L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 565
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Stop à TAFTA
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Nouvelle relaxe, il est temps d’abroger les circulaires Alliot-Marie et Mercier
Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme se félicite de la relaxe prononcée par la cour d’appel de Montpellier à l’encontre des trois militants s’inscrivant dans la campagne dite « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS) ayant fait l’objet de poursuites pour incitation à la haine raciale. Il leur était reproché d’avoir appelé au boycott des produits exportés par Israël dans le cadre d’une dénonciation de la colonisation, le 15 mai 2010, dans un magasin Carrefour.
Comme pour d’autres affaires similaires, la Ligue des droits de l’Homme réaffirme que ces poursuites étaient non seulement injustifiées mais extrêmement choquantes, l’acte de ces militants ne pouvant une seule seconde être considéré sérieusement comme une incitation à la haine antisémite. Plus généralement, la LDH refuse que toute critique de la politique des gouvernants israéliens et tout acte d’opposition aux graves violations des droits de l’Homme, dont ces gouvernants se rendent coupables depuis des années, soient taxés d’antisémitisme : cet amalgame est non seulement insultant pour les citoyens qui émettent ces critiques mais extrêmement dangereux, y compris pour la lutte contre la haine antisémite que la LDH mène depuis son origine même.
Appliquer le droit international, c’est bien sûr respecter les droits du peuple palestinien, aujourd’hui victime d’un déni d’existence par les autorités israéliennes et la communauté internationale. C’est, d’ores et déjà, appliquer à la lettre la loi de l’Union européenne et permettre à chacun de distinguer entre les produits fabriqués en Israël et ceux fabriqués dans les colonies qui peuvent légitimement faire l’objet d’un boycott.
La cour d’appel de Montpellier confirme ainsi le refus de la justice d’être instrumentalisé. La LDH renouvelle sa demande qu’il soit retiré les circulaires dite Alliot-Marie du 12 février 2010 et Mercier du 15 mai 2012 enjoignant au Parquet d’engager systématiquement des poursuites.
Paris, le 20 mai 2014
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Randonnée pédestre à Chatel-Chéhéry ce samedi
Samedi 24 MAI 2014
A partir de 14h00
à Chatel Chéhéry
5 km, 10 km ou 15 km
Trois circuits fléchés, sans difficulté majeure, vous sont proposés et vous permettent de découvrir les paysages autour de Chatel-Chéhéry et Cornay.
- Circuit 1 : 5 km
- Circuit 2 : 10 km
- Circuit 3 : 15 km
Des ravitaillements seront fournis aux postes de contrôle.
Assurance : l’Association est assurée en responsabilité civile ; elle décline toute responsabilité en cas de vol, maladie ou accident. Une surveillance des circuits est assurée.
L’Association « Argonne-Manengouba » vous souhaite une bonne randonnée et vous remercie pour votre contribution à la construction des écoles de N’Kongsamba au Cameroun !
(Participation : 2 €50)
Pour tout renseignement, s’adresser au 03 24 30 08 68 ou 06 84 59 01 97
Association « Argonne-Manengouba »
08 240 Bar-lès-Buzancy
argonne-manengouba.over-blog.com
l’Abbaye Notre-Dame de Chéhéry
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2C2A : des failles encore bien visibles sur des sujets sensibles.
Le conseil de communauté de la 2C2A a poursuivi ce soir la mise en place de ses organes de fonctionnement internes, en particulier son bureau et ses commissions.
Ces élections se sont déroulées dans un certain consensus, ce qui n'a toujours été le cas tout le long de l'assemblée. En préambule, le Président a informé l'assemblée de deux départs que nous avions annoncés samedi. D'abord, la démission de Michel Colin de son poste de vice-président, et la demande de mutation de Sébastien Forget, le directeur de la collectivité.
L'adoption d'un compte-rendu est en général une formalité, cela n'a pas été le cas pour celui concernant le conseil précédent en date du 24 avril.
C'est le point concernant les indemnités aux élus qui a soulevé plusieurs objections. Pierra Laurent-Chauvet a fait remarquer que le vote n'avait pas été unanime, puisqu'il y avait eu 2 abstentions et un vote contre. Il a aussi fait remarquer qu'une promesse de non-augmentation avait été faite concernant cette ligne budgétaire, promesse qui n'avait pas été tenue.
Le président a répondu qu'il y avait une légère augmentation par rapport à la dernière mandature. Il déclaré qu'il n'avait pas à en avoir honte, et que ce n'était pas immérité.
Francis Potron lui a répliqué que le problème n'était pas là, qu'il y avait eu des informations fausses dans la présentation des chiffres. Il a déclaré au Président" vous nous avez bien eus".
Francis Signoret a répliqué que ces indemnités devraient être fixées de manière automatique, que si la loi fixait les indemnités, cela éviterait bien des discussions inutiles. Il a ajouté que des adjoints avaient demandé ces augmentations, ce à quoi Michel Colin a répondu qu'il n'avait jamais demandé à être augmenté.
Finalement, les positions restaient tranchées et le Président mettait le compte-rendu au vote. Il a été adopté malgré une opposition importante (une trentaine de voix contre et une vingtaine d'abstentions).
