Dessin de Aurel pour "Le Monde"
L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 566
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Nicolas Sarkozy reçoit Bruno Le Maire
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Un an pour donner des gages
Alors que la troisième conférence environnementale vient de s’achever, France Nature Environnement demande au gouvernement de mettre en œuvre les engagements du président de la République avant la prochaine conférence internationale relative au climat qui se déroulera à Paris en décembre 2015.
Plus qu’un referendum, une nouvelle démocratie participative
Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « le renouveau de notre démocratie ne sera pas engagé si le chef de l’Etat ne va pas au-delà du référendum local. Comme chacun le sait, le referendum se résume souvent à une simple question qui ne permet pas toujours d’objectiver les attentes de la population. De plus, l’aménagement du territoire ne saurait être dessiné à coup de referendums locaux. La France a besoin d’une vision globale permettant de préserver nos ressources tout en offrant un environnement de qualité à l’ensemble de nos concitoyens. »
Sivens, un indicateur pour la suite
Pour France Nature Environnement, la suite du dossier Sivens permettra de mesurer l’engagement du gouvernement en ce qui concerne la participation du public. Alors que l’Union européenne vient de lancer une procédure contre la France et que France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées et le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet viennent de déposer une plainte contre x pour plusieurs infractions, l’issue que le gouvernement décidera de donner à ce dossier devra faire écho aux propos du président de la République.
Les prémices d’une véritable transition énergétique
Pour France Nature Environnement, le projet de loi relatif à la transition énergétique n’est pas assez ambitieux. Des objectifs sont affichés mais il manque les moyens pour les atteindre. En annonçant que « La France supprimera tous les crédits exports dans le soutien aux pays en développement dès lors qu’il y a utilisation du charbon » et en rappelant que les hydrocarbures étaient importés pour un montant de 65 milliards, soit le déficit de notre balance commercial, le président de la République a, semble-t-il, compris que la politique énergétique était le principal levier de la lutte contre le dérèglement climatique.
La conversion peu convaincante du Premier ministre
Le discours du Premier ministre nous laisse sur notre faim. Celui qui a présenté les agriculteurs comme les véritables écologistes a tout à prouver en matière d’environnement. Si Manuel Valls a reconnu que le choix du diesel était une erreur, il n’a pas formalisé d’annonce concrète pour accélérer la mutation du parc automobile français. Pour faire écho au président de la République, le Premier ministre a déclaré que le gouvernement « était à la disposition des Régions pour avancer avec elles » en ce qui concerne l’expérimentation de l’Ecotaxe. Une annonce bien timide…
Denez L’Hostis, président de FNE : « L’année qui nous sépare de la conférence internationale sur le climat à Paris en décembre 2015 ne sera pas de trop pour redorer le blason vert de ce gouvernement. Comme toujours, nous nous mobiliserons pour que les actes s'accordent avec les discours. » -
États-Unis : vers une nouvelle exécution honteuse d’un malade mental au Texas
Communiqué d'Amnesty International le 01/12/2014
Scott Panetti est un homme de 56 ans atteint d'une grave pathologie mentale qui a contribué au double meurtre qu’il a commis en 1992 et pour lequel il a été condamné à mort. Il doit être exécuté au Texas le 3 décembre.
Sa maladie mentale a eu des répercussions sur son procès et persiste encore aujourd'hui. Il a passé près de 20 ans dans le couloir de la mort.
ENCORE UNE CHANCE D'ÉVITER L'EXÉCUTION
Au 21e siècle, une nette majorité de pays a cessé de procéder à des exécutions, et tout particulièrement lorsqu’il s’agit de personnes atteintes de graves troubles mentaux. Amnesty International estime que la peine de mort n’est jamais juste, mais les partisans de ce châtiment eux mêmes devraient percevoir l’injustice qui saute aux yeux dans cette affaire ».
Rob Freer, chercheur sur les États-Unis à Amnesty International.
