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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 777

  • Thon rouge : les quotas de pêche ne baissent pas.

    Le Thon rouge est l'espèce menacée qui est devenue symbole de la lutte contre la sur-pêche

    49299_des-militants-ecologistes-manifestent-a-paris-lors-de-la-reunion-de-la-commission-internationale-pour-la-conservation-des-thonides-de-l-atlantique-cicta-le-21-novembre-2010.jpgIl est menacé de disparition complète, et ce à cours terme. Le association de protection de la nature ont alerté depuis longtemps les responsables politiques sur ce problème. Mais ceux-ci subissent la pression des armateurs de thoniers industriels qui ne veulent pas réduirent les quotas. Des pays comme la France, l'Italie, L'Espagne et la Grèce péfèrent prendre le risque d'une disparition de l'espèce plutôt que de mécontenter les pêcheurs industriels.

    Pour certaines espèces cet aveuglement volontaire a abouti à des catastrophes, des zones de pêche devenant des déserts sous-marins.

     

    De plus, les pêcheurs industriels français ayant dépassé leur quota les années précédentes, ils devront  enrendre l'équivalent sur le quota à venir. Non seulement le ministre de l'agriculture met en danger le thon rouge, mais il rend les pêcheurs insatisfait : un échec sur toute la ligne. ( voir le commentaire de Greenpeace)

    Voici un extrait de la dépêche de l'AFP de ce jour sur la réunion des Etats concernés.

     

    Les Etats pêcheurs de thon rouge réunis à Paris ont opté samedi pour une quasi-stabilité des quotas de pêche pour 2011, provoquant une immense déception chez les ONG écologistes qui réclamaient une réduction drastique, nécessaire selon eux pour sauvegarder l'espèce.

    Après dix jours de tractations intenses à huis clos, les 48 Etats pêcheurs ont adopté en séance plénière de la Commission internationale pour la Conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), une limite de 12.900 tonnes de quantités de thon rouge pêchés en 2011, contre 13.500 t en 2010.

    "Une fois de plus on a refusé au thon rouge la protection dont il avait désespérément besoin", a déploré Sue Liebermann, responsable de la politique des pêche de l'ONG américaine PEW.

    Cette réunion est "un échec massif pour le thon rouge", a estimé en écho l'ONG Oceana. "Il est clair que les pays qui se réunis à Paris n'étaient pas disposés à protéger les espèces dont ils sont responsables", a commenté Michael Hirshfield, chef de la délégation de l'ONG.

    Les ONG écologistes avaient plaidé depuis le début pour une réduction du quota à 6.000 tonnes en 2011.

  • Nucléaire : Encore Plus de Retard

    La nouvelle génération de réacteur nucléaire type EPR a bien des soucis.

     

    La France se veut pionnière en ce domaine : AREVA construit un prototype en Finlande, et EDF est en charge de celui de Flamanville.

    Pour ce chantier, EDF annonçait en juillet dernier des mauvaises nouvelles (source Le Figaro 30.07.2010):

    C'est désormais officiel, EDF a annoncé un retard pour l'EPR de Flamanville, dans la Manche. Le report de la date de démarrage du réacteur est de deux ans «l'objectif de première production commercialisable est désormais fixé à 2014», souligne la direction.

    Et le coût du chantier est « ré-estimés autour de 5 milliards d'euros » confirme le groupe. Jusqu'ici, la construction du réacteur de 3e génération avait été évalué à 4 milliards d'euros.


    On apprend ce jour un nouveau report de la date de mise en service du réacteur  Finlandais. D'après Le Monde.fr :

     

    Le démarrage du réacteur nucléaire de type EPR construit par le consortium Areva-Siemens en Finlande 1381395_3_a9df_le-chantier-du-futur-reacteur-epr-d-olkiluoto.jpga encore été reporté et n'interviendra qu'en 2013, avec un fonctionnement normal attendu au deuxième semestre 2013, a annoncé vendredi le groupe finlandais d'électricité TVO.

    Entamé en septembre 2005, le chantier d'Olkiluoto, dans le sud-ouest de la Finlande, devait initialement se terminer en avril 2009. Mais la fin des travaux a été reportée successivement à au moins cinq reprises. Le dernier calendrier fourni par Areva à son client TVO faisait état jusque-là d'un démarrage fin 2012.

    Le coût ce ce nouveau retard n'est pas chiffré, mais chaque report correspond à une ardoise supplémentaire qui se compte en millions d'euros.

    Cette nouvelle génération est confrontée à de nombreux problèmes techniques avant même sa mise en service. L'électricité sera donc produite beaucoup plus chère que l'estimation initiale, alors que cette technologie n'apporte pas de réponse satisfaisante aux problèmes de sécurité liés au nucléaire ( traitement et élimination des déchets en particulier).

     

    Il faut savoir qu'un deuxième EPR a été imposé par Sarkozy à Penly, alors que le bilan du lancement du premier n'est bien entendu pas disponible.

    On aura au moins appris quelque chose : Areva, pas plus  qu'EDF, n'a la maîtrise de la conduction d'un tel chantier, alors que le mariage forcé des deux entreprises est prévu par l'Etat. On voit mal comment cela s'arrangerait en ajoutant aux difficultés actuelles celles liées à une fusion imposée.


