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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 300

  • Comment protéger au moins 30% des océans d’ici 2030

    Greenpeace publie aujourd’hui une étude scientifique qui démontre comment protéger 30% des océans d'ici 2030. Elle a été réalisée en collaboration avec les universités de York et d’Oxford.

    Menaces sur les océans

    Les écosystèmes marins de haute mer sont (comme les forêts) une pompe biologique : ils captent le dioxyde de carbone en surface et le stockent dans les profondeurs. Sans ce service essentiel, notre atmosphère contiendrait 50% de CO2 en plus, et la hausse des températures rendrait la terre inhabitable.

    Sauf que les océans font face à des menaces de plus en plus nombreuses et de plus en plus prégnantes. L’accumulation des impacts liés aux activités humaines, comme la surpêche, la pollution au plastique, additionnée aux changements climatiques fragilisent les océans. La haute mer recèle des trésors qui aiguisent l’appétit de nombreuses industries. Etant par définition en dehors des eaux territoriales, elle ne fait l’objet d’aucune réglementation. C’est quasiment une zone de non-droit où prime la règle du premier arrivé premier servi. C’est un bien commun qui appartient à tout le monde, mais qui ne bénéficie qu’à un tout petit nombre.

    La pression exercée sur les océans par les activités humaines et aggravée par les dérèglements climatiques a entraîné le déclin de nombreux écosystèmes marins, mais il y a encore de l’espoir pour les océans.

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  • Barrage de Caussade : l'illégalité du projet confirmée

    Par FNE le 03.04.2019

    Illégal sur le fond. Ce jeudi 28 mars 2019, le tribunal administratif de Bordeaux vient de rejeter les demandes des promoteurs (le Syndicat Départemental des Collectivités Irrigantes de Lot-et-Garonne) du barrage de Caussade, retenue d'eau de 920 000 m3 dans le Lot et Garonne. Suite à cette décision, qui conforte les demandes de France Nature Environnement, notre fédération

    Un projet qui ne tient pas sur le plan juridique
    Nouvel épisode dans le désolant feuilleton du barrage de Caussade : il donne, pour la 5ème fois, raison à France Nature Environnement et sa fédération régionale, la SEPANSO. En effet, par sa décision du 28 mars portant sur le fond de l'affaire, le tribunal administratif de Bordeaux confirme le bien-fondé du retrait par la Préfète de l'arrêté autorisant la retenue de Caussade. Après avoir étudié l’ensemble du dossier, la justice confirme donc que le projet est bel et bien illégal.
    Ce projet, c’est celui d’une digue devant barrer le ruisseau de Caussade. Objectif affiché : créer un lac artificiel de 920 000 m3 pour l’usage d’une vingtaine d'irrigants. Le tribunal rappelle que ce projet ne répond en rien à une gestion soutenable de l'eau pour les habitants d’un territoire où l’on manque d’eau régulièrement. En effet, il souligne que ce projet est incompatible avec deux textes : la directive-cadre sur l’eau et le SDAGE (Schéma Directeur d'aménagement et de gestion des Eaux) du bassin Adour-Garonne qui, tous deux, fixent des objectifs de bon état de la ressource en eau et des milieux aquatiques. L’absence de « contribution du projet à l’adaptation des productions agricoles au changement climatique » est sanctionnée. En clair : dans un contexte où l’eau se fait de plus en plus rare, le barrage se remplira de plus en plus difficilement, et n’est donc en rien une solution.


    L’urgence de remettre en état le site ravagé
    Les premières victoires juridiques des associations ont poussé des délinquants environnementaux à agir en force en novembre dernier. En toute illégalité, la Coordination Rurale, syndicat aux manettes de la Chambre d’agriculture du département, a pris des pelleteuses, saccagé la nature et revendiqué « l’inauguration » de la digue barrant le ruisseau de Caussade. Un vrai racket de l’eau contre lequel l’État n’a jamais sérieusement pu réagir localement, face à des années d’intimidations par des personnes déjà condamnées pour agressions et dégradations.
    La nouvelle décision de justice de ce 28 mars confirme ce que France Nature Environnement dénonce : ce barrage est fondamentalement illégal. Afin de retrouver sa crédibilité en matière de gestion partagée de l'eau, et particulièrement sur le bassin Adour Garonne, l'État doit organiser de toute urgence la remise en état du site mais aussi obliger à la compensation des dommages d’ores et déjà réalisés sur la nature.
    Il ne peut en effet y avoir aucune complaisance avec la délinquance écologique, avec les destructions de milieux et d’espèces protégées, avec la prise de risques pour la sécurité publique : le non-respect des règles qui s'appliquent à tous n'aboutira qu'à des guerres de l'eau, loin d'une gestion partagée. Cela est d'autant plus important dans un département où un climat délétère s'est installé depuis plusieurs années pour l’intérêt privé de quelques-uns.

