Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 770

  • AMI : les locaux rachetés par la ville de Vouziers ?

    Depuis la reprise du site de Valfond par AMI, le problème des locaux n'est pas résolu.

     

    C'est un liquidateur judiciaire qui a en charge le bâtiment, qui est loué à la société AMI. Celle-ci souhaite en devenir propriétaire, mais le prix de vente proposé par le liquidateur est très élevé.

    images?q=tbn:ANd9GcTwQKCki8q4sBoQOBlhR4zRbzwRwkj1dMCp87ysHSX0TLw--vrEIl y a un an , une solution semblait se dessiner. Voici ce que nous écrivions à l'époque :

    L'entreprise était confrontée à un grave problème, puisqu'elle n'est pas propriétaire des locaux qu'elle occupe. Le bâtiment fait partie des biens de l'ancienne société qu'un liquidateur judiciaire est chargé de gérer. Il souhaitait revendre l'immeuble à un prix qui correspondait plus à la valeur d'un tel bien en région parisienne.

    Le patron d'AMI avait fait une proposition bien inférieure, proposition que le liquidateur ne voulait pas accepter.

    D'après nos informations, le tribunal de commerce a tranché: le bâtiment sera mis aux enchères, avec une mise à prix compatible avec les moyens d'AMI. Il semble peu probable qu'un autre enchérisseur fasse monter les prix : on ne voit pas qui serait intéressé par ce local.

    AMI pourrait donc être enfin en sécurité dans ses murs, sans avoir mis sa trésorerie en difficulté. Il ne reste plus qu'à attendre le résultat de cette vente, et à espérer que les ouvriers d'AMI  puissent continuer de pouvoir vivre et travailler dans le Vouzinois.


     

    Mais depuis rien n'a avancé, le patron d'AMI menace de quitter Vouziers si rien ne se fait, et le liquidateur campe sur ses exigences.

    Lors de la rencontre du premier mai, le maire de Vouziers a fait part de son inquiétude et de son impatience pour ce dossier. Il a indiqué que la société se portait bien, et qu'elle devait même faire des embauches suite à la reprise de quelques marchés.

    Mais tout reste suspendu à une solution dans le domaine du bâtiment.

    Il semble que la ville ait pris une décision : son site internet annonce :

    Prochaine réunion du conseil municipal :
    Jeudi 12 mai 2011 à 20 h dans la grande salle de la Mairie.
    Ordre du jour :
    Proposition d'acquisition par la Ville de Vouziers
    du terrain et des bâtiments de la société SAS APM.


    Cette proposition est une surprise puisqu'elle n'a pas été financée lors du récent vote du budget de la ville. Il faudra donc régler ce problème de financement, ainsi que d'autres de nature légale pour aboutir à ce qui pourrait être la solution retenue.

    Nous vous tiendrons bien entendu au courant de l'évolution du dossier.

  • Vivez la nature à Boult aux Bois

     

    222994_121343277945855_100002105512044_174656_444348_n.jpg

  • Sarkozy et les centrales nucléaires

      Le Président s'est déplacé à Gravelines pour défendre les centrales nucléaires.

    Toujours aussi (radio?)actif et plein d'énergie (renouvelable?), il a trouvé des arguments très forts (!?) pour vanter le nucléaire.

    "Je n'ai pas été élu pour remettre en cause le parc nucléaire français". Si ses promesses électorales restent sa bible, qu'il n'oublie pas son discours sur le pouvoir d'achat et sur la baisse du chômage.

    Un événement aussi grave que celui de Fukushima doit remettre en cause les choix antérieurs.000138540_5.jpg D'ailleurs si Sarkozy affirme "J'ai confiance dans la sécurité du parc nucléaire français", il est obligé de demander un audit sur la sécurité des centrales, et promet de fermer celles qui montreraient des "faiblesses". Cela serait possible chez nous ?

     

    Sarkozy reprend le vieil argument de la bougie et dénonce une peur "irrationnelle et moyenâgeuse", comme si le Japon était un pays sous-développé, ou comme si les responsables français ou internationaux avaient dénoncé  depuis toujours la situation à risque dans ce pays.

    Il est totalement irresponsable de maintenir un choix parce qu'on l'a validé à un moment donné, sans tenir compte de ce qui s'est passé depuis. On a déjà eu l'argument "Tchernobyl, cela ne peut arriver que dans les pays de l'Est", voici maintenant "Un accident de type Fukushima ne peut arriver qu'au Japon". Et bien non ! : Un enchaînement d'erreurs ou de situations imprévisibles peut se dérouler n'importe où. Et plus il y aura de centrales, plus le risque d'accident existe.

    Sarkozy vante l'indépendance énergétique de la France, ce qui est faux puisque l'uranium est importé et que les réserves mondiales sont loin d'être inépuisables.

    Gouverner, c'est faire des choix : Et  choisir de continuer et même  de développer le nucléaire sur des arguments aussi faibles c'est irresponsable. Sarkozy fait preuve d'une étroitesse d'esprit criminelle, étant trop préoccupé par le soutien à la filière électronucléaire nationale.