L'élection du bureau et des commissions s'est faite dans un calme retrouvé.
Outre le Président et les Vice-présidents, le bureau comportera les membres suivants :
Pour le canton de Buzancy : J-P Corneille et F Potron.
Pour le canton de Grandpré : M Meis et L Philippe
Pour le canton de Le Chesne (sic) : Cl Debources et B Singlit
Pour le canton de Machault : R Brusa et Ch Manceaux
Pour le canton de Monthois: A Mercier et G Soudant
Pour le canton de Vouziers : T Besançon et O Godart
Pour la ville de Vouziers : Cl Adam, F Payen, D Carpentier et P Lesueur
Pour les sept commissions, le vote a été fait à main levée, évitant sept passages fastidieux devant l'urne et un long dépouillement des votes.
A noter que Michel Colin n'a pas souhaiter intégrer la commission des finances, même au titre de simple membre.
Le conseil a également validé la commission d'appel d'offres et les représentants dans divers organismes.
Il restait alors quelques points à l'ordre du jour :
La validation des délégations au bureau.
Une modification des plans de financement pour la piscine et la plate-forme bois, avec des demandes de subventions complémentaires.
Une demande de subvention pour le programme "habiter mieux".
Enfin le Président a été autorisé à signer un acte de vente pour un terrain en faveur de la société Fège (environ 1 hectare sur la zone communautaire).
Mais il restait les questions diverses qui ont été inhabituellement nombreuses et qui ont fait remonter la température.
J-P Corneille a parlé de l'opportunité d'installer un vote électronique pour les débats de l'assemblée.
F Potron a demandé des explications sur les raisons de la démission de Michel Colin. Celui-ci a répondu de manière très brève que son départ "sanctionnait une série de désaccords avec le Président"
Celui-ci a pris la parole pour indiquer que pour lui cela venait de la nouvelle découpe des commissions. Il a déclaré que si quelques prérogatives avaient été enlevées à la commission des finances, c'était bien peu par rapport à l'ampleur de la tâche qui lui était confiée. Il a regretté le départ de Michel Colin, qui avait fait un bon travail dans la mandature précédente.
A partir de là, le débat a été relancé sur la décision de prendre un vice-président de plus. Des échanges vifs ont eu lieu entre Francis Potron et Francis Signoret. Francis Potron a contesté la légitimité de ce choix, en particulier vis-à-vis du règlement intérieur qui fixe à six le nombre des vice-présidents(un par canton). Le Président a déclaré qu'il assumait sa décision malgré les conséquences et qu'il avait choisi de nommer F Courvoisier-Clément à ce poste par rapport à un travail accompli pendant 6 ans.
F Mathias a ensuite soulevé le problème des fermetures de classes sur le territoire, demandant un positionnement de la communauté. Ce qui devrait être fait avec la rédaction préalable d'une motion par la commission chargée des ces questions. F Courvoisier-Clément a insisté pour que l'étude des fermetures soit faite cas par cas, des situations différentes pouvant exister selon les écoles.
Le conseil a donc été mouvementé dans son début et dans sa fin, ce qui témoigne se la persistance de tensions, parfois personnelles, parfois politiques, qui ne semblent pas devoir s’éteindre de si tôt.
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Chômage :objectif nul.
Il ne fait aucun doute que la lutte contre le chômage représente la priorité pour le Président et son Gouvernement.
D'ailleurs, François Hollande a lié son sort politique à la réussite de son action dans le domaine de l'emploi. Il a même annoncé l'inversion de la courbe pour la fin de l'année, dommage que l'on ne se souvienne plus de quelle année il s'agissait.
L'actuel Ministre de l'emploi voit les choses différemment. Vous vous demandez qui occupe ce poste clef au sein du gouvernement ? Vous avez du mal à vous souvenir du nom de celui qui est en charge de ce dossier prioritaire ? Sérieusement, vous ne pouvez ignorer qu'il s'agit de François Rebsamen.
Ce denier vient donc de déclarer :"L'inversion de la courbe du chômage, c'est une expression que je n'ai pas reprise". C'est plutôt vache pour le président qui était à l'origine de l'expression "inverser la courbe du chômage". Mais que nous propose François Rebsamen en échange. Il déclare "moi, je veux faire baisser le chômage, c'est-à-dire diminuer le nombre de chômeuses et de chômeurs. Il y en a 3 349 000 aujourd'hui, il faut que, quand nous arriverons vers la fin de ce quinquennat, il y ait moins de 3 millions de chômeurs". Admirez le "moi, je" et retenez cet objectif ambitieux : moins de 3 millions de chômeurs en fin de quinquennat.
Il est utile de comparer ce chiffre à celui du début du quinquennat. En avril 2012, on comptait, 2,88 millions de chômeurs et 2,9 millions en mai 2012. Le ministre se fixe donc comme objectif le niveau existant à l'arrivée de François Hollande. On peut supposer que, dans sa bouche, il s'agisse d'un idéal, dont il pas même certain qu'il soit atteint.