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  • « La Grande marche du retour », un an après

    Publié le 02.04.2019 par Amnesty International.

    Un an après le début de cette marche à Gaza, des milliers de civils continuent de subir les terribles conséquences des tactiques d’Israël. Explications.

    Cela fait un an que le mouvement de protestation est né. Ce mouvement demande à Israël de lever son blocus illégal de Gaza et de permettre aux réfugiés palestiniens de revenir sur les terres dont ils ont été déplacés il y a plus de 70 ans.

    Plus de 6000 blessés par balle, 195 personnes tuées

    Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, au moins 195 Palestiniens ont été tués, dont 41 enfants, et 28 939 blessés par les forces armées israéliennes dans le contexte des manifestations entre le 30 mars 2018 et le 22 mars 2019.

    À la fin de l’année 2018, plus de 6 000 Palestiniens de Gaza avaient été blessés par balle sur les lieux de manifestations et au moins 122 – dont 21 mineurs – avaient eu des membres amputés à la suite de ces blessures, selon un rapport publié en mars par la commission d’enquête des Nations unies créée pour examiner les violations commises dans ce contexte.

    L’ampleur et la nature choquantes des blessures infligées par les forces israéliennes à des manifestants palestiniens à Gaza au cours de l’année passée laissent penser qu’Israël a mené une stratégie délibérée visant à mutiler des civils.

    Parmi les personnes sur lesquelles les soldats israéliens ont tiré, beaucoup souffrent de blessures invalidantes dont elles garderont de graves séquelles physiques et psychologiques pendant les prochaines années.

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  • Vote du budget communautaire : la mauvaise blague du premier avril.

    S'il existe un temps fort dans la vie d'une collectivité locale, c'est bien le vote de son budget. Celui-ci valide non seulement les choix et les orientations de l'équipe dirigeante, mais il permet aussi la mise en œuvre concrète de ces décisions.

    Le conseil de communauté de l'Argonne Ardennaise était réuni ce soir à Grandpré afin d'étudier et valider son budget. A l'heure de la convocation, il manquait une bonne dizaine d'élus pour que le quorum soit atteint, la moitié des élus devant être présents selon les statuts. 30 minutes plus tard, malgré l'arrivée de quelques retardataires, il manquait trois délégués pour pouvoir délibérer en toute légalité. Le Président Signoret a été bien forcé de prendre compte cette situation. Il a annoncé le report de la réunion au lundi 8 avril, réunion pour laquelle le quorum ne sera pas nécessaire.

    Les délégués n'avaient plus qu'à rentrer plus tôt que prévu chez eux, avec une pensée plus ou moins aimable pour leurs collègues absents qui ont été à l'origine de cette annulation.

    Cette absence de quorum n'est pas vraiment surprenante, puisqu'au dernier conseil, il a fallu attendre l’arrivée d'un conseiller appelé en renfort pour atteindre de justesse (à un près) le nombre nécessaire de présents. Cela dénote une démotivation des élus qui est bien préoccupante quand on constate le fossé qui se creuse entre nombre de citoyens et ceux qui sont en charge de les représenter.

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  • Plus de 30 000 personnes expulsées en 2017, combien cette année ?

    Publié le 28/03/2019 par la fondation Abbé Pierre

    En cette fin de trêve des expulsions locatives, la Fondation Abbé Pierre exige une action forte.

