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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 301

  • Iran : 30 ans d’impunité

    Publié le 12.07.2019 par Amnesty International.

    En Iran, des milliers de personnes ont été victimes de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans les prisons en 1988. En cachant la vérité sur le sort de ces dissidents politiques, les autorités iraniennes continuent de se rendre responsables de crimes contre l’humanité.

    Notre récente enquête dévoile le tissu de dénégations et de distorsions que les autorités perpétuent depuis 30 ans, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, afin de dissimuler la vérité.

    Elles ont fait « disparaître » et ont supprimé de manière systématique des milliers de dissidents politiques en quelques semaines entre fin juillet et début septembre 1988.

    L’ONU doit mener une enquête indépendante sur ces crimes contre l’humanité.

    1988 : le « massacre des prisons »

    Fin juillet 1988, les autorités ont décidé le confinement des prisons partout dans le pays et suspendu les visites familiales, sans donner aucun motif.

    Au cours des semaines qui ont suivi, au moins 5 000 dissidents politiques ont été exécutés de manière extrajudiciaire dans le cadre d’une opération coordonnée visant à éliminer l’opposition politique.

    À travers l’Iran, des groupes de prisonniers ont été rassemblés, ont eu les yeux bandés et ont été conduits devant des commissions composées d’un procureur et de représentants de la justice, des services de renseignement et de l’administration pénitentiaire.

    Ces « commissions de la mort » ne ressemblaient en rien à un tribunal et leur procédure était sommaire et arbitraire à l’extrême : aucune possibilité de faire appel à aucun stade de la procédure.

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  • Échouages massifs de dauphins : une plainte à l’échelle européenne

    Communiqué de FNE le 10.07.2019

    Chaque hiver, des milliers de dauphins et autres cétacés meurent après avoir été capturés dans des filets de pêche dans les eaux européennes. En France, dans le Golfe de Gascogne, ce sont les dauphins communs qui sont particulièrement touchés, à tel point que la survie de l’espèce serait compromise. Après avoir dénoncé ce fléau pendant plusieurs années, France Nature Environnement s’associe à 25 ONG européennes pour porter plainte contre la France et les autres Etats européens qui n’ont pas pris les mesures nécessaires pour protéger ces cétacés.

    Les captures dans des filets de pêche : une menace considérable sur les cétacés en Europe

    Devenues la principale menace létale pour les cétacés dans les eaux européennes et internationales, les captures accidentelles par les bateaux de pêche sont chaque année responsables de la mort de milliers de dauphins en France, dans le Golfe de Gascogne. Les techniques de pêche en cause : la pêche au filet maillant calé et la pêche au chalut pélagique. Cet hiver, tous les records ont été battus : 1 200 dauphins se sont échoués sur les côtes françaises. Cela signifie que plus de 10 000 dauphins ont réellement été capturés dans des filets puis rejetés en mer, morts. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), l’état de conservation du dauphin commun est défavorable. De son côté, la Commission Baleinière estime que ces pratiques pourraient menacer le statut de conservation de la population dans le Golfe de Gascogne[1]. Dans la Mer Baltique et dans les eaux espagnoles (Galice, mer cantabrique) les marsouins communs (qui ne sont plus que quelques centaines, en danger critique d’extinction selon l’IUCN) sont aussi victimes de captures.

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  • Nouvelle action de ANV-Cop 21 Ardennes

    Lettre ouverte à l’attention de Monsieur Régis Depaix, Maire de Montcornet


    Monsieur le Maire,


    En tant que collectif citoyen d’Action Non-Violente ANV-COP21 Ardennes, nous réquisitionnons ce mardi 9 juillet le portrait officiel du président Emmanuel Macron dans la salle du conseil de votre mairie. Cela s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation nationale «Décrochons Macron».
    Par cette lettre, nous souhaitons vous transmettre sereinement les objectifs de cette action symbolique.
    Tout d’abord, le collectif vous confirme qu’il s’agit d’une réquisition temporaire, car nous nous engageons à ramener le tableau du Président de la République - qui, étonnamment, n’est pas un symbole de la République, mais relève d’une tradition républicaine - lorsque le gouvernement aura amorcé une véritable politique à la hauteur de l’urgence climatique et en accord avec les engagements pris lors de la COP 21. Il s’agit de décrocher et de sortir le portrait du Président des mairies, pour dénoncer de manière symbolique l’inaction du gouvernement face au dérèglement climatique et à la crise sociale.
    Trahir les engagements de la COP 21 revient à commettre un crime contre les générations futures. Les citoyen·ne·s ne s’inquiètent pas du mur vide qui est laissé aujourd’hui dans votre mairie après cette réquisition, mais de l’inaction politique face au dérèglement climatique qui nous menace tou·te·s. C’est aussi ce que pensent les deux millions de personnes qui soutiennent L’Affaire du Siècle, l’action en justice contre l’État français pour inaction face au dérèglement climatique. Cette action vient appuyer ce recours en justice, puisque l’État a souhaité ignorer ces citoyen·ne·s inquiet·e·s pour l’avenir de notre société.

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  • Le Yémen et les ventes d’armes françaises

    Mesdames et Messieurs les député-e-s,

    Ce mercredi 10 juillet, la ministre des Armées Florence Parly sera auditionnée par la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale pour y présenter son rapport au Parlement sur les exportations d’armement.

