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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 763

  • Tunisie : il est temps de venir en aide aux "doubles" réfugiés

    L'intervention militaire en Lybie ne devait durer que le temps nécessaire à protéger les populations civiles de Benghazi et de sa région.

    Elle se transforme de plus en plus en guerre directe contre le régime libyen, et semble s'installer dans une longue guerre de position.

    Des réfugiés ont été obligés de fuir la Libye, et se retrouvent "doubles réfugiés" en Tunisie : ils doivent être pris en charge par la communauté internationale. Voici une analyse de la situation par Amnesty International.

     

     

    Au camp de Choucha, la vie est difficile. Dans le désert tunisien près de la frontière avec la Libye, le soleil brûlant de midi s’abat sur les rangées de petites tentes où des milliers de réfugiés s’abritent de la chaleur, des vents de sable et des scorpions.

    Les hommes, les femmes et les enfants, parmi lesquels des malades et des personnes âgées, se rassemblent en petits groupes dans les tentes, pour essayer de recréer une vie normale et un esprit de communauté dans cet environnement impitoyable. Ils mangent ensemble, gèrent de petites boutiques, donnent naissance, élèvent leurs enfants et même se marient. Mais la vie ici n’a rien de normal.


    La majorité des habitants du camp de Choucha sont des réfugiés originaires du Soudan, de Somalie, d’Érythrée et de la Côte d’Ivoire qui vivaient ou se trouvaient en Libye au moment où le conflit a éclaté.


    tunisia-choucha280.jpgNéanmoins, contrairement aux milliers de travailleurs migrants qui ont été rapatriés depuis longtemps, ces personnes ne peuvent rentrer chez elles à cause des persécutions et des guerres auxquelles elles seraient confrontées dans leurs propres pays : ce sont des "doubles" réfugiés, déplacés de chez eux puis de Libye. Alors pour l’instant, ils sont coincés au camp de Choucha et attendent que leurs problèmes soient résolus pour retrouver un peu d’apaisement.


    Des délégués d’Amnesty International sont venus dans le camp ces derniers jours pour rencontrer des réfugiés ainsi que pour documenter les conditions de vie. Faduma, une mère somalienne, ses deux petites filles assises à côté d’elle, nous a raconté : "Ici, le problème principal, c’est que nous ne sommes toujours pas en sécurité. Je suis si inquiète pour mes filles que je n’en dors pas la nuit. Je n’ai pas de mari et personne ici ne peut nous protéger."


    Azmina, une autre femme originaire de Somalie, mère de jeunes enfants, nous a expliqué : "Cela fait des mois que nous attendons ici. La vie ici n’est pas supportable, et beaucoup de personnes de notre communauté sont reparties en Libye parce qu’elles ne pouvaient pas rester. Il n’y a pas d’espoir ici."

    Pour de nombreuses personnes, la seule solution serait une réinstallation dans un autre pays pour commencer à reconstruire une vie et retrouver réellement et durablement paix et sécurité.

    Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a émis un appel d’urgence demandant aux pays européens ainsi qu’aux États-Unis et à l’Australie, entre autres, de participer à la réinstallation d’un grand nombre des réfugiés de Choucha afin qu’ils puissent trouver la paix et la sécurité dont ils ont tant besoin.

    Par Charlotte Phillips, chercheuse sur les droits des réfugiés et des migrants pour Amnesty International.

  • La LDH en congrès à Reims : nos droits, nos forces !

    Communiqué LDH
    Du 11 au 13 juin, la Ligue des droits de l’Homme a réuni à Reims 350 délégués représentants les sections, fédérations et comités régionaux lors de son 86e congrès national.

     

    Un grand nombre d’invités représentant les organisations (associations, syndicats et partis politiques)P100030311.jpg amies de la Ligue des droits de l’Homme sont venus renforcer nos débats et marquer la force de notre travail en réseau.

    Le président du conseil régional, Jean-Paul Bachy, et la maire de Reims, Adeline Hazan, ont apporté au congrès leur aide et soutien politique.

    Quatre résolutions, à savoir les positions stratégiques de la LDH, ont été adoptées après débats :

    - « Penser et agir pour les droits de l’Homme dans un monde global ? » : l’actualité montre tous les jours que faire progresser ces droits n’est pas de l’ordre du souhaitable mais du nécessaire. Comme le montrent les révolutions venues du Sud, mais aussi les échecs des politiques économiques et sociales « orthodoxes », aucun développement humain durable n’est possible sans garantie effective de ces droits indivisibles et universels ;

    - « Non à la politique de la haine » : la proximité des échéances présidentielle et législative en France réduit encore trop souvent le débat politique à des manœuvres d’abord personnelles de conservation ou de conquête du pouvoir. Au centre de toutes les manipulations politiciennes des faits, la négation des droits, la désignation de l’étranger comme risque d’insécurité, l’ethnicisation des rapports sociaux, voire parfois la racialisation des caractères physiques. Alors que l’extrême droite, en embuscade, surfe sur toutes les colères et les désillusions, la LDH entend mobiliser contre la politique de la haine ;

