier que la facture explose en cas d’accident !

    • Pour comparaison : la catastrophe d’AZF a coûté 2 milliards d’euros, le coût purement économique de la catastrophe de Tchernobyl s’élève lui à plus de 500 milliards de euros … alors que EDF est assuré pour tout accident seulement à hauteur de 91 millions d'euros.

    • A ce coût économique s’ajoute un coût social qui tend vers l’infini.
    Changer de modèle énergétique pour créer plus d’emplois
    D’après nos estimations, en prenant en compte uniquement les coûts de recherche et développement, construction, exploitation, réparation, transport de l’électricité et démantèlement, le coût d’un Mwh produit par le nucléaire serait égal à celui de l’éolien terrestre, mais plus cher que la biomasse, l’hydraulique ou les énergies fossiles.

    En ce qui concerne le marché de l’emploi, l’énergie nucléaire représenterait 100.000 emplois directs et indirects en France. Pour comparaison : le photovoltaïque seul, c’est 25.000 emplois en France, alors qu’en Allemagne l’éolien, le photovoltaïque et la biomasse représentaient 340.000 emplois en 2009. L’avance prise par l’Allemagne en termes de création d’emplois verts s’explique d’ailleurs en partie par le programme de sortie progressive du nucléaire qui a réorienté les investissements vers les solutions alternatives. Contrairement à cela, en France, l’énergie nucléaire concentre une grande partie des investissements, notamment publics, ce qui siphonne le potentiel des énergies renouvelables.

    Pour sortir de l’impasse nucléaire, France Nature Environnement propose un programme sur uneenercoop-l-energie-a-contre-courant.jpg quarantaine d’années. Il faut commencer par sortir de l’absurde comme le chauffage électrique, peu efficace et coûteux pour les ménages, puis lancer un plan massif de rénovation des bâtiments et réduire la consommation des appareils électriques. Par ailleurs il faut investir massivement dans les transports collectifs, mais aussi réduire drastiquement la consommation des moteurs des véhicules. Objectif : diminuer la consommation de l’énergie de 62% en 40 ans. D’après le scénario de Négawatt*, ce sont des pistes crédibles et réalisables. Pour atteindre les 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020, comme la France s’y est engagée, il est nécessaire de réorienter les investissements vers les énergies renouvelables, toutes les énergies renouvelables : solaire thermique et photovoltaïque, éolien terrestre et off shore, énergies marines, hydraulique, biomasse, et géothermie.

    Pour Bruno Genty, « il est plus que temps de changer notre modèle énergétique, pour le rendre plus durable, plus robuste, moins cher et créateur d’emplois non-délocalisables. Comme avec le modèle décrit par Nicholas Stern pour le changement climatique, il faut aujourd’hui investir dans la sortie du nucléaire et l’anticipation pour éviter d’avoir demain à payer une facture économique et humaine exhorbitante. »