  • Elevage : FNE interpelle le Président de la République


    Des élevages coupés de leur terroir

    Pour FNE, la crise que traverse l’élevage français est essentiellement due à son inadaptation au terroir . Les élevages sont surdimensionnés et concentrés sur des surfaces agricoles insuffisantes pour nourrir les animaux et pour absorber leurs effluents (lisiers, etc.).


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    Photo L'An Vert


    FNE rappelle par ailleurs que l’Europe importe 80% des protéines nécessaires à son élevage, notamment sous forme de soja OGM. Quant aux problèmes de pollution liés à ces élevages intensifs, on ne les compte plus. La prolifération des algues vertes en Bretagne en est l’exemple le plus criant. Cette situation devient intenable.

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE : « Fragiles sur les plans économique, social et environnemental, ces élevages sont de toute manière condamnés à moyen terme. Les subventions publiques ne peuvent plus continuer dans cette impasse. »

    Vers des élevages plus autonomes et plus durables

    Pour FNE, les subventions publiques, de la PAC notamment, doivent encourager la reconversion des élevages vers une meilleure valorisation des ressources locales. Il s’agit donc de distribuer les aides aux élevages les plus autonomes en intrants (aliments, énergie, engrais, pesticides...) et les plus respectueux du bien-être animal.

    Marie-Catherine Schulz, chargée de mission agriculture, précise : « Ces élevages plus autonomes ne sont pas seulement moins polluants. Ils sont les mieux à même de résister aux aléas économiques et sont plus durables d’un point de vue social.»

    Jean-Claude Bévillard conclut : « Ces élevages doivent être encouragés par les politiques publiques. Chacun est conscient que dans le Massif Central où se rend le Président de la République aujourd’hui, une logique ultra-libérale conduirait inévitablement à l’abandon des terres. »

    FNE demande au Président de la République de saisir l’opportunité de son déplacement en Auvergne pour enclencher en France un changement de modèle d’élevage, plus autonome et plus durable.

  • 23 novembre : les Ardennes toujours mobilisées

    Bien entendu, le nombre des manifestants n'atteint pas les sommets des journées précédentes.

     

    Il était plus que symbolique que le rassemblement de ce jour se fasse à Donchery. La situation des ouvriers de Delphi est dramatique à l'horizon 2012. A cette date, leur entreprise doit fermer, et ils se retrouveront au chômage comme beaucoup trop d'autres  avant eux.

    Le choix de lier la mobilisation contre la réforme des retraites et les luttes pour l'emploi montre que le combat se poursuivra, sous une forme ou sous une autre, contre cette politique économique libérale qui met le profit en tête de ses préoccupations.

    200 à 300 personnes sont retropuvées à Donchery et ont fait un cortège jusqu'au site de l'entreprise Delphi.

    Voici des clichés de cet après-midi :

     

    manif 23.11.JPG

    Photo R L  pour L'An Vert

     

     

    manif 23.11 Donchery.JPG

    Photo  R L pour L'An Vert

     

     

  • Café débat d'Attac à Charleville

    7 décembre: café débat à 19 h au bar le baratin ( 25, quai Rimbaud) animé par Michel Pinçon et Monique Charlot-Pinçon autour de leur livre "le président des riches" (thématique dans la lignée d'Attac : du bouclier fiscal aux paradis fiscaux)

     



     

    0f0dfe349980f8e4383038343338343532333837.jpgLes deux auteurs du livre sont sociologues et étudient depuis de longues années le fonctionnement  et les codes de la fraction la plus aisée de la société française : sa vie, ses coutumes, sa reproduction, son influence. Leur dernier ouvrage montre la place qu'ils occupent au niveau politique, et comment Nicolas Sarkozy représente leurs intérêts au plus haut sommet de l'Etat.



    Voici comment "Alternatives économiques" présentait leur travail en 2000.



    Alors que la sociologie française est toute tournée vers l'étude de l'exclusion, Michel Pinçon9782355220180.jpg et Monique Pinçon-Charlot continuent, très isolés, leur travail sur la haute société, qui nous avait valu, il y a une dizaine d'années, Dans les beaux quartiers (éd. Seuil). Sociologie de la bourgeoisie est une synthèse de ce travail, que les sociologues résument point par point: niveaux et modes de vie, logement, sociabilité, éducation, etc. Contrairement à certaines idées reçues, le capital économique (revenus et patrimoine) va de pair avec un capital culturel qui, dans ce cas, ne se limite pas au diplôme: "La diversité des champs culturels concernés et la familiarité qui marque le rapport avec cette culture font la différence avec les purs produits du système scolaire." Tout en haut de la pyramide sociale, on est à la fois riche et cultivé.

    Les deux sociologues montrent notamment comment la haute bourgeoisie, derrière une idéologie de la concurrence, met des barrières entre elle et le reste de la société. Elle est mobilisée en permanence pour défendre ses intérêts et cherche à transmettre son patrimoine de génération en génération, dans les meilleures conditions possibles.