  • Domaine public fluvial : en route vers la privatisation.

    Dans la même logique que pour La Poste, EDF GDF ou la SNCF le gouvernement pousse les voies navigables vers la privatisation.

     

    Les voies de transport font pourtant partie des équipements qui structurent un pays, et les choix en ce domaine doivent rester entre les mains de l'Etat.

    Le gouvernement veut transférer les agents du service de la navigation ( 4400 personnes) à VNF qui a le statut d'EPIC, ce qui serait une première étape avant une privatisation totale.

    Les syndicats qui n'ont pas été consultés s'opposent à cet abandon et appellent à la grève.

    Voici ce que dit  acteurspublics.com :

    Ils sont d'ailleurs trois – FO, la CGT et la CFDT – à appeler les agents à se mobiliser à partir du 2 mai afin de bloquer le trafic fluvial national et international. Les syndicats craignent que le statut des agents transférés soit remis en cause. “Si on laisse faire, cela signifie que les 4 400 agents des services de la navigation de l’État seront un corps mourant, explique Jean-Marie Rech, secrétaire général de la CGT Équipement-Environnement. Cela n’appartiendra plus au service public et les départs en retraite seront remplacés par des emplois de droit privé.”

    Le projet prévoit également un désengagement de l'Etat dans la gestion et l'entretien des canaux jugésAsne canal 01.2011 019.jpg non rentables.

    Le canal de Vouziers comme bien d'autres serait alors abandonné, à moins qu'une collectivité s'engage à l'entretenir. Ce ne sont pas les communes ou la communauté de communes qui en ont les moyens, le département a déjà bien du mal à boucler son budget, la Région s'occupe déjà du transport régional ferroviaire.

    Les syndicats s'inquiètent des conséquences possibles :

    Les représentants syndicaux redoutent également que plusieurs pans de l’activité actuelle des services de l’État soient délaissés, au premier rang desquels la police de l’eau et la police de la navigation. Mais aussi et surtout la gestion des crues, avec la surveillance et le renforcement des digues, le dragage des cours d’eau, l’entretien des berges, etc.

    Réduire le rôle de l'Etat, voilà le credo des libéraux qui nous gouvernent, mais sous ce prétexte ce sont des services publics qui vont à nouveau disparaître et en priorité dans les territoires les plus fragiles.

  • Vouziers : débat et recueillement pour le premier mai

    La journée du premier mai a connu deux temps forts à Vouziers

     

    Ce matin dans les salons de l'Hôtel de Ville, une trentaine de personnes ont débattu sur le thème des luttes et combats, d'hier et d'aujourd'hui.

    Des élus, des syndicalistes ont échangé leur point de vue sur la difficulté à mener un combat syndical. Cela peut être lié à l'entreprise qui décourage par tous les moyens la création d'un syndicat, à la lassitude des ouvriers et employés qui ne voient pas souvent un résultat concret, à la situation économique qui freine les possibilités de se mettre en grève, ou à bien d'autres raisons.

    En introduction, un petit film avait rappelé la responsabilité des financiers dans la crise actuelle, et dans ce domaine comme dans d'autres les raisons de se révolter ne manquent pas.

    premier mai..2011 002.jpg

     

    Après ce débat, une partie de l'assistance s'est rendue au cimetière municipal pour rendre hommage aux militants disparus. La liste s'allonge malheureusement ,avec cette année le décès d'Edith Wernimont qui a été conseillère municipale.

    Le Docteur Denis, figure de la gauche vouzinoise, a été honoré et sa tombe a été fleurie comme à chaque année.

    premier mai..2011 015.jpg

     

     

    

  • Sortir du nucléaire est inévitable.

     

    Dossier de la FNE

    La France est la deuxième nation nucléaire dans le monde par nombre de centrales. Le rapport risques / avantages est pourtant loin d'être en faveur de cette énergie.  Sortir du nucléaire est inévitable.

     

    Un coup d'œil sur sa facture suffit pour le comprendre. En France, l'électricité consommée provient à 80 % de l'énergie nucléaire. A elle seule, la France compte plus d'une centaine d'installations civiles contenant des matières radioactives, dont 58 réacteurs répartis dans 19 centrales. Chaque Français vit à moins de 300 km d'une centrale nucléaire.  

     Notre pays est la deuxième nation nucléaire au monde en nombre de centrales. L'énergie nucléaire ne produit que 2,5% de la consommation mondiale d'énergie. Les 31 pays  producteurs d'énergie nucléaire font donc courir des risques d'accident dramatiques ou de pollutions majeures à l'ensemble de l'humanité pour une part dérisoire de l'énergie mondiale. Le 12 mars 2011, le drame de Fukushima est venu rappeler une fois de plus que la France doit sortir du nucléaire.  Et cela, pour au plusieurs raisons.

