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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 764

  • Psychiatrie : Faisons du 15 juin une JOURNÉE de REFUS

    Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme ( le 15 juin, le Sénat étudie en deuxième lecture le projet de loi sur la psychiatrie)

     

    La LDH est partie prenante du Collectif « Mais c’est un homme… » qui organise la journée du refus du « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge »

    Nous, collectifs et organisations signataires, réaffirmons notre refus du Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge.

    Déjà inacceptable dans sa version initiale, les amendements successifs ont fini de dévoiler ses intentions premières : imposer la contrainte et le contrôle comme fondement du soin en psychiatrie. Ce n’est pas une loi sanitaire, mais une loi sécuritaire. Elle étend la contrainte à toute forme de soin en psychiatrie, de l’hôpital jusqu’au domicile. Elle prévoit en outre un « accueil » de 72 heures, véritable garde à vue psychiatrique sans droits de recours. La position soignante y est dégradée en « expertise de dangerosité », le soin relationnel est évacué. Elle est une grave atteinte aux libertés. Elle dénature la décision du Conseil Constitutionnel du 26 novembre 2010 imposant l’intervention du juge des libertés, en instituant un contrôle judiciaire au rabais. Elle met en place un authentique casier psychiatrique à vie.

    Cette loi aggravera l’état déjà misérable de l’accès aux soins en psychiatrie et de son dispositif mis à mal par les politiques qui lui sont appliquées depuis vingt ans. L’état des lieux du soin en psychiatrie est catastrophique, dénoncé de longue date, et à juste titre, par les associations de patients, de familles, et les organisations de professionnels. Cet état de fait est aujourd’hui repris par la publication de diverses inspections dans un rapport de l’IGAS. Ce rapport reprend des faits sans revenir sur les causes historiques de délitement des formations et des budgets, sans intégrer les conséquences de la mise en place de la loi HPST. Nous le combattrons dans ses conclusions et préconisations car certaines sont absurdes, instrumentalisées par le gouvernement à des fins purement sécuritaires et insultantes pour le travail des professionnels qui au quotidien luttent pour préserver la qualité de soin malgré les circonstances.

    Cette orientation sécuritaire s’inscrit dans un processus plus global de stigmatisation de populationsfou.gif désignées comme dangereuses. Loi après loi, le fou, le jeune, l’étranger, ou le chômeur…, parmi les populations les plus vulnérables, deviennent ainsi des boucs émissaires pour incarner la peur afin de masquer le démantèlement à l’œuvre des services publics et des solidarités. Ainsi, dans le soin en psychiatrie, l’équilibre est rompu entre les nécessités de soins et les libertés individuelles.

    Nous pensons qu’il est de la responsabilité de tous les citoyens et de toutes les organisations attachées au respect des droits de l’Homme d’exiger le retrait pur et simple de ce projet de loi. C’est la liberté de chacune et chacun d’entre nous qui est menacée Nous réclamons un plan de financement d’urgence pour le soin en psychiatrie, relançant les politiques de formation et donnant aux équipes les moyens d’accueillir, de soigner et d’accompagner la souffrance psychique. Nous demandons l’organisation d’un débat national, incluant usagers, famille, organisations de professionnels et élus afin de poser les bases d’une loi sanitaire, humaniste, pour la psychiatrie publique de secteur soucieuse du respect des droits des citoyens.

    Dès l’automne nous nous proposons d’ouvrir des espaces de débat pour organiser la résistance aux politiques de la peur.

  • Conflits d'intérêts

    Il est impossible d'être juge et partie, ce fait est connu depuis longtemps.

     

    En langage moderne, cela se traduit par "il faut déclarer ses conflits d'intérêts". Un certain Eric Woerth et son épouse ne l'avaient  pas compris, lui ministre du budget et elle au service fiscal de la plus grande fortune de France. Sans même parler de malhonêteté, cette situation est malsaine et ne devrait pas se présenter.

    Dans le monde médical, le problème se pose avec encore plus de force, car beaucoup d'experts travaillent en même temps pour les agences de l'Etat et pour les firmes pharmaceutiques. Leur jugement devient donc sujet à caution quand ils ont un avis à rendre sur un médicament et ses effets positifs ou négatifs.

    BocalHAS.jpgLa Haute Autorité de Santé (HAS) est chargée entre autres choses de donner des recommandations sur la prise en charge des maladies les plus courantes.

    Ses membres doivent déclarer leurs conflits d'intêrets, du moins en théorie. Pour n'avoir pas respecté cette exigence, deux avis de la HAS viennent d'être retirés. Ce ne veut pas dire que leurs recommandations étaient totalement faussées, mais un doute existe sur l'indépendance de ceux qui ont rédigé ces textes.

    Ces retraits concernent le diabète et la maladie d'Alzheimer.

    Pour le diabète, ceci n'a pas vraiment de lien avec le retrait récent d'un anti-diabétique, cette décision reposant sur une étude récente. Il reste heureusement des traitements actifs, validés par l'expérience de plusieurs dizaines d'années et  de millions de patients traités.