    - « Roms, Gens du voyage" : assez de stigmatisation et de racisme » : depuis l’été 2010, les Gens du voyage puis les Roms, désignés comme boucs émissaires au plus haut niveau de l’Etat, sont en butte au racisme et à la xénophobie. Les uns sont roumains ou bulgares, les autres sont français. Tous sont citoyens européens. La LDH se bat pour leurs droits inaliénables, contre toutes les stigmatisations et les discriminations ;

    - « De la place Tahrir à la place Puerta del Sol, construire l’avenir » : les peuples et tout particulièrement les jeunes se lèvent pour faire respecter leurs droits et leur dignité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Récemment, en Europe, des mobilisations ont eu cours face aux crises sociales et à la précarisation. La Ligue des droits de l’Homme est solidaire de ces mouvements.

    Des voeux ont été adoptés.

    Le rapport moral, le rapport du secrétaire général et le rapport financier ont été adoptés par une forte majorité des délégué(e)s des sections.

    Les adhérents ont procédé à l’élection du Comité central et du Bureau national. Pierre Tartakowsky a été élu président de la LDH. Outre celui-ci, le Bureau national est désormais constitué ainsi : Françoise Dumont, Vincent Rebérioux, Malik Salemkour et Evelyne Sire-Marin sont vice-présidents ; Dominique Guibert reste secrétaire général ; Maryse Artiguelong, Nadia Doghramadjian et Tiphaine Inglebert sont secrétaires générales adjointes ; Jean-Claude Vitran devient trésorier ; Jean-François Mignard, Philippe Pineau, Michel Savy, Mylène Stambouli et Gislhaine Rivet complètent l’équipe élue. Jean-Pierre Dubois est désormais président d’honneur.

    Renforcée par cet intense moment de débats, de rencontres et de convivialité militante, la LDH, à tous les échelons, est ainsi en ordre de bataille pour la période à venir : lutter contre le racisme et la xénophobie, combattre les discriminations, gagner le combat du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, protéger les libertés individuelles et collectives, agir pour les droits économiques, sociaux et environnementaux, soutenir au quotidien les travailleurs sans papiers dans leurs luttes… Et, bien sûr, construire « partout, un monde de tous les droits pour tous ».

     

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  • Front de Gauche : Mélenchon sera le candidat

    Après le vote de la conférence nationale du PCF, les jeux étaient pratiquement faits.

     

    Le vote à plus de 60% pour une candidature Mélenchon donnait une valeur très relative au vote des militants. Il y avait peu de risque pour la direction du parti de voir la base désavouer ses délégués. C'est avec 59% des votants que la confirmation a été faite ces derniers jours.

    Les départements donnent des résultats différenciés, avec pour les Ardennes 22,6 % pour Mélenchon images?q=tbn:ANd9GcSCfWccJOWYRPW0-oOlc7BmoL6hmhPkKmYuqU1R-8hHG4HK_Wrbuw(soit 38 voix) et 72 % pour Chassaigne (soit 121 voix). C'est un des scores les plus élevés pour Chassaigne qui a reconnu rapidement la victoire de son concurrent. Dans sa déclaration, il s'adresse à ses électeurs en ces termes :

    Parce que l’heure est grave, parce que la menace d’une régression sociale inouïe est programmée par les libéraux de tous bords, parce que les forces de l’extrême droite menacent, j’en appelle solennellement à la responsabilité politique de chaque communiste : quel qu’ait pu être notre choix pour la désignation du candidat du Front de gauche, entrons et participons sans retenue à la bataille qui s’engage.

    L’avenir de nos concitoyens, celui des peuples d’Europe et le propre avenir de chacun d’entre nous en dépend.

    Ces mots forment sa conclusion, et on comprend que la déception de certains est forte, au point de faire naître des tendances centrifuges : partir plutôt que subir Mélenchon. Même si ce risque est marginal, le PCF ne peut se permettre une hémorragie militante, si faible soit-elle. Les Ardennes compteraient 347 militants à jour de cotisation, on imagine mal une fédération réduite aux 38 militants qui ont voté Mélenchon.

    Des discussions vont se poursuivre au sein du Front de Gauche, en particulier pour les candidatures aux législatives. Le Front de Gauche voit la FASE de Clémentine Autin frapper à sa porte, ce qui est un signe encourageant pour son avenir, mais annonce aussi des débats serrés sur l'avenir de ce Front.

  • Série noire à la centrale nucléaire de Fort Calhoun, dans le Nebraska

    Ce ne sont pas seulement les tremblements de terre exceptionnels qui menacent les centrales nucléaires, les inondations aussi.