Il n’est jamais trop tard, tant que l’injection létale n’a pas été administrée. Le Comité des grâces et des libérations conditionnelles peut voter la commutation. Le gouverneur peut stopper l’exécution, même si le Comité n’émet pas de recommandation en ce sens. Choisir de tuer Scott Panetti ajouterait un nouveau chapitre à l’histoire sombre de la peine de mort aux États-Unis. »
Scott Panetti (photo ci-dessous) avait déjà été hospitalisé plus d’une dizaine de fois en raison de ses troubles mentaux, notamment pour schizophrénie, lorsque, peu après sa dernière hospitalisation en 1992, il a abattu ses beaux-parents.
DES TROUBLES MENTAUX QUI ONT EU DES RÉPERCUSSIONS SUR LE BON DÉROULÉ DU PROCÈS
Comme l’ont noté cinq juges de la Cour suprême des États-Unis en 2007, de nombreux éléments étayent la conclusion selon laquelle Scott Panetti souffre de « graves hallucinations ». Le juge fédéral à qui ils ont renvoyé l’affaire a conclu que Scott Panetti était « gravement malade mentalement » et « était sous l'influence de cette grave pathologie mentale » lorsqu'il a perpétré le double meurtre et assuré sa propre défense au procès.
Scott Panetti a en effet insisté pour assurer sa défense lors de son procès en 1995 ; il s'est présenté déguisé en cow-boy et a tenu des propos incohérents. De nombreuses personnes présentes ont décrit ce procès comme une « farce », une « blague », un « cirque » et une « parodie ».
Selon ses avocats actuels, la maladie mentale de Scott Panetti persiste, comme l’indiquent les rapports de l'administration pénitentiaire. Ils ont également souligné que le condamné dit « entendre des voix » et affirme que l'administration pénitentiaire a implanté un « dispositif d'écoute » dans sa dent et veut l'exécuter pour qu'il se taise « au sujet de la corruption » et qu'il arrête de « prêcher l'Évangile ».
Agissez pour d’autres handicapés mentaux condamnés à mort dans le monde. SIGNEZ
LE TEXAS RESPONSABLE DE 40% DES EXÉCUTIONS AUX ÉTATS-UNIS
La maladie mentale de Scott Panetti et les questions connexes de " compétence " émaillent cette affaire depuis le début. Qu’il soit apte à être jugé, capable de se défendre lui-même et qu’il comprenne véritablement la réalité et le motif de sa sentence, sont des éléments très contestables. Que le Texas continue ou non de défendre, avec succès, cette condamnation à mort devant les tribunaux, le Comité des grâces et le gouverneur doivent recommander de ne pas procéder à cette exécution honteuse, dans l’intérêt de la décence, de la compassion et des droits humains »; Rob Freer, chercheur pour A.I.
Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception. À ce jour, 140 États dans le monde l’ont abolie en droit ou en pratique. Les États-Unis sont l’un des neuf pays seulement à avoir procédé à des exécutions chaque année entre 2009 et 2013. Le Texas représente près de 40 % des exécutions aux États-Unis, depuis que les homicides judiciaires ont repris dans cet État en 1977, à la faveur de la révision des lois relatives à la peine capitale.
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C'est beau Vouziers la nuit
Une façon originale de découvrir Vouziers.
Plan de la course, règlement et fiche d'inscription sur le site de "Vouziers Oxygène"
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En finir avec le présidentialisme
L'élection (loin d'être triomphale avec 64,5 % des voix) de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP n'est qu'une péripétie dans la bataille à droite pour la présidentielle de 2017.
On en avait vécu un premier épisode lors de l'affrontement Copé Fillion pour ce même poste fin 2012. Ce qui montre que dès qu'une élection présidentielle est terminée, l'essentiel de la vie politique française semble tourner autour de l'élection suivante. Cet excès répond à l'excès de pouvoir concentré dans les mains du président de la République. Ce qui amène certains à demander la fin de la Cinquième République, et doit nous obliger à nous pencher sur les dérives de ce présidentialisme. C'est ce que fait Le Monde Diplomatique dans un long article signé d'Alain Garrigou, dont nous vous donnons l'introduction et la conclusion.