    Pour la maladie d'Alzheimer la situation est plus délicate. Les traitements existants ont une efficacité175728_photo_1307981182121-1-0.jpg limitée, et existent depuis assez peu de temps. La necessité de leur utilisation n'est pas évidente, mais il n'existe pas d'autres moyens thérapeutiques. Faut-il mieux laisser les malades sans traitement dans l'état de nos connaissances ? La question est difficile, et mérite des personnes qualifiées et totalement indépendantes pour y répondre.

  • Niveau 7

    En avril dernier, les autorités japonaises ont classé l'accident nucléaire de Fukushima au niveau 7, soit le plus élevé sur l'échelle de gravité.

     

    Certains ont été surpris de cette décision, car l'accident paraissait moins grave que celui de Tchernobyl.

    Ce niveau 7 correspond à une contamination majeure ("rejet majeur de matières radioactives"  avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement"). A cette époque les autorités française mettait la catastrophe au niveau 6, minimisant les conséquences.

    Les autorités japonaises viennent de publier des chiffres qui confirment la gravité de l'accident, et les risques d'aggravation de la situation qui persistent. Voici des extraits  de l'article du Parisien.fr

    Le rapport du gouvernement japonais rendu public mardi concède que le combustible est entré en1385073_fukushima-centrale-le-24-mars-afpho_640x280.jpg fusion dans les réacteurs 1, 2 et 3.

     
    Il est d'ailleurs «possible» qu'il ait percé la cuve après que le combustible se soit accumulé au fond des enceintes de confinement qui entourent les cuves. Toutes ces données restent toutefois des suppositions, les techniciens n'ayant pas la possibilité de voir l'état réel de l'intérieur des réacteurs.

    Les rejets dans l'atmosphère et dans la mer ont été sous-estimés :

    L'agence de sûreté nucléaire a, de son côté, multiplié par deux son estimation de la quantité de particules radioactives émises dans l'atmosphère pendant la première semaine suivant l'accident de Fukushima. Elle pense que 770 000 terabecquerels se sont échappés des réacteurs endommagés et non pas 370 000 terabecquerels comme cela avait été estimé auparavant. A titre de comparaison, 5,2 millions terabecquerels avaient été relevés à Tchernobyl. 

    Tera est un préfixe utilisé pour les très grandes mesures : ainsi en informatique on est passé pour la contenance des disques durs des megaoctects aux gigaoctects et maintenant aux teraoctects . Le saut de l'un à l'autre multiplie par mille le nombre mesuré, mega correspondant déjà à un million d'unités.
    Donc on sait maintenant deux choses : la catastrophe a été plus grave qu'anoncée au départ, et comme rien n'est encore sous contrôle, la situation est ou risque de devenir encore plus grave.
    Mais ne craignez rien braves gens, le nucléaire français est le plus sécurisé du monde.
  • Vouziers : conseil municipal le 15 juin

     

    La réunion du conseil rythme la vie politique vouzinoise. Le prochain conseil sera réuni le 15 juin prochain avec un ordre du jour que nous vous donnons ci-dessous.

     

    A noter qu'il n'est plus question dans l'ordre du jour d'AMi et de la proposition d'achat par la ville . Le peu d'informations qui est fourni sur ce dossier n'est pas vraiment bon signe. Le Maire donnera probablement quelques nouvelles à l'occasion de la séance de mercredi, qui est publique rappelons-le.

    Les deux premiers points apparaissait être les plus importants :

    Le projet concernant  l'amélioration et l'extension du réseau d'assainisement.

    L'attribution des marchés pour le bâtiment rue de l'Agriculture, destiné à la création d'une halte -garderie.

     

     

     

    vouziers,conseil municipal

  • "Salauds de pauvres !"

    La solidarité n'est pas une vertu appréciée de tous . Depuis quelques  semaines, la droite tape sur lepauvres.jpg RSA et ses bénéficiaires. Ils seraient, d'après beaucoup de responsables UMP, des profiteurs qui refuseraient de travailler et ne mériteraient pas leur allocation. Ce qui est regrettable c'est que ce discours soit parfois repris par des gens qui  sont parmi les classes défavorisées, créant ce que la droite souhaite : la division dans le camp des victimes du libéralisme et  l'oubli des vrais responsables de la crise actuelle.

    Dans une chronique, Clémentine Autin dénonce cette attitude, en voici les derniers paragraphes :

     

     

     

     

    C’est donc sans fards, au beau milieu d’une crise économique majeure qui frappe de plein fouet les plus défavorisés, que la droite s’en prend à ceux qui ont le minimum pour survivre. 360 euros : c’est le montant mensuel moyen du RSA en 2009, tous allocataires confondus. Pas de quoi se la couler douce aux frais de la princesse publique. Les bénéfices du Cac 40 ont explosé, certains patrons gagnent plus de 300 fois le SMIC, les plus aisés se réjouissent des niches fiscales mais l’UMP et ses alliés estiment que l’urgence, c’est de fliquer, stigmatiser, fragiliser plus encore ceux et surtout celles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts avec quelques centaines d’euros par mois en poche, qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté.
    Le soubassement idéologique, qui avait déjà prévalu au remplacement du RMI par le RSA, c’est que les chômeurs sont des feignants, qu’ils sont responsables de leur situation et qu’ils constituent des parasites de la société. Mais faut-il rappeler que notre pays compte environ 3 millions de chômeurs pour, au mieux, quelque 500.000 emplois disponibles ? Le chômage est structurel dans nos sociétés occidentales, de l’ordre de 10% des actifs. Comment mettre décemment sur le dos des demandeurs d’emploi le fait qu’ils n’en trouvent pas ? Florence Aubenas, dans son best-seller le Quai de Ouistreham, racontait par le menu cette envie de travailler à tout prix des personnes qui font la queue à Pôle Emploi. La majorité d’entre elles est prête aujourd’hui à accepter le premier poste venu.

