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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 301

  • Kenya : une situation catastrophique pour les réfugiés

    Le gouvernement kényan prévoit de fermer le camp de réfugiés de Dadaab d’ici à la fin du mois d’août.Une fermeture qui pourrait entraîner une catastrophe humanitaire.

    Le gouvernement kényan avait déjà fait état de son intention de fermer le camp de réfugiés de Dadaab dans le but, selon lui, de prévenir les attaques terroristes dans le pays.

    Une catastrophe humanitaire annoncée

    Le gouvernement au Kenya va au-devant d’une catastrophe humanitaire et de critiques sur la scène internationale s’il essaie de renvoyer de force des centaines de milliers de réfugié s en Somalie sans véritable consultation, planification, ni égard pour leur sécurité. Craignant pour leur vie, ces hommes, ces femmes et ces enfants ont fui un conflit armé qui se poursuit, et ont été victimes d’autres formes de violations des droits fondamentaux.

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  • Violences anti-Roms, indignation et appel à l’action

    Communiqué du CNDH Romeurope

    Paris, Seine-Saint-Denis, le 27 mars 2019

    Suite aux violences récentes, dans plusieurs villes de la région parisienne, perpétrées à l’encontre des personnes Roms ou perçues comme Roms, les associations condamnent ces actes racistes et appellent à une protection pérenne des personnes concernées.

    Nos associations et collectifs ont recueilli les témoignages de nombreuses personnes qui ont relaté les faits qui se sont déroulés ces derniers jours dans plusieurs villes d’Ile-de-France[1], et tout particulièrement dans la nuit du lundi 25 mars : descentes d’hommes armés dans les bidonvilles, menaces de mort ou d’incendie, coups de feu tirés sur les lieux de vie des personnes, agressions physiques.

    Les personnes concernées témoignent des effets délétères de ces violences : elles vivent depuis plusieurs jours dans la terreur d’être victimes d’actes malveillants, les enfants ne dorment plus, les adultes s’organisent pour veiller toute la nuit, en bref, la vie est suspendue. Les personnes qui vivent en bidonvilles et/ou qui conduisent une camionnette (pour leur activité de ferraillage le plus souvent) n’osent souvent plus en sortir pour poursuivre leurs activités habituelles (travail, école, courses alimentaires, soins de santé…). Les familles doivent cesser de vivre dans la terreur.

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  • Défi : produire des batteries éthiques

    L’exploitation des batteries des voitures électriques est liée à de nombreuses atteintes aux droits humains. Aujourd’hui, nous lançons un défi aux industriels de produire une batterie éthique dans les cinq ans à venir. Explications.

    Les batteries lithium-ion, avec lesquelles fonctionnent les voitures électriques et les matériels électroniques, sont liées à des atteintes aux droits humains, notamment au travail des enfants en République démocratique du Congo (RDC), et à des risques environnementaux qui pourraient saper leur potentiel écologique.

    Trouver des solutions efficaces à la crise climatique est un impératif absolu et les voitures électriques sont une part importante de cette réponse. Cependant, sans changements radicaux, les batteries qui alimentent ces véhicules verts continueront d’être ternies par des atteintes aux droits humains.

    Lire aussi : Les voitures électriques roulent encore sur les droits humains

    Violations des droits humains et extraction des minerais

    Si les véhicules électriques sont la clé pour que l’industrie automobile puisse s’écarter des énergies fossiles, elles ne sont pas encore aussi éthiques que certains fabricants aimeraient nous le faire croire.

    Des années de pratiques industrielles non réglementées ont des répercussions néfastes sur les droits fondamentaux et l’environnement – force est de constater que l’action des gouvernements et de l’industrie est insuffisante.

    Malgré les projections selon lesquelles la demande de cobalt atteindra 200 000 tonnes par an d’ici 2020, aucun pays n’exige légalement des entreprises qu’elles rendent compte publiquement de leur chaîne d’approvisionnement en cobalt.

    Plus de la moitié des ressources mondiales en cobalt provenant du sud de la RDC, la probabilité que les batteries qui font rouler les voitures électriques soient liées au travail des enfants et à d’autres violations des droits humains est plus qu’élevée.