En admettant qu'il le soit, on reste malgré tout sidéré par cette déclaration. Le Gouvernement se donne comme chantier prioritaire l'emploi, prend des mesures difficiles à supporter pour nombre de Français et ne pense même pas avoir un résultat positif en fin de mandat. Devant des perspectives aussi enthousiasmantes, il est surprenant de voir que 18 % des Français aient encore une opinion positive du Chef de l'Etat.
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Ambiance de crise à la 2C2A
Le dernier conseil de communauté de la 2C2A a été assez mouvementé, le suivant qui se déroulera lundi prochain risque d'être également tendu.
Lors de l'installation de la nouvelle assemblée communautaire qui s'est déroulée le 24 avril dernier, l'élection du président a donné lieu à un duel très serré entre Francis Signoret et Frédéric Mathias. Manifestement, une certaine grogne (presque un vent de révolte) s'est manifestée contre le président sortant, qui a du sentir le vent du boulet. Cette réunion a vu aussi le refus du Président de valider le choix des élus du canton de Buzancy, qui avaient élu Francis Potron pour les représenter en tant que vice-président.
Francis Signoret avait également proposé un vice-président supplémentaire, en la personne de Frédéric Courvoisier-Clément. Il avait assuré devant l'assemblée que cet ajout se ferait à coût neutre pour la collectivité, en baissant de 15 % les indemnités aux élus.
Si tous ces points ont été actés par des votes, les décisions prises ont continué à provoquer des remous parmi les élus communautaires.
Michel Colin, un des piliers de l'exécutif de la 2C2A, a présenté sa démission de son poste de Vice-président chargé des finances. Il apparait qu'il n'ait pas apprécié certaines décisions prises lors de la réunion du 24 avril et encore moins d’être mis devant le fait accompli. Si sa lettre de démission a bien été transmise au représentant de l'Etat, il semble qu'il fasse l'objet "d'amicales pressions" pour qu'il revienne sur sa décision.
De nombreux élus s'interrogent sur la promesse du Président, faite au sujet de la ligne budgétaire des indemnités aux élus. La phrase prononcée n'apparait pas dans le projet de compte-rendu soumis aux délégués. Des précisions concernant les chiffres de cette ligne budgétaire seront surement demandées, tant la confusion semble régner à ce sujet.
Un point peut aussi ajouter un peu de tension supplémentaire, c'est le départ annoncé du Directeur, qui devrait rejoindre la communauté jumelle du Rethélois. Sébastien Forget avait pourtant été présenté dans le discours du candidat Francis Signoret à la présidence comme un élément constitutif de la solidité de son positionnement et de la crédibilité de son action à venir.
Il sera intéressant de voir si les élus de Vouziers prennent une part active à ces débats. Lors des votes du dernier conseil, les élus de la liste majoritaire se sont contentés d'un soutien massif à Francis Signoret. Au cours de la réunion du 24 avril dernier, ils ne sont apparus à aucun moment comme un élément moteur du conseil communautaire, malgré les promesses de redonner à Vouziers toute sa place de Chef-lieu d’arrondissement.
La réunion de lundi 19 portera principalement sur la mise en place des instances de la 2C2A (bureau, commissions,...). Vu l'ambiance actuelle, ce conseil de communauté risque d'être assez "sportif".
Rappelons que ces assemblées sont publiques, et que la convocation annonce une réunion débutant à 19 heures précises à la salle des fêtes de Vouziers.
Si vous avez mieux à faire, c'est sur ce blog que le compte-rendu sera en ligne dans la soirée (si les discussions ne se terminent pas trop tard !).
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La journée de mobilisation des fonctionnaires à Vouziers
Une journée de mobilisation des fonctionnaires a eu lieu le 15 mai dans toute la France à l'appel des organisations syndicales, et à Vouziers elle a été relayée principalement par l'UNSA, implantée à l'hôpital.
Les agents se sont réunis devant la Sous-préfecture, environ 25 personnes étaient présentes. Les principales revendications étaient la levée du blocage des salaires et des garanties pour les carrières. En effet de nombreux agents hospitaliers ne possèdent que le statut de contractuel, qui les protège très mal : pas de garanti d'emploi, pas de progression de carrière.
Les manifestants ont ensuite formé un cortège qui s'est dirigé vers le centre-ville (photo ci-dessous).
Voici un extrait de leur appel à manifester :
Après quatre années de gel du point d’indice et une baisse importante du pouvoir d’achat depuis dix ans, la perspective d’un blocage des salaires pendant deux années supplémentaires est totalement inacceptable.
Nous exigeons :
· Une revalorisation immédiate du point d’indice
· La refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications
· Le renforcement de la part indiciaire dans la rémunération
· l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Les perspectives de suppressions d’emplois pèsent sur les missions du service public, la qualité du service rendu aux usagers et sur les conditions de travail de tous les agents.
Nous revendiquons :
· des emplois statutaires pour faire face aux besoins
· davantage de garanties pour les contractuels
· des perspectives de carrière et de mobilité pour tous les agents
· La possibilité d’exercer les missions de service public dans des conditions décentes.