    A cette occasion, nous, représentant-e-s d’ONG humanitaires et de défense des droits humains, vous appelons solennellement à exercer votre devoir de contrôle de l’action gouvernementale en vous assurant que la France ne viole pas ses engagements internationaux en continuant à exporter des armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

    Ces deux pays sont à la tête d’une coalition militaire responsable de violations graves et systématiques du droit international humanitaire contre les civils yéménites. Le rapport au Parlement, publié le 4 juin, indique que l’Arabie saoudite était le premier client de l’industrie d’armement française en 2018, en augmentation de 50% par rapport à l’année précédente. Les Émirats arabes unis étaient, quant à eux, le 5ème client de la France en 2018 et se hissent au 4ème rang sur les dix dernières années.

    Les Nations Unies et nos ONG ont largement documenté les graves violations commises par l’ensemble des parties au conflit depuis 2014, dont certaines constituent des crimes de guerre. Les forces houthies sont notamment responsables d’attaques indiscriminées, d’utilisation de mines anti-personnel et d’autres armes explosives en zones peuplées, de recrutement d’enfants-soldats, de disparitions forcées et torture, d’entraves à l’aide humanitaire. La coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis a notamment mené des frappes aériennes répétées visant des hôpitaux, des écoles, des marchés, des funérailles et même un bus scolaire rempli d’enfants. Le blocus mis en place par la coalition a exacerbé une crise humanitaire de grande ampleur aux conséquences dramatiques sur la population yéménite.

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  • Festival les BURE’LESQUES 2019

    9-10-11 août 2019 à Hévilliers en Meuse

    Festival de résistance contre le projet de poubelle atomique Cigéo en Meuse/Haute-Marne

    Bonne nouvelle : côté Bure, toujours pas de déchets atomiques mais... un beau festival d’idées, d’infos et de créativité qui s’annonce !

    Pile poil 20 ans après la création du pseudo-labo de recherches à Bure (Meuse/Haute-Marne), le constat est là : l’autorisation de construction de la mégapoubelle atomique Cigéo ne cesse d’être repoussée. Sera-t-elle accordée un jour ?

    Le Festival Les Bure’lesques posera ses chapiteaux à Hévilliers dans la Meuse, à quelques kilomètres de Bure. Il est ouvert à toutes et tous, familles, ami-es, habitant-es d’ici et d’ailleurs et proposera un temps d’échanges constructifs et sereins au cœur d’un territoire rural bien vivant.
    Côté programme, il accueillera des artistes créatifs et engagés, des conférencier-es sur le nucléaire et ses déchets mais pas que, des réalisateurs-trices et leurs films, des faiseurs de bal et une belle surprise artistique visuelle et sonore.
    Les cantines (prix libre) seront au top, légumes du coin et produits bio comme d’habitude et le camping un peu perché cette année.

    Vous voulez filer un coup de main ?
    Dès le lundi précédent le jour d’ouverture du festival, pendant la durée de l’évènement et deux jours après celui-ci, il y aura des besoins divers (montage, démontage, nettoyage, accueil, cantine, manutention...) : si vous êtes motivé.e.s pour faire partie de l’équipe de choc qui rendra tout cela possible, il vous suffit de répondre favorablement à l’appel à bénévoles que vous recevrez bientôt.

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  • Sine mensuel été 2019

    Un journal satirique avec des dessins, bien sûr, mais aussi des reportages des enquêtes, des coups de gueule, comme vous n'avez pas lu ailleurs...

    Voici l’été, demandez le programme ! Pour les mois de juillet et août, quarante pages rafraîchissantes comme un seau de glaçons par temps caniculaire.

    Dans ce tonneau de délices, les nouvelles inédites de quatre écrivains – Laclavetine, Polet, Quadruppani, Donnadieu –, trois quiz dingos sur les papes, la mer et la langue française, des reportages, des cartes postales envoyées du Brésil ou d’ailleurs, un entretien avec une neurobiologiste, spécialiste du cerveau (bien plus malin qu’un robot, dixit la scientifique), et un tour des plages secrètes où il fait bon se baigner sans la foule.

    Dans ce numéro double, il y a aussi des chroniques, des expos, des arts, des recettes, des mots bizarres. Et bien sûr plein de dessins, de planches de dessinateurs, d’illustrations.

    Dégustez, profitez de la vie, faites-vous plaisir à une condition : ça ne marche qu’en emportant Siné Mensuel.

    Banzaï !, comme disait Siné, toujours dans les pages, toujours dans nos cœurs.

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  • Attaque meurtrière contre un centre de rétention en Libye

    Communiqué d'Amnesty International le 05.07.2019.

    Le 2 juillet, 40 personnes réfugiées et migrantes ont été tuées lors d’une attaque meurtrière sur le centre de rétention de Tajoura. Les Etats européens doivent agir de toute urgence pour les faire sortir du pays.

    Le 4 avril 2019, l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée a lancé une offensive pour reprendre Tripoli au Gouvernement d’union nationale (GUN) reconnu par la communauté internationale. Le nombre de victimes civiles n’a cessé depuis d’augmenter.

    Les réfugiés et migrants pris au piège

    On comptait au moins 600 réfugiés et migrants au centre de rétention de Tajoura au moment de l’attaque. Etant enfermés, ils étaient pris au piège sans aucune possibilité de s’échapper. Le bilan est pour l’instant de 40 morts et plus de 80 blessés mais il pourrait être revu à la hausse.

    Beaucoup d’entre eux avaient fui les bains de sang, la persécution ou la pauvreté dans leur pays. Ils avaient voulu trouver une vie meilleure à l’étranger mais se sont retrouvés enfermés pour une durée indéterminée dans un centre de rétention libyen proche des zones de conflit.

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