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  • Des fichages illégaux

    Communiqué LDH

    Le 22 mai 2018, le lycée Arago est occupé par une centaine de personnes dont des lycéens afin de tenir une assemblée générale contre le dispositif Parcoursup.

    A la suite de l’intervention de la police, 102 occupants dont 40 mineurs sont placés en garde à vue après avoir été parqués pendant des heures dans des bus de la police, puis dans les cellules de différents commissariats parisiens, fouillés des dizaines de fois, empêchés de boire ou d’aller aux toilettes. Les conditions de leur privation de liberté, – qui a duré jusqu’à 79 heures pour certains –, sont alors largement dénoncées et critiquées.

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) apprend par leurs avocats que certains des lycéens interpellés ce jour-là pourraient avoir fait l’objet d’un fichage S pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Rappelons que ces fiches théoriquement secrètes sont émises à la discrétion de la Direction générale de la sécurité intérieure.

     

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  • Changement climatique : la jeune génération tape fort et juste.

    sm84-pinel-climat.jpgDessin de Pinel pour Sine Mensuel

  • Ventes d’armes : la France aime toujours autant l’Arabie saoudite

    « À la fin, toute exportation d’armes est politique », reconnaissent volontiers les ministres de la défense, en France comme ailleurs. Raison pour laquelle, finalement, une dizaine de pays ont préféré suspendre ces derniers mois leurs livraisons d’armes à l’Arabie saoudite, engagée dans une guerre « sans principe » au Yémen. Mais pas la France.

    (...)

    Doubles frappes

    Selon un rapport détaillé du Groupe d’experts mandaté par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, paru en août 2018, la coalition anti-Houthis menée par l’Arabie saoudite aurait agi militairement sans respecter les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution prévus dans les conventions de Genève de 1949, au risque de tomber sous le coup de l’accusation de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité :

     l’utilisation d’armes lourdes, avec des tirs indiscriminés en zone urbaine (dont seraient responsables surtout les forces Houthis-Saleh) ;
     les bombardements de zones résidentielles, marchés, mariages, funérailles, centres de détention, bateaux civils ;
     le non-respect de la « liste de l’interdiction de bombardements de sites répertoriés »   ;
     la pratique, dans certains cas, de « doubles frappes », proches dans le temps, qui affectent les premiers secours…

     

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  • Séisme et nucléaire : il est légitime de se poser des questions !

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire"

    Mercredi 20 mars, un séisme d’une magnitude de 4,9 à 5 sur l’échelle de Richter (selon les évaluations respectives du Bureau Central Sismologique Français et du CEA) a été ressenti dans une grande partie de la Nouvelle-Aquitaine. Son épicentre était situé à Montendre, en Charente-Maritime… à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire du Blayais.

    Si aucun dégât sur la centrale n’a été publiquement rapporté à ce jour, cet événement doit nous interpeller, dans la mesure où il dépasse le niveau de sismicité normalement attendu dans cette zone. Il vient également nous rappeler que, même si la France n’est pas comparable au Japon, le risque zéro en termes de sismicité n’existe pas.

    Des centrales particulièrement vulnérables aux séismes

    En raison de leur situation géographique, plusieurs centrales sont particulièrement concernées par ce risque. C’est le cas de Fessenheim, implantée dans une des zones les plus sismiques de France, à une trentaine de kilomètres de l’épicentre du séisme qui avait entièrement ravagé la ville de Bâle au XIVème siècle. Selon certaines études, l’ampleur du séisme pris comme référence lors de la conception de la centrale a été sous-estimée. Or le site est implanté en contrebas du grand canal d’Alsace et la possibilité d’une rupture de la digue sous l’effet d’un violent tremblement de terre est réelle.

    La centrale nucléaire du Tricastin, également implantée en zone sismique, est située six mètres au-dessous du niveau d’eau du canal de Donzère-Mondragon. Pendant des années, EDF ne s’est pas souciée d’étudier sérieusement la tenue au séisme de la digue du canal. Et lorsqu’un problème de non-tenue au séisme a été découvert, elle a mis plus de 6 mois à en informer l’Autorité de sûreté nucléaire ! Nous avons d’ailleurs déposé une plainte à ce sujet en décembre 2018.

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