    • Le nucléaire n'est pas une énergie propre  
    • L'énergie nucléaire ne remplacera pas les énergies fossiles
    •  Le nucléaire n'assure pas l'indépendance énergétique de la France
    • Le nucléaire coûte cher
    • L'industrie nucléaire n'est pas transparente.
    • Le nucléaire vieillit vite et mal

     

    Le nucléaire n'est pas une énergie propre

     

    Il y a d'abord les risques présentés par les déchets nucléaires et les pollutions majeures en casNucl%C3%A9aire-Japon.jpg d'accident, ce qu'ont illustré et illustrent encore dramatiquement les catastrophes de Fukushima ou Tchernobyl.  Même sans ces drames, le nucléaire n'est pas propre.  De l'extraction du combustible au traitement des déchets, ce n’est pas une énergie décarbonée. L’uranium est une énergie fossile, dont le stock ne se renouvelle pas. Son extraction nécessite une importante consommation d’énergie fossile, et donc de CO2. Au Niger, il faut extraire une tonne de minerai pour obtenir seulement 3 kg d'uranium. Son transport, en provenance d’Afrique ou d’ailleurs, la construction des centrales, les pics de consommation – qui obligent à appeler les centrales au charbon à la rescousse, font du nucléaire une énergie prédatrice de ressources naturelles et consommatrice de CO2.

     

    L'énergie nucléaire ne remplacera pas les énergies fossiles

     

    Le nucléaire n'est pas une alternative au pétrole, ne remplissant pas les mêmes fonctions. Si tout le parc automobile devenait électrique, il faudrait construire des centaines de centrales nouvelles et les ressources naturelles ne seraient pas suffisantes (uranium, et lithium pour les batteries).

     

     

    Le nucléaire n'assure pas l'indépendance énergétique de la France

     

     

    L'indépendance énergétique française est un mythe : 50 % d'énergie nucléaire (le reste très pétrole et gaz) et l'uranium n'est pas français. Les mines se situent dans des régions à la stabilité politique précaire. La seule indépendance énergétique possible est locale et renouvelable, du vent, de la géothermie et du soleil français. 

    Le nucléaire coûte cher

     

    nucleaire-coute-cher.jpgFin mars 2011, EDF a demandé une augmentation de 30% en 5 ans du prix de l'électricité, Le coût de l'énergie nucléaire, nécessairement, est répercuté sur les prix au Kwatt. Les prévisions de coût qui avaient été faites pour l'EPR de Flamanville et le centre de stockage souterrain de déchets radioactifs à Bure dans la Meuse ont largement été revues à la hausse au fur et  mesure de l'avancement des chantiers. Le centre de Bure devait coûter 15 milliards d'euros. La note s'élève finalement à plus de 35 milliards d'euros !

    A Flamanville, les retards pour cause de mauvaise qualité du béton des enceintes du réacteur en 2008 expliquent, selon FNE, en partie les énormes besoins en capital du groupe pour les prochaines années. Ces besoins vont nécessairement être portés par les consommateurs d'électricité. En quelques mois, le coût de l'EPR de Flamanville est passé de 3,3 milliards d'euros à 5 milliards d'euros. Il dépassera sans doute au total les 6 milliards, sans compter des pénalités entraînées par les deux ans de retard dans la fabrication. En tout - pour Flamanville et en Finlande -  Areva a enregistré 2,6 milliards d'euros de provisions en 2010 à cause de ses retards. Qui viennent s'ajouter à ses 423 millions de pertes en 2010.Un prix élevé pour une activité économique sensée être très excédentaire ! 

    Alors que de toute évidence, de nouveaux projets de réacteurs ne sont pas nécessaires en France, d'autres projets sont encore d'actualité. Lors du débat sur l'EPR Penly (réacteur de "troisième génération "), nous avons demandé et obtenu une expertise complémentaire sur les perspectives de demandes à venir en électricité. La réponse a été claire : l'EPR de Penly  ne répond pas à des besoins nationaux. L'Etat est l'actionnaire principal d'AREVA et d'EDF. VRP du nucléaire français à l'étranger, l’Etat est en France juge et partie. Le développement du parc nucléaire est dans son intérêt financier. 

     

    L'industrie nucléaire n'est pas transparente.

    Le nucléaire français vit dans le culte du secret. En France, depuis toujours, l'énergie nucléaire est unenergie nucléaire,écologie domaine réservé. Règles et lois s'y appliquent comme nulle part ailleurs. Les décisions prises sont classées en secret défense. Nous aurions donc de bonnes raisons de nous demander si ces mesures sont nécessaires. Publié en juin 2010, le rapport Roussely  sur l’avenir du nucléaire civil a été classé secret défense.

     

    Le nucléaire vieillit vite et mal

     

    Chaque centrale a une durée de fonctionnement d'environ 40 ans. Huit réacteurs nucléaires de la première génération sont arrêtés et désormais en attente de démantèlement, auquel il faut ajouter Superphénix à Creys-Malville (Isère). 60 000 employés travaillent au sein des 58 centrales et des usines de retraitement du pays.    
    En parallèle, le marché du démantèlement pourrait fournir  des emplois pour 50 ans et permettrait d'organiser la transformation des métiers de l'énergie nucléaire vers ceux des énergies renouvelables.