Dominique Strauss Kahn aurait dû nous déprendre de cette institution qui nous domine : la présidence de la République. S’il avait été élu, l’Elysée serait devenu un lupanar. La semi-fiction peut être prolongée. Pourquoi n’élirait-on pas un président fatigué par de longs combats politiques et seulement capable de « jouir du pouvoir », ou bien un candidat soucieux d’échapper à des poursuites judiciaires, voire un chef de gang ayant jeté son dévolu sur l’Etat ? Sans aller aussi loin dans l’élection de « mauvais » candidats, la succession des derniers présidents français ne rassure pas complètement. En tout cas, les échecs, les ratages, les gaffes et les scandales ont amené à poser la question d’une nouvelle constitution à travers l’appel à une Constituante ou à une VIe République . On avait tant célébré la Ve République qui avait donné la stabilité et l’efficacité qu’on s’étonne du changement de ton. La protestation se focalise-t-elle sur les institutions faute de pouvoir atteindre des causes plus profondes et hors de portée ? Probable. Et sur l’institution la plus visible ? Probable
(..)
Après tout, si les citoyens sont d’accords, même avec leur propre dépossession… Pour arriver à sa mise en cause, il faut justement que cela n’aille plus de soi.
Le pire est en effet aujourd’hui que le régime présidentiel rende idiot. Idiots, les professionnels de la politique engagés dans des luttes d’ego et de clans. Cette course de chevaux — expression gentille — composée d’élections intermédiaires, primaires et partisanes, sans omettre les cotes de popularité, offre le spectacle d’une campagne électorale permanente qui serait fort ennuyeux s’il n’était pimenté par les coups bas et les indiscrétions scandaleuses. Idiots, les courtisans qui s’agitent dévotement autour des patrons. Idiots, les journalistes politiques transformés en commentateurs de courses hippiques ratiocinant sur les jeux politiques, les intentions, les alliances, les inimitiés et surtout l’opinion publique. Idiots enfin les citoyens, dont je suis, pris malgré eux en otages et se découvrant souvent fascinés par la comédie. Au point d’en revenir souvent à la nostalgie des hommes du passé qui, il est vrai, avaient vécu autre chose qu’une vie de professionnels de la politique. S’il n’est jamais de bonnes institutions au moins en est-il peut-être de moins mauvaises.
A l'origine de la cinquième république, d'après Moisan du Canard Enchaîné -
Méchant le clown !
Geluck se lâche
Dessin de Geluck pour Sine mensuel
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Au service de quelle banque sommes-nous ?
Le groupe BPCE, où l'on retrouve notamment les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, constitue le deuxième groupe bancaire français qui compte 115 000 salariés.
Des syndicalistes de ces établissement ont publié un document synthétique et pédagogique sur le véritable rôle des banques dans l'économie nationale et mondiale. Vous avez accès à ce document par le lien en bas de cette note.
Nous sommes salariés de BPCE, un des quatre grands groupes bancaires français avec BNP Paribas, le
Crédit Agricole et la Société Générale. Mais savons-nous vraiment ce qu’il y a derrière ce sigle BPCE, connaissons-nous la réalité des grandes banques, comprenons-nous vraiment les enjeux des transactions que celles-ci réalisent ? Savons-nous en définitive à quoi sert notre travail, à quoi nous contribuons au quotidien ?
Dans une courte présentation, et avec l’aide de quelques chiffres, nous allons mettre en lumière le poids des banques dans l’économie, la nature de leurs activités, l’utilité réelle de ces activités et leurs conséquences pour notre vie de tous les jours. Nous pointerons également la responsabilité des banques dans la crise qui a suivi la faillite de Lehman Brothers en 2008. Enfin, nous présenterons le projet bancaire alternatif de Sud BPCE qui définit notre conception de la place et du rôle des banques et de leurs salariés dans notre société.
La suite dans le document à télécharger. (cliquez sur le lien ci-dessous)Au service de quelle banque sommes-nous ?