    À quelques heures de la reprise des expulsions locatives, la Fondation Abbé Pierre fait un triste constat. 15 547 ménages – soit plus de 30 000 personnes – ont été expulsés avec le concours de la force publique en 2017 : un record historique. Avec une augmentation de 46 % en 10 ans, ce sont au total près de 300 000 personnes qui ont été effectivement expulsées manu militari au cours de cette décennie. Ces chiffres ne prennent pas en compte les milliers de ménages qui, intimidés par les procédures, sont partis sans attendre les forces de l’ordre. À partir du 1er avril, tous les ménages sous le coup d’une décision judiciaire d’expulsion (126 000 décisions par an, soit près de 300 000 personnes) sont à nouveau menacés de perdre leur logement.

    Pour dénoncer cette situation inacceptable et présenter ses propositions, la Fondation a organisé ce matin une action coup de poing devant le ministère du Logement en déployant un paillason géant indiquant "Bienvenue dans la rue : la trêve hivernale menace 30 000 personnes d'expulsions à ceux qui le foulent."

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  • Agressions anti-Roms : « Les familles vivent dans la terreur que ça se reproduise »

    Article tiré de Politis

    Après les attaques racistes motivées par une rumeur sans fondement sur les réseaux sociaux, Nathalie Godard, du collectif Romeurope, appelle l’État à protéger cette communauté très précarisée et victime d’une xénophobie persistante.

    Plusieurs attaques visant des Roms ont eu lieu après la multiplication sur les réseaux sociaux de messages évoquant des tentatives d’enlèvements d’enfants ou adolescents par des personnes circulant en camionnette dans des communes d’Ile-de-France, notamment à Bobigny et Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Colombes (Hauts-de-Seine). Une vingtaine d’agresseurs présumés ont été interpellés par la police. Nathalie Godard est présidente de Romeurope, collectif de 45 organisations françaises qui défendent, depuis 2000, les droits des personnes roms vivant dans la rue ou dans des bidonvilles (photo : le bidonville des Roms à Bobigny). Suite aux multiples agressions subies cette semaine en Île-de-France, elle est très inquiète.

    Comment cette rumeur d’enlèvements d’enfants par des Roms a-t-elle pu prendre cette ampleur, selon vous ?

    Pour les faits, il y a eu une vidéo sur Facebook montrant des personnes donnant l’impression d’enlever un enfant, et une camionnette blanche. Alors que ça a été démenti par la préfecture de police, une rumeur s’est ensuite propagée sur les réseaux sociaux : des Roms enlèveraient des enfants pour un trafic d’organes. C’est basé sur un fantasme très ancien de Roms et Tsiganes voleurs d’enfants, voleurs de poules… Les réseaux sociaux ont servi de caisse de résonance et de support pour appeler à la violence. Le fait que ça se soit traduit par une violence réelle est extrêmement inquiétant. Une telle violence, de cette ampleur, on n'avait pas vu ça depuis très longtemps. Il y a des menaces racistes plus ponctuellement, ce qui est nouveau c’est cette violence simultanée, sur plusieurs lieux en même temps. Si une rumeur a pu produire ces effets-là, c’est qu’il y a un terreau de propagation du racisme anti-Roms en France. Le rejet que subissent les Roms y est très fort, avec une banalisation du racisme anti-Roms.

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  • En mer Méditerranée, l’abandon des réfugiés et des migrants

    Communiqué d'Amnesty International le 29.09.2019.

    Les États européens ont décidé de retirer leurs navires de Méditerranée centrale. Les garde-côtes libyens sont désormais seuls pour le sauvetage en mer. Une situation qui met encore plus en danger les migrants et réfugiés.

    Sauvetage en mer : l’échec européen

    Depuis plusieurs mois, les gouvernements européens se sont trouvés dans l’incapacité à s’accorder sur un mécanisme de débarquement et de relocalisation des personnes sauvées en mer.

    Les ONG qui assuraient des opérations de sauvetage en mer ont été dissuadées et parfois poursuivies pour leur action humanitaire.

    Le gouvernement italien a même décidé de fermer ses ports à tout navire ayant participé à un sauvetage en mer de migrants et réfugiés.

    Aujourd’hui, les Etats européens retirent les navires de l’opération de surveillance maritime SOPHIA qui pouvait aussi réaliser des sauvetages en mer.

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