    Pour conclure, comme le rappelait L’Humanité dans son édito d’hier, « Le mépris de classe n’est pas chose nouvelle. Au XIXe siècle, les ancêtres des « happy few » du Fouquet’s criaient à l’immoralité des mineurs passant un peu de bon temps à l’estaminet ». C’est dire une fois encore que Marx avait raison : « l’histoire ne se répète pas, elle bégaye ».

  • L'Europe condamne la France pour insuffisance de protection Grand hamster

     

     

     

    Un exemple particulier mais représentatif du dédain avec lequel les questions écologiques sont traitées par le gouvernement actuel.

    Dossier repris du site de FNE

     

     

    La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de confirmer ce que dénoncent France Nature Environnement et Alsace Nature depuis plusieurs années : les mesures mises en œuvre par la France pour éviter la détérioration ou la destruction des habitats du Grand Hamster étaient insuffisantes. France Nature Environnement et Alsace Nature voient dans cette décision une possibilité d’enclencher à présent une dynamique plus favorable pour l’espèce, à la condition que la France change réellement ses pratiques.

    Un rongeur au bord de l’extinction

    En France, le Grand hamster est uniquement présent en Alsace. Longtemps exterminé pour les dégâts grandhamstervieujean.jpg?mask=530x300qu’il causait aux cultures, l’espèce se trouve à présent au bord de l’extinction. L’agriculture intensive, l’urbanisation galopante et les infrastructures de transports qui cloisonnent ses territoires ont eu raison des derniers noyaux de population : alors que l’espèce était présente dans une centaine de communes en 1997 elle n’est plus présente aujourd’hui que dans 25 communes de la région, non connectées entre elles et avec des densités extrêmement faibles.

    La France tiraillée entre protection et aménagements

    Après plusieurs avertissements adressés à la France, la Commission européenne, peu convaincue par la stratégie choisie pour sauver l’espèce, avait décidé fin juin 2009 de saisir la Cour européenne de justice. Maurice Wintz, président d’Alsace Nature explique : « La France s’est entêtée à poursuivre une stratégie en trois actes : relâcher des hamsters élevés en captivité, autoriser des aménagements et des routes qui détruisent ses habitats et poursuivre l‘industrialisation des milieux agricoles tout en disposant de-ci de-là quelques mesures agri-environnementales, cela ne peut pas fonctionner ! ». Il poursuit : « Les projets ou aménagements réalisés sur l’habitat naturel des hamsters ont été nombreux : le TGV Est, un complexe cinématographique, des zones pavillonnaires, le tout accompagné ailleurs de pratiques agricoles défavorables à l’espèce. Or, sans la conservation d’un vaste territoire agricole compatible avec la biodiversité, il n’y a aucun espoir. »

    Une décision électro-choc ?

    La Cour relève dans sa décision que les mesures de protection du Grand hamster étaient insuffisantes en 2008. FNE et Alsace Nature précisent que les mesures actuelles ne sont guère plus favorables. « L’État doit revoir complètement sa vision du problème, complète Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, il doit appliquer le principe qui veut que lorsqu’un projet d’aménagement impacte une espèce protégée, a fortiori une espèce au bord de l’extinction, il faut en priorité éviter de porter atteinte aux habitats et à l’espèce en recherchant d’autres solutions. Or, l’État continue de céder à la pression des aménageurs, et pour preuve les autres projets encore à venir dont le Grand contournement Ouest de Strasbourg. La simple compensation des habitats détruits ne suffira pas ! ». Alors que la France vient de lancer les travaux pour une nouvelle stratégie nationale pour la Biodiversité et que l’Etat se lance dans la rédaction d’un troisième plan de sauvegarde de l’espèce, les associations espèrent que la décision de la Cour de justice servira d’électro-choc.

    Les associations prêtes à faire des propositions

    Même si la situation est particulièrement critique pour le Grand hamster, FNE et Alsace Nature estiment qu’il est encore possible de sauver l’espèce. Les discussions doivent reprendre autour du document cadre « Pour la mise en œuvre de la préservation du Grand Hamster et de son milieu particulier » signé par chacun des acteurs. Grâce à cette gouvernance locale que les associations veulent réelle cette fois-ci, il faut trouver dans la plaine alsacienne, les 240 000 ha de zones noyaux et de corridors qui permettront de sauver l’espèce.

  • Sécurité alimentaire

     

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!