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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 467

  • Quand le Conseil d’état valide l’état d’urgence permanent

    Communiqué LDH

    La décision du Conseil d’Etat, qui rejette toutes les demandes de la Ligue des droits de l’Homme, n’est pas seulement décevante, elle est dangereuse.

    En considérant que le maintien de l’état d’urgence se justifie par la persistance de la menace d’attentats et « les opérations militaires extérieures de grande envergure », le Conseil d’Etat justifie le maintien de cette situation d’exception pour de longues années.

    On ne sache pas, en effet, que le gouvernement envisage de mettre fin à la menace d’attentats ou aux opérations militaires à brève, moyenne ou longue échéance.

    En statuant ainsi, le Conseil d’Etat accepte qu’un gouvernement mette nos libertés entre parenthèses, pour une durée indéterminée.

     

    Paris, le 27 janvier 2016

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  • Chômage : "une inflexion réelle" ?

    La lecture du communiqué ministériel lors de la publication des chiffres mensuels du chômage constitue souvent un moment un peu surréaliste.

    François Hollande attend une inversion de la courbe pour valider sa deuxième candidature à l'élection présidentielle. Et

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  • Christiane Taubira : « Je quitte le gouvernement sur un désaccord politique majeur »

    "Dernière caution de gauche du gouvernement", c'est ainsi que Christiane Taubira a été souvent présentée. Son départ marque une nouvelle rupture dans l'action gouvernementale. L'arrivée de Jean-Jacques Urvoas au ministère de la Justice confirme ce virage sécuritaire. Il a été le rapporteur du projet de loi relatif au renseignement, qui a suscité rapidement des critiques sur l'atteinte aux libertés individuelles qu'il pourrait impliquer.

    Pour le député PS frondeur Laurent Baumel, ce départ est un « symptôme de plus, important, du rétrécissement de la majorité politique et de la base gouvernementale issue de 2012, après Montebourg-Hamon, la fronde au Parlement, le nouveau front désormais sur les sujets de société touchant l’identité de la gauche ». Il ajoute : « François Hollande aura fracturé la gauche d’un bout à l’autre ».

    Voici un extrait de la déclaration faite ce jour par Christiane Taubira

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  • Notre Dame des Landes : la fabrication d'un mensonge d’État

    Françoise Verchère vient d’écrire un livre sur Notre-Dame des Landes qui fera date. Un livre de combat, en trois courts chapitres, qui a le mérite de replacer le conflit en perspective.

     

    FrancoiseVerchere.jpg

    Le blog http://etatsetempiresdelalune.blogspot.fr/2016/01/un-document-evenement-sur-notre-dame.html le publie intégralement.

    Eric Chalmel, qui publie ce blog, présente le document dans un texte reproduit ci-dessous.

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  • Un investissement autant industriel que sportif

    Les frères Dubois,  patrons du CSSA (Club Sportif Sedan Ardennes) sont  aussi  ceux du groupe Aplus basé au Luxembourg. Ce groupe  investit en particulier dans les résidences pour personnes âgées, dans le tourisme et la remise en forme.

    Leur arrivée à la tête du CSSA n'est pas dû au hasard, elle s'inscrit dans une logique d'entreprise. Dans le site du groupe,  on peut lire : "Depuis le mois d'août 2013, le Groupe Aplus a pris le contrôle du club de football le Club Sportif Sedan Ardennes (CSSA). (...)

    Le Groupe Aplus souhaite s'inscrire sur du long terme et redonner ses lettres de noblesses à un club au passé prestigieux en développant la vertu originelle du club, la formation de jeunes joueurs.

    Voici pour rappel les plus grands faits d'armes de ce club qui possède une image particulière dans l'affectif des Ardennois". ( sic)

    La formation des joueurs est une des lignes directrices qui justifient l'investissement dans le club. Le groupe est déjà spécialisé dans les équipements de remise en forme, activité tout à fait complémentaire de la formation de sportifs.

    Cette présentation permet de mieux comprendre l'arrivée d'un prince saoudien à Sedan, qui ne vient pas dans les Ardennes que pour son climat pluvieux et ses châteaux.

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  • Etat d'urgence : une efficacité contestable et contestée

    La France vit depuis deux mois et demi sous le régime d'état d'urgence. Sa mise en œuvre se déroule sous l’œil inquiet de plusieurs acteurs politiques ou issus de la société civile. Enquête.

    Lorsque François Hollande apparaît sur les écrans, le 13 novembre dernier juste avant minuit, l’assaut du Bataclan n’a pas encore été lancé. Le président de la République, costume et cravate sombres, annonce que «l’état d’urgence sera proclamé sur l’ensemble du territoire ». Peu de téléspectateurs, à cet instant où terreur et gravité dominent, comprennent exactement ce que cette mesure recouvre. Ni en quoi cet «  état d’urgence » se différencie de « l’état de siège » prévu par la Constitution.

    Encadré par une loi de 1955, votée dans le contexte de la guerre d’Algérie, l’état d’urgence confère des pouvoirs de police exceptionnels aux autorités civiles, pour faire face à un «  péril imminent  ». Au nom de cet impératif d’ordre public, le pouvoir exécutif dispose d’un arsenal de mesures restreignant les libertés fondamentales : perquisitions de jour comme de nuit sous l’autorité du préfet, assignations à résidence, interdictions de la circulation et des manifestations, fermetures provisoires de salles de spectacles et autres lieux de réunions. Appliquée en 1955, la loi est à nouveau utilisée en 1958 et en 1961, alors que le pouvoir gaulliste craint des coups d’État. Puis en 1985, suite aux troubles en Nouvelle-Calédonie. Et, plus récemment, en 2005, quand les banlieues françaises s’embrasent. Pour le prolonger au-delà des douze jours autorisés d’office, il faut légiférer.

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