     

    Le point faible des centrales nucléaires se situe au niveau du refroidissement, qui ne doit jamais être interrompu sous peine de fusion du coeur . L'eau est  le plus souvent utilisée pour cet usage, mais qui dit eau dit mer et tempête possible ou rivière et inondation ou séchesse éventuelles.

    Et après le Japon, c'est le tour des États-Unis de connaître des difficultés majeures : un article de "Sortir du nucléaire"

     

    Nos informations proviennent de la page spéciale du Nuclear Information and Resource Service (NIRS) : http://www.nirs.org/reactorwatch/accidents/fortcalhoun.htm

    La centrale nucléaire de Fort Calhoun (Nebraska), composée d’un réacteur de 500 MW, est actuellement4df8ad3fac74f.image.jpg menacée par les inondations causées par le débordement du Missouri.

    Cette centrale est à l’arrêt depuis le 9 avril pour rechargement de combustible. L’opération est terminée, un tiers du combustible ayant été renouvelé, mais elle n’a pas encore redémarré. Les piscines de combustibles contiennent actuellement environ 670 tonnes de combustible usé, pour une radioactivité de 100 millions de curies (aux Etats-Unis, depuis 1992, le combustible usé reste stocké sur les sites). Le césium 137 (radioélément d’une demie-vie de 30 ans, connu pour causer des lésions aux viscères) représente 40 % de cette radioactivité. Ce seul réacteur contiendrait donc plus de Césium 137 dans ses déchets que ce qui a été relâché par les quatre réacteurs de Fukushima Daiichi jusqu’ici.

    Le site est actuellement en alerte maximale, étant encerclé par les eaux à la suite d’une crue du Missouri. La centrale est en effet située à 1004 pieds (environ 306 mètres) au-dessus du niveau de la mer. Selon la Nuclear Regulatory Commission, le niveau des eaux au 15 juin était de 1005 pieds et 7 pouces au-dessus du niveau de la mer, et pouvait atteindre 1006 pieds et 4 pouces dans les prochains jours.

    Par ailleurs, deux autres évènements se sont produits ces derniers jours :
    - le 7 juin, un incendie dans une armoire électrique a privé le site d’alimentation électrique, et donc privé les piscines, qui contenaient du combustible encore chaud, de refroidissement pendant 90 minutes.
    - le 13 juin, un rejet d’eau depuis la centrale dans le Missouri s’est produit, au rythme de 105 gallons (environ 397 litre) à la minute, pendant une durée indéterminée. Il n’est pas possible de savoir si cette eau, qui provenait du bâtiment administratif, était irradiée.

    Nous ne pouvons pas fournir plus d’informations pour le moment et vous invitons à consulter la page du NIRS : http://www.nirs.org/reactorwatch/accidents/fortcalhoun.htm

    Plus encore que la submersion des piscines, le risque est bien que l’eau n’endommage les systèmes de refroidissement et d’alimentation électrique de la centrale.

    Un tel scénario n’a malheureusement rien d’exceptionnel...

    Ainsi, lors de la fameuse tempête de 1999, à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) une forte inondation a également touché une partie des bâtiments, mettant hors d’usage plusieurs dispositifs du système de refroidissement, avant d’atteindre la moitié des pompes. Pendant quelques heures, la sûreté du réacteur n°1 n’a plus reposé que sur deux pompes. Du fait de la crainte du "bug de l’an 2000", les techniciens de la centrale étaient sur le pied de guerre et la catastrophe a pu être évitée de justesse... mais si de telles conditions n’avaient pas été réunies, ou si la marée avait été plus forte, on aurait pu craindre une défaillance totale des systèmes de refroidissement, pouvant potentiellement mener à la fusion du coeur (1).

    Une partie des centrales nucléaires françaises sont situées le long de fleuves sujets à de grandes crues (comme la Loire). La centrale de Gravelines, dans le Nord, est construite sur un polder, à proximité d’un réseau de canaux (2). Du fait des changements climatiques, les phénomènes extrêmes (tempêtes, fortes pluies) pourraient voir leur fréquence et leur amplitude s’accroître. Il est donc urgent de sortir du nucléaire, avant que de tels phénomènes ne provoquent un accident grave sur nos centrales.

    (1) Le Blayais dans la tempête ou merci au bogue de l’an 2000, in Nucléaire : le déclin de l’empire français, Les Cahiers de Global Chance, 2011

  • Cruiser étendu au Colza : le ministre défie le Conseil d’Etat

     

     

    Communiqué de presse de L'Union Nationale de L'Apiculture Française

     

     Le ministre de l’agriculture vient d’étendre l’autorisation du Cruiser au colza alors que le Conseil d’Etatunaf_sansPlume.jpg a déjà annulé des autorisations qui avaient été délivrées en 2008 et 2009 et qu’il se prononcera dans les prochains mois sur l’annulation de l’AMM délivrées pour les années 2010 et 2011.
    L’Union Nationale de l’Apiculture Française s’indigne une fois de plus d’un manque de respect de la législation.
    Cette décision est d’autant plus regrettable que le colza restait une des rares cultures non traitées d’un attrait majeur pour nos colonies d’abeilles. Après les quatre autorisations successives de mise sur le marché du Cruiser sur le maïs (de 2008 à 2011) et malgré l’annulation des autorisations de 2008 et 2009 par le Conseil d’Etat en février dernier, le Ministère de l’agriculture vient donc de délivrer une nouvelle autorisation de mise sur le marché à Syngenta pour un nouveau Cruiser pour le traitement des semances de colza.
    Autorisé en mai 2011 par le Ministère de l’agriculture sur un avis favorable de l’ANSES d’octobre 2010 (seulement publié aujourd’hui), le « Cruiser OSR » contient trois substances actives : le thiaméthoxam (un insecticide), le fludioxonil et le métalaxyl-M (tous deux des fongicides).
    Le thiamethoxam, est à l’origine de cas avérés d’intoxication d’abeilles. Son autorisation sur le colza, plante très visitée par les hyménoptères, est gravissime pour l’avenir du cheptel apicole français.
    Olivier Belval, président de l’UNAF, déclare : « C’est un nouveau coup porté à nos abeilles. Nous constatons avec dégoût le désintérêt du Ministère pour notre cause et nous redoutons un printemps silencieux dans les plaines de colza»

    images?q=tbn:ANd9GcQYPdRIUCJ5It3V1pgwB9W1TzUXIEOk9sY38LAqHU_G4D9QEup2&t=1Les populations d’abeilles domestiques ou sauvages ne cessent de décroître et pourtant, elles sont indispensables à la survie de milliers d’espèces de plantes à fleurs cultivées et sauvages.
    Olivier BELVAL déclare : « Nos abeilles sont de véritables sentinelles de l’environnement : lorsque celui-ci se trouve dégradé par des pratiques agricoles contestables, leur déclin alerte immédiatement les apiculteurs qui en ont la garde.
    Ces derniers agissent alors en véritables lanceurs d’alerte face à un péril qui menace les mille espèces d’abeilles sauvages qui elles aussi disparaissent sans que personne ne s’en émeuve. »

  • Vouziers : du neuf pour la station d'épuration

    Le dossier de l'assainissement constituait le gros morceau de l'ordre du jour du conseil municipal de ce soir.

     

    La ville de Vouziers met en place un programme pluriannuel sur l'assainissement. Ce sont les travaux de priorité 1 qui étaient présentés ce soir, avec en particulier la station d'épuration située à Condé.

    Les responsables de Saunier et associés, maître d'oeuvre de l'opération, étaient venus défendre les choix retenus par le comité de pilotage.

    Pour la station d'épuration, c'est la solution d'une station nouvelle qui a été choisie.Conseil municipal 06.2011 006.jpg

    L'ancienne station date de 1968, et une rénovation ne pouvait garantir une durée de vie satisfaisante. La nouvelle station aura une capacité de 6000 équivalents habitants, plus conforme à la réalité de la ville.

    Les nouvelles normes demandent des technologies et des équipements que ne possédait pas l'ancien équipement. Celui-ci sera construit sur pilotis, précaution indispensable dans cette zone inondable.

    Le refoulement des eaux usées ne se fera plus dans le ruisseau de la Muette, mais directement dans l'Aisne pour des raisons de réglementation. Une conduite partira de la station et après passage sous la voie ferrée elle traversera le canal sur le pont de Condé avant de rejoindre l'Aisne.

    Un bassin de stockage sera installé non loin du pont de l'Aisne à Vouziers, pour les pluies d'orage.

    Les réseaux d'eaux pluviales seront renforcés dans le secteur de l'hôpital.

    A noter que les boues de la station seront traitées et conditionnées pour un épendage.

    L'ensemble de ces travaux a un coût prévisionnel qui se monte à 4,2 millions d'euros, avec des subventions attendues.

     

    Le reste de l'ordre du jour a été étudié plus rapidement.

    Les marchés de réhabilitation du bâtiment 4 rue de l'Agriculture ont été atribués. Il s'agit  principalement d'installer la halte-garderie.

     

    Les autres points financiers ont été votés sans problème, sauf la participation obligatoire de la ville au fonctionement de l'école privée Saint-Louis, qui a suscité des votes contre. On peut en effet regretter que la ville soit obligée d'aider cette école qui vient en concurence directe avec ses propres services publics. Ceci se fait au nom de "la liberté de choix" des parents, alors que la fermeture de classes dans l'enseignement public laisse de moins en moins de choix, en particulier